Cours 7 et 8 Flashcards

1
Q

Qu’est ce qu’un biais ? Qu’est-ce qui est important de ne pas confondre ?

A

Une erreur systématique et NON aléatoire.

Ce n’est pas parce qu’il y a une différence de moyenne entre des groupes qu’il y a des biais. Certaines différences sont attendues. Il ne faut pas tomber dans ce piège, ce n’est pas de cette manière que l’on vérifie s’il y a des biais. La différence de moyennes ne veut rien dire sur les BIAIS.

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2
Q

C’est le devoir de qui de rester informer, pour s’assurer qu’il n’y a pas trop de biais ?

A

C’est le devoir de l’utilisateur.

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3
Q

Un instrument est biaisé si…

A

Si les différences entre les membres de différents groupes sont identifiés sur la base de caractéristiques autres que celles que l’instrument prétend évaluer.

Donc, il y a présence de biais si le contenu de l’instrument favorise ou défavorise systématiquement les membres d’un groupe plutôt qu’un autre et si cette différenciation est non pertinente à l’objectif de l’instrument.

Plus : Un test ou un instrument est biaisé dès qu’il y a une contamination autre que l’erreur aléatoire sur la mesure et qu’il ne mesure pas seulement le construit attendue. Exemple : On veut SEULEMENT mesurer les pratiques parentales et RIEN d’autres. Un instrument peut venir influencer les résultats en fonction de la culture, il y aurait donc des biais socioculturels. Cela n’est PAS BON

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4
Q

La validité peut être directement affectée par :

A

a) Biais de réponse aux items indivudels

b) biais des scores à une échelle

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5
Q

Pourquoi les biais ne sont pas une bonne chose ? Qu’est-ce qu’on doit comprendre ?

A

TRÈS IMPORTANT DE COMPRNDRE : Les biais ne sont pas une bonne chose. Et c’est une très mauvaise chose pour les utilisateurs, car ce sont EUX qui seront pénalisés pour cela. Ils sont les responsables de ces biais donc c’est HYPER important d’en tenir compte. Il faut être très prudents.

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6
Q

V ou F : Même à un niveau de base, il est maintenant reconnu que le système cognitif de l’humain est maintenant victime de plusieurs heuristiques ou biais cognitifs. Expliquez.

A

Vrai

Le système cognitif de l’humain est NATURELLEMENT biaisé. Dans la manière dont on filtre nos informations, par exemple, on est victime de biais. C’est normal, c’est de cette manière que le cerveau fonctionne. Le cerveau ne peut pas porter attention à tout, il doit filtrer de l’information.

Il y a toujours présence de biais. Chaque personne est biaisé, on l’est par rapport à nous-mêmes et aux autres et ils sont variés. Ex : Je fais une entrevue d’embauche et on me demande de remplir des traits de personnalités. Est-ce que l’on va chercher à bien paraitre ? Oui, c’est normal de vouloir paraitre à son meilleur. Si un embaucheur cherche une personne qui a une bonne planification, les gens pourraient changer la réponse. Par contre, de façon général, les gens répondent aux questions d’entrevues avec le moins de biais possible, lorsqu’ils sont mis dans les BONNES CONDITIONS.

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7
Q

Qu’elle est la définition de heuristique :

  • Il faut savoir ce que c’est pour l’examen.
A

Stratégies cognitives utilisées pour simplifier et accélérer une décision en situation d’incertitude.

Aussi appelées raccourcis mentaux. Ils permettent d’appliquer des jugements sur une personne, ce peut être utilise lorsqu’on ne la connait pas assez. (mais peut mener à des erreurs de stéréotypes)

Plus : Le cerveau en situation d’incertitude, il utilise des mécanismes pour filtrer l’information afin de trouver la bonne information. On peut appeler cela des raccourcis.

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8
Q

Quatre exemples connus d’heuristiques :

  • Pour l’examen, il faut savoir identifier les définitions aux types et connaitre la définition générale.
A

1) Heuristique de la représentativité : Évaluation d’une caractéristique spécifique en fonction de son degré de concordance à un prototype. (Ex : Évaluer l’attention de l’enfant en fonction de son prototype TDAH).

2) Heuristique de la disponibilité : Évaluation qui est influencée par les choses qui viennent plus facilement (ou fréquemment) en tête de l’évaluateur. Ces choses sont considérés comme plus fréquentes et représentative de la réalité. Ex : Les comportements d’agressivité.

3) Heuristique de la primauté/récence : Évaluation qui est influencée par la première et dernière impression de l’individu. Ex : Première fois que l’enseignante voit un élève, il frappe un autre.

4) Heuristique de l’affect : Évaluation teintée par l’état émotionnel et affectif actuel. Ex : Si un enseignant est de mauvaise humeur, il risque de voir plus de comportements problématiques chez l’élève.

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9
Q

Vrai ou Faux : Les biais sont très graves, car ils influencent directement la validité des scores obtenus à un test.

Vrai ou Faux : La validité (diminuée) peut en retour compromettre la qualité des inférences et des décisions cliniques qui sont prises à propos d’un individu (ou d’un groupe évalué).

A

Vrai

Vrai

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10
Q

** Est-ce que les heuristiques jouent un rôle ?

A

CE N’EST JAMAIS 0% !! ILS JOUENT TOUJOURS UN RÔLE et ils influencent directement la validité des scores et ce qu’on mesure. C’est vrai pour n’importe quelle chose que j’évalue.

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11
Q

Quels sont les huit grands types de biais de réponses ?

A

Extrémité : Certaines personnes ont tendance à choisir les extrêmes dans les choix multiples. Lorsque l’on évalue aussi on peut avoir tendance à faire cela indépendamment du niveau réel et peu importe quel est le questionnaire.

Indécision : Peu importe le niveau de la personne évaluer sur le construit, comme évaluateur j’ai toujours tendance à choisir la catégorie centrale en cas de doute.

Acquiescement : Peu importe la question, la personne a tendance à acquiescer à tout.

Objection : Répondre Non aux questions !

Désirabilité sociale : Des choses tellement positives, quelles sont presque improbables ! Les gens qui sont influencés par la désirabilité sociale ne mentent pas nécessairement. (pour plaire, exemple se vendre dans un entrevue)

Gestion défavorable des impressions : Tendance non favorable, des gens vont exagérer leurs symptômes pour pouvoir participer à certains programmes ou pour avoir plus de droits. Ils le font dans la pratique individuelle. Des adolescents peuvent avoir tendance à exagérer leurs symptômes pour qu’ils soient sur que nous allons les revoir.

Réponse aléatoire ou négligente : La personne va répondre de manière à créer une certaine forme avec les choix de réponses ou zig zag ou seulement répondre de manière aléatoire. Parfois, ils répondent à quelques questions de manière honnêtes et après ils répondent de manière aléatoire.

Deviner : Par hasard, on essaie de deviner la bonne réponse (dans les examens c’est possible), mais dans les tests de personnalité, car il n’a pas nécessairement de bonnes réponses.

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12
Q

Trois choses à faire pour prévenir ou minimiser les biais :

A

1) Gestion de la situation d’évaluation : Si on est avec une personne qui a des préjugés, on prend du temps avec elle pour diminuer la frustration avec elle. On donne des avertissements et on dit qu’il y a des échelles de validités à une personne qui n’est pas motivé (on lui dit que les échelles détectent les réponses des gens qui mettent n’importe quoi). Seulement de le dire aux gens (avec certains clients) cela saisie les gens moins motivés et ils sont moins portés à le faire.

2) Gestion du contenu des tests : Nous on a rien à voir la dedans, c’est les auteurs qui n’ont pas bien fait leur travail. Ce peut être écrit, on ajusté le niveau de langage pour que les élèves de primaires comprennent les questions. (Cela a pour effet de s’assurer que la personne comprend les questions, permet de s’adapter à tout le monde. Ce n’est pas pour montrer des compétences en français.

3) Tests ou échelles de validités spécialisées : Certains auteurs choisissent des choix de réponses plus farfelues (bizarres) et les gens ne les comprennent pas. Cela est une très mauvaise chose, car cela a tendance à mélanger les gens. C’est important de rester très clair.

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13
Q

Nommez des échelles de validité.

Ces échelles sont basées sur le même principe. Lequel ?

A
  1. Échelle d’indétermination (questionnaire MMPI-2 de plus de 567 questions, on fait la somme des items non répondus ou des items avec plusieurs choix de réponses)
  2. Échelle de désirabilité sociale

Désirabilité sociale : Répondre positivement à des items qui sont normalement favorables ou positifs. (Je ment jamais)

  1. Échelle de gestion défavorable des impressions : Tendance à répondre positivement à des items négatives. (Je suis bon à rien) - difficile à départager avec les cas sévères de dépression majeure ou trouble de la personnalité dépressive.

Si je réponds oui, une seule fois, cela ne dit pas grand-chose, mais plus elle dit oui à ces questions, plus on se rend compte qu’elle se rend vulnérable et cela peut faire objet d’une personne avec un cas clinique sévère comme un cas de dépression majeure ou de trouble de personnalité dépressive. Ici, on ne parle pas de biais, mais on a de l’information sur les symptômes. Ce ne sera pas dit par un système, c’est à nous de l’interpréter.

  1. Échelle de style de réponses extrêmes : choisir un nombre anormalement élevé de 1 ou de 7.

Une fois que l’on a atteint le seuil, cela nous dit qu’il y a une présence potentielle de biais. Ce n’est pas certain, donc il ne faut pas tirer de conclusions trop rapidement.

  1. Échelle d’indécision : Choisir un nombre anormalement élevé dans la catégorie centrale.

La personne a tendance à être indécise. Elle ne sait pas trop et dans le doute, elle prend le centre. Si le nombre dépasse le seuil, il y aurait une présence potentielle de biais. Ce n’est pas AUTOMATIQUEMENT un biais. ATTENTITION DE MENTIONNER LA NUANCE DANS L’EXAMEN.

  1. Échelle d’incohérence variable des réponses (VRIN) : Somme du nombre de pairs d’items qui ont étés répondues de manière incohérente.

Ce n’est pas après une incohérence que l’on conclue qu’il y a incohérence dans le texte, car il peut y avoir des petites différences entre les questions. C’est plutôt lorsque, dans le test, il y a beaucoup d’incohérence. Il faut calculer un certain nombre d’incohérence avant de dire qu’une échelle n’est pas valide.

Une question revient dans le test, mais sous forme différente et cela sert à calculer la validité. Cela permet de calculer la cohérence.

Cela sert à détecter les réponses aléatoires (intentionnelles ou non) ou la confusion dans un questionnaire.

  1. Échelle d’incohérence vrai des réponses (TRIN) : Dans celle-ci, on utilise seulement des pairs d’items qui sont différentes. (comme elle d’avant, mais juste différents, elle d’avant comprend les similitudes aussi).

On calcule une somme des pairs d’items répondues vrai de façon incohérente, moins la somme des paires d’items répondus faux de façon incohérente.

Sert à détecter les réponses incohérentes qui révèlent l’acquiescement (score très élevé) ou l’objection (score très faible, positivement négatif).

Principe : Des scores très élevés ou extrêmes suggèrent un problème potentiel.

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14
Q

Qui est responsable que l’on utilise dans l’évaluation psychoéducative ?

A

Les auteurs ou autrices ne sont pas responsables dans conditions que l’on utilise pour faire l’évaluation psychoéducative. NOUS SOMMES LES RESPONSABLES.

C’est pour cela que l’on doit tenir compte des trois choses qui permettent de prévenir ou réduire les biais.

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15
Q

Quelles sont deux manière d’évaluer la désirabilité sociale (les deux échelles) ?

A

Échelle de désirabilité sociale de Marlowe-Crowne : Des items fortement improbables, par exemple : je ne ment jamais.

Inventaire balancée de style de réponses socialement désirables - comprend deux échelles distinctes :

Auto-déception : réponses généralement honnêtes, mais exagérément positives.

Gestion des impressions : réponses malhonnêtes, le biais positif sert à (a) plaire aux autres, (b) obtenir des avantages.

Probablement que la personne essaie de paraitre plus favorables qu’elle ne l’est vraiment. On met des questions de ce genre assez subtiles sans que cela paraisse et cela permet d’interpréter la désirabilité sociale.

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16
Q

*** Est-ce que les différences de moyennes entre les groupes sont des biais ?

A

NON NON NON (pas nécessairement)

17
Q

Quels sont les quatre types de biais ? ***

A

1) Biais des items (ou des indicateurs) :
Des différences systématiques dans la manière de répondre. C’est là que cela bloque, une fois que j’ai contrôlé le trait. Une fois que le niveau du trait est contrôlé (C’est central). On fait une analyse pour chaque items, question par question. C’est pour des gens qui ont le même niveau sur le trait.

SI je prends une échelle d’impulsivité, comment je fais pour déterminer et contrôler le trait, je compare la probabilité des hommes et femmes de répondre au trait, mais seulement pour ceux qui ont le même niveau sur le même trait. (Ex : seulement ceux qui ont des niveaux faibles sur le scores d’impulsivités). Pour les gens qui ont le même niveau sur un même trait, devrait avoir la même probabilité d’encaisser un trait sur une même variable.

Exemple : Ce sont des variables de contrôles de statut économique. Cela signifie que l’on fait des analyses seulement pour les gens qui ont le même statut socio-économique.

On l’appelle aussi le fonctionnement différentiel des items.

VOIR ILLUSTRATION (PPT) : On considère seulement les individus avec un niveau de 0 ou faible sur l’échelle. (C’est en faisant cela qu’on peut voir s’il y a des biais.

Les gens avec un même niveau sur le trait devaient avoir la même probabilité d’encaisser un items, car c’est le même niveau ! C’est une règle psychométrique. (On laisse une marge d’erreur possible, mais si cela dépasse, on va dire que l’item est biaisé.)

2) Biais structurel

a) Pour un instrument unidimensionnel, il peut s’agir de différences significatives des saturations factorielles entre deux groupes.

Ce n’est pas banale, car cela signifie que le trait n’est pas mesuré de la même façon dans différents groupes.

Si il y a des saturations ente différents groupes, c’est qu’ils ne sont pas compris de la même façon. C’est GRAVE, car si on pense à un examen universitaire cela peut avoir de grands problèmes puisque certaines personnes seront pénalisées dans leur note, car ils ne comprennent pas la question de la même façon que d’autres.

b) Pour un instrument multidimensionnel, (a) différences des saturations et (b) la structure factorielle n’est pas la même dans différents groupes.

Exemple : Une analyse factorielle révèle 3 facteur pour les hommes, mais seulement 2 pour les femmes.

3) Biais critériel (ou critérié) : s’applique autant à la validité de critère concomitante (critère indépendant et groupes contrastés) qu’à la validité prédictive.

Exemple : Un trait tempéramental qui prédit l’adaptation ultérieure pour un groupe d’enfants, mais pas pour un autre.

Est-ce que les critères sont évaluées de la même façon et est-ce qu’ils sont les mêmes ?

C’est le même principe que les différences de moyennes. Ce n’est pas de facto un biais. Certains prédisent l’adaptation sociale chez les hommes, mais pas chez les femmes. Ce ne devient pas nécessairement un biais. Ce devient un biais quand on a aucune façon de le mesurer.

4) Biais de la fidélité : Les estimés de la fidélité sont significativement différents dans différents groupes.

Peut être potentiellement important pour l’interprétation :

  • S’il y a un biais, le niveau de confiance qu’on peut avoir envers les scores d’une échelle varie d’un groupe à l’autre.
  • Les différences de groupes observées au niveau des moyennes peuvent alors être en partie expliquées par de l’erreur.

Certaines sont très intéressantes et importantes à mieux comprendre. On se demande si elles fonctionnent de la même manière. Il faut ATTENTION pour ne pas faire de la sur-généralisation. Ce n’est pas une bonne chose et ce n’est pas cela que les études montrent. (Ex : les femmes sont toutes… NON en moyenne!!)

La variation des individus, il y a souvent plus de variance à l’intérieur d’un groupe.

Il ne faut jamais oublier, que EN TANT QUE PSYCHOÉDUCATEUR, l’objectif de l’évaluation est d’interpréter des scores et faire des recommandations pour UN individu PARTICULIER.

18
Q

*** Vrai ou Faux : Est-ce que trouver les différences entre différents groupes est un biais s’il y a des théories qui l’expliquent ou des justifications ?

A

FAUX

C’est le même principe que les différences de moyennes. Ce n’est pas de facto un biais. Certains prédisent l’adaptation sociale chez les hommes, mais pas chez les femmes. Ce ne devient pas nécessairement un biais. Ce devient un biais quand on a aucune façon de le mesurer.

19
Q

Quelles sont les deux options qui s’offrent à nous lorsque l’on rencontre un biais de fidélité ?

A

Il y a deux options lorsque l’on se retrouve dans ce genre de situation :

On utilise les scores de cette échelle avec grande prudence.

Ou

On utilise une autre échelle qui mesure la même chose, mais qui est plus fiable.

20
Q

Nommez des exemples de tests utiles en psychoéducation :

A

Tests d’aptitudes intellectuelles/capacités cognitives

Tests de rendements

Tests neuropsychologiques

Mesures de personnalité/tempérament

Mesures d’intérêts/attitudes et valeurs

Mesures psychopathologies

Mesures de construits environnementaux (souvent oubliée en psychologie)

21
Q

De façon générale, les organisations professionnelles s’attendent à ce que les auteurs aient construits leurs instruments en respectant les critères répertoriés dans les ________________________.

A

Standards du testing en éducation et en psychologie (AERA, APA, NCME, 2014)

22
Q

La construction et la validation d’un test est ________________________. Expliquez.

A

un processus à long terme.

Ce ne se fait pas en un claquement de doigt, c’est un processus itératif qui peut prendre plusieurs années ou mêmes quelques décennies. Les auteurs se sont permis de faire des révisions et des mises à jour. C’est rassurant de voir qu’il y a eu un processus itératif pour le développement.

23
Q

*** Est-ce que c’est obligatoire d’évaluer toutes les propriétés psychométriques pour tous les instruments ?

Cependant, pour une échelle de classification, c’est essentiel d’évaluer _________.

A

Non, on évalue seulement celles qui sont pertinentes et les plus importantes.

La spécificité.

24
Q

Quelles sont les deux grandes méthodes de construction des tests ?

A

Déductive (rationnelle) : Une approche théorique, conclure en partant de propositions prises pour prémisses.

Inductive (empirique) : conclure en remontant des faits à la loi.

La plus part des auteurs utilisent deux grandes méthodes de construction des tests. La plupart du temps on utilise les deux et on fait une démarche mixte.

25
Q

Est-ce qu’on peut travailler avec des gens qui ne sont pas motivés à changer ?

A

Oui

26
Q

Qu’est-ce que la méthode déductive ? Nommez les avantages et les désavantages.

A

À partir du cadre théorique : théorie scientifique (théorie vérifiable et non farfelue) et théorie clinique (veut répondre à un problème ou un besoin)

Avantages : contexte théorique clair, cohérence logique

Désavantages : subjectivité face à la théorie implicite, on ne sait pas si cela fonctionne dans la réalité si on ne fait pas d’études empiriques, on ne sait pas si les répondants vont interpréter les items inspirés de la théorie de la même que le concepteur du test le croyait.

27
Q

Qu’est-ce que la méthode inductive ? Nommez les avantages et les désavantages.

A

Basée sur une démarche empirique (ou factuelle ou pragmatique)

  1. Analyses d’items/Analyse factorielle : les items statistiquement liés aux construits sont sélectionnés.
  2. Sélection critériée : Seuls les items qui différencient des groupes sont sélectionnés. Toutefois, la démarche n’est jamais complètement empirique.

Avantages : plus grande objectivité et plus représentatif de la réalité, on vérifie notre compréhension d’un construit, appuyée explicitement par des données.

Désavantages : On arrive pas nécessairement à ce qu’on voulait, les données dictent le résultat final, les statistiques peuvent parfois dénaturer les concepts en raison des bais d’échantillonnage.

28
Q

Il y a différents items et choix de réponses possibles selon quoi ?

A

Type de construit évalué

Utilisation particulière d’un instrument<

Préférences personnelles des auteurs

29
Q
  1. Les questions peuvent être présentées de différentes façons. Lesquelles :
  2. Quelle est la distinction la plus fondamentale ?
A
  1. Oralement en entrevue

Visuellement en version papier crayon

Visuellement en version informatique

  1. Le type de réponse qui est demandé à la personne évaluée : (a) items à réponses construites et (b) items à réponses sélectionnés.

(a) questions de développement, réponses ouvertes ou libres.

Une prémisse est présentée à la personne évaluée, mais pas de contrainte sur un choix de réponse fixe.

Il y a certaines règles qui font qu’il y a des questions ouvertes à réponses longues et des questions ouvertes à réponses succinctes.

(b) questions objectives, à choix forcés, vrai ou faux

Une prémisse est présentée à la personne évaluée et elle est placée devant la contrainte cognitive d’un choix de réponse fixe.

On impose premièrement une prémisse à la personne et après elle est placée devant une contrainte cognitive. Cela demande une démarche cognitive de plus pour la personne.

C’est le type d’item le plus utilisé, comme des examens universitaires à choix multiples.

C’est très utilisé. Pourquoi on l’utilise beaucoup ? C’est plus objectif, on laisse la personne réfléchir, c’est plus fiable, plus brefs, etc.

30
Q

Lorsqu’une personne doit répondre à une question à réponse sélectionnée, elle doit effectuer quatre tâches cognitives. Lesquelles ?

A
  1. Compréhension : comprendre le contenu pertinent
  2. Récupération : récupérer l’information pertinente en mémoire qui est nécessaire pour répondre
  3. Jugement : porter un jugement sur la base de l’information récupérée
  4. Répondre : rapporter ce jugement, sur la base du choix de réponse disponible
31
Q

** Quelles sont les caractéristiques souhaitables, toujours recommandées, pour les items ?

A

Niveau de langage simple, bref, choix de réponses simples, évite le contenu multiple, etc.

32
Q

Des études montrent que des questions sur des sujets sensibles peuvent causer des problèmes particuliers, comme ?

A

Augmentent la non-réponse, la dissimulation et la distortion

33
Q

Question cruciale au Québec : Très souvent, on a des traductions maisons, (1) sans aucunes études vérifiant leurs propriétés psychométriques et/ou (2) sans recueillir des normes québécoises. Pourquoi ?

A

La vaste majorité des instruments connus et validés sont presque tous d’origine américaine et en anglais. Donc, on ne peut pas les utiliser comme cela. On a pas de normes québécoises. Est-ce qu’on peut prendre la version anglaise pour Montréal avec des slang des USA, non car cela ne sera pas représentatif.

Parfois, une traduction simple est insuffisante, mais souvent une adaptation est nécessaire.

** Important : La compréhension du contenu, sens/signification des items est plus important que la traduction de texte exacte. (À L’EXAMEN)

Le principe d’un instrument standardisé suggère qu’il s’agit d’une étape qui doit être prise au sérieux.

Ce qui est important est le sens du contenu, si cela ne fonctionne pas, on cherche à le modifier.

34
Q

Six étapes de l’adaptation transculturelle :

A
  1. Traduire et adapter les items (2 personnes minimum)

Méthode des choix : Traduction à rebours

Je pars d’un instrument en anglais, une personne traduit de français et retranscrit à l’anglais. Là, ce que l’on fait c’est qu’on prend la version première originale et on la compare avec la dernière version traduite. Il faut que les items soient les mêmes. On s’assure que les instruments ont la même version à la fin ! C’est Une étape TRÈS IMPORTANTE.

Il faut consulter les experts du domaine de manière indépendante. (Donc 3 personnes à la fin) On demande à un expert À LA FIN!

Si ce n’est pas clair le résultat final, on modifie ou on élimine l’item et on le change. Ce ne sert à rien de demander le point de vu d’un expert si on ne l’écoute pas APRÈS.
2. Experts indépendants révisent la traduction

  1. Éliminer ou adapter les items selon leurs commentaires
  2. Étude pilote auprès des individus ciblés
  3. Validation empirique (évaluation détaillées des propriétés psychométriques).
  4. Standardisation (établir les normes)
35
Q

Cinq façons d’établir l’équivalence transculturelle :

A

Équivalence sémantique

Équivalence de contenu

Équivalence de construit

Équivalence critériée

Équivalence de la fidélité

36
Q

Donnez un exemple de réponse longue et un exemple de réponse succincte :

A

Décrivez moi votre relation actuelle avec votre enfant.

En utilisant, au maximum, 4 ou 5 mots, complétez la phrase suivante : Ma relation habituelle avec mon enfant est : ____________.