Cours 11 Flashcards

1
Q

Quels sont les trois éléments que l’on considère lorsque l’on évalue la famille ?

A
  • Environnement familial
  • Styles parentaux
  • Pratiques éducatives parentales
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2
Q

Nommez un des agents de socialisation les plus importants ?

A

La famille

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3
Q

La majorité des théories psychopathologies développementale postulent un rôle fondamental de la ______________ et des ___________________.

A

famille

parents

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4
Q

Le modèle théorique central en psychoéducation proposé dans les lignes directrices pour l’évaluation psychoéducative est une théorie __________ (OPPQ, 2014).

A

familiale

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5
Q

Nommez un modèle basé sur la famille.

A

Le modèle de Cummings

La famille dans laquelle on a évoluée va influencer nos cognitions et va expliquer nos difficultés.

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6
Q

Nommez deux théories qui sont à la base de plusieurs formes de psychothérapie individuelle et qui postulent un rôle central de la famille et des figures parentales (Neven, 2010).

A

Les théories psychodynamiques et les théories de l’attachement

De façon générale, les patrons relationnels typiques des adolescents sont des réactions reproduites des patrons relationnels familiaux passés.

Les problèmes psychologiques sérieux des adultes sont souvent reliés à des traumas infantiles vécus dans la famille et des conflits non-résolus avec les figures parentales.

Ces patrons vont demeurer dans différentes relations. Par exemple, avoir de la difficulté à prendre sa place.

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7
Q

Qu’est-ce que les conflits parent-enfant selon la théorie de l’attachement ?

A

VOIR SCHÉMA

Besoins affectifs non-comblés -­ enclenche une stratégie d’hyperactivation ou de désactivation - augmentation de l’insécurité si besoins restent non-comblés - conflit non résolus - besoins affectifs non-comblés…

Explication : Des patrons reviennent et refont surface. Ils partent d’un besoin affectif non-comblé qui va enclencher une réponse de désactivation (diminuer l’importance de ses émotions ou essayer de le faire par soi-même) ou par l’activation (venir chercher à faire face au problème).

Ex : Un adolescent qui cherche la validation de son parent et le parent va avoir une réponse plus dur (tranche) et l’adolescent va toujours essayé de venir chercher la validation et le parent est dérangé donc fera des critiques. Le jeune aura tendance à critiquer les autres au travail.

Hyper activation : les enfants résistants ambivalents (comportements opposants, forts en émotions pour chercher le réconfort)

Désactivation : je vais m’arranger par moi-même, je diminue ma réponse par rapport à mes émotions pour avoir une distance avec mes émotions et me détacher de celles-ci, éviter de parler des conflits, même possible qu’elle devienne muette.

Ce sont des stratégies d’adaptation (bonnes ou mauvaises)

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8
Q

De nombreuses études ont observés des liens (concomitants et prospectifs) entre des variables familiales et une variété de sphères de l’adaptation, autant positives que négatives…

A

Supervision faible et pratiques éducatives non cohérentes des parents associées aux comportements extériorisés et antisociaux.

Contrôle parental très élevé associé aux problèmes intériorisés

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9
Q

Que révèle l’étude sur la transmission intergénérationnelle ?

A

Les problèmes d’adaptation ont tendance

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10
Q

Quels sont les facteurs qui sont la cible de multiples programmes d’intervention ?

A

Les facteurs familiaux

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11
Q

Nommez des interventions de réadaptation :

A

Les interventions de réadaptation incluant un volet parental/familial sont nombreuses et ce, de la petite enfance à l’âge adulte avancée.

Exemple 1 : VIDEO-FEEDBACK INTERVENTION TO PROVIDE POSITIVE PARENTING (enfants préscolaire ayant développé un attachement désorganisé)

CARE OF PEOPLE WITH DEMENTIA IN THEIR ENVIRONMENTS (COPE) (personnes ayant des difficultés fonctionnelles liées au déclin cognitif)

Personne avec un TNC - Domicile - Proche aidant (SCHÉMA)

Il y a des vidéos où on présente des interventions entre l’enfant et le parent (cela permet au parent de venir identifier les besoin de l’enfant pour mieux les comprendre, donc d’augmenter la sensibilité du parent).

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12
Q
  1. Nommez des interventions de réadaptation auprès des adolescents en difficultés (comportements antisociaux) qui ciblent toute la famille/les parents :
  2. Ils ont étés démontrés comme les plus _____________.
A
  1. Traitement multisystémique

Traitement multidimentionnel de famille d’accueil

Thérapie fonctionnelle familiale

Entrainement à la gestion parentale de l’Oregon

  1. efficaces
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13
Q

Qu’est-ce que l’entrainement à la gestion parentale de l’Oregon ?

A
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14
Q

Les interventions préventives précoces les plus efficaces souvent ciblent qui (Gagnon et Vitaro, 2000) et (Schindler et Black, 2015) ?

A

La famille ou les pratiques parentales

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15
Q

Qu’est-ce qui est cruciale pour la réinsertion sociale après un placement ?

A

L’état de l’environnement familial et la contribution des parents et des autres membres de la famille.

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16
Q

Pourquoi c’est important d’impliquer la famille dans l’évaluation en psychoéducation même si la cause principale des problèmes n’est pas la famille ?

A

Le fonctionnement familial peut servir à identifier des leviers (vulnérabilités et/ou forces) qui peuvent être employés dans l’intervention.

17
Q

L’America Academy of Child and Adolescents Psychiatry (2007) a proposé 10 balises cliniques afin d’orienter les cliniciens lors de leurs évaluations de la famille : **

A

Principe 1 : L’évaluation doit inclure des informations actuelles et historiques sur la famille et son fonctionnement.

Ex : Un parent est hospitalisé pendant une longue période et il a été inquiet ou un enfant a vécu le divorce de ses parents.

Principe 2 : L’évaluation familiale doit inclure des observations des interactions entre les membres de la famille.

Principe 3 : L’évaluation familiale doit inclure des entrevues avec l’individu, des sous-groupes ou la famille entière.

Principe 4 : Lorsque l’évaluation souligne un historique de difficultés dans les interactions familiales, les membres de la famille ayant un contact régulier avec l’individu devraient être questionnées afin de mieux cerner le contexte associé à ces manifestations.

Ex : Pertinent d’aller voir une personne qui connait bien la personne pour aller mieux comprendre les difficultés qui se manifestent.

Principe 5 : Les entrevues devraient permettent l’identification des facteurs de risque spécifiques à une difficulté d’adaptation ou un trouble.

Ex : Un enfant s’oppose beaucoup, il peut être pertinent d’aller voir la dynamique familiale afin de voir comment les parents réagissent dans ces conditions et comment ils instaurent les règles.

Principe 6 : L’évaluation familiale devrait permettre de cerner : la structure familiale, le niveau de communication, les systèmes de croyances et le fonctionnement adaptatif de la famille.

Principe 7 : L’évaluation familiale est bonifiée par l’histoire développemental de la famille, des relations conjugales et de l’histoire personnelle des membres de la famille (dont l’historique de santé mentale).

Ex : Ce qui touche l’histoire de la famille et chez les autres membres de la famille, ce qui se passe également en même temps dans sa vie (ex : sa mère est en dépression).

Principe 8 : L’évaluation doit inclure différentes stratégies de collecte de données (questionnaires, observations, entrevues) et de représentations (ligne du temps, génogramme)

Ex : Différentes modes de représentations des données (ex : voir un génogramme permet de mieux cerner l’environnement dans laquelle la personne évolue) la ligne du temps peut être pertinente, car une personne de 86 ans qui raconte sa vie peut donner beaucoup d’informations, donc de faire une ligne du temps aide à catégoriser les évènements qui se passent dans sa vie.

Principe 9 : L’évaluateur doit tenir compte des différences culturelles.

Ex : Quelque chose de normal peut être perçu comme anormal dans une autre culture.

Principe 10 : L’évaluation familiale doit permettre d’élaborer un plan d’intervention qui interrompt les facteurs familiaux qui précipitent, prédisposent ou maintiennent un problème d’adaptation et qui enforcent les pratiques ayant un effet positif sur la santé des membres.

Ex : C’est important d’aller voir ce qui se passe bien dans la famille, car c’est quelque chose qui peut servir de LEVIER dans l’intervention.

18
Q

Qu’est-ce que l’ÉEF ?

A

L’échelle familial

Trois versions : famille actuelle, famille idéale, famille souhaitée

Version rétrospective
- avec ado demander de répondre en pensant à sa famille durant son enfance
- avec adulte demander de répondre en pensant à sa famille durant son enfance

Au moins 12 ans minimum (10 acceptable)

L’ÉET permet :
- Identifier les forces et faiblesses de l’environnement familial
- Donner un aperçu global des pratiques parentales courantes d’une famille
- Identifier la congruence ou l’incongruence de la perception de l’environnement familial selon les différents membres de la famille.
- Évaluer les changements des aspects de l’environnement familial en cours d’intervention.

90 items en 10 échelle :
Cohésion, expression, conflit, indépendance, compétition/réussite, intellect/culture, activité/récréation, moral/religion, organisation, contrôle

10 échelles et 3 dimensions générales :
- relations
- croissance personnelle
- maintien de système

Il existe une version de l’ÉEF pour les enfants de 5 à 11 ans qui utilise des pictogrammes.
- 30 images comiques qui mettent en action le père, la mère et les frères et sœurs.
- Moins utilisé, bonnes propriétés psychométriques, mais échantillon petit

19
Q

Qu’est-ce que le QAP ? Quelles sont les forces et les faiblesses ?

A

Questionnaire d’autorité parentale (QAP)

  • 30 items regroupés en 3 échelles
  • Versions enfant/adolescent et parent
  • Échelles : Permissif, Autoritaire, démocratique
  • Commencé avec un bassin initial de 48 items
  • Dans l’étude de la validité de contenu, des experts du domaine suggèrent de retenir 36 items.

Forces :

  • Bonne validité factorielle (Les analyses factorielles suggèrent les 10 items par échelle qui sont les plus adéquats, donc 30 items dans la version finale).
  • Bonne cohérence interne des échelles

Faiblesses :

  • Pas de normes québécoises (validation pour la population québécoise en cours)
  • Les seules normes disponibles sont les M et ÉT rapportés dans l’article original
20
Q

Que comprend l’évaluation normative ?

A

L’environnement familial :
- Concept inspiré de modèles écosystémiques, aussi en partie des théories interpersonnelles et théories de l’attachement.
- Caractéristiques sociales et environnementales de la famille comptent parmi les influences les plus importantes pour le développement.
- Les liens créé entre les membres de la famille durent généralement toute la vie et servent souvent de modèles pour les autres relations en dehors de la famille.
- Maos (1973) a proposé qu’une bonne métaphore de ce concept soit la (personnalité de la famille).
Les styles parentaux
Pratiques éducatives parentales

21
Q

Bien que les chercheurs ont surtout considérés les stratégies de socialisation employées par les parents (pratiques parentales), il faut considérer les influences familiales _____________________ comprenant une multitude de facteurs structuraux (type, composition, etc.) et sociaux (valeurs, qualité des relations, cohésion, etc.) et indépendants.

A

de façon plus large comme un système social.

22
Q

Qu’est-ce que le score d’incongruence familiale dans l’ÉEF ?

A

Lorsque deux membres d’une famille remplissent l’ÉEF.
- Pour chacune des 10 échelles, on calcule la différence absolue entre les scores de chaque paire d’informateurs
- Fait la somme de ces 10 estimés pour chaque paire d’informateur (donne l’incongruence perçue pour une paire particulière).
- Fait la moyenne de toutes les échelles pour toutes les paires pour obtenir un indice d’incongruence familiale globale.

23
Q

Qu’elles sont les forces et les faiblesses de l’ÉEF ?

A

Forces :

  • Un des outils les plus employés dans le monde pour évaluer l’environnement familial
  • Normes pour des échantillons représentatifs et pour des échantillons cliniques
  • Propriétés psychométriques satisfaisantes (cohérence interne acceptable, fidélité test-retest acceptable, fidélité interjuge acceptale, mais peu d’efforts pour tester la validité (rien pour validité divergente/concomitante et rien pour la validité factorielle)

Faiblesses :

  • Problème principal : la structure factorielle n’est pas clairement reproduite dans les quelques études empiriques disponibles (les échelles ne confirment pas la structure en 10 facteurs)
  • Instrument validé dans les années 1970 aux USA, mais la structure et l’environnement familial a beaucoup changé depuis 50 ans.
  • Pas de normes québécoises récentes (l’utilisation des normes américaines est acceptable, mais il faut les évaluer avec prudence)
  • mais peu d’efforts pour tester la validité (rien pour validité divergente/concomitante et rien pour la validité factorielle)
24
Q

Quels sont les quatre types de styles parentaux ?

A

Permissifs : très supportants, mais peu demandants

Autoritaires : très demandants, mais pas supportants

Démocratiques : demandants et aussi supportants

Non impliqués : Ni supportants, ni demdandants

25
Q

Qu’est-ce que le QPPA ? Quelles sont les forces et les faiblesses ?

A

Questionnaire de pratiques parentales de l’Alabama (QPPA)

  • Un questionnaire de plus en plus populaire pour évaluer les pratiques parentales.
  • 42 items regroupés en 6 échelles
  • Versions enfant/adolescent/parent
  • Versions papiers crayons et entrevue téléphonique

Échelles :
- implication (ou engagement)
- renforcement positif **
- supervision
- discipline (ou règles)
- pratiques incohérentes
- punition corporelle

Les forces et les faiblesses :

Ce questionnaire a été traduit et validé dans pleins d’échantillons partout dans le monde. On peut trouver pleins de versions dans d’autres langues. Cela a permis de voir que les propriétés psychométriques sont bonnes pour la cohérence interne ou test-retest par exemple.

Les résultats que l’on trouve à ce questionnaire vont être corrélés avec les autres résultats.

Pour l’analyse factorielle, c’est moins intéressant, car les six échelles ne vont pas toujours être présentes. Il y a un petit problème au niveau de la validité factorielle, mais cela nous donne quand même un aperçu général des pratiques parentales.

Seulement la moyenne et l’écart type sont rapportés.

Pas de normes québécoises (en cours)

LES DEUX DERNIERS instruments présentés dans le cours, sont très utilisés au Québec, donc nous avons de fortes chances de les croiser.

26
Q

Qu’est-ce que les styles parentaux ?

A

Selon Baumrind (1966, 1991), les styles parentaux renvoient à une approche typologique.

Constellation d’attitudes envers l’enfant et de valeurs quant aux rôle des parents qui sont communiqués à l’enfant et forment un climat émotionnel dans lequel le comportements des parents s’exprime (Darling et Steinberg, 1993).

Selon toutes les théories classiques, les styles parentaux renvoient à une approche catégorielle. On propose des types de parents.

  • Permissif
  • Autoritaire
  • Démocratique
  • Non impliqués
27
Q

Comment sont généralement les autres instruments pour évaluer les styles parentaux ?

A
  • La majorité ont des échelles maisons qui sont décevantes sur le plan psychométrique.
  • Ils sont presque tous de natures dimensionnelle.
28
Q

Qu’est-ce que les pratiques éducatives parentales ?

Forces et faiblesses ?

A

Les techniques employées par les parents pour socialiser leur enfants (Darling et Steinberg, 1993)

Plutôt que des valeurs ou des attitudes, il s’agit surtout de comportements : les pratiques disciplinaires telles que la supervision, la punition, le renforcement positif).
- L’agir des parents plutôt que leurs attitudes et valeurs.

Les styles parentaux procurent un contexte (psychosocial) dans lequel les pratiques éducatives parentales vont s’opérationnaliser ou s’exprimer.

Les pratiques renvoient au concept de dimension (approche dimensionnelle)

Faiblesses :

  • Elles sont évaluées à l’aide de questionnaires maisons non validées. (Il y a peut de questionnaires validés avec des normes solides).
  • Pas de consensus clair sur la nature et le nombre de dimensions fondamentales nécessaires pour conceptualiser les pratiques parentales.
29
Q

Pourquoi c’est important d’évaluer les styles parentaux et les pratiques parentales ?

A

Il est possible qu’une même pratique éducative parentale ait des effets différents sur un enfant dépendamment du style parental. Il est donc, recommandé d’évaluer les deux.

30
Q

Quelles sont les trois dimensions générales des pratiques parentales que suggèrent Skinner, Johnson et Snyder ; 2005 dans la recension systématique et Prinzie, Stams, … 2009 dans la métanalyse récente :

A

Chaleur (ou support affectif) VS Rejet

Structure (ou contrôle ou autorité) VS Chaos

Support à l’autonomie (ou Stimulation) VS Coercition

31
Q

Pourquoi est-ce important de connaitre les forces de l’individu ?

A

C’EST IMPORTANT DE CONNAITRE LES FORCES DES INDIVIDUS, CAR CELA PERMET DE BONIFIER L’INTERVENTION ET C’EST PLUS EFFICACE QUE LA PUNITION. Lorsque l’on décide de mettre en place la punition, c’est important qu’elle soit cohérente !!!!

32
Q

Quels sont les construits supplémentaires qui sont importants dans l’évaluation familiale ?

A

Alliance parentale

Satisfaction conjugale

Relation d’attachements

Stress parental et familial