Cours 7 Flashcards
Que sommes-nous capables de faire concernant
les visages ?
Nous rencontrons des centaines de visages par jour. Or, nous
sommes capables d’extraire des visages de stimuli extrêmement
réduits (des lignes courbées, par ex). Nous avons tendance à
percevoir des visages dans des patterns qui n’ont rien à voir avec
un visage (la lune, les nuages, des légumes,..)
Comment est le développement de la perception des visages (bébés et adultes) ?
- Les bébés de 2-3 mois préfèrent un visage correctement arrangé
à un visage brouillé. Des nouveau-nés préfèrent un visage correct
si le stimulus est en mouvement. Ils sont aussi capables de
discriminer leur mère. Cette capacité diminue après 1-2 mois. - Les adultes détectent mieux l’emplacement d’un visage correct
que d’un visage brouillé (temps de présentation plus court
possible)
Regard et attention : que nous indique la direction
du regard d’une personne ? Ex. autistes
La direction du regard d’une personne nous indique ce qui semble
intéressant pour cette personne. Souvent, savoir ce qui intéresse
les autres est important pour comprendre une situation sociale ou
pour détecter un danger.
- Les autistes sont incapables de bien utiliser la direction du
regard des autres.
- En fait, nous suivons automatiquement l’attention des autres : les
réponses de détection sont plus rapides pour les cibles dans la
direction du regard.
Fiabilité de la perception des visages : comment
est notre capacité à reconnaître les visages ?
Notre capacité à reconnaître des visages est extrêmement bien
développée (à cause de la pertinence de ce stimulus). Par
contre, les études sur les témoignages oculaires ont montré que
notre capacité à identifier un criminel est extrêmement mauvaise.
Facteurs qui contribuent à cette contradiction :
- peu de temps pour examiner le visage du criminel
- petits changements du contexte influençant les jugements
(cheveux, habits, etc.)
Expliquer l’illusion de Thatcher
Notre capacité remarquable à identifier des visages se dégrade
quand les visages ne sont pas présentés dans leur configuration
habituelle. Des changements importants passent inaperçus quand
l’orientation du visage est inversée. Les visages sont encodés
d’une manière globale – y compris l’information sur la position
relative des attributs. C-a-d. les visages ne sont pas perçus
comme une collection d’attributs isolés. Présenté à l’envers, le
visage devient un tas d’attributs et nous sommes incapables de
remarquer des petites différences qui contribuent à une grande
différence d’expression faciale.
Configuration et polarité : qu’en est-il des visages
à l’envers ou en négatif ?
Ils sont difficiles à reconnaître : malgré la présence de tous les
attributs, la configuration change. Notre capacité à reconnaître
des visages dépend de cette configuration.
Comment est notre reconnaissance d’attributs ?
Juger l’appartenance d’un attribut est plus facile quand
l’attribut est présenté dans le bon contexte. Présenté en
isolation, l’appartenance de l’attribut (ex. le nez) est plus difficile à
juger. Cet avantage pour les configurations ne se retrouve pas
pour d’autres types d’objet complexe (ex. maison).
Qu’est-ce que les visages chimériques ?
Tâche : identifier la personne dont la partie supérieur (les yeux, le
front) est présentée. En même temps, on présente le bas du
visage d’une autre personne qu’il faut ignorer. Quand les deux
parties sont jointes (visage chimérique), la performance se
dégrade, parce que les sujets n’arrivent pas à ignorer la
configuration du visage
Contributions de l’apprentissage : « other race
bias »
Les composantes des visages humains sont égales pour tous et
les différences sont plutôt petites, ce qui devrait rendre la tâche
difficile.
Étonnamment, reconnaître un visage est facile. Mais attention ! La
reconnaissance est plus facile pour les visages de la même
race.
- Les blancs présentent un avantage pour les visages blancs et
les noirs pour les visages noirs.
Nous sommes plus fréquemment exposé à des visages de notre
race. Donc, nous nous sommes mieux entraînés à discriminer
entre visages de même race, ce qui montre qu’une partie de
notre capacité à reconnaître des visages dépend de
l’apprentissage (pas inné, appris !)
Développement de la perception des visages :
paradigme d’habituation + rétrécissement
perceptuel
A 5 mois, les bébés sont capables de discriminer entre deux
singes. Capacité qu’ils perdent à 10 mois.
Paradigme d’habitation :
- on présente le visage A pendant un certain temps. Après on
présente le visage A et un nouveau visage B. Si le bébé, préfère
B, il est capable de discriminer entre A et B.
Rétrécissement perceptuel :
Nous commençons la vie avec la capacité de discriminer entre
beaucoup de catégoriser. Ensuite, nous perdons les catégories
que nous ne rencontrons jamais et ne gardons que celles qui sont
pertinentes pour nous (pas inné, appris !)
Qu’en est-il des caricatures ?
Les caricatures exagèrent la différence entre un visage et le
visage moyen. Les caricatures sont plus faciles à reconnaître que
les originaux et (selon le degré d’exagération) semblent plus
« vraies » que l’original.
Quel type de visage est plus attractif ?
Le visage moyen (un pour chaque sexe) semble plus attractif et
cela pour tous les groupes ethniques. Malgré cette règle, les
jugements de beauté restent subjectifs.
(logiciels complexes qui peuvent combiner ou moyenner des
attributs de manière graduelle)
Expression universelles
Nous sommes capables de reconnaître des expressions faciales à
travers les races et les différentes formes de visages. C-a-d, nous
mettons des stimuli très différents dans la même catégorie (triste,
heureux,..). Cette perception catégorielle entraîne des coûts : la
discrimination entre stimuli de la même catégorie est mauvaise.
Perception catégorielle : l’exemple de la couleur
La différence de longueur d’onde est pareille pour les paires 1-5
(toujours 20nm).
La différence dans les paires 2 et 4 semble plus saillante à Les
paires 2 et 4 sont à cheval entre deux catégories.
Par contre, les autres paires se trouvent à l’intérieur d’une
catégorie.
à La capacité à discriminer est mauvaise à l’intérieur d’une
catégorie et s’améliore entre les catégories
Expressions faciales, tâche des visages avec
expression heureux et triste
Sur la base de deux images, on peut créer une série d’images qui
représentent une transition graduelle entre les deux extrêmes
heureux et triste. A travers le continuum, les sujets devaient juger
si l’expression était heureuse ou triste. Un mélange de 50%
heureux et 50% triste produit une expression neutre.
Ensuite, les sujets devaient juger si deux stimuli à distance
physique égale étaient différents. La performance était meilleure
pour des paires de stimuli autour de la transition entre heureux et
triste. Dans l’image de gauche, la paire B est proche de la
transition. Donc, la différence perçue est plus importante.
Entre 4 et 5 : transition entre heureux et triste. Comme la
perception catégorielle, bonne discrimination aux transitions.
à les expressions faciales sont perçues de manière catégorielle