Cours 12 - Système limbique et émotions (complet) Flashcards

1
Q

Nommer les trois composantes des émotions

A

1) Comportement (adaptation par une action)
2) Physiologie (changements physiologiques)
3) Sentiment (expérience subjective)

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2
Q

Décrire les deux dimensions des émotions évaluées de façon auto-rapportée.

A

1) Valence : positivité ou négativité de l’émotion

2) Arousal/éveil : intensité de l’émotion

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3
Q

Nommer les variables physiologiques pouvant être affectées par les émotions

A

IMPORTANTS :

  • Rythme cardiaque
  • Pression artérielle
  • Conductance de la peau

Autres :

  • Débit sanguin
  • Réponse de sursaut
  • Fréquence respiratoire
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4
Q

Vrai/Faux : on ne peut pas attribuer les émotions à une seule structure encéphalique

A

Vrai

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5
Q

Qu’est-ce que le circuit de Papèse et quelle structure avait-il négligé?

NE PAS DONNER LES STRUCTURES DU CIRCUIT

A

Le premier circuit encéphalique regroupant les structures responsables des émotions. Papèse avait négligé l’amygdale

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6
Q

Vrai/Faux : l’amygdale est exclusivement impliquée dans les sentiments de peur

A

Faux, son implication a aussi été démontrée dans les sentiments de confiance en les autres, conscients ou inconscients, et dans bien d’autres

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7
Q

Décrire les trois étapes des expériences de conditionnement et donner l’exemple archétypale

A

1) Habituation : normalisation du stimuli
Ex. on habitue une souris à un son

2) Conditionnement ; association du stimuli à un sentiment
Ex. on donne un choc à la souris chaque fois que le son retentit

3) Extinction ; dissociation du stimuli et du sentiment pour retourner à la normale
Ex. on cesse de donner le choc avec le son, en jouant slm le son

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8
Q

Comment mesure-t-on les réponses émotionnelles dans les expériences de conditionnement?

A

Par la réponse électrodermale, soit le degré de conductance de la peau (peut être augmentée par la moiteur de la peau)

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9
Q

Caractériser les mémoires émotionnelles

A

1) Mieux rappelées comparativement aux mémoires neutres

2) Concentrées sur les éléments centraux plutôt que périphériques
Ex. on se souvient de l’arme avec bcp de détail lorsqu’on se fait attaquer, mais pas de l’environnement

3) Délayée dans le temps
Ex. on se souvient rarement d’un évènement émotionnel très clairement immédiatement après, le pic de clarté du souvenir survient après environ 2 semaines

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10
Q

Vrai/Faux : la mémoire émotionnelle est surtout en lien avec l’hippocampe

A

Faux, surtout avec l’amygdale

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11
Q

Comment se fait-il que la mémoire émotionnelle est nullifiée lorsqu’on donne des drogues B-bloquantes aux sujets?

A

RAPPEL : B-bloquant = inhibe les récepteurs de la noradrénaline/adrénaline

Noradrénaline est le neurotransmetteur principal de l’amygdale, donc la diminution de sa réception cause une diminution de l’activité de l’amygdale

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12
Q

Nommer le plus possible (au moins 4) d’entre les 7 facteurs nécessaires à un diagnostic de trouble de stress post-traumatique

A

1) Trauma/stresseur
2) Symptôme d’intrusion (ex. cauchemars, flashbacks, etc.)
3) Évitement
4) Altération négative, de la cognition, de l’humeur et du fonctionnement
5) Hypervigilance et réactivité
6) Durée des symptômes de plus d’un mois
7) Spécificité (cause autre que consommation de substances ou condition médicale)

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13
Q

On fait une expérience de conditionnement avec un individu ayant TPST, qu’observe-t-on?

A

La phase d’extinction est beaucoup moins efficace, pcq l’activation du cortex préfrontal (responsable du contrôle et du régulation de la peur) est moins actif, et l’activation de l’amygdale est plus important.

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14
Q

Donner les 3 conditions nécessaires pour faire un diagnostic de dépression selon le DSM59, ainsi que les symptômes

A

1) Minimum de 5 symptômes depuis au moins 2 semaines
- Humeur dépressive
- Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir
- Perte de poids significative ou gain de / diminution ou
augmentation de l’appétit
- Insomnie ou hypersomnie
- Agitation ou ralentissement psychomoteur
- Fatigue ou perte d’énergie
- Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive
- Diminution de l’aptitude à penser, se concentrer ou indécision
- Pensées de mort, idées suicidaires

2) Symptômes entrainent souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, professionnel ou d’autres domaines importants
3) N’est pas imputable aux effets d’une substance ou condition médicale

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15
Q

Vrai/Faux : structures importantes dans émotions (dont l’amygdale) travaillent plus fort dans dépression, l’importance de l’activité supplémentaire est inversement proportionnelle avec la sévérité de la dépression

A

Partiellement vrai, tout est vrai sauf que la relation entre l’activité des structures du système émotif et la sévérité de la dépression est proportionnelle

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16
Q

Vrai/Faux : l’hippocampe est atrophié chez les gens déprimés, mais pas chez ceux avec TSPT

A

Faux, il l’est chez les deux troubles

17
Q

Vrai/Faux : l’hippocampe s’atrophie dès que qqn est exposé à un stress

A

Faux, il faut que le stress soit chronique, donc dure assez longtemps.

18
Q

Décrire les deux hypothèses de l’atrophie de l’hippocampe chez les individus chroniquement stressés

A

1) Neurotoxicité : exposition chronique à niveaux de cortisol importants entraîne mort neuronale, contraction de l’arborisation dendritique, et inhibe la neurogenèse, ce qui cause la diminution du volume de l’hippocampe

2) Vulnérabilité : celle qui est le plus acceptée, quoiqu’elle n’invalide pas celle de la neurotoxicité.
Les gens avec un volume hippocampique naturellement plus petit sont plus vulnérables à la dépression et au TSPT.