Cours 3 Flashcards
Dire ce qu’est V1 et que se passe-t-il s’il y a
une lésion de V1 ?
V1 = cortex visuel primaire = cortex strié = aire 17
Lésion V1 : aveugle mais ont une vision résiduelle par la
voie de la rétine au colliculus supérieur.
Comment est le flux d’information dans le
corps genouillé latéral ?
Les champs récepteurs des cellules dans le CGL sont les
mêmes que les champs récepteurs des cellules
ganglionnaires (pas de transformation). 90% des fibres du
nerf optique arrivent dans le CGL, les 10% restants vont
vers les colliculus supérieur.
D’où proviennent les entrées du CGL ?
Entrées proviennent de la rétine, du cortex, d’autres
neurones dans le thalamus ou dans le tronc cérébral. Plus
d’entrées provenant du cortex que de la rétine. La voie la
plus faible allant du CGL au cortex.
Comment est organisé le CGL ?
Structure bilatérale (1 par hémisphère) contenant 6 couches,
4 couches de cellules parvocellulaires(couleur, détails) et 2
de cellules magnocellulaires (mouvement, motricité).
L’information provenant de chaque œil projette sur
différentes couches et chaque hémichamp visuel projette de
façon controlatérale sur CGL.
- hémichamp visuel droit à CGL gauche
- hémichamp visuel gauche à CGL droit
Qu’est-ce que la réponse d’une cellule
ganglionnaire ?
En stimulant le centre ET la périphérie, on ne change pas le
taux de décharge à insensibilité à la luminosité globale tout
comme l’obscurité globale.
A et D : annulation centre-périphérie, activité de base
B : stimulus au centre, augmentation décharge à excitation
C : stimulus périphérie à inhibition
Les cellules ganglionnaires ont du mal à représenter des
surfaces !
L’augmentation (ou la diminution) du niveau de luminosité a
peu d’influence sur la réponse de la cellule : la périphérie et
le centre sont plus stimulés, les effets s’annulent.
à les cellules ganglionnaires détectent les
incréments/décréments de luminosité locale
Qu’est-ce qui change le taux de réponse ?
Seul un incrément (transition/changement) lumineux à
l’intérieur du champ récepteur change le taux de réponse.
D: centre excitateur tout juste sur
la surface sombre: le taux de
décharge diminue
E: centre excitateur tout juste sur
la surface claire, son taux de
décharge augmente
Les cellules ganglionnaires servent à détecter les transitions
Quel est le résultat du traitement
ganglionnaire ?
Si on représente l’activité des cellules ganglionnaires center
ON par des niveaux de gris à le résultat est une image en
contour en raison de l’insensibilité à la luminosité globale.
- Parties claires: transition de clair à foncé (cellule plus
active)
- Parties foncés: transition foncé à clair (cellule moins active)
Comment est-ce que les surfaces sont
« remplies », étant donné que la
« représentation » neuronale du stimulus au
niveau du CGL contient essentiellement des
contours ?
Illusion Craik-O’Brien-Cornsweet montre que les bords entre
surfaces unies sont utilisés par le système visuel pour
estimer la luminosité des surfaces adjacentes. Sur la base
des contours, des bords, on remplit les couleurs. Les
contours sont essentiels pour percevoir les surfaces. Sans
contours, pas de surface.
Comment est l’adaptation des cellules
ganglionnaires?
Les mouvements oculaires déplacent continuellement
l’image qui est projetée sur la rétine. L’image change de
position sur la rétine, stimulant différentes cellules
ganglionnaires. Si l’œil reste immobile, l’image s’efface: les
cellules ganglionnaires s’adaptent (se « fatiguent »).
Qu’es-ce que l’effet Troxler ?
Une image sans bords nets est un stimulus optimal pour
constater l’adaptation au cours du temps des cellules
ganglionnaires (cette image génère peu d’activation au
départ).
1) On fixe la croix, le cercle rose disparaît. Pour qu’il
réapparaisse, il faut bouger les yeux et revenir.
2) Fixer la croix du haut, disparition des tâches car bords
flous, effet Troxler. Fixer croix en bas, réapparition des
tâches mais inversée.
Quelle est la réponse d’une cellule
ganglionnaire à une barre lumineuse?
Une cellule ganglionnaire ou du CGL répond de la même
manière quelle que soit l’orientation de la barre lumineuse
(symétrie sphérique) à Les cellules corticales sont
responsables de la détection de l’orientation.
Champs récepteurs concentriques : peut importe
l’orientation de la barre, toujours la même réponse
Cellule simple (V1)
champs excitateurs et inhibiteurs arrangé côte à côte
(allongés, et non pas concentriques)
- répond de préférence à une barre lumineuse d’une certaine
orientation
- possiblement constituée d’un arrangement de champs
récepteurs concentriques
Détecteurs d’attributs visuels :
- répondent lorsqu’un certain attribut est présent (dans leur
champ récepteur)
- plus on s’éloigne de la rétine, plus les attributs deviennent
complexes.
Quelle est la réponse d’une cellule simple de
V1 à une barre lumineuse?
Les courbes de réponse peuvent être larges ou étroites, cad.
plus ou moins spécialisés.
Le fait de ne répondre qu’à une certaine valeur sur une
dimension (ex. orientation) constitue un filtre pour un certain
attribut visuel
Cellule complexe
Répondent mieux à une barre d’une certaine orientation,
mais elles ne sont pas divisés clairement en régions ON et
OFF. Au contraire des cellules simples, la position de la
barre a peu d’importance sur la réponse des cellules
complexes. Beaucoup de cellules complexes préfèrent un
mouvement du contour (ici la barre lumineuse) dans une
certaine direction.
Cellule hypercomplexe (ou « end-stopped)
Répondent mieux à une barre d’une orientation, direction de
mouvement, et longueur spécifique (stimulus optimal : barre,
coin, angle d’une certaine orientation et en mouvement dans
une certaine direction). Elles peuvent être construites par la
convergence de cellules complexes