Cours 4 Flashcards

1
Q

Représentation dans V1

A

Les détecteurs des attributs dans le cortex strié (V1) ne
suffisent pas pour expliquer que l’on puisse reconnaître un
objet depuis différents points de vue à Des cellules du
cortex extrastrié répondent à des attributs beaucoup plus
complexes (hors du cortex strié la complexité augmente) à
Une grande partie du cortex peut être activé par des stimuli
visuels (la moitié chez le singe, 1 tiers du cerveau est dédié
à la vision chez l’homme)

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Q

Quelle est la modalité sensorielle dominante

chez l’homme ?

A

La vision

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3
Q

Aires extrastriées (hors V1)

A

V2, V3, V4, MT/V5 : mouvement chez homme (MT/MST
chez singe aussi pour mouvement),
lobe temporal, lobe inférotemporal, lobe pariétal, lobe
occipital

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4
Q

L’organisation modulaire du cortex extrastrié

A

Module = structure composée d’un grand nb de neurones
spécialement sensible à un type de stimulus.
MT: aire temporale moyenne, beaucoup de neurones
sélectifs au mouvement, un module pour le traitement du
mouvement
Aire fusiforme: visages

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Q

L’organisation modulaire du cortex extrastrié:
l’aire temporale moyenne
Etude de Newsome et Paré (1988) : que se
passe-t-il après une lésion de l’aire MT ?

A

On peut mesurer les seuils de détection d’un mouvement en
variant la proportion de points qui se déplacent dans le
même sens (la cohérence du stimulus), par rapport à ceux
qui se déplacent de manière aléatoire.
Dans l’étude de Newsome et Paré (1988) des singes
doivent indiquer la direction du mouvement des points.
Après une lésion de l’aire MT: les seuils (cohérence
nécessaire pour discriminer la direction) augmentent de 1-
2% à 10-20%
à MT fortement impliquée dans la perception du
mouvement

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6
Q

L’organisation modulaire du cortex extrastrié:
l’aire inférotemporale (IT) cellule détectant
une « pomme avec queue »

A

Travaux de Tanaka (1991) sur l’aire inférotemporale (IT):
- cellules primaires: répondent aux formes simples (lignes,
points, ellipses, carrés)
- cellules élaborées: répondent à des stimuli complexes,
ex. une certaine forme combinée à une certaine couleur ou
texture.
- préférences similaires le long de colonnes corticales

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7
Q

L’organisation modulaire du cortex extrastrié:

la connectivité

A

Chaque « module » est connecté à un grand nb d’autres
modules, majorité de connections bidirectionnelles, bcp de
connections entre modules de haut niveau et modules de
niveaux inférieurs

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8
Q
Est-ce qu’un module travaille de manière
isolée ?
A

Non, le cerveau est extrêmement interconnecté !

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9
Q

Connectivité entre modules : La modulation

contextuelle

A

L’influence sur la réponse d’un neurone du contexte dans
lequel est inséré le stimulus.
Une cellule simple (« analyseur » d’orientation) répond
moins à un contour se trouvant dans son champ récepteur
lorsqu’il est entouré d’autres contours (lignes) d’orientations
différentes.
La saillance perceptive (le fait qu’il « ressort » du fond) du
contour influence la réponse de cette cellule simple.
- Cellules V1 : champs récepteurs très petits, ne voient
qu’une partie du champ visuel, ne voient pas le contexte.
Par contre quand on mesure la réponse d’une cellule simple
à effet du contexte.
a) présentation ligne verticale dans champ récepteur,
orientation préférée à taux de décharge augmente
b) présentation ligne verticale dans un contexte
d’orientations aléatoires à taux de décharge diminue
c) Trait vertical fait partie d’un stimulus plus grand à taux
de décharge augmente dû à un traitement en dehors de V1
car sensibilité au contexte, feedback qui revient à V1, un
traitement descendant qui vient des cellules extrastriées
avec des champs récepteurs plus larges à interaction V1
et aires extrastriées : tout est connecté !

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10
Q

L’organisation du cortex extrastrié: voie

magnocellulaire et parvocellulaire

A

Voie magno: spécialisée dans le traitement du mouvement
et des basses fréquences spatiales.
Voie parvo: spécialisée dans le traitement de la couleur,
des objets, des hautes fréquences spatiales.

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11
Q

Qu’est-ce que la stéréoscopie et par quoi

n’est-elle pas influencée ?

A

La stéréoscopie est la perception de la profondeur par
combinaison de l’image fournie par les deux yeux, et elle
n’est pas influencée par la lésion d’une des voies. Elle est
donc sous-tendue par les 2 voies.

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12
Q

Que se passe-t-il chez le singe en cas de

lésion de la voie P ou lésion de la voie M ?

A

Lésion P : singes incapables de trouver l’objet avec une
couleur différente
- Lésion M : singles incapables de percevoir le mouvement

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13
Q

La voie du “où” (pariétal) et du “quoi”
(temporal)
Expérience d’Ungerleider et Mishkin (1982)
utilisant méthode d’ablation

A

a. discrimination d’objets: la nourriture a été cachée sous un
objet spécifié (ex. rayé)
b. discrimination des points de repère: la nourriture a été
cachée sous le couvercle qui était le plus proche du cylindre
(besoin d’estimer les distances)
Double dissociation
- lésion du lobe temporal: tâche (a) devient impossible, la
tâche (b) ne pose pas de problème (lobe temporal détecteur
des formes spécifiques, reconnaissance objets)
- lésion du lobe pariétal: tâche (a) ne pose pas de problème,
la tâche (b) devient impossible (lobe pariétal : responsable
des estimations des distances, localisation d’un objet)

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14
Q

Pour Ungerleider & Mishkin à quoi correspond

la voie du “ou” et du “quoi” ?

A

La voie du « où » commence dans les cellules
ganglionnaires de type magno. Elle assure la fonction de
localisation spatiale des objets (pariétal)
La voie du « quoi » commence dans les neurones
ganglionnaires de type parvo. Assure la fonction
d’identification des objets (temporal)
Une séparation entre les 2 voies, mais il y a des connexions
entre les 2.

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15
Q

La voie du “quoi” et du “comment”

Goodale et Milner

A

La tâche du lobe pariétal serait l’exécution de l’action:
permet l’intégration des infos sur la position des objets et
sur le mouvement du corps en vue d’une action (voie
dorsale du « comment » plutôt que du « où »)
- Etudes de Sakata (1992): certains neurones dans le cortex
pariétal déchargent quand le singe regarde un objet, mais
également lorsqu’il saisit l’objet
- L’influence différente des illusions sur la perception et
l’action

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16
Q

Goodale et Milner : Cas de la patiente DF (34

ans)

A

Une lésion de la voie ventrale : bonne vision des couleurs et
des détails, agnosie visuelle : incapable de reconnaître ou
de copier des formes géométriques et des objets du
quotidien, avec une reconnaissance tactile intacte. Pas de
perte de la capacité d’interaction avec un objet.
Patiente incapable d’indiquer l’orientation d’une fente à
l’aide d’une carte, mais capable d’introduire la carte dans le
fente à dissociation entre la perception (« quoi ») et l’action
(« comment »)
La reconnaissance visuelle est défectueuse.

17
Q

Dissociations entre perception et action :

Illusion d’Ebbinghaus (ou Titchener)

A

Illusion : ce qu’on perçoit ne correspond pas au stimulus
physique. Les 2 disques au milieu ont la même taille
physique. Le disque à gauche est perçu comme plus grand
qu’à droite à cause du contexte. En bas : même taille du
disque alors que physiquement c’est plus la même taille car
on a agrandi pour compenser l’effet du contexte.

18
Q

Dissociations entre perception et action :
Aglioti et al (1995)
Que montre l’expérience ?

A

Estimations de taille par (a) la comparaison perceptive, et
par la (b) préhension (action)
L’expérience montre que l’influence du contexte dans
l’illusion d’Ebbinghaus est plus forte sur la perception (voie
ventrale) que sur la motricité, action (voie dorsale)
La différence entre perception et action tiendrait au fait que
la comparaison serait nécessaire dans la tâche perceptive
mais pas dans la tache de préhension ?

19
Q

L’information nécessaire à la perception est
différente de celle qui est utilisée pour la
motricité

A

perception : évaluation par rapport à un cadre de
référence externe (le contexte – on parle alors de cadre
exocentré) comparaison entre 2 objets
- action : l’action se fait en référence au corps (cadre
égocentré). La mesure motrice ne requiert qu’un stimulus.
On peut saisir un objet à la main et pas 2, pas de point de
référence

20
Q

Expérience de Franz et al (2000)

A

On compare préhension et perception, mais cette fois le
stimulus standard devrait être perçu de façon véridique.
- Aglioti et al : quand on compare des disques, surestimation
illusion perception.
- Franz et al : différence entre perception et action disparaît.

21
Q

Le syndrome de Balint-Holmes
Qu’est-ce que la simultagnosie ?
Qu’est-ce que l’ataxie optique ?

A

Résultat d’une lésion bilatérale du cortex pariétal postérieur
(CPP), voie dorsale, coordination vision motrice perturbée
- désorientation spatiale, dont une grande difficulté à
localiser les objets = l’ataxie optique. Problèmes également
à initier des mouvements oculaires (apraxie oculomotrice)
- Simultagnosie = inhabilité à percevoir plusieurs objets en
même temps (trouble attentionnel)
- Ataxie optique = Déficit spécifique pour l’action guidée par
la vision. Leur vision peut être bonne par ailleurs (estimation
de distance, de l’orientation d’un objet, etc.)
- Difficulté à saisir des objets correctement : mettre la main
à travers une fente, sur la base d’infos fournies par
Dina Piazza 24
hémisphère lésé + saisir un objet correctement (lésion du
cortex pariétal droit donc hémichamp gauche ne marche
pas).

22
Q

Qu’est-ce que la « vision aveugle » ?

A

Après une lésion de V1, on n’a pas de perception
consciente dans l’hémichamp controlatéral à la lésion (ex.
lésion V1 hémisphère gauche à on ne voit plus ce qui est
dans l’hémichamp droit,). On aura une cécité corticale.
Leurs actions peuvent néanmoins indiquer une perception
non-consciente (vision aveugle ou blindsight)
- certains patients, forcés à pointer ou regarder dans
l’hémichamp aveugle montrent une capacité à détecter
certaines informations dans une procédure de choix forcé
(inférieure à la normale, mais au dessus du niveau du
hasard)
- vision aveugle chez le sujet normal ? dans certaines
études, la capacité à discriminer (paradigme de choix forcé)
près du seuil perceptif est meilleure que la confiance qui est
accordée aux jugements par l’observateur

23
Q

Route colliculo-corticale

A

Une partie des fibres nerveuses dans le nerf optique se
projette dans le collicule supérieur à pulvinar (thalamus)
à cortex pariétal postérieur (cf. cours3). Route notamment
impliquée dans la programmation de mouvements oculaires
et l’orientation de l’attention spatiale.