Cours 7 - Détection du mensonge et évaluation de la crédibilité Flashcards
Quelles sont les trois règles d’influence ?
- Règle de la réciprocité
- Règle de la similarité
- Règle de la conformité
Qu’est-ce que la règle de la réciprocité ?
La façon dont on se conduit avec une personne appelle l’autre personne à refléter notre comportement
Ne fonctionne pas lorsque le comportement est forcé et calculé, le sentiment de devoir ressenti par l’autre ne sera pas présent
Qu’est-ce que la règle de la similarité ?
On a tendance à s’amalgamer et à se regrouper avec des gens qui nous ressemble plutôt qu’avec des gens qui nous ressemblent moins
Plus on a des gens différents de notre système de croyance, plus on est exposé à des visions différentes, il faut donc parfois aller à contre-courant de cette règle
Dans un contexte d’enquête et d’interrogatoire, quel est le piège des règles d’influence ?
Elles peuvent devenir des biais inconscients
Ex : Développer plus facilement une relation, avoir tendance à faire trop facilement confiance, etc.
Il faut réussir à passer par-dessus la différence d’un suspect pour voir la personne et la respecter
Qu’est-ce que la règle de la conformité ?
On est des êtres de conformité et on suit inconsciemment les autres. Même dans l’anti-conformité, on reste très conformisme (les gens qui souhaitent être différents, sont souvent différents ensemble)
Quels sont deux exemples d’expériences de Solomon Asch (1962) sur la conformité sociale ?
- Expérience des trois lignes
- Expérience de l’ascenceur
Qu’est-ce que l’expérience des trois lignes de Solomon Asch (1962) ?
La personne en charge de l’expérience demande aux participants (tous des acteurs et un participant réel qui passe toujours en dernier) de répondre à une question sur le diagramme. Tous les acteurs répondent systématiquement la mauvaise réponse et donc quand vient le tour du participant, il a souvent tendance à suivre les autres même s’il sait que ce n’est pas la bonne réponse
= Croire que la majorité a souvent raison
Qu’est-ce que l’expérience de l’ascenseur de Solomon Asch (1962) ?
Changer la norme de faire face à la porte dans un ascenseur et voir comment les participants vont réagir
= Ils ont souvent tendance à adopter les mêmes comportements pour suivre la masse
Qu’est-ce qui ressort des travaux de Solomon Asch sur la conformité sociale (1962) ?
Dans des situations de vulnérabilité, une personne est encore plus vulnérable à adopter des comportements nouveaux pour suivre la masse
Dans certains contextes, il y a quand même la possibilité que les gens fasse preuve d’affirmation de soi et de non-conformité. C’est d’autant plus facile quand on n’est pas le premier à le faire (ex : si au moins un acteur émet une opinion divergence, le participant risque plus de garder sa réponse)
Qu’est-ce qui est particulier en lien avec l’encodage d’informations dans la mémoire ?
Les techniques d’encodage et de récupération sont différentes de personnes en personnes, ce qui fait en sorte que les gens ne se souviennent pas des mêmes choses même s’ils ont vécu le même événement.
Plus la situation est complexe ou traumatique, plus les versions sont différentes, parce que l’attention des gens n’est pas porté sur les mêmes choses et donc les informations encodées ne sont pas les mêmes.
Par quoi est-ce que notre perception et notre encodage peuvent être influencés ?
- Les croyances : si on a vécu quelque chose qui va à contre-courant de notre système de croyances, il est possible que le souvenir se modifie pour y correspondre plus
- Les attentes
- Les connaissances acquises : tout ce qu’on sait peut avoir un effet papillon
- Le développement cognitif : plus on est jeune et plus on a de la difficulté à mettre les choses en ordre chronologique, par exemple
- Le contexte : dans certains cas, le stress joue un grand rôle dans notre capacité à se rappeler l’information encodée
Quel est l’effet de l’arme développé par E. Loftus ?
Si une arme est impliquée, la personne a une vision/focus sur elle et n’enregistre pas ce qu’il se passe autour. L’arme est un danger et le reste n’est pas encodé, parce qu’il passe au second plan
Ex : un policier se souvient d’une arme, mais pas du nombre de coups tirés
Qu’est-ce que l’expérience de l’accident de voiture de E. Loftus ?
= Une des plus célèbres études sur la malléabilité de la mémoire et sur l’impact de la formulation des questions sur la mémoire
Qu’a démontré l’expérience de l’accident de voiture de E. Loftus ?
-Si on n’a pas les réponses à une question, on a tendance à en “inventer” une sur la base de la logique et de nos expériences passées (ce qu’on a vu, entendu, etc.). Plus le délit est grave, plus les conséquences sont graves, plus la personne essaye le plus possible de se souvenir et pourrait chercher “logiquement” sa réponse plutôt qu’une information réellement encodée.
- Les termes utilisés pour poser les questions influencent les réponses obtenues. Plus le verbe est fort, plus les gens estiment la vitesse haute. Faire attention aux termes répétés et aux termes qui reflètent notre propre opinion pour ne pas contaminer la mémoire des suspects et influencer les informations qu’ils nous donnent
Quelles expériences de E. Loftus sont liées à la création de faux souvenirs ?
- Expérience de Disneyland : les personnes étaient capable de décrire et de visualiser le moment où ils ont vu BugsBunny serrer la main des gens alors même qu’il est impossible qu’il soit apparu dans la publicité
- Expérience du centre commercial : Environ le tiers de la population est capable de créer des faux souvenirs en réaction à l’intervention d’un tiers
- Les détails ajoutés par la famille des participants s’insèrent dans les souvenirs qu’ils disent avoir