Cours 7 Flashcards
Nos relations avec les autres exercent une influence sur quoi? (3)
- Notre concept de soi
- Nos attitudes
- Notre bien-être
Pourquoi est-ce que les humains ont une tendance à s’affilier aux autres?
Car, l’espèce humaine a développé au cours de son passé évolutif un besoin puissant de former et de maintenir un minimum de relations interpersonnelles importantes et positives. C’est pourquoi nous formons des liens sociaux facilement et rapidement, nous avons de la difficulté à mettre fin aux relations que nous entamons, et nos relations interpersonnelles ont un très grand effet sur notre état émotif, nos cognitions, nos attitudes.
Nos relations interpersonnelles répondent à six besoins affiliatifs. Nomme les. (6)
BESOINS AFFILIATIFS
- Besoin d’attachement.
- Besoin d’intégration sociale.
- Besoin d’être rassurés sur ce que nous sommes, ce que nous valons, sur notre compétence.
- Besoin d’aide et de soutien.
- Besoin d’être guidés, encadrés et conseillés.
- Besoin de nous sentir importants et indispensables aux yeux de ceux dont nous nous occupons.
Décris comment nos relations interpersonnelles viennent répondre au besoin d’attachement.
BESOINS AFFILIATIFS
- Elles satisfont notre besoin d’attachement, c’est-à-dire qu’elles nous procurent la sécurité et le confort dont nous avons besoin.
- Ce besoin est biologique, inné = nous avons ce besoin à la base.
- Ce besoin est en lien avec le style d’attachement = comment nos besoins se sont développés dans notre enfance et avec nos expériences.
Décris comment nos relations interpersonnelles viennent répondre au besoin d’intégration sociale.
BESOINS AFFILIATIFS
- Elles répondent à notre besoin d’intégration sociale, c’est-à-dire que les personnes avec lesquelles nous tissons des liens nous confirment, en partageant nos centres d’intérêt et nos attitudes, que nous avons notre place dans des groupes et dans
la communauté. - Ce besoin est en lien avec le biais de l’endogroupe = on préfère ceux qui nous ressemblent, qui sont dans notre groupe.
Décris comment nos relations interpersonnelles viennent répondre au besoin d’être rassurés sur ce que nous sommes, ce que nous valons, sur notre compétence.
BESOINS AFFILIATIFS
Nos relations interpersonnelles nous permettent de nous comparer (comparaison sociale = se compare aux autres lorsqu’on n’a Ø de critères objectifs).
Vrai ou faux : La relation interpersonnelle avec une seule personne peut répondre aux six besoins énumérés.
BESOINS AFFILIATIFS
Faux. Aucune des personnes que nous fréquentons ne peut combler tous ces besoins à elle seule (même conjoint). Pour répondre à nos divers besoins affiliatifs, nous faisons appel à un réseau relativement complexe de relations interpersonnelles.
Plusieurs facteurs sont des déterminants de l’attraction (ils déterminent s’il y a une attraction). Quelle est la condition essentielle de l’attraction (sans quoi il n’y aurait Ø d’attraction)?
Le fait de remarquer l’autre.
- Pour qu’il y ait attraction, l’autre doit capter notre attention.
- Certaines personnes sont plus susceptibles d’attirer notre attention.
- Souvent, c’est la situation qui joue un rôle déterminant.
Cependant, ce n’est pas toujours la situation qui détermine le partenaire d’interaction. Nous sommes plus susceptibles de remarquer quelles personnes? (2)
- Les personnes qui correspondent à nos besoins (dépendamment ce qu’on cherche dans le moment, ex. partenaire pour travail d’équipe, amoureux, etc.).
- Les personnes originales, que ce soit par leur comportement ou leur apparence (les événements inattendus sont plus susceptibles d’attirer notre attention, qu’une personne qui agit de façon conventionnelle ou dont l’apparence nous est familière).
Vrai ou faux : On a toujours de l’attirance envers les personnes originales.
Faux. La frontière est très mince entre le fait de trouver une personne
«intéressante et mystérieuse» et celui de se demander si « elle ne devrait pas être internée». Si l’attention conditionne le début d’une relation entre deux personnes, elle ne garantit pas l’attraction entre elles.
Lorsqu’on nous demande quelle est la source de l’attraction entre les personnes, nous sommes portés à répondre quoi?
Que la source est certaines caractéristiques intrinsèques (ex. la personnalité, l’intelligence, le sens de l’humour, etc.).
En répondant que l’attraction entre les personnes est basée sur des caractéristiques intrinsèques, nous commettons quelle erreur?
L’erreur d’attribution fondamentale.
-> En effet, des variables relevant de la situation (facteurs externes) exercent une influence déterminante dans le jeu des relations interpersonnelles.
Nomme les facteurs situationnels qui influencent l’attraction. (2)
- La proximité
- La familiarité
La proximité (en lien avec l’influence de la situation) a un impact majeur sur l’attraction. Pourquoi? (4)
PROXIMITÉ
- Car les personnes proches de nous sont accessibles (les personnes que nous avons le plus de chances de rencontrer et d’apprendre à connaître sont celles proches de nous).
- Car si nous n’aimons pas ceux qui nous sont proches, nous vivons de la dissonance cognitive (pour nous rendre la vie plus agréable, nous aurons tendance à négliger ce que nous n’aimons pas chez les gens qui
nous sont proches et, à l’inverse, à valoriser leurs points positifs). - Car les gens que nous côtoyons sont susceptibles de nous ressembler.
- Car la proximité favorise la familiarité.
Dans l’expérience de Festinger en lien avec la proximité, avec qui les étudiants habitant en résidence avaient le plus d’affinités?
PROXIMITÉ
Avec leurs voisins (ceux de qui leur chambre était la plus proche).
-> Ça montre que la proximité a un impact sur l’attraction.
Quel est le facteur qui détermine le plus significativement l’établissement des relations interpersonnelles?
La proximité.
-> C’est le facteur principal de l’attraction.
Vrai ou faux : Il existe une certaine proximité dans les relations en ligne.
PROXIMITÉ
Vrai. On parle de proximité virtuelle.
-> Selon certains chercheurs, que nous rencontrions les gens en ligne ou que nous ayons des relations face à face, ce sont les mêmes facteurs qui déterminent notre attraction.
Explique l’impact de la familiarité sur l’attraction qu’on a envers les objets ou les personnes.
FAMILIARITÉ
Ce sont les gens et les objets que nous voyons souvent, que nous connaissons bien et avec lesquels nous sommes à l’aise que nous préférons, et non ceux qui nous sont peu familiers (ils nous apparaissent plus attrayants).
-> Il n’est pas nécessaire d’avoir conscience de la familiarité d’un stimulus pour que l’effet de la simple exposition joue.
Def. de l’effet de la simple exposition
FAMILIARITÉ
Préférence pour les stimuli auxquels
nous avons déjà été exposés.
Vrai ou faux : Dans tous les cas, le fait que les gens sont proches de nous et nous sont familiers entraîne une attraction et une image positive d’eux.
LIMITES DES EFFETS DE LA FAMILIARITÉ ET DE LA PROXIMITÉ
Faux. La familiarité et la proximité n’augmenteront pas l’attrait que vous avez pour quelqu’un si la personne avec laquelle vous êtes en interaction ne possède pas des caractéristiques intéressantes, si elle vous déplaît.
Lorsque notre impression de départ est :
a) Défavorable
b) Favorable ou neutre
La proximité et la familiarité :
1. Augmentent l’attraction
2. Diminuent l’attraction
LIMITES DES EFFETS DE LA FAMILIARITÉ ET DE LA PROXIMITÉ
a) 2.
b) 1.
Il semble que la proximité et la familiarité renforcent l’impression de départ : si celle-ci est favorable ou neutre, la familiarité et la proximité augmentent l’attraction. Si la première impression est défavorable, elles ont l’effet inverse.
Une trop grande familiarité peut entraîner quoi? (2)
LIMITES DES EFFETS DE LA FAMILIARITÉ ET DE LA PROXIMITÉ
- Une baisse de l’attraction (ex. une chanson qu’on a écouté trop souvent). La trop grand familiarité entraîne un effet de saturation, et l’ennui, voire le dégoût, remplace l’attirance.
- Une hausse des risques de conflits.
Nomme les caractéristiques personnelles qui influencent l’attraction. (3)
- La beauté physique
- La similitude et la complémentarité
- Autres caractéristiques personnelles
Vrai ou faux : La beauté physique a un impact majeur sur l’attraction, que ce soit aux fins de relations amicales ou amoureuses.
BEAUTÉ PHYSIQUE
Vrai.
Pourquoi les personnes les plus belles sont-elles les plus recherchées?
BEAUTÉ PHYSIQUE
Est-ce seulement une question d’attirance sexuelle? Pas nécessairement. S’associer avec des personnes agréables à l’œil apporte son lot d’avantages. En général, lorsque les autres nous voient liés avec des personnes séduisantes, ils nous évaluent de façon plus favorable
Explique le biais en faveur de la beauté.
BEAUTÉ PHYSIQUE
C’est la tendance à attribuer d’emblée aux belles personnes des caractéristiques recherchées.
-> Dans une étude sur le sujet, on a observé que les sujets attribuent aux belles personnes plus de bonheur, plus de succès, des traits de personnalité socialement désirables, une intelligence plus grande et un statut social plus enviable. Ils les perçoivent aussi comme étant plus sociables, plus dominantes, plus chaleureuses sur le plan sexuel et en meilleure santé mentale.
Le biais en faveur de la beauté a des conséquences surprenantes, et même choquantes en matière judiciaire. Quelles sont ces conséquences?
BEAUTÉ PHYSIQUE
- Les belles personnes reçoivent pour le même crime des peines nettement plus légères que celles qui sont moins attirantes!
- Il y a toutefois une exception : on condamnera plus sévèrement un bel accusé si son apparence physique l’a aidé à commettre son crime.
Quels sont les effets de ce biais en faveur de la beauté?
BEAUTÉ PHYSIQUE
- Premièrement, les personnes belles
nous paraissent deux fois plus intéressantes que les autres : non seulement elles sont attirantes, mais elles semblent aussi posséder toutes les qualités. - De plus, le biais peut avoir l’effet d’une prophétie autoréalisatrice (CHAPITRE 5) : nous agissons de façon positive à l’égard des personnes que nous jugeons attrayantes, ce qui les incite à agir en fonction de nos attentes et des caractéristiques que nous leur prêtons (puisqu’on croit qu’ils sont chaleureux par exemple, on agit chaleureusement avec eux et donc en retour ils agissent bel et bien chaleureusement avec nous, ce qui confirme nos croyances de départ).
Mais, ce qui est beau est-il vraiment meilleur?
BEAUTÉ PHYSIQUE
- En réalité, pas plus que les personnes ordinaires, les personnes attirantes ne possèdent toutes les belles qualités que nous leur
attribuons. - Cependant, elles ont de meilleures habiletés sociales, ce qui peut être une conséquence directe de leur beauté et de ce que cette dernière leur apporte en société. En effet, les personnes attirantes sont généralement conscientes de leur beauté, ce qui peut leur donner confiance en elles et dans la réaction des autres à leur endroit, attitude favorisant la prise de contact avec autrui.
Est-ce que l’évaluation — positive ou négative — (valence) de certaines caractéristiques physiques :
a) Est similaire entre les cultures, les époques et la mode.
b) Varie selon la culture, l’époque ou la mode.
BEAUTÉ PHYSIQUE : Qui est beau?
b) Varie selon la culture, l’époque ou la mode.
À cet égard, il n’y a pas de critères universels : les goûts varient non seulement d’une culture à l’autre, mais aussi, et de façon considérable, au sein même d’une culture, et ils changent avec le passage du temps (ex. Un homme est-il plus attirant s’il a les cheveux courts ou longs? frisés ou raides?).
Est-ce que l’évaluation globale que l’on fait de la beauté :
a) Est similaire entre les cultures, les époques et la mode.
b) Varie selon la culture, l’époque ou la mode.
BEAUTÉ PHYSIQUE : Qui est beau?
a) Est similaire entre les cultures, les époques et la mode.
Plusieurs recherches démontrent que l’évaluation globale que l’on fait de la
beauté varie très peu au sein d’un groupe culturel, de même que d’une culture à l’autre et d’une ethnie à l’autre.
Certains visages sont considérés comme attirants par tous, peu importe la culture. Qu’ont-ils donc de
particulier?
BEAUTÉ PHYSIQUE : Qui est beau?
Nous préférons les visages symétriques et moyens.
-> Les visages considérés comme les plus beaux sont ceux dont les deux côtés sont presque parfaitement symétriques.
-> Nous préférons les visages dont la configuration des traits est moyenne : visage de taille moyenne, yeux de taille moyenne, séparés par une distance moyenne, bouche de taille moyenne, nez moyen, etc.
Concernant le reste du corps, qu’est-ce qui joue un rôle dans l’attirance envers :
a) Les femmes
b) Les hommes
BEAUTÉ PHYSIQUE : Qui est beau?
a) Le ratio taille-hanches (biologique/génétique = indicateur de la capacité à avoir des enfants).
b) Le ratio épaules-hanches (indicateur de la force physique).
Quels sont les inconvénients de la beauté? (5)
BEAUTÉ PHYSIQUE
- Les gens attirés par les personnes très belles, ont souvent peur qu’elles les rejettent.
- Lorsqu’elles reçoivent des félicitations, les belles personnes ont tendance à attribuer leur succès à leurs attraits physiques plutôt qu’à leurs qualités intérieures.
- Parce qu’il leur est difficile de faire confiance à la rétroaction positive qu’elles reçoivent, les belles personnes peuvent être anxieuses et avoir une faible estime de soi.
- Les belles personnes sont aussi victimes de certains stéréotypes négatifs.
- Les personnes séduisantes suscitent souvent la jalousie et l’hostilité.
Concernant la beauté physique, avec qui est-ce qu’on établit des relations?
BEAUTÉ PHYSIQUE
Nous établissons des relations avec des personnes qui nous paraissent avoir un niveau de beauté équivalent
au nôtre.
-> Cette stratégie a fait l’objet d’une théorie des relations interpersonnelles qu’on va voir plus loin dans les flashcards : la théorie de l’échange social.
Nous sommes attirés par les gens qui nous ressemblent, ou du moins par ceux qui semblent avoir des points communs avec nous (partagent nos intérêts, nos attitudes, nos valeurs, notre milieu social et nos traits de personnalité). Pourquoi? (4)
SIMILITUDE
- Nos relations avec ces personnes sont équilibrées (théorie de l’équilibre de Heider) (car on pense de la même manière, on veut la même chose, etc.).
- Les relations avec les personnes qui nous ressemblent sont renforçantes (l’autre nous comprend, nous valide, diminue nos incertitudes).
- Les amis et les amoureux s’influencent mutuellement, et avec le temps se ressemblent plus (relations très dynamiques).
- Nous sommes plus susceptibles de rencontrer les gens qui ont des points communs avec nous que les autres.
Explique le fait que nos relations avec les personnes qui nous ressemblent sont équilibrées.
SIMILITUDE
Si nous aimons les gens qui nous ressemblent, qui partagent nos attitudes, nos goûts et notre façon de vivre, c’est parce que nous avons avec eux des relations équilibrées.
-> Voir schéma diapo 11.
Explique le fait que les relations avec les personnes qui nous ressemblent sont renforçantes.
SIMILITUDE
- Cette explication est inspirée du béhaviorisme.
- Nous aimons les gens qui nous ressemblent tout simplement parce qu’ils nous renforcent dans ce que nous sommes, dans ce que nous faisons et pensons. En somme, une personne qui nous ressemble nous récompense d’être ce que nous sommes.
- Le fait de se sentir renforcé systématiquement par une autre personne constitue un puissant facteur d’attraction. C’est un peu comme si nous disions qu’une personne qui nous ressemble à ce point ne peut pas être mauvaise.
- Le fait de croire, à tort ou à raison, que l’autre nous ressemble est très renforçant et satisfaisant.
Explique le fait que les amis et les amoureux s’influencent mutuellement, et avec le temps se ressemblent plus.
SIMILITUDE
Ces personnes se ressemblent de plus en plus avec le temps, même si elles étaient relativement différentes au départ. Vous avez sans doute un ami de longue date avec qui vous partagez maintenant des expressions, des goûts musicaux, des habitudes, etc. Si vous en êtes arrivés à ce degré de similitude, c’est grâce à l’influence que vous exercez l’un sur l’autre.
Explique le fait que nous sommes plus susceptibles de rencontrer les gens qui ont des points communs avec nous que les autres.
SIMILITUDE
- À cause des circonstances.
-> Ex. on va aux mêmes endroits, car on a les mêmes intérêts.
En lien avec la similitude, les gens ont tendance à trouver des partenaires qui leurs ressemblent sur quels aspects? (4)
SIMILITUDE
Les amoureux et les conjoints ont tendance à se ressembler autant physiquement et socialement qu’in-
tellectuellement et sur le plan de la personnalité.
-> De plus, il semble que les conjoints aux personnalités similaires sont plus heureux que les conjoints aux personnalités dissemblables.
Il arrive en effet que nous recherchions chez nos amis et amoureux des caractéristiques que nous n’avons pas. Nomme quatre cas dans lesquels ça arrive souvent. (4)
COMPLÉMENTARITÉ
- Les personnes qui ont une faible estime de soi ne sont pas attirées par les gens qui leur ressemblent (si l’on y pense bien, il n’est pas très surprenant qu’une personne ne s’aimant pas n’apprécie pas les gens qui ressemblent à l’individu si peu intéressant qu’elle croit être!).
- En général, les gens préfèrent des personnes qui n’ont pas les mêmes habiletés et spécialités qu’eux (car nous ne voulons pas être en concurrence avec l’être aimé dans des domaines qui nous importent).
- Il arrive que les partenaires soient complémentaires en ce qui concerne leurs ressources (ex. monétaires).
- La complémentarité de certains aspects de la personnalité peut aussi être un bon prédicteur de la satisfaction dans une relation (ex. les couples les plus heureux, selon une étude, sont composés d’une personne dominante et d’une personne soumise).
Def. de l’effet “last call”
COMPLÉMENTARITÉ
C’est le fait qu’à l’approche de l’heure de fermeture des bars, c’est-à-dire quand il reste peu de temps pour décider d’interagir, les individus du sexe opposé sont perçus comme plus attirants.
Quelle est une explication possible de l’effet “last call”?
COMPLÉMENTARITÉ
Une des explications possibles de ce phénomène relève de la théorie de la dissonance cognitive. On va illustrer ça à l’aide d’un exemple :
-> Imaginez que vous allez dans un bar dans le but de trouver l’âme sœur. Il serait dissonant de vous intéresser à une personne peu attirante. Au début de la soirée, cela ne vous empêche pas d’évaluer de façon plutôt critique les partenaires potentiels. Or, le temps passe et vous ne dénichez toujours pas la perle rare. Votre désir de rencontrer quelqu’un entre alors en conflit avec votre appréciation sévère de l’apparence des personnes du sexe opposé présentes dans le bar : vous êtes en état de dissonance! Quel est
le meilleur moyen de réduire la dissonance? Réviser à la hausse l’évaluation des personnes présentes.
Concernant les autres caractéristiques personnelles qui augmentent la probabilité d’attraction, nous aimons les personnes qui… (3)
AUTRES CARACTÉRISTIQUES PERSONNELLES
- Semblent avoir une image positive de nous et qui semblent nous apprécier.
- Semblent chaleureuses, gentilles et compréhensives à notre égard.
- Ont des comportements non verbaux de flirt, démontrant leur disponibilité et leur intérêt (ex. jouer avec ses cheveux chez les femmes et s’étirer chez les hommes).
Pourquoi est-ce qu’on a une plus grande probabilité d’attraction envers les gens qui semblent avoir une image positive de nous et qui semblent nous apprécier.
AUTRES CARACTÉRISTIQUES PERSONNELLES
Le fait qu’une personne nous trouve intéressant et à son goût est très renforçant, cela va de soi. Mais, il convient de remarquer que, parmi
les personnes qui nous apprécient, nous préférons celles qui, dans un premier temps, ont eu une impression négative de nous, puis ont peu à peu changé d’idée. Lorsqu’une personne adopte une attitude positive à notre égard après nous avoir évalué négativement, cela nous donne une impression de gain.
La plus grande probabilité d’attraction envers les personnes qui semblent chaleureuses, gentilles et compréhensives à leur égard est surtout vraie pour quel sexe/genre?
AUTRES CARACTÉRISTIQUES PERSONNELLES
Cette probabilité est particulièrement vrai pour les femmes.
Quelles sont les différences entre les sexes, concernant les aspects auxquels ils accordent plus d’attention :
a) Femmes
b) Hommes (3)
AUTRES CARACTÉRISTIQUES PERSONNELLES
a) Elles accordent aussi plus d’attention à la santé financière d’un éventuel partenaire amoureux que ne le font les hommes.
b) Ils accordent plus d’importance que les femmes à :
- L’apparence physique de leur partenaire.
- L’impression de vitalité qu’elle dégage.
- L’intelligence.
Concernant les autres caractéristiques personnelles qui augmentent la probabilité d’attraction, nous cherchons à éviter les personnes qui… (3)
AUTRES CARACTÉRISTIQUES PERSONNELLES
- Violent les normes sociales ou ont des comportements inconsidérés.
- Semblent susceptibles d’être infidèles.
- Sont trop différentes de nous.
Comment est-ce qu’on nomme ces caractéristiques que nous cherchons à éviter?
AUTRES CARACTÉRISTIQUES PERSONNELLES
Les allergènes sociaux.
En résumé, notre attirance envers les autres dépend de quels types de facteurs? (2)
- De facteurs externes : proximité, familiarité, heure de fermeture d’un bar.
- De facteurs qui relèvent de l’individu : beauté physique, similitude, complémentarité, etc.
Explique comment sont réalisées les études sur l’attraction interpersonnelle.
Traditionnellement, elles sont faites en laboratoire, donc dans des conditions aussi contrôlées que possible, auprès de personnes jusque-là tout à fait étrangères les unes aux autres.
Quelles sont les limites des études sur l’attraction interpersonnelle? (2)
- Ces études rencontrent des limites concernant la validité écologique. Il est difficile de généraliser les résultats de rencontres en laboratoire, qui sont organisées et contrôlées. Elles ne ressemblent Ø nécessairement à la vraie vie.
- Les études en laboratoire permettent d’analyser assez finement la naissance de l’attraction, mais elles ne permettent pas d’observer l’évolution des relations qui découlent de cette attraction.
Comment une relation interpersonnelle évolue-t-elle vers une relation intime (on parle de relations intimes pour dire qu’elles sont à long terme, quelles soient amicales ou amoureuses)? Il y a deux théories. Nomme les. (2)
- Selon plusieurs théories, le passage de la relation interpersonnelle à la relation intime s’effectuerait au travers de stades prévisibles.
- D’autres émettent l’idée qu’il n’y a pas de stades définis, mais que la relation (amicale ou amoureuse) nait et se renforce (le processus serait davantage graduel).
Explique les stades prévisibles au travers desquels la relation interpersonnelle passe à une relation intime.
THÉORIE AVEC STADES
La relation commence de façon superficielle (avec premiers contacts), sous l’effet d’une motivation extrinsèque (provient de l’extérieur, ex. normes), et évolue vers une confirmation de plus en plus claire de l’existence de l’attirance et de sa légitimité (relation intime = basée sur la révélation et l’ouverture (donne des infos à ces personnes qu’on ne donnerait Ø autres)).
Dans l’autre théorie où il n’y a Ø de stades définis, comment est-ce que la relation se renforce? (4)
THÉORIE SANS STADES
- Par le biais d’une communication de plus en plus profonde avec l’autre.
- Par le développement de l’intimité.
- Par l’ouverture de soi.
- Par la réciprocité.
-> Selon cette théorie, la relation évolue progressivement et par accumulation (d’expériences).
Explique le concept de “style d’attachement”, selon la psychologie sociale.
STYLES D’ATTACHEMENT
Celui-ci est essentiellement un schéma cognitif (CHAPITRE 2) que nous construisons de ce que devrait être une relation intime et de la façon dont nous devrions nous y comporter.
Explique brièvement la situation étrange de Mary Ainsworth, qui a permise de catégoriser les enfants selon différents styles d’attachement.
STYLES D’ATTACHEMENT
Après avoir passé quelques minutes avec son enfant dans une pièce qui ne lui est pas familière, la mère le laisse brièvement en compagnie d’un étranger, puis revient quelques minutes plus tard.
Nomme les 3 styles d’attachement qui sont importants en psychologie sociale (qu’on a abordé dans le cours). (3)
STYLES D’ATTACHEMENT
- Style d’attachement sécure
- Style d’attachement évitant
- Style d’attachement ambivalent
Explique le style d’attachement sécure.
STYLES D’ATTACHEMENT
Les enfants qui ont un style d’attachement sécure montrent généralement des signes de détresse (plus ou moins intenses) lorsque leur mère les laisse avec l’étranger, mais sont heureux à son retour et lui manifestent des signes d’affection (ils ont un attachement et une préférence pour leur parent). Ces
enfants, dont les parents répondent adéquatement à leurs besoins physiologiques et psychologiques, développent une confiance en ceux qui s’occupent d’eux, n’ont pas peur d’être abandonnés et pensent qu’ils sont dignes d’être appréciés.
Explique le style d’attachement évitant.
STYLES D’ATTACHEMENT
Les enfants qui ont un style d’attachement évitant ne montrent pas de détresse au départ de leur mère et ne réagissent pas négativement à la présence de l’étranger. Ils manifestent peu d’intérêt pour leur mère à son retour. Ces enfants ont appris à ne pas compter sur leurs parents parce qu’ils savent que ceux-ci se montrent insensibles à leurs besoins, ou qu’ils seront rejetés.
-> Souvent ce style se développe quand la figure parentale n’est Ø assez présente ou disponible.
-> Sont davantage indépendants et disent qu’ils n’ont Ø besoin des autres.
Explique le style d’attachement ambivalent.
STYLES D’ATTACHEMENT
Les enfants qui ont un style d’attachement ambivalent n’explorent pas l’environnement à l’arrivée dans la pièce et restent collés à leur mère. Lorsqu’elle quitte la pièce, c’est la crise. Ils ont peur de l’étranger. Au retour de la mère, ils s’approchent d’elle aussitôt mais résistent à son contact; ils peuvent aller jusqu’à la pousser ou la frapper (ils sont contents de voir leur parent, mais se fâchent en même temps = ambivalence). Selon Ainsworth, c’est le fait que leurs parents s’occupent de leurs besoins de façon inconsistante qui explique leur comportement. Ces enfants restent collés à leurs parents, qui parfois comblent leurs besoins, mais ils ne développent pas de confiance à leur égard parce qu’ils craignent de se heurter à un mur d’indifférence.
-> Ils veulent avoir une relation avec leur parent et s’ouvrir, mais ont peur d’être blessé et abandonné.
Quel est le style d’attachement le plus répandu (celui qu’on observe chez le plus de personnes)?
STYLES D’ATTACHEMENT
Le style d’attachement sécure = 70 % des enfants.
Qui est responsable du style d’attachement que l’enfant développe?
STYLES D’ATTACHEMENT
La figure parentale de l’enfant. L’enfant n’a rien a voir dans le style d’attachement qu’il aura développé.
Qu’est-ce qui peut expliquer la façon dont un parent va se comporter avec son enfant et qui mènera à un certain style d’attachement?
STYLES D’ATTACHEMENT
Souvent les parents vont refaire comme leurs propres parents ou le contraire.
Vrai ou faux : Les études en lien avec le style d’attachement (comme la situation étrange de Mary Ainsworth) sont en partie destinées aux adultes.
STYLES D’ATTACHEMENT
Faux. Ces études n’ont jamais été destinées aux adultes, mais les relations que nous nouons avec nos amis et avec nos partenaires amoureux reflètent celles que nous avons développées avec nos parents. De nombreuses recherches démontrent un lien entre le style d’attachement construit pendant l’enfance et celui qui est démontré dans les relations à l’âge adulte.
Explique comment le style d’attachement sécure se manifeste dans les relations à l’âge adulte?
STYLES D’ATTACHEMENT
Les personnes qui ont développé un style d’attachement sécure sont plus susceptibles d’entretenir des relations amoureuses durables et satisfaisantes, empreintes de confiance et d’ouverture à l’autre.
Explique comment le style d’attachement évitant se manifeste dans les relations à l’âge adulte?
STYLES D’ATTACHEMENT
Ceux qui ont un style d’attachement évitant ont de la difficulté à s’ouvrir aux autres, sont mal à l’aise lorsque leur partenaire souhaite un rapprochement. Typiquement, ils ne
sentent pas qu’ils retirent beaucoup de bénéfices de leurs relations amoureuses. Ils sont plus susceptibles d’attribuer des émotions négatives à leur partenaire, ce qui les amène à se montrer hostiles.
Explique comment le style d’attachement ambivalent se manifeste dans les relations à l’âge adulte?
STYLES D’ATTACHEMENT
Les personnes dont le style d’attachement est ambivalent sont celles dont les relations sont les moins durables, et ce sont celles qui entrent en relation et s’engagent le plus rapidement. Comme elles s’accrochent à leur partenaire, se montrent jalouses, se sentent menacées, ont constamment besoin d’être rassurées, leur partenaire est souvent porté à les quitter (en lien avec les prophéties autoréalisatrices (CHAPITRE 5)).
Quelle est la pire combinaison de styles d’attachement dans un couple?
STYLES D’ATTACHEMENT
Il s’agit clairement du pairage d’une personne au style d’attachement évitant avec un partenaire de style ambivalent.
Selon la vision béhavioriste classique, nous maintenons des relations intimes parce que…
Elles nous procurent des sensations agréables ou elles sont associées à des renforcements (elles nous apportent quelque chose/elles reposent sur le conditionnement).
-> Comme toute activité humaine, l’amour serait assimilable à la recherche des récompenses et à l’évitement des punitions.
La vision béhavioriste classique, a des limites. En effet, si on est seulement dans une relation pour les effets bénéfiques qu’elle nous apporte, pourquoi maintenons-nous des relations lorsque les renforcements diminuent, ou qu’elles sont associées à des sensations désagréables ou à des punitions? Nomme la théorie qui répond à la question précédente.
La théorie de l’échange social.
Les théoriciens qui adoptent la théorie de l’échange social croient que la relation intime s’apparente aux transactions commerciales. Explique ce concept.
THÉORIE DE L’ÉCHANGE SOCIAL
On échange des biens contre d’autres biens, chaque partenaire recherchant le plus grand bénéfice au moindre coût. Tant que les bénéfices excèdent les coûts, la personne se sent bien dans la relation. Si les coûts dépassent les bénéfices, la transaction devient déficitaire, et la relation tend à ne pas se prolonger.
Dans la théorie de l’échange social, on parle d’échanges, mais qu’est-ce que les partenaires d’une relation intime échangent?
THÉORIE DE L’ÉCHANGE SOCIAL
Des gratifications et des
renforcements de plusieurs ordres : affection, satisfaction sexuelle, sentiments, prestige, argent, statut social, etc.
Vrai ou faux : Nous évaluons tous de la même façon les coûts et les bénéfices d’une relation.
THÉORIE DE L’ÉCHANGE SOCIAL
Faux. L’être humain est subjectif et ses jugements ne sont pas sans failles.
-> Ex. il est fort possible que votre partenaire et vous n’évaluiez pas de façon identique les efforts que vous faites au sein de votre couple. C’est une manifestation du biais égocentrique (CHAPITRE 3).
Peut-on dire que la satisfaction que procure une relation intime équivaut à la différence entre les bénéfices et les coûts?
THÉORIE DE L’ÉCHANGE SOCIAL
Pas tout à fait, car on ne peut pas évaluer la satisfaction d’un individu dans son couple sans tenir compte de ses attentes et de ses expériences passées.
Nomme le concept en lien avec les attentes et les expériences passées d’une personne dans la théorie de l’échange social.
THÉORIE DE L’ÉCHANGE SOCIAL
Le niveau de comparaison.
Def. niveau de comparaison
THÉORIE DE L’ÉCHANGE SOCIAL
Norme à partir de laquelle une
personne juge les bénéfices et les coûts associés à une relation.
Décris le niveau de comparaison (en mentionnant s’il est élevé ou bas) dans les situations suivantes :
a) Une personne qui a des attentes
élevées et qui a eu des relations très satisfaisantes dans le passé.
b) Une personne qui demande peu d’une relation et qui n’a jamais connu le grand amour.
THÉORIE DE L’ÉCHANGE SOCIAL
a) Niveau de comparaison très élevé = les bénéfices doivent dépasser considérablement les coûts.
b) Niveau de comparaison très faible = la personne sera satisfaite de sa relation même si les coûts sont presque aussi élevés que les bénéfices.
Voir diapo 17 pour le schéma et les notes que j’ai ajouté.
THÉORIE DE L’ÉCHANGE SOCIAL
Def. niveau de comparaison des solutions de rechange
THÉORIE DE L’ÉCHANGE SOCIAL
Évaluation des coûts et des bénéfices
associés aux possibilités qui s’offrent
pour remplacer une relation.
-> On peut maintenir une relation faute de solution de rechange plus intéressante.
-> Ceux qui ont peur de redevenir célibataires sont plus susceptibles de tolérer une relation insatisfaisante.
-> De plus, les coûts d’une relation peuvent excéder ses bénéfices, mais les coûts d’une rupture peuvent excéder de beaucoup ceux de la relation.
Def. investissement en lien avec la théorie de l’échange social
THÉORIE DE L’ÉCHANGE SOCIAL
Ce qui a été investi dans une relation et qui ne pourra pas être récupéré en cas de rupture.
-> Il s’agit notamment du temps que nous avons investi dans le développement de la relation ainsi que des concessions, des efforts et des sacrifices que nous avons consentis pour la maintenir. Il peut s’agir aussi d’investissement en argent.
Explique ce qui arrive dans les situations suivantes :
a) Nous avons beaucoup investi dans la relation et la relation est satisfaisante.
b) Nous avons beaucoup investi dans la relation, mais la relation n’est Ø satisfaisante.
THÉORIE DE L’ÉCHANGE SOCIAL
a) Quand la relation est satisfaisante, nous avons l’impression que notre investissement a porté ses fruits, et celui-ci renforce notre engagement.
b) Mais si nous avons investi beaucoup dans une relation qui n’est pas satisfaisante, nous nous retrouvons en état de dissonance cognitive (CHAPITRE 4).
Voir diapo 18 pour le schéma et le schéma contenu dans les lectures.
THÉORIE DE L’ÉCHANGE SOCIAL
En résumé, selon la théorie de l’échange social, notre engagement dans une relation amoureuse dépend de quoi? (3)
THÉORIE DE L’ÉCHANGE SOCIAL
- De notre évaluation des bénéfices que nous en dégageons et des coûts
qu’elle entraîne. - De notre niveau de comparaison des relations de rechange.
- De ce que nous avons investi dans la relation.
Est-ce que les différences entre l’amitié et l’amour sont davantage :
a) Qualitatives
b) Quantitatives
a) Qualitatives
-> Selon plusieurs auteurs, les théories des stades et de l’échange social insisteraient trop sur l’aspect quantitatif de la relation amoureuse en postulant que cette dernière correspond à une attraction plus forte.
-> Selon Rubin, l’un des premiers chercheurs à s’être intéressé à l’étude des relations amoureuses, il
existe en réalité une différence qualitative entre l’amitié et l’amour.
Les relations interpersonnelles sont catégorisées en deux types simples (on a une dichotomie, car il y a seulement deux catégories) : l’amour et l’amitié. Nomme des composantes qui caractériseraient chacun des types, permettant de les différencier qualitativement :
a) Amour
b) Amitié
a) Le souci de l’autre, l’attachement et un besoin d’exclusivité dans les
relations caractériseraient l’amour.
b) La conscience des ressemblances avec l’autre et l’estime que l’on a pour lui seraient des composantes de l’amitié.
Quels sont les deux types d’amour de la théorie de l’amour de Berscheid et Walster? Nomme les. (2)
- Amour-affection
- Amour-passion
Def. des deux types d’amour de la théorie de l’amour de Berscheid et Walster :
a) Amour-affection
b) Amour-passion
a) Amour reposant sur la confiance, l’admiration et le respect mutuels.
-> Dans une relation de ce type, les partenaires savent qu’ils peuvent compter l’un sur l’autre, se soutenir aussi bien sur le plan affectif que sur le plan des échanges de services et d’informations.
-> L’amour-affection se noue lentement, au fur et à mesure que les deux personnes construisent leur relation.
b) Amour caractérisé par un état d’excitation intense, combinant l’extase, l’anxiété et l’obsession.
-> Points positifs, mais aussi négatifs.
-> Davantage irrationnel.
Selon Berscheid et Walster quelle théorie peut être utilisée pour expliquer l’amour-passion?
La théorie bifactorielle des émotions de Stanley Schachter.
Selon la théorie bifactorielle des émotions de Stanley Schachter, l’émotion serait, chez l’être humain, un processus en deux étapes. Nomme ces deux étapes. (2)
- Premièrement, l’émotion amènerait une activation généralisée de l’organisme.
-> Berscheid et Walster pensent donc que l’amour-passion commence par une activation physiologique dont les manifestations sont bien connues: accélération du rythme cardiaque, sudation, respiration saccadée, hérissement des poils sur la peau (chair de poule), frissons, etc. - Deuxièmement, l’individu activé chercherait dans l’environnement la ou les causes de cette activation.
-> Si vous attribuez ces manifestations à la présence d’une personne agréable, vous conclurez que vous êtes amoureux. Mais, il est possible de faire une erreur d’attribution.
Def. transfert d’excitation
Phénomène où l’activation causée
par un stimulus est transférée et
additionnée à celle qui est causée
par un autre stimulus.
-> Ex. le fait de faire de l’activité physique augmente le niveau d’activation physiologique, comme le fait d’être attiré par quelqu’un. Donc si la personne fait de l’activité physique durant sa première “date” elle pourrait attribuer l’augmentation de l’activation physiologique à de l’attirance pour sa “date” alors que ce n’est Ø nécessairement le cas.
Réponds aux questions suivantes en lien avec l’amour-passion :
a) L’amour-passion caractérise quelle période d’une relation amoureuse?
b) L’amour-passion dure environ combien de temps?
a) Elle caractérise souvent le début d’une relation amoureuse.
b) Elle peut durer de quelques mois à plusieurs années, il semble que ce
type d’amour soit plutôt difficile à vivre à long terme.
-> Le fait que l’amour passionné soit aveugle peut expliquer sa courte durée. Avec le temps, on évalue l’autre avec plus de réalisme : petit à petit, on le voit tel qu’il est vraiment, et non tel que l’on aimerait qu’il soit.
Quels sont les trois ingrédients de base de l’amour, selon la théorie triangulaire de l’amour de Sternberg? Nomme les. (3)
THÉORIE TRIANGULAIRE DE L’AMOUR
- L’intimité
- La passion
- L’engagement
Chacun de ces ingrédients est associé à une composante. Nomme la composante associée à chacun :
a) L’intimité
b) La passion
c) L’engagement
THÉORIE TRIANGULAIRE DE L’AMOUR
a) Composante émotionnelle
b) Composante motivationnelle
c) Composante cognitive
Explique l’intimité, composante émotionnelle.
THÉORIE TRIANGULAIRE DE L’AMOUR