Cours 6 Flashcards

1
Q

Quel est le sujet principal de la psychologie sociale?

A

L’influence sociale (c’est ce qui distingue la psychologie sociale des autres types de psychologies).

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2
Q

Def. de l’influence sociale

A

C’est la modification du comportement ou des attitudes d’un individu sous l’effet d’une pression réelle ou imaginaire, volontaire (souvent conformisme privé) ou involontaire (souvent obéissance ou conformisme public = on a été forcé, ça a des conséquences si on n’obéit Ø), exercée par une personne ou un groupe.

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3
Q

Explique le conformisme privé, selon ce que le prof a mentionné.

A

Le conformisme privé est le fait qu’une personne va se conformer lorsqu’elle est seule, ce qui signifie qu’elle a intégré, par exemple, la croyance, l’attitude ou le comportement. Elle se conforme parce qu’elle le veut, en effet elle ne serait Ø obligée, puisqu’elle est seule.

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4
Q

Def. de l’uniformité de comportement

A

C’est une conduite adoptée par tout individu, indépendamment des autres, en réaction à un même stimulus. Même si tout le monde effectue un comportement similaire, il n’y a Ø d’influence sociale (des autres).
-> Ex. lorsqu’il fait froid dehors, tout le monde porte des vêtements chauds, mais ce n’est Ø le résultat d’une influence sociale. Les gens s’habillent ainsi pour combler un de leurs besoins physiologiques.

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5
Q

L’influence sociale est donc différente de l’uniformité de comportement (même si parfois, on peut croire qu’un comportement découle de l’influence sociale, alors qu’il est dû à l’uniformité de comportement). Quelle est la différence entre les deux.

A
  • L’influence sociale est un processus actif, il y a une intention (ce n’est Ø qqch de passif).
  • L’uniformité de comportement est un processus inconscient, Ø intentionnel.
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6
Q

La recherche en psychologie sociale révèle cinq types de réactions à l’influence sociale (on réagit de cinq façons à l’influence sociale). Nomme les. (5)

A
  • La soumission
  • L’identification
  • L’intériorisation
  • L’indépendance
  • L’anticonformisme
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7
Q

Classe les cinq types de réactions à l’influence sociale précédentes selon les deux critères suivants :
a) L’influence sociale a un effet
b) L’influence sociale n’a Ø d’effet

A

a) - La soumission
- L’identification
- L’intériorisation
b) - L’indépendance
- L’anticonformisme

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8
Q

Parmi les cinq types de réactions à l’influence sociale, lesquelles sont présentées comme les catégories de Kelman?

A
  • La soumission
  • L’identification
  • L’intériorisation
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9
Q

Def. de la soumission

A

Modification du comportement
sous l’influence d’autrui, sans changement d’attitude ou de croyance (conformisme public ou obéissance).
-> Ex. on observe un changement de comportement de la personne en public, mais Ø en privé (la personne ne change Ø, elle n’a Ø intégré la croyance).
-> Chaque fois que vous acceptez d’agir comme autrui tout en maintenant intérieurement votre propre opinion, vous réagissez par soumission.

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10
Q

Def. de l’identification

A

Adoption d’un comportement ou
d’une attitude parce qu’on s’identifie à un groupe ou à une personne.
-> Dans ce cas, le comportement est changé, mais la personne aussi (ses croyances/attitudes).
-> Nous nous plions alors aux autres parce que nous les admirons et avons envie de leur ressembler.
-> Ex. une personne boit du coke, mais quand elle réalise que son idole boit du Pepsi, elle arrête de boire du coke et boit du Pepsi.

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11
Q

Def. de l’intériorisation

A

Changement d’attitude (durable et profond), fondé sur une réorganisation cognitive basée sur de l’information acquise auprès des autres (conformisme privé).
-> La personne a intégré les croyances et elle fait donc le comportement en tout temps, même en privé. Elle fait ce comportement, car elle croit maintenant que c’est le bon comportement.
-> Les croyances sont ancrées chez la personne.

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12
Q

Laquelle des catégories de Kelman suppose un degré d’influence plus important de la part des autres?

A

L’identification suppose un degré d’influence de la part des autres plus important que la soumission et l’intériorisation.

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13
Q

Def. de l’indépendance

A

Maintien du comportement ou
des croyances d’une personne en
dépit des pressions d’autrui.
-> C’est le fait de prendre nos décisions indépendamment de qqun d’autre (être capable de faire ce qu’on veut). C’est aussi le fait de ne Ø être influencé par l’obéissance et le conformisme.
-> Dans un groupe doté d’une grande cohésion, cette réaction peut coûter cher à ceux qui contreviennent à la norme. Ex. les adolescents qui refusent de suivre la «gang» dans ses comportements antisociaux peuvent le payer par leur exclusion du groupe.

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14
Q

Def. de l’anticonformisme

A

Adoption délibérée d’un comportement ou d’une croyance qui va à l’encontre de la pression d’autrui, quelle que soit l’intention ou la croyance de départ.
-> Associé à un trait de personnalité, qui est le fait de ne Ø vouloir être comme les autres. Ex. si tout le monde va à gauche, c’est sure que je vais à droite, car je fais toujours l’inverse.
-> L’individu va délibérément à l’encontre de la pression d’autrui, même si elle est en accord avec ses désirs personnels (devient jusqu’à un certain point du conformisme si leur anticonformisme est très fort, car ils vont toujours faire le contraire des autres).

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15
Q

Nomme des raisons pour lesquelles les gens voudraient résister à l’influence sociale (en utilisant soit l’indépendance ou l’anticonformisme). (2)

A
  • Le besoin d’être unique. Le besoin de se distinguer des autres est en effet aussi fort que celui de se sentir intégré à un groupe ou à une collectivité.
  • Une autre raison de résister à l’influence sociale est liée à ce qu’on appelle la réactance.
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16
Q

Def. de la réactance

A

Réaction au sentiment d’avoir
perdu sa liberté.
-> Elle mène généralement à l’anticonformisme.
-> Ex. un produit se vend mieux lors de la menace de son interdiction.

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17
Q

Vrai ou faux : Il est mieux de résister le plus possible à l’influence sociale.
**Lire

A

Faux.
- On peut être tenté de voir l’influence sociale comme un ensemble de phénomènes essen-
tellement négatifs. Toutefois, la conformité aux normes sociales ou à une majorité permettent une certaine cohésion sociale en ce sens qu’ils nous fournissent un cadre de référence commun. L’influence des minorités ouvre la voie à des idées nouvelles. L’obéissance à l’autorité est un facteur de socialisation efficace.
- Par ailleurs, la résistance à l’influence sociale n’est pas toujours une attitude positive. Elle peut signifier que la personne refuse de profiter des enseignements ou de l’expérience des autres.
-> On aurait donc tort de considérer la résistance absolue à l’influence sociale comme un idéal.

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18
Q

Deux processus fondamentaux permettent de répondre à la question suivante : “Pourquoi sommes-nous influencés?” Nomme ces deux processus fondamentaux de l’influence.

A
  • On se conforme sous l’effet de l’influence informationnelle.
  • On se conforme sous l’effet de l’influence normative.
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19
Q

Def. de l’influence informationnelle

A

Influence sociale basée sur le désir d’avoir la bonne perception du monde et d’être correct (d’avoir raison) (forme plus proche de l’objectivité et de la rationalité).
-> Le changement chez les individus qui se font influencer est motivé par ce désir d’avoir la bonne perception du monde et d’être correct.

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20
Q

Dans l’influence informationnelle, comment est-ce que les autres exercent une influence sur nous?

A

Les autres exercent une influence dans la mesure où nous pensons qu’ils possèdent les connaissances, l’expertise, l’expérience que nous n’avons pas (on va donc être influencé par les informations qu’ils nous apprennent).
-> Vous voulez avoir raison, prendre la bonne décision, être sûr de vos actes, par conséquent, vous vous laissez influencer.

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21
Q

Est-ce que l’influence informationnelle produit un changement :
a) Durable
b) Peu durable

A

a) Produit un changement durable qui repose sur l’information.
-> Ce n’est Ø directement l’information qui a une influence sur nous. Ce sont les autres qui nous influencent en utilisant des infos (c’est une forme d’autorité).

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22
Q

L’influence informationnelle est particulièrement importante dans quelle(s) catégorie(s) de Kelman?

A

Dans l’intériorisation et elle peut aussi jouer un rôle dans l’identification.

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23
Q

Def. de l’influence normative

A

Influence sociale basée sur le désir
d’être accepté, approuvé par les autres (on se conforme à ce que les autres font).
-> Le changement chez les individus qui se font influencer est motivé par ce désir d’être approuvé et aimé, et d’éviter le rejet ou l’hostilité.

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24
Q

Dans l’influence normative, comment est-ce que les autres exercent une influence sur nous?

A

Les autres exercent une influence dans la mesure où ils sont perçus comme capables de nous punir et de nous récompenser (en lien avec obéissance ou conformisme).
-> L’apprentissage est basé sur le renforcement, mais dès que le renforcement disparaît (ex. lorsqu’on est en privé, parce qu’il n’y a pu d’influence sociale), il y a une extinction du comportement.

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25
Q

Est-ce que l’influence normative produit un changement :
a) Durable
b) Peu durable

A

a) Produit un changement peu durable qui repose sur le le désir d’être accepté et approuvé par les autres.

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26
Q

L’influence normative est particulièrement importante dans quelle(s) catégorie(s) de Kelman?

A

Elle entraîne une acceptation qui peut être seulement publique (soumission) ou à la fois publique et privée (identification).
-> Il n’y a Ø d’intériorisation des croyances (comme on peut voir à la flashcard 24 avec l’exemple).

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27
Q

Nomme les différentes formes de l’influence sociale. (3)

A
  • Conformisme
  • Acquiescement
  • Obéissance
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28
Q

On parlera de chaque forme plus en détail dans les flashcards suivantes, mais explique les rapidement :
a) Conformisme
b) Acquiescement
c) Obéissance

A

a) Une personne se plie aux normes sociales, ou ajuste son comportement ou ses croyances sur ceux d’une majorité ou d’une minorité d’individus.
b) Une personne répond positivement à une demande explicite d’autrui.
c) Une personne accepte de se plier aux demandes d’une autorité.

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29
Q

Concernant le conformisme, il est possible de se conformer à trois choses. Nomme les. (3)
CONFORMISME

A
  • Se conformer aux normes d’un groupe (nous nous conformons aux règles souvent non écrites et
    informelles qui nous semblent avoir cours dans un groupe).
  • Se conformer à une majorité (nous ajustons souvent notre comportement à celui du plus grand nombre, même si parfois nous savons que leurs arguments sont erronés).
  • Se conformer à une minorité (parfois, même à notre insu, nous sommes influencés par les individus minoritaires au sein d’un groupe, surtout si leurs arguments sont
    cohérents et crédibles) (+ rare, mais ex. en politique on peut se conformer à un parti qui est en minorité).
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30
Q

Le conformisme est en lien avec quelle(s) catégorie(s) de Kelman?
CONFORMISME

A

Le conformisme est en lien avec l’identification (avec les autres/à un groupe) et peut aller jusqu’à l’intériorisation (conformisme privé).

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31
Q

Le conformisme est en lien avec le fait de se conformer aux normes. Qu’est-ce qu’une norme?
CONFORMISME

A

Règle dictée par la société et reflétant des critères d’approbation ou de désapprobation sociale.

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32
Q

Def. normalisation
CONFORMISME

A

Convergence des conceptions individuelles de la réalité vers une conception commune, lorsque la situation est ambiguë.

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33
Q

L’expérience de Sherif, qui étudiait la formation des normes (point lumineux dans le noir et le participant doit estimer le déplacement) autant de façon individuelle que de façon collective, a mis en lumière le phénomène par lequel les individus s’entendent spontanément sur une interprétation « correcte» de la réalité. Nomme ce phénomène.
CONFORMISME

A

L’influence informationnelle (on l’a définit dans les flashcards précédentes).
Les participants veulent faire l’évaluation la plus juste possible, et ajustent la leur à celle des autres. Il semble s’agir d’une tendance instinctive chez l’être humain : quand la réalité est floue, il s’empresse de la définir, et il y parvient en s’entendant avec les autres sur le sens à lui donner. Des recherches démontrent que, même lorsque la situation n’est pas ambiguë, nous sommes portés à nous conformer à une nouvelle norme lorsque celle-ci est perceptible.

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34
Q

Il existe deux types de normes. Nomme les. (2)
CONFORMISME

A
  • Normes descriptives.
  • Normes prescriptives.
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35
Q

Def. normes descriptives
CONFORMISME

A

Informe l’individu de ce que font les autres = décrivent ce que les autres font, même si ce n’est Ø la bonne chose à faire.
-> Ex. quelqu’un nous dit que la majorité des jeunes de notre âge n’utilisent Ø le condom lors de relations sexuelles.
-> Les auteurs en ont conclu que la norme descriptive avait un effet d’entraînement (que ça entraîne la personne à suivre les autres).

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36
Q

Def. normes prescriptives
CONFORMISME

A

Informe l’individu du comportement approprié = indiquent à l’individu ce qu’il est bon de faire.
-> Ex. quelqu’un nous dit qu’on devrait utiliser le condom, car on pourrait attraper une maladie si on ne le fait Ø.

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37
Q

La “Stanford Prison Experiment” démontre quel phénomène?

A

La conformité aux normes.
-> Elle avait pour but d’étudier l’influence qu’exerce sur les individus le fait de jouer le rôle d’un gardien de prison ou d’un prisonnier, et de se conformer aux normes associées à
ces rôles.

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38
Q

Explique la “Stanford Prison Experiment”.
**Tu peux lire

A
  • La moitié des participants ont été attribué au rôle de gardien de prison et l’autre moitié au rôle de prisonnier.
  • Les prisonniers devaient jouer leur rôle 24/24 h durant deux semaines et les gardiens de prison faisaient des quarts de travail de 8h.
  • Des vrais policiers sont allés arrêter les prisonniers à leur domicile.
  • Le rôle des gardiens n’était Ø structuré, il était seulement mentionné qu’ils ne devaient Ø utiliser la violence physique.
  • L’expérience devait durer deux semaines, mais elle fut abandonnée au bout de six jours seulement, parce que la simulation était en train de déraper. Les gardiens de prison se sont conformés aux normes associées à leurs rôles d’une manière plus entière et extrême que ce que Zimbardo avait anticipé. Plus l’expérience avançait et plus ils faisaient preuve d’abus de pouvoir, se montraient de plus en plus agressifs, verbalement et physiquement, envers les prisonniers, et semblaient prendre plaisir à les tourmenter.
  • Cette expérience démontre clairement les conséquences sur l’individu de l’identification à des rôles sociaux.
  • Cette expérience permet de mieux comprendre les comportements parfois inhumains des personnes en position de pouvoir.
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39
Q

Def. de l’illusion d’introspection
CONFORMISME

A

Croyance selon laquelle l’influence
sociale a moins d’effet sur notre
comportement que sur celui des autres (les gens ont tendance à se déclarer moins conformistes et moins influençables que les autres, ils croient que les autres le sont plus qu’eux). Ils sous-estiment leur conformisme, mais Ø celui des autres.
-> L’influence sociale agit souvent sans que la personne en ait conscience.

40
Q

Nomme deux concepts vus dans d’autres cours qui expliquent l’illusion d’introspection. (2)
CONFORMISME

A
  • L’erreur d’attribution fondamentale.
  • L’augmentation de soi (pour répondre au besoin d’avoir une estime de soi positive).
41
Q

Le psychologue Alfred Binet considérait comme un trait de personnalité la tendance de l’individu à se conformer aux autres. Comment est-ce qu’il a nommé ce trait de personnalité?
CONFORMISME

A

Suggestibilité.

42
Q

Alfred Binet croyait en l’existence d’une corrélation négative entre la suggestibilité et quoi?
CONFORMISME

A

L’intelligence globale.
-> Plus tu as le trait de la suggestibilité, moins ton intelligence globale est élevée.

43
Q

Explique l’expérience d’Asch.
CONFORMISME

A
  • Asch a créé en laboratoire une situation dans laquelle un individu était seul à défendre un point de vue, juste de toute évidence (l’individu sait que sa réponse est la bonne, car elle est facile), contre une majorité soutenant obstinément l’opinion contraire.
  • Les participants doivent tour à tour dire laquelle des trois lignes que leurs montre l’expérimentateur a la même longueur que la ligne de référence. La tâche est très facile (moins de 1% ont la mauvaise réponse lorsqu’ils font la tâche seuls).
  • Les six autres participants sont en fait des complices de l’expérimentateur. Ils ont pour consigne de donner unanimement une réponse fausse dans 12 des 18 cas. Les participants sont les sixièmes à répondre.
    **Tu peux lire
44
Q

Quels sont les résultats de l’expérience d’Asch? (3)
CONFORMISME

A
  • Asch pensait que la très grande majorité des participants refuserait de se plier au jugement des autres. Il croyait en la rationalité de l’être humain.
  • 37 % des réponses données sont erronées, et vont dans le sens de l’influence (correspond à ce que la majorité a répondu).
  • 76 % des sujets se conforment au moins une fois.
  • 50 % des sujets se conforment au moins une fois sur deux.
45
Q

Quel type d’influence agit principalement dans l’expérience d’Asch :
a) Influence informationnelle
b) Influence normative
CONFORMISME

A

b) Influence normative
-> Même s’ils savent que la majorité se trompe, la plupart des participants s’adaptent au moins une fois. Ils préfèrent s’aligner, au moins partiellement, que de risquer la désapprobation sociale.

46
Q

Vrai ou faux : L’expérience d’Asch confirme que la tendance de l’individu à se conformer aux autres est un trait de personnalité, comme l’avait mentionné Binet.
CONFORMISME

A

Faux. Asch a démontré que, loin d’être un simple trait de personnalité, le conformisme obéit à des processus d’influence. Nul ne peut prétendre y être insensible (tout le monde est influençable).

47
Q

Nomme les principaux facteurs favorisant le conformisme à la majorité. (4)
CONFORMISME

A
  • Stimulus
  • Caractéristiques du groupe
  • Caractéristiques de la personne
  • Culture
48
Q

Nomme l’aspect étudié concernant le facteur “stimulus”.
CONFORMISME
Stimulus

A

L’ambiguïté.

49
Q

Explique l’ambiguïté du stimulus.
CONFORMISME
Stimulus

A

Les stimuli ambigus augmentent le taux de conformisme : lorsque les gens sont interrogés sur des thèmes qu’ils ne maîtrisent pas, ils osent moins affronter la majorité.

50
Q

On observe quel type d’influence dans l’ambiguïté du stimulus :
a) Influence informationnelle
b) Influence normative
CONFORMISME
Stimulus

A

a) Influence informationnelle
ET
b) Influence normative
-> Ici, on voit à la fois le jeu de l’influence informationnelle (désir d’avoir la réponse correcte) et celui de l’influence normative (désir d’être accepté par le groupe).

51
Q

Vrai ou faux : L’expérience d’Asch représente bien la réalité.

A

Faux. L’expérience d’Asch n’est pas vraiment représentative : en réalité, nous faisons sans doute preuve d’un conformisme beaucoup plus grand que celui constaté en laboratoire par Asch.

52
Q

Nomme les aspects étudiés concernant le facteur “caractéristiques du groupe”. (4)
CONFORMISME
Caractéristiques du groupe

A
  • Taille
  • Attrait
  • Compétence, crédibilité
  • Unanimité
    -> Le conformisme varie aussi en fonction des caractéristiques des individus qui composent la majorité.
53
Q

Explique comment la taille du groupe peut influencer le conformisme à la majorité.
CONFORMISME
Caractéristiques du groupe

A

Le taux de conformisme des participants plafonne dès qu’il y a trois ou quatre compères, et décline lorsqu’ils sont plus de sept. Cela peut s’expliquer par le fait que le participant désir être différent ou qu’il considère le groupe comme étant “un” et que ça devient du “un contre un”. Il n’est donc plus question de majorité.
-> Selon le prof, le taux de conformisme est maximal lorsque le groupe est entre 5 et 7 personnes.

54
Q

Explique comment l’attrait pour le groupe peut influencer le conformisme à la majorité.
CONFORMISME
Caractéristiques du groupe

A

L’attrait est un autre facteur susceptible d’expliquer le conformisme : plus on se sent attiré
par un groupe, plus on a tendance à se conformer aux normes qu’il préconise.

55
Q

Explique comment la compétence et la crédibilité du groupe peut influencer le conformisme à la majorité.
CONFORMISME
Caractéristiques du groupe

A

La crédibilité et la compétence perçues de la majorité favorisent le conformisme. Au CHAPITRE 4, nous avons vu que la crédibilité et l’expertise de la source favorisent notablement le changement des attitudes. Il en est de même pour
le conformisme.

56
Q

Explique comment l’unanimité au sein d’un groupe peut influencer le conformisme à la majorité.
CONFORMISME
Caractéristiques du groupe

A

On observe davantage de conformisme lorsqu’il y a unanimité. Dès que l’unanimité est brisée (un autre participant donne une réponse différente des autres, qu’elle soit bonne ou mauvaise), les participants se conforment beaucoup moins (ex. à l’expérience d’Asch, ils vont donner la bonne réponse).

57
Q

Explique comment la proximité qu’on a avec les autres membres du groupe peut influencer le conformisme à la majorité.
CONFORMISME
Caractéristiques du groupe (Ø mentionné dans le tableau, mais mentionné dans le texte)

A

Nous nous plions plus facilement aux croyances et aux comportements de personnes qui font partie de notre entourage et auxquelles nous nous identifions qu’à ceux d’étrangers ou d’individus associés à un autre groupe.

58
Q

Nomme les aspects étudiés concernant le facteur “caractéristiques de la personne (participant)”. (4)
CONFORMISME
Caractéristiques de la personne

A
  • Grand besoin d’affiliation
  • Faible estime de soi
  • Degré élevé de monitorage de soi
  • Personnalité de type autoritaire
    -> Des caractéristiques liées à la personnalité de certains individus peuvent les prédisposer à se conformer plus facilement.
59
Q

Explique comment le grand besoin d’affiliation d’une personne peut influencer le conformisme à la majorité.
CONFORMISME
Caractéristiques de la personne

A

Les personnes qui ont un grand besoin d’affiliation, c’est-à-dire de
se faire aimer des autres, sont plus conformistes que la moyenne.

60
Q

Explique comment la faible estime de soi d’une personne peut influencer le conformisme à la majorité.
CONFORMISME
Caractéristiques de la personne

A

Les personnes ayant une faible estime de soi ont également tendance à se conformer à la majorité : ils ont peu confiance en leurs capacités, ce qui les rend très réceptifs à la vision de la réalité que
leur propose leur entourage, même si elle est erronée. Le contrôle perçu, un autre facteur individuel, joue également un rôle : les personnes portées à croire qu’elles ont peu de contrôle sur leur propre destin se conforment plus que les autres à la majorité.

61
Q

Explique comment le degré élevé de monitorage de soi d’une personne peut influencer le conformisme à la majorité.
CONFORMISME
Caractéristiques de la personne

A

Les individus marqués par un fort degré de monitorage de soi ont également tendance à céder plus facilement à la pression du groupe. Cela n’a rien d’étonnant si l’on considère que ces individus accordent une grande importance à l’image qu’ils projettent. Ils ne veulent pas être dans une situation de désapprobation sociale.

62
Q

Explique comment la personnalité autoritaire d’une personne peut influencer le conformisme à la majorité.
CONFORMISME
Caractéristiques de la personne

A

Avoir une personnalité autoritaire prédispose aussi au conformisme. Ce type de personnalité se caractérise, entre autres, par le respect inconditionnel des conventions, des normes et du pouvoir, de même que par une intolérance marquée au désordre.

63
Q

Vrai ou faux : Il y a une différence entre les sexes concernant le degré de conformisme.

A

Vrai. Les femmes ont effectivement une tendance au conformisme un peu plus marquée que les hommes, mais que la différence observée est très faible.

64
Q

Nomme l’aspect étudié concernant le facteur “culture”.
CONFORMISME
Culture

A

Le fait d’être collectiviste, plutôt qu’individualiste.

65
Q

Explique comment le fait d’être collectiviste ou individualiste peut influencer le conformisme à la majorité.
CONFORMISME
Culture

A

C’est dans les cultures individualistes d’Amérique du Nord et du nord de
l’Europe que le niveau de conformisme est le plus bas. Le taux était le plus élevé chez les participants issus de cultures collectivistes, comme on en retrouve en Afrique, en Océanie, en Asie et en Amérique du Sud.
-> Cette différence s’expliquerait par la connotation positive attribuée à l’initiative individuelle et à l’indépendance d’esprit dans les cultures individualistes telle que la culture nord-américaine. En revanche, dans une culture collectiviste, le conformisme n’est pas perçu comme une réponse à la pression sociale, mais comme le signe de maturité d’une personne responsable et consciente de son lien avec la communauté.

66
Q

Lorsqu’ils font preuve de conformisme, les participants aux expériences semblables à
celles d’Asch se plient généralement à quelle catégorie de Kelman?
CONFORMISME

A

Au processus de soumission et non au processus d’intériorisation : ils continuent de penser ce qu’ils pensaient, mais la peur d’être rejetés par autrui les amène à adopter le comportement de la majorité.

67
Q

Ce besoin d’approbation de la part d’autrui (flashcard précédente) nous amène à nous plier aux autres, sous l’effet de quel type d’influence :
a) Influence informationnelle
b) Influence normative
CONFORMISME

A

b) Influence normative

68
Q

Def. de l’ostracisme
CONFORMISME

A

Le fait de rejeter quelqu’un en l’ignorant, au lieu de le ridiculiser.
-> Dans tous les cas, le sentiment de rejet mène au conformisme (les gens ne veulent Ø être rejetés).

69
Q

Def. innovation
CONFORMISME

A

Influence d’une minorité sur une majorité.
-> En lien avec le fait de se conformer à une minorité.

70
Q

Le fait de se conformer à une minorité est en lien avec quelle catégorie de Kelman?
CONFORMISME

A

Compte tenu du fait que le comportement se manifeste en privé, on est en droit de croire qu’il résulte d’un processus d’intériorisation, et non d’un processus de soumission.
-> Les résultats indiquent que, même si l’on désapprouve publiquement une minorité, celle-ci exerce une influence sur le jugement.

71
Q

Décris l’influence qu’ont :
a) Les majorités
b) Les minorités
CONFORMISME

A

a) Les majorités génèrent un changement surtout public et temporaire.
b) Les minorités auraient une influence plus indirecte et persistante, répondant à ce qu’on appelle l’influence informationnelle.

72
Q

Nomme les facteurs qui favorisent l’influence d’une minorité. (5)
CONFORMISME

A
  • Cohérence dans ses positions (toutes les positions qu’elle défend doivent avoir une certaine cohérence entre elles).
  • Façons variées de s’exprimer, de négocier (utiliser différentes façons de rendre le message).
  • Positions similaires à celles de la majorité sur la plupart des questions (sauf celles sur lesquelles elle cherche à s’imposer).
  • Confiance en son point de vue.
  • Capacité de réfuter par des arguments logiques le point de vue de la majorité.
    -> Les gens auront davantage tendance à se conformer à une minorité si elle est efficace.
73
Q

Def. acquiescement
ACQUIESCEMENT

A

Réponse positive à une demande d’autrui (la demande est explicite, contrairement au conformisme).
-> Le prof mentionne souvent que c’est à mi-chemin entre le conformisme et l’obéissance.

74
Q

Nomme les moyens d’obtenir l’acquiescement (les stratégies). (13)
ACQUIESCEMENT

A
  • Acquiescement irréfléchi
  • Rapidité du débit
  • Effet de rareté
  • Norme de réciprocité
  • Attrait
  • Validation sociale
  • Pied dans la porte
  • Porte au nez
  • Légitimer les petites contributions
  • Amorçage
  • Psychologie inversée
  • Leurre
  • « Ce n’est pas tout»
75
Q

Explique l’acquiescement irréfléchi.
ACQUIESCEMENT

A

Compter sur la distraction de la cible (pour que la personne acquiesce sans réfléchir).
-> Ex. un ado qui demande à son père d’emprunter l’auto pendant que ce dernier est en train d’écouter un match de foot.

76
Q

Explique la rapidité du débit verbal.
ACQUIESCEMENT

A

Nous submerger de paroles ou parler rapidement (ça revient un peu à la distraction, car ça submerge la personne et au lieu de demander de répéter, elle acquiesce).

77
Q

Explique l’effet de rareté.
ACQUIESCEMENT

A

Indiquer que les quantités sont limitées (les gens ont peur de manquer qqch, alors ils vont acquiescer, en lien avec le FOMO).
-> Le + commun en marketing (car moins une ressource est disponible, plus elle apparait désirable) = ils utilisent le fait que les quantités sont limitées ou que le produit est disponible seulement pour un temps limité.

78
Q

Explique la norme de réciprocité.
ACQUIESCEMENT

A

Rendre service à la cible.
-> Nous pouvons acquiescer à une demande simplement parce que nous avons le sentiment d’avoir contracté une dette envers le demandeur, qui nous a préalablement rendu service.
-> Ex. quelqu’un qui lave notre pare-brise, sans qu’on lui ait demandé, pour qu’on lui donne de l’argent en retour (souvent on va lui en donner).

79
Q

Explique l’attrait.
ACQUIESCEMENT

A

Être agréable aux yeux de la cible.
-> Une personne attrayante (Ø juste physique) et qui est aimée obtient souvent plus facilement l’acquiescement des autres.
-> Se rendre aimable fait appel chez la cible au besoin d’affiliation. Si quelqu’un est aimable avec nous, c’est sans doute parce que nous méritons d’être aimé ou aimée!

80
Q

Explique la validation sociale.
ACQUIESCEMENT

A

Donner l’impression que le comportement relève d’un consensus social (que tout le monde le fait).
-> Ça donne plus envie aux gens d’acquiescer, puisqu’ils veulent faire comme les autres.

81
Q

Explique le pied dans la porte.
ACQUIESCEMENT

A

Faire des demandes successives dont l’importance augmente progressivement (présenter une requête modeste ouvrant la porte à une demande plus importante) (commence par une petite demande et augmente de plus en plus la grandeur de la demande).
-> On a plus de chances que la personne acquiesce que si la demande plus grande avait directement été abordée.
-> Cette technique est efficace, en raison du besoin de consistance. Une fois que nous nous sommes engagés dans une action, il est difficile pour le soi de revenir en arrière sans que nous nous sentions en contradiction avec nous-mêmes.
-> Pour que l’utilisation de cette technique soit vraiment efficace, la première demande ne doit pas être trop importante (elle serait rejetée), mais elle doit l’être néanmoins suffisamment pour constituer aux yeux de la personne un certain engagement.
-> Technique impliquant des demandes successives.

82
Q

Explique la porte au nez.
ACQUIESCEMENT

A

Faire une demande excessive dans
le but d’en faire accepter une autre de moindre importance (présenter une requête exagérée qui rend sensée la demande suivante).
-> Cette technique est efficace en raison de la nécessité de conserver un concept de soi positif : après avoir refusé une demande, nous ne voulons pas paraître trop sévères, ni à nos propres veux, ni à ceux du demandeur.
-> Technique impliquant des demandes successives.

83
Q

Explique le fait de légitimer les petites contributions.
ACQUIESCEMENT

A

Affirmer que même un petit don (temps, argent) comptera beaucoup.

84
Q

Explique l’amorçage.
ACQUIESCEMENT

A

Faire accepter une entente qu’on rend conditionnelle à l’acceptation d’une nouvelle demande (les gens acceptent avant qu’on leur présente la nouvelle demande).
-> Ex. des élèves acceptent de participer à une étude et une fois qu’ils ont accepté, on leur mentionne qu’ils devront être présents à partir de 7h le lendemain matin (la majorité le sont, alors que plusieurs n’auraient pas accepté en le sachant dès le départ).
-> Technique impliquant des demandes successives (selon texte).

85
Q

Le pied dans la porte et l’amorçage sont des techniques assez similaire. Explique la différence entre les deux.
ACQUIESCEMENT

A

La différence entre la technique du pied dans la porte et celle de l’amorçage tient dans le fait que, lorsqu’on utilise le pied dans la porte, on attend que la personne ait accompli l’action demandée avant de lui présenter une demande de plus grande importance. Elle a déjà rendu le service, fait le don, etc., et on lui demande un deuxième service/don. Dans l’amorçage, on attend que la personne se soit engagée, et on lui dit que l’entente ne tient plus, qu’elle devra faire plus, donner plus. Dans le premier cas, l’action est accomplie, dans l’amorçage il n’y a eu qu’un engagement.

86
Q

Explique la psychologie inversée.
ACQUIESCEMENT

A

Demander à quelqu’un de faire quelque chose afin qu’il fasse le contraire.
-> Moyen d’obtenir l’acquiescement qui est le plus utilisé par monsieur et madame tout le monde.
-> Dans les lectures, on parlait de “anticonformisme de soi stratégique”, mais la définition était similaire.

87
Q

Explique le leurre.
ACQUIESCEMENT

A

Appâter (attirer avec un appât) le client potentiel avec une promesse fallacieuse pour s’assurer de sa présence physique avant de lui faire une demande.
-> Dans cette technique, on croit que la meilleure façon de vendre un produit à quelqu’un par exemple est en lui parlant. Mais pour pouvoir lui parler, il faut pouvoir l’attirer avec une fausse offre (et quand le client arrive, lui dire que le dernier produit à rabais vient d’être vendu par exemple). Puisqu’il est en magasin, le vendeur peut alors lui parler et le convaincre d’acheter autre chose.
-> On se rapproche du domaine de la fraude.
-> Technique impliquant des demandes successives (selon texte).

88
Q

Explique le “ce n’est pas tout”.
ACQUIESCEMENT

A

Faire accepter une demande en
l’accompagnant immédiatement d’un
rabais ou d’une prime.
-> Ça peut être à l’avantage de l’acheteur, car il reçoit un rabais ou un cadeau.
-> Cette technique implique de donner plus pour obtenir l’acquiescement.
-> On se rapproche du domaine de la fraude.
-> Technique impliquant des demandes successives (selon texte).

89
Q

Def. de l’obéissance
OBÉISSANCE

A

Réponse positive à une influence exercée par l’autorité.

90
Q

Explique l’expérience de Milgram dans tes mots.
OBÉISSANCE

A
  • Les participants croient que l’expérience sert à évaluer l’effet des punitions sur l’apprentissage.
  • Le rôle du participant (moniteur) est de donner des chocs électriques à un complice de l’expérience (l’élève), à chaque fois qu’il fait une erreur.
  • On dit aux participants que les chocs électriques montent de plus en plus en intensité. L’élève réagit de plus en plus aux chocs électriques, jusqu’à dire qu’il veut que ça arrête et à perdre connaissance.
  • Pour que l’expérience cesse, le participant doit dire qu’il veut arrêter de donner des chocs à deux reprises consécutives.
  • Ce que l’expérience cherchait réellement à observer = à quel point les participants vont infliger des chocs par obéissance (à un supérieur).
    **Tu peux lire
91
Q

Quels sont les résultats de l’expérience initiale : Quelle proportion des participants ont obéi jusqu’au bout de l’expérience?
OBÉISSANCE

A

Plus de 60 % des participants de Milgram ont obéi jusqu’au bout, administrant des chocs de 450 volts, signalés comme très dangereux, trois fois.

92
Q

Le degré d’obéissance à l’autorité varie selon l’influence de certains facteurs liés à la situation. Nomme les facteurs que Milgram a étudié pour observer s’ils avaient une influence sur le degré d’obéissance des participants. (5)
OBÉISSANCE

A
  • Le prestige de l’autorité.
  • La légitimité de l’autorité.
  • La proximité de l’autorité.
  • La proximité de l’élève.
  • L’engagement plus ou moins direct du moniteur.
93
Q

Explique l’impact des modifications suivantes sur le degré d’obéissance des participants (est-ce qu’il y a eu une baisse de l’obéissance, aucun effet ou une hausse de l’obéissance) :
a) Expérience menée dans les locaux du “Comité de recherche de Bridgeport” (Ø les locaux de Yale) (diminution du prestige de l’autorité).
b) Un autre participant donne les ordres (l’autorité n’est Ø légitime).
c) i. Le participant ne voit, ni n’entend l’élève (celui qui reçoit les chocs) (diminution de la proximité de l’élève).
ii. Le participant et l’élève sont dans la même pièce (augmentation de la proximité de l’élève).
d) L’expérimentateur donne ses ordres par téléphone (diminution de la proximité de l’autorité).
e) i. Le moniteur (participant) doit forcer l’élève à mettre la main sur l’émetteur de chocs (augmentation de l’engagement du moniteur/participant = il est impliqué).
ii. Le moniteur (participant) relaie les ordres de l’expérimentateur (diminution de l’engagement du moniteur/participant = il n’est Ø impliqué).

A

a) Baisse de l’obéissance, mais plus faible que ce qui était prévu : 48 % des participants se sont rendus aux chocs maximaux. Le prestige lié à l’autorité jouait donc un rôle plutôt négligeable dans l’obéissance des participants.
b) Baisse considérable de l’obéissance (20 % se rendent au choc maximal). La légitimité de l’autorité joue donc un grand rôle concernant l’obéissance des participants.
c) i. Hausse du taux d’obéissance dans ce cas à 100 %.
ii. Baisse du taux d’obéissance, il n’était plus que de 40 %.
La proximité de l’élève joue donc un rôle important dans l’obéissance des participants.
d) Baisse marquée du taux d’obéissance, qui est tombé à 20,5 %. La proximité de l’autorité joue donc un rôle important dans l’obéissance des participants.
e) i. Diminution du taux d’obéissance. Seulement 30 % de participants ont accepté de le faire.
ii. Hausse du taux d’obéissance. Le degré d’obéissance a été de
95 %.
L’engagement du moniteur joue donc un rôle important dans l’obéissance des participants.

94
Q

Vrai ou faux : Les résultats de l’expérience de Milgram étaient attendus.

A

Faux. Les résultats de Milgram ont secoué le monde, plus que ceux de toute autre recherche de l’histoire de la psychologie. Spécialistes et non-spécialistes du comportement s’entendaient pour dire que la très grande majorité des gens, y compris eux-mêmes, bien sûr, refuseraient de dépasser les premiers niveaux d’intensité des chocs. Et il leur apparaissait tout à fait évident que personne ne se rendrait jusqu’aux niveaux d’intensité dangereux.

95
Q

Des chercheurs considèrent que l’effet des expériences de Milgram sur la recherche en psychologie s’est principalement manitesté sur trois plans. Quels sont-ils? (3)

A
  • Premièrement, à la suite de l’expérience de Milgram, les chercheurs sont devenus plus
    conscients des problématiques éthiques liées à la recherche en psychologie, et de nombreux changements aux codes d’éthique en recherche en ont découlé. Les participants de cette étude ont vécu une grande détresse, qui se lisait dans leur visage, et ils n’ont
    pas pu donner de consentement éclairé avant de participer à la recherche, puisque le fait de leur révéler le déroulement de l’expérience aurait biaisé les résultats.
  • Deuxièmement, la publication des expériences de Milgram a eu de grandes répercussions sur la psychologie de la personnalité. Dans les années 1950, pour expliquer le
    comportement des individus, la plupart des auteurs se référaient à leurs traits de personnalité. Or, les expériences de Milgram démontrent que certaines variables relevant de la situation peuvent déterminer le comportement. Les expériences de Milgram ont permis le développement d’approches qui tiennent compte de l’interaction de la personnalité et de facteurs situationnels pour expliquer le comportement de l’individu.
  • Troisièmement, l’expérience de Milgram a eu un effet considérable sur le développement de la psychologie sociale. Il en a découlé un intérêt accru pour l’étude de situations « fortes » et de comportements négatifs. L’étude des comportements d’aide en a souffert (aider les autres).
96
Q

Qu’est-ce qui explique l’obéissance à l’autorité (pourquoi est-ce que les gens obéissent à l’autorité)? (5)

A
  • L’obéissance à l’autorité comme norme sociale (la norme, c’est d’obéir à l’autorité et aux lois).
  • La responsabilité non assumée par la personne, attribuée à l’autorité (argument traditionnel = “je ne faisais qu’obéir aux normes” = ne vivent Ø de dissonance cognitive, car obéissent au supérieur).
  • L’utilisation de mécanismes de défense : la rationalisation (ils ont une raison d’obéir à l’autorité = séparent le sentiment de culpabilité de leurs actions).
  • L’augmentation progressive des demandes : le pied dans la porte (dans l’expérience de Milgram = commence avec des petits chocs et augmente progressivement l’intensité).
  • La personnalité (ex. autoritarisme = importance de l’autorité).