Cours 7 : Les problèmes psychosociaux Flashcards

1
Q

Définition conduites à risque

A

comportements ayant une issue incertaine, potentiellement dangereuse

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2
Q

Est-ce normal d’avoir des conduites à risque?

A

Oui, caractère adaptatif : permet processus de différenciation, explo de ses limites, se découvrir, recherche d’autonomie

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3
Q

Quelle est la vision anthropologique des conduites à risque?

A

Rôle dans le
développement – émancipation, conduite exploratoire, demeurer prudent pour ne pas pathologiser trop rapidement

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4
Q

Quelle est la vision psychodynamique des conduites à risque?

A

défense face à souffrance vécu à l’adolescence en rapport au processus de séparation-individuation, perte
= tentative de liberté, de s’affirmer, de contenir

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5
Q

Quels sont les 3 types de conduites?

A
  1. conduite d’essai, d’exploration : normal - danger minimal (ex : trop boire d’alcool, relation sexuelle non protégée)
  2. conduite d’excès : recherche de l’extrême, mise à risque important, destructivité
    ex : automutilation, anorexie, excès de vitesse, comportements répétitifs d’abus de substances)
  3. conduite ordalique : comportement dangereux dont l’issue est laissée à instance extérieur (divin, hasard)
    ex : pas mettre sa ceinture/son casque
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6
Q

Quels sont les critères pour évaluer la gravité d’une conduite? (4)

A

Répétition?
Durée?
troubles associés?
évènement de vie négatifs associés?

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7
Q

les 4 types de risques (raisons)?

A

risque catharsis
risque autonomie
risque stimulation
risque prestance

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8
Q

quel est le but du risque catharsis ?

A
  • évacuer stress/tension
  • extériorisation/gestion du vécu émotionnel
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9
Q

quel est le but du risque stimulation ?

A

avoir sensation forte, recherche de nouveauté

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10
Q

quel est le but du risque autonomie ?

A

désir de contrôle, souvent en rx à conflit parental

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11
Q

quel est le but du risque prestance ?

A

impressionner les autres, maintien ou acquisition statut social

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12
Q

Quel est l’impact des prob psychosociaux à l’ado?

A

prédispose à la déviance

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13
Q

Exemple de facteur de risque et de protection de développer problèmes psychosociaux

A

risque : fréquentation pairs déviantes
protection : supervision parentale, affiliation prosociale, empathie

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14
Q

exemples de problèmes psychosociaux

A

fréquentation scolaire, pauvreté, situation parentale, intimidation, grossesse, décrochage, délinquance

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15
Q

Les catégories de problèmes psychosociaux à l’adolescence

A

prob de comportements extériorisés (comp antisocial, déviance, agressivité) et intériorisé (sx anxieux, sx dépressifs, automutilation, trouble alimentaire)

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16
Q

risques associés à la maternité :

A

stigmatisation, abandon scolaire, précarité sociale et financière

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17
Q

facteur de protection de la maternité

A

soutien/implication de l’entourage, si vu comme un projet et manière d’acquérir un nouveau statut social (motivant)

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18
Q

Critères/définition de l’intimidation

A
  • agression intentionnelle ayant pour but de blesser/humilier
  • de façon répétée (chronicité)
  • un rapport de force inégal avec elle (physique, statut, peur)
    détresse ressenti
  • directe : agression physique
  • indirecte : rumeur
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19
Q

différence gars/filles intimidation :

A

gars : plus susceptibles d’être victimes et agresseurs
filles : plus de sx dépressifs suite à cyberintimidation, plus indirecte

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19
Q

lien entre intimidation et cyberintimidation

A

les agresseurs et les victimes sont les mm en vrai et en virtuel

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19
Q

Différence de la cyberintimidation et l’intimidation

A
  • anonymat
  • audience illimitée (dénonciation ou silence/encourage)
  • facilité d’accès à la victime
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20
Q

Caractéristiques/facteurs de risque des agresseurs

A

faible niveau d’empathie, faible agréabilité, mauvais résultats scolaires, pairs déviants, famille conflictuelle
en ligne : faible estime, temps d’écran, pas populaire

21
Q

Caractéristiques/facteurs de risque des victimes

A

faible estime, compétences sociales, rejet des pairs

22
Q

les 3 paliers d’intervention de l’intimidation

A

primaire : à tous, éducation
secondaire : cible ceux à risques, ateliers, outil de gestion de conflit, habiletés sociales
tertiaire : après acte, victime/agresseurs ateliers de sensibilisation

23
Q

Comment décrochage scolaire impact le dev psychosocial de l’adolescent?

A

école = environnement dev habiletés sociales, préparation à devenir citoyen/devenir adultes, pôle attachement

24
Q

Différences sexe par rapport au décrochage scolaire

A

Filles :
- moins à risque (meilleures notes, lecture + = meilleure rendement, plus discipline, sentiment d’appartenance)
- conséquences économiques plus lourdes : gagnent moins (emploi moins bine rémunérés et maternité)

25
Q

Facteurs de risques du décrochage scolaire

A

caract personnelles : sexe masculin, faible engagement/notes scolaires, absentéisme, faible estime, détresse élevée

caractéristiques environnementales : faible revenu, mère peu scolarisée, famille mono/recomposée, fiable supervision parentale, faible soutien social, pairs déviantes

26
Q

quels sont les deux approches permettant de comprendre le décrochage scolaire

A
  • trajectoire de vie : longue série d’échecs
  • point tournant : évènement stressant spontané
27
Q

Qu’est-ce que la délinquance juvénile?

A

infraction des lois commise par mineur

28
Q

Est-ce fréquent que les délits soient judiciarisés?

A

Non, souvent régler de manière informelle ou protection de la jeunesse

29
Q

tendance de la délinquance juvénile dans les dernières années

A
  • taux de criminalité (nb de délits), indice de gravité, temps d’incarcération = en baisse

raison : loi système de justice pénale qui favorise réinsertion sociale

30
Q

quelles sont les 2 trajectoires qui expliquent le risque de délinquance juvénile?

A

trajectoire persistante : cumulation de facteurs de risques (familiaux, sociaux, perso) depuis l’enfance
trajectoire limitée à l’adolescence : comportements délinquants circonscrits à l’adolescence (combler l’écart entre la maturité sociale/attentes sociales et biologique/capacités)

31
Q

quelle trajectoire de délinquance juvénile prédit un meilleur outcome à l’âge adulte ?

A

trajectoire limitée à l’adolescence : assoc seulement à vulnérabilié/accident de parcours

32
Q

quels sont les 2 modèles qui expliquent la délinquance juvénile?

A

modèle à double trajectoire
modèle de coercition familiale

33
Q

Explique le modèle de coercition familiale :

A

conflits fréquents où escalade des comportements agressifs de la part de l’enfant et du parents en rx un l’autre. Aucune limite mise par le parent qui finit par céder/se retirer pour que comportement agressif cesse
–> enfant apprend que ça fonctionne, donc reproduit comportement agressif pour avoir ce qu’il veut (renforcement)
–> l’enfant applique comportements agressifs à d’autres milieux de vie

34
Q

Différence entre les filles et les garçons en lien avec la délinquance juvénile

A

filles : trajectoire des comportements antisociaux = plus claire et prononcée
traumas interpersonnel = + prédicteur
délinquance juvénile chez les gars et les filles

35
Q

une situation, un contexte ou dans une relation où l’individu profite de l’état de vulnérabilité ou de dépendance d’une personne, ou de l’existence d’une inégalité des rapports de force, dans le but d’utiliser le corps de cette personne à des fins d’ordre sexuel, en vue d’en tirer un avantage

A

exploitation sexuelle

36
Q

Quels sont les risques psychologiques et physiques de l’exploitation sexuelle?

A

psychologique :
désensibilisation, - estime, isolement, TSPT, troubles (personnalité, alimentaire), suicide

physique : itss, grossesse, violence subie, troubles digestifs, problèmes de peau, malnutrition, épuisement, vieillissement précoce

37
Q

Substances qui agissent sur le système nerveux central et qui altèrent le fonctionnement cognitif et comportemental de la personne.

A

substance psychoactive

38
Q

Pourquoi les problèmes de consommation sont dangereux, surtout à l’adolescence?

A

période sensible du développement du cerveau (fonctions exécutives, pensée formelle, acquisition habiletés)

39
Q

Décris la fréquence de la consommation à l’adolescence.

A

Indifférenciation entre les sexes
Conso augmente avec l’âge

40
Q

Nomme les 3 stades de consommation (continuum lié à la gravité)

A

usage plaisant récréatif

abus : perte de contrôle, qté++, conséquences négatives (coma, malade)

dépendance : pensée/comportements quotidiens orientés envers la consommation

41
Q

les deux types de dépendances

A

physique
psychologique

42
Q

Conséquences physiques et psychologiques du sevrage

A

physique : hallucination, tremblement, nausée, maux de tête

psychologique : anxiété, tristesse, vide, pensées suicidaires

43
Q

Conséquences physiques et psychologiques de la dépendance aux substances psychoactives :

A

tolérance : pour un même outcome/effet = besoin de qté++

plaisir –> besoin

44
Q

Quels sont les 3 facteurs de risque de la consommation?

A
  1. recherche de sensations fortes
  2. supervision parentale faible : parent pas au courant des actions/entourage = ne peut pas ajuster pratique parentale en conséquence
  3. affiliation à des pairs consommateurs : impacte de la socialisation, normes descriptives (perception des comportements des autres ado)
45
Q

Différence entre les sexe lié à la consommation

A
  • Cigarette/alcool : pareil
  • cannabis : conso plus forte et plus problématique chez gars
  • conso amène plus de gestes délinquants chez les garçons
  • conso amène plus de comportements internalisés chez filles
46
Q

Quels sont les biais perceptifs influençant les conduites à risque?

A

Biais d’optimisme : penser que moins de risque qu’il y a réellement, croire au meilleur outcome

Biais de conformité supérieure du soi : surestimation de nos capacités et sous-estimation d’autrui (je suis meilleur que les autres, ex : moi, je suis capable de conduire, ceux qui font des accidents sont juste des mauvais conducteurs)

47
Q

Pourquoi l’adolescence est une période propice aux risques ?

A

Facteurs biologiques
Facteurs psychologiques
Facteurs sociaux

48
Q

Quels sont les facteurs de risque biologiques influençant les conduites à risque?

A

déséquilibre dans la maturation du cerveau :
maturation tardive du cortex préfrontal et hâtive du système limbique = impulsivité, recherche sensations fortes, faible capacité de contrôle/inhibition

faible activation striatum ventral : recherche récompense

49
Q

Quels sont les facteurs de risques psychologiques influençant les conduites à risque?

A
  • dimensions de la personnalité:
    faible Agréabilité, faible Contrôle et haut Névrosisme (émotions négatives) = comp antisociaux
  • faible contrôle de soi
  • faible résistance à l’influence des pairs
    • faible statut social
    • sensibilité récompense
50
Q

Quels sont les facteurs de risques sociaux influençant les conduites à risque?

A
  • normes sociales perçu (descriptives/injonction)
  • adoption des habitudes du plus grand nombre sauf si sentiment d’appartenance au groupe de pairs élevé
  • être accepter/s’affirmer dans le groupe
  • attachement
  • supervision parentale faible
  • mauvaise intégration scolaire
51
Q

Quel est l’interaction des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux et le lien avec les conduites à risque?

A

psycho + sociaux = médiateur sur les facteurs bio et les comportements à risques