Cours 2 Flashcards

1
Q

Nomme les concepts qui font partie de la perception sociale. (4)

A
  • Les croyances.
  • L’attribution de causes au comportement.
  • L’intégration de l’information et l’exactitude de l’impression.
  • La cognition sociale.
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2
Q

Qu’est-ce qui est au centre de nos croyances?

A

La perception de la réalité.

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3
Q

Tous les jours, nous essayons de connaître le monde qui nous entoure. C’est grâce à laquelle des 3 dimensions de l’être humain (vues dans le cours 1) que nous y parvenons?

A

La dimension cognitive.

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4
Q

Résume ce qu’est la réalité socialement partagée (aussi vue dans le cours 1).

A

On a une perception limitée de la réalité, donc une perception erronée de la réalité. La réalité n’existe donc pas. Ex. si 4 personnes perçoivent quelque chose et 1 personne perçoit quelque chose d’autre = la réalité socialement partagée est celle des 4 personnes.
-> Ce qu’on perçoit est donc une croyance.

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5
Q

Def. d’une croyance

A

C’est une conviction relative à un objet psychologique.
-> Ce n’est Ø tout le monde qui a les mêmes croyances.

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6
Q

Def. d’un objet psychologique

A

Tout ce qu’il est possible de se représenter, y compris les individus. L’objet psychologique peut être concret ou abstrait, réel ou imaginaire.
-> Si on prend conscience de quelque chose = c’est un objet psychologique.

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7
Q

Quelle est la base des croyances?

A

L’incertitude (si on est certain ce n’est pas une croyance, c’est un fait).

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8
Q

L’acquisition de croyances se fait par … (4)

A
  • Expérience personnelle.
  • Information donnée par autrui.
  • Inférence.
  • Supposition.
    -> Personne ne naît avec des croyances.
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9
Q

Une croyance a trois origines possibles. Nomme les.

A
  • L’expérience personnelle (à partir de nos perceptions et nos expériences).
    -> Ex. il en a lui même fait l’expérience.
  • Interaction sociale / une information donnée par autrui (à partir de ce que les autres nous ont dit = influence sociale).
    -> Ex. Une amie lui a décrit les souffrances qu’elle a endurées lorsqu’elle s’est fait tatouer.
  • Une inférence (expérimenter des choses ou se faire dire des choses (surtout), et à partir de ça, on raisonne / on infère).
    -> Ex. Le tatouage suppose une série de piqûres, et les piqûres font mal, donc le tatouage est douloureux.
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10
Q

Qu’est-ce qui nous oblige à inférer continuellement de nouvelles croyances?

A

La nécessité de comprendre notre monde social.

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11
Q

En lien avec la flashcard précédente, la capacité de comprendre les autres nous permet de faire quoi? (2)

A
  • De prédire leur comportement.
  • De partager un système de communication avec eux.
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12
Q

Vrai ou faux : On pourrait facilement communiquer en l’absence de nouvelles croyances.

A

Faux. En l’absence de nouvelles croyances, il nous serait extrêmement difficile de communiquer, même de la façon la plus élémentaire. En outre, nos capacités d’inférer des croyances qui rendent des scènes significatives nous permettent de tirer par nous-mêmes des conclusions en faisant des liens entre plusieurs phrases ou images, ce qui nous permet de communiquer adéquatement.

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13
Q

Explique la différence entre des croyances :
a) Neutres
b) Évaluatives

A

a) Il s’agit de simples constatations de la réalité environnante.
b) Elles peuvent évaluer négativement ou positivement l’objet psychologique en question.

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14
Q

Qu’est-ce qui permet également de connoter positivement ou négativement des croyances neutres?

A

Le langage non verbal.

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15
Q

Vrai ou faux : Les différentes croyances qu’on a sont isolées les unes des autres.

A

Faux. Les croyances ne sont pas isolées les unes des autres. Elles ont tendance à former des systèmes hiérarchisés au sein desquels certaines prennent une place centrale et exercent une influence prédominante sur notre représentation du monde et sur les autres croyances.

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16
Q

Pourquoi est-ce qu’on fait des inférences?

A

Pour suppléer aux informations que nous ne possédons pas.
-> Ex. Lorsque nous disposons de peu d’informations sur un individu, mais que celui-ci active chez nous des croyances reliées à un type particulier de personnes (ex. les personnes chaleureuses et sociables), nous lui taillons de toutes pièces une personnalité qui ira avec cette représentation; nous nous appuierons sur celle-ci pour interagir avec lui, du moins jusqu’à ce que nous le connaissions mieux.

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17
Q

Explique ce que signifie : l’attribution de causes au comportement à partir d’un seul comportement.

A

C’est lorsqu’on attribue des causes à un comportement, mais que l’on utilise qu’un seul comportement pour inférer les causes (ex. telle personne a eu tel comportement à cause de … - mais on s’appuie sur un seul comportement qu’on a observé pour inférer des causes).
-> C’est une situation où l’on observe qu’un seul comportement, c’est une observation isolée.
-> Ex. avec voisin et son tutu (on dit qu’il est fou à partir d’une seule observation, mais il avait perdu un pari).

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18
Q

Def. inférence correspondante
**L’attribution de causes au comportement à partir d’un seul comportement.

A

Attribution d’une disposition (ou d’un trait) qui correspond directement à la nature du comportement observé.
-> Nous essayons de comprendre le comportement d’une personne en faisant un lien entre le comportement observé et les disposition/traits de personnalité de la personne.

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19
Q

Qu’est-ce qui est important en psychologie sociale :
a) Quelles causes les gens attribuent à un comportement à partir d’un seul comportement.
b) La raison pour laquelle les gens attribuent ces causes à ce comportement.
-> Réponds a) ou b)

A

b) Ce qui est important = pourquoi les gens attribuent ces causes à ce comportement (Ø la cause en tant que telle).

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20
Q

Afin de faire une inférence (attribuer une cause à un comportement), nous allons nous demander trois choses. Quelles sont-elles?
**L’attribution de causes au comportement à partir d’un seul comportement.

A
  • Si la personne avait le choix d’agir autrement.
  • Si le comportement correspond aux attentes des autres.
  • Quelles sont les conséquences particulières de son comportement?
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21
Q

Pour les 3 questions de la flashcard précédente, mentionne si on attribue une cause interne (personnalité de la personne) ou une cause externe au comportement :
a) Est-ce que la personne avait le choix d’agir autrement ?
i. Oui
ii. Non
b) Est-ce que le comportement correspond aux attentes des autres ?
i. Oui
ii. Non
c) D’autres actions auraient-elles mené au même résultat (quelles sont les conséquences particulières de son comportement) ?
i. Oui
ii. Non
**L’attribution de causes au comportement à partir d’un seul comportement.

A

a) i. Attribution interne (ex. elle est naturellement violente).
ii. Attribution externe (ex. la nécessité de se protéger et de protéger le public contre un agresseur armé ne lui laissait pas d’autre choix).
b) i. Attribution externe (ex. elle a agi comme on s’attend à ce qu’agissent des policiers dans une telle situation).
ii. Attribution interne (ex. guidée par des motivations internes, elle a outrepassé les limites imposées par son rôle).
c) i. Attribution interne (ex. parmi plusieurs moyens permettant d’arriver au même résultat, elle a choisi le plus violent).
ii. Attribution externe (ex. elle a choisi la stratégie qui, dans les circonstances, lui paraissait la plus apte à contenir la manifestation).
-> Voir diapo 5 pour le texte sous les cases bleues.

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22
Q

Vrai ou faux : Lorsqu’on attribue des causes à un comportement, cela se fait toujours de façon consciente.
**L’attribution de causes au comportement à partir d’un seul comportement.

A

Faux. Nous ne procédons pas toujours de façon pleinement consciente à un traitement aussi rigoureux des informations. Une grande partie de ce processus se fait sans que nous y pensions.

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23
Q

Lorsqu’on attribue des causes à un comportement, la profondeur de notre réflexion dépend de quels facteurs? (3)
**L’attribution de causes au comportement à partir d’un seul comportement.

A
  • Le temps que nous pouvons consacrer à notre réflexion.
  • Les ressources dont nous disposons.
  • Notre motivation à arriver à un jugement sûr.
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24
Q

Qu’est-ce que la théorie de la covariation (fait référence à la corrélation entre 2 phénomène sou +) de Kelley stipule concernant l’attribution de causes au comportement à partir de plusieurs comportements?
**L’attribution de causes au comportement à partir de plusieurs comportements.

A

Selon la théorie de la covariation de Kelley, en présence de nombreuses données, nous procédons généralement à la manière d’un scientifique pour déceler la cause d’un comportement.

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25
Q

Def. théorie de la covariation
**L’attribution de causes au comportement à partir de plusieurs comportements.

A

Cette théorie explique l’attribution par la perception d’un lien entre le comportement et la cause (lien = c’est la covariation) avec laquelle il varie systématiquement dans le temps.

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26
Q

Lorsqu’on attribue des causes à un comportement à partir de plusieurs comportements, quels sont les 3 critères que nous utilisons?
**L’attribution de causes au comportement à partir de plusieurs comportements.

A
  • La constance
  • Le caractère distinctif
  • Le consensus
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27
Q

Mentionne si on attribue une cause interne (personnalité de la personne) ou une cause externe au comportement, concernant le critère de constance (la personne agit-elle toujours ainsi?) :
a) Oui
b) Non
**L’attribution de causes au comportement à partir de plusieurs comportements.

A

a) On fera une attribution interne = son comportement ne dépend pas des circonstances (se comporte de manière habituelle).
b) On fera une attribution externe = son comportement doit dépendre des circonstances particulières (lorsqu’une personne se comporte d’une manière inhabituelle, on fait une attribution externe aux circonstances = on dit qu’elle agit ainsi à cause de son environnement).

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28
Q

Mentionne si on attribue une cause interne (personnalité de la personne) ou une cause externe au comportement, concernant le critère de caractère distinctif (la personne agit-elle de cette manière uniquement envers ce stimulus (personne, activité, etc.)?) :
a) Oui
b) Non
**L’attribution de causes au comportement à partir de plusieurs comportements.

A

a) On fera une attribution externe = son comportement est spécifique à ce stimulus (ex. seulement violent avec une personne).
b) On fera une attribution interne = son comportement ne dépend pas du stimulus (ex. violent avec n’importe qui).

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29
Q

Mentionne si on attribue une cause interne (personnalité de la personne) ou une cause externe au comportement, concernant le critère de consensus (est-ce que les autres personnes se comportent de la même manière?) :
a) Oui
b) Non
**L’attribution de causes au comportement à partir de plusieurs comportements.

A

a) On fera une attribution externe = on ne fera pas d’attribution à la personne.
b) On fera une attribution interne = le comportement lui est propre, on fait une attribution à la personne.

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30
Q

Selon le prof, les théories des inférences correspondantes et la théorie de la covariation de Kelley ont des points en commun. Associe deux des questions des théories des inférences correspondantes à deux critères de la théorie de la covariation de Kelley :
a) Si la personne avait le choix d’agir autrement.
b) Si le comportement correspond aux attentes des autres.
c) Quelles sont les conséquences particulières de son comportement?

  1. La constance
  2. Le caractère distinctif
  3. Le consensus
A

b) 3.
c) 2.
-> Le prof dit qu’ils sont en lien.

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31
Q

Mentionne on fera quel type d’attribution dans les cas suivants (4 types d’attribution possible) :
a) - La personne agit-elle toujours ainsi (constance) : Oui
- La personne agit-elle de cette manière uniquement envers ce stimulus (caractère distinctif) : Non
- Est-ce que les autres personnes se comportent de la même manière (consensus) : Non
b) - Constance : Oui
- Caractère distinctif : Oui
- Consensus : Oui
c) - Constance : Non
- Caractère distinctif : Oui ou non
- Consensus : Non
d) - Constance : Oui
- Caractère distinctif : Oui
- Consensus : Non
**L’attribution de causes au comportement à partir de plusieurs comportements.

A

a) Attribution interne.
b) Attribution externe à l’entité (c’est-à-dire au stimulus auquel il est soumis).
c) Attribution externe aux circonstances.
d) Attribution interne et externe (entité).
-> Voir le tableau que j’ai ajouté à la diapo 9 (c’est un exemple et ça aide beaucoup à comprendre).

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32
Q

Vrai ou faux : Lorsqu’on attribue des causes à un comportement, cela se fait toujours de façon consciente.
**L’attribution de causes au comportement à partir de plusieurs comportements.

A

Faux. Nous ne procédons pas toujours de façon pleinement consciente à un traitement aussi rigoureux des informations. Une grande partie de ce processus se fait sans que nous y pensions. C’est la même chose que lorsque qu’on attribue des causes à un comportement à partir d’un seul comportement.

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33
Q

Lorsqu’on attribue des causes à un comportement, la profondeur de notre réflexion dépend de quels facteurs? (3)
**L’attribution de causes au comportement à partir de plusieurs comportements.

A
  • Le temps que nous pouvons consacrer à notre réflexion.
  • Les ressources dont nous disposons.
  • Notre motivation à arriver à un jugement sûr.
    -> C’est la même chose que lorsque qu’on attribue des causes à un comportement à partir d’un seul comportement.
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34
Q

Dans la théorie de la covariation de Kelley, qu’est-ce que nous faisons lorsqu’il nous manque des informations sur l’un ou l’autre des trois critères que nous utilisons pour faire une attribution (constance, caractère distinctif et consensus)?

A

Nous y suppléons en faisant des inférences, pas toujours rigoureuses. Il se peut qu’on tire des conclusions rapides.

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35
Q

La nécessité d’en arriver, dans le flot des interactions quotidiennes, à des attributions rapides (attributions des causes) favorise quoi?

A

Ça favorise l’utilisation de biais qui accélèrent la recherche des causes mais rendent celle-ci moins rigoureuse. Cela nous conduit à des raccourcis qui, tout en activant le traitement de l’information, génèrent des erreurs d’attribution.

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36
Q

Nomme le principal biais qui oriente le processus d’attribution dans la vie quotidienne.

A

L’erreur d’attribution fondamentale.

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37
Q

Def. erreur d’attribution fondamentale

A

Tendance à sous-estimer l’influence de la situation et à surestimer celle des facteurs internes en tant que causes du comportement d’autrui.

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38
Q

Pourquoi est-ce que l’erreur d’attribution fondamentale est si répandue (pourquoi est-ce qu’on surestime les facteurs internes)? (3)

A
  • Dans plusieurs cultures, on nous apprend que chaque personne est responsable de ses actes.
  • À cause de la saillance perceptive, nous avons tendance à attribuer la cause à l’objet de notre attention.
  • Les attributions internes demandent moins de travail cognitif (puisqu’elles reposent sur des catégorisations simples).
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39
Q

Def. saillance perceptive

A

Tendance à attribuer une influence plus importante aux personnes qui sont perceptiblement en évidence.

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40
Q

Vrai ou faux : L’attribution de comportements à des traits de personnalité diminue
avec le temps.

A

Vrai. C’est comme si l’accessibilité dans la mémoire de l’information sur la personne diminuait plus rapidement que celle de l’information sur la situation.
-> Ex. lorsqu’on redemande aux personnes d’attribuer une cause à un comportement après un certain temps (ça fait longtemps que le comportement a été réalisé), les gens vont moins souvent l’attribuer à des facteurs internes.

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41
Q

Vrai ou faux : Le biais de l’erreur d’attribution fondamentale serait lié à l’âge.

A

Vrai. La tendance à sous-estimer les facteurs situationnels est particulièrement marquée chez les jeunes adultes et les personnes âgées. Les adultes d’âge moyen ont une vision plus équilibrée des rapports personne-situation, peut-être due à la plus grande complexité cognitive qui marque cet âge.

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42
Q

Vrai ou faux : Les gens provenant d’une classe sociale aisée font moins d’erreurs d’attribution fondamentale.

A

Faux. Ils attribuent beaucoup les comportements à des causes internes.
-> Ex. ils disent : si les riches sont riches, c’est à cause de leurs qualités intrinsèques plutôt qu’à cause de facteurs situationnels.
-> Ex. ils pensent : les délinquants ne peuvent être réhabilités, car le
comportement antisocial relèverait de la nature et, surtout, des libres choix de vie.

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43
Q

Comme on l’a vu, l’attribution de causes à un comportement peut se faire selon un processus semblable à la démarche scientifique. Toutefois, ce ne serait pas pratique dans la vie de tous les jours. Pourquoi? (2)

A
  • Cela exigerait trop de temps.
  • Nous arriverions à un jugement qui pourrait ne pas avoir une très grande importance pour nous.
44
Q

Il semble que nous fassions habituellement les attributions les moins coûteuses en énergie et en temps. Nous nous satisfaisons d’explications approximatives. Comment est-ce qu’un jugement hâtif (effectué rapidement) est utile?

A

Il nous permet de nous faire à peu de frais une idée cohérente du monde, et cette cohérence est rassurante. Si nous ne pouvions pas poser de jugements, notre environnement social nous semblerait toujours énigmatique. Des idées simplistes ou même fausses sont plus rassurantes que l’absence d’idée. Les dispositions que nous attribuons aux gens nous aident à prévoir leurs réactions. Comme la plupart des processus intellectuels, les jugements nous aident à mettre un semblant d’ordre dans le chaos que constituerait autrement la réalité sociale qui nous entoure.

45
Q

Vrai ou faux : Le biais de l’erreur d’attribution est toujours une erreur.

A

Faux. On n’a pas forcément tort lorsqu’on attribue les actions des autres à des causes internes. Le problème, c’est qu’entre deux causes possibles, l’une interne et l’autre externe, on choisit systématiquement la première, même lorsque les
contraintes de la situation sont évidentes.

46
Q

Associe les termes ensemble :
a) Nous préférons attribuer nos échecs à …
b) Nous préférons attribuer nos succès à …

  1. Des causes externes
  2. Des causes internes
A

a) 1.
b) 2.

47
Q

Selon le modèle développé par Weiner, qui s’applique à la perception de notre propre comportement comme à celui des autres, lorsque nous cherchons les causes de nos comportements, nous tenons compte de trois dimensions. Quelles sont les trois dimensions du modèle tridimensionnel de Weiner? (3)

A

Nos attributions (d’une cause à un comportement) peuvent être catégorisées selon trois dimensions :
- Les causes sont internes ou externes.
- Les causes sont contrôlables ou non-contrôlables.
- Les causes sont stables ou instables.

48
Q

Explique les dimensions du modèle tridimensionnel de Weiner :
a) Cause interne
b) Cause externe
c) Cause contrôlable
d) Cause non-contrôlable
e) Cause stable
f) Cause instable

A

a) Cause en lien avec les caractéristiques/la personnalité de la personne.
b) Causes en lien avec l’environnement.
c) La personne est libre de changer son comportement, elle est capable de le contrôler.
d) La personne n’est pas libre de changer son comportement, elle est incapable de le contrôler.
e) Le comportement est constant (il ne change pas).
f) Le comportement est lié à un évènement particulier/spontané (il n’est pas constant).

49
Q

Le type d’attribution à partir du modèle de Weiner (d’une cause à un comportement) aura un impact sur quoi?

A

Le type d’attribution aura un impact sur la réaction affective et les attentes de la personne qui fait l’attribution.
-> Ex. si le comportement est associé à une cause non-contrôlable, la personne qui fait l’attribution aura plus d’empathie.

50
Q

Quel est un avantage du modèle tridimensionnel de Weiner?

A

En tenant compte du facteur de contrôle, le modèle de Weiner permet une analyse plus raffinée qu’auparavant du processus d’attribution causale.

51
Q

Voir diapo 12 pour un exemple de situation en utilisant le modèle tridimensionnel de Weiner.

52
Q

Def. impression (p/r à une personne)

A

C’est un groupe de croyances qu’on a par rapport à une personne.

53
Q

Def. formation d’une impression

A

La formation d’une impression est le processus cognitif par lequel nous organisons divers éléments d’information se rapportant à une personne afin de former un tout. Ce processus repose sur l’attribution et l’intégration de l’information.

54
Q

En attribuant des causes à un comportement, nous pouvons discerner les traits de personnalité à partir de trois sources. Quelles sont ces 3 sources?

A
  • Les informations fournies par le comportement.
  • Les caractéristiques de la situation où s’inscrit le comportement.
  • L’apparence physique.
55
Q

Def. intégration de l’information

A

C’est la combinaison des traits attribués comme causes au comportement, aboutit à une perception unifiée. C’est ainsi que nous nous formons une impression globale d’une personne.

56
Q

Voir diapo 14 pour les étapes de la perception d’autrui.

57
Q

La formation d’une impression obéit aux lois de la Gestalt, notamment à la plus importante d’entre elle. Quelle est cette loi?

A

La somme des parties ne constitue pas le tout (le tout est plus grand que la somme des parties).
-> La formation d’une impression dépasse la combinaison des traits de personnalité perçus.

58
Q

Def. effet de centralité

A

Effet de traits importants qui servent à structurer l’impression et qui influent sur le sens retenu pour les autres traits décrivant une personne.
-> Les traits centraux pèsent plus lourd que les traits périphériques et influent sur l’image que les sujets ont de la personne décrite.

59
Q

Def. effet de primauté

A

Tendance à accorder plus d’importance aux premières informations reçues dans la formation d’une impression (on porte plus d’importance aux premiers traits énumérés dans la liste).

60
Q

Pourquoi est-ce qu’il y a un effet de primauté (pourquoi est-ce qu’on met plus de poids aux premiers traits de la liste)?

A

Pour arriver à se former une impression, le sujet doit associer les traits les uns aux autres. Comme ceux-ci lui sont présentés en séquence, il se forme une impression dès le premier trait. Lorsque le second trait lui est présenté, il l’interprète en fonction de sa première impression, etc. Chacune des nouvelles caractéristiques est donc envisagée en fonction de celles qui précèdent.

61
Q

Vrai ou faux : Les processus cognitifs on pris plus d’importance en psychologie sociale depuis les dernières années.

A

Vrai. C’est la même chose pour la psychologie en général.

62
Q

Vrai ou faux : Le fonctionnement cognitif est tout à fait rationnel.

A

Faux. On a commencé à considérer le fonctionnement cognitif comme à la
fois plus complexe et nettement moins rationnel que ne le laissaient
penser les modèles précédents. En réalité, nous prenons des décisions en empruntant de nombreux raccourcis, ainsi qu’en nous fondant sur des facteurs affectifs.

63
Q

La cognition sociale décrit quoi?

A

Elle décrit la façon dont l’être humain arrive, avec une remarquable rapidité et une efficacité entachée de nombreuses erreurs logiques, à donner un sens à son environnement social et ainsi à pouvoir s’y adapter et, au besoin, le contrôler.

64
Q

L’être humain fait appel à deux systèmes de pensée lorsqu’il doit juger son environnement social. Explique les :
a) Le système I repose sur…
b) Le système II repose sur…

A

a) Le système I repose sur des processus automatiques - dans une large mesure inconscients - qui permettent de traiter en peu de temps un grand nombre d’informations, ou d’arriver rapidement à une conclusion avec un minimum d’indices (ex. réflexes, processus sur-appris (devenu automatique, ex. conduire)).
b) Le système II repose sur une réflexion plus formelle et contrôlée, plus lente aussi, et demandant un effort cognitif qui mobilise la pensée consciente et les fonctions exécutives assurant le contrôle de soi.

65
Q

On dédie environ quelle proportion de nos ressources (Ø obligé d’être un nombre) pour les deux systèmes suivants :
a) Le système I
b) Le système II

A

a) Niveau plus bas d’efforts pour qu’il nous reste des ressources pour faire du multitask.
b) On dédie 100% de nos ressources (peut Ø faire du multitask).

66
Q

Lorsqu’on utilise le système II, on peut retrouver ce qu’on appelle le concept de la “psychologie naïve”. Explique ce concept.

A

C’est lorsqu’on a l’impression qu’on a la bonne réponse, puisqu’on met tous nos efforts, mais on a peut-être Ø la bonne méthode et donc on n’arrive Ø à la bonne réponse, même si on met tous nos efforts.

67
Q

Selon les chercheurs, est-ce qu’on utilise plus souvent :
a) Le système I
b) Le système II

A

a) Le système I
-> On l’utilise plus souvent pour se faire une idée rapide.

68
Q

Selon un fort courant de recherche, les processus automatiques sont souvent guidés par quoi?

A

Par les émotions.

69
Q

Pourquoi est-ce que le processus de l’impression (qu’on a d’une personne) est imparfait? (2)

A
  • Parce qu’on est imparfaits.
  • Parce que notre impression n’a pas besoin d’être parfaite (d’un point de vue de sélection naturelle et de survie, il faut être rapide - Ø exacte).
69
Q

Vrai ou faux : Toutes les caractéristiques sont faciles à percevoir correctement au premier regard (lorsqu’on se fait une première impression).

A

Faux. Certaines caractéristiques comme l’extraversion sont assez faciles à percevoir correctement, ce n’est pas le cas d’autres traits.
-> Les caractéristiques extravertie/introvertie = nous permettent de classer les gens rapidement (utilise notre système I).

70
Q

Notre première impression est nettement moins fiable quand nous nous fondons sur a)_______, plutôt que sur b)_______.

A

a) des observations comportementales
b) une auto-description
-> Pour avoir une impression fiable, il faut que l’autre nous partage des infos sur lui (Ø juste observer ses comportements, ex. voisin) = communication avec l’autre.

71
Q

Dans quel cas est-ce que la première impression peut être relativement bonne?

A

Si on utilise les bons outils pour la faire = la communication.

72
Q

Vrai ou faux : Les premières impressions sont particulièrement résistantes au changement.

A

Vrai. Même si nous faisons des corrections à notre impression par la suite (après avoir revu la personne quelques fois), notre impression restera toujours teintée de notre première impression.

73
Q

Def. schéma

A

Structure cognitive qui permet d’organiser l’information complexe se rapportant aux personnes et aux situations (ça rend l’info facile à retrouver, à utiliser, etc.). Les schémas orientent la perception de l’environnement, l’organisation des informations en mémoire et les inférences.
-> Le prof a dit que les schémas c’est notre vision du monde et ce qui va influencer notre vision du monde.

74
Q

Quelle est la différence entre quelqu’un qui a une bonne mémoire et quelqu’un qui a une mémoire standard.

A

La personne qui a une bonne mémoire ne stocke pas nécessairement plus d’informations qu’une autre, ce qui est différent chez elle, c’est sa capacité à retrouver l’info dans sa mémoire.

75
Q

Vrai ou faux : En psycho sociale, on est capable de séparer le contenu du contenant.

A

Faux. En psycho sociale, on n’est Ø capable de séparer le contenu du contenant = c’est indissociable.

76
Q

Pourquoi est-ce que nos schémas sont adaptés à notre vie/notre environnement?

A

Pour qu’on puisse utiliser les infos rapidement et efficacement (ex. un biologiste possède + d’infos sur la biologie que nous).

77
Q

Dans l’étude où des participants devaient juger si une personne était fiable, seulement avec la première impression qu’ils avaient d’elles, quels sont les résultats?

A
  • La corrélation entre la fiabilité perçue par les participants et la fiabilité réelle des personnages mesurée par leur comportement réel s’est avérée nulle ou presque.
  • Cependant, l’accord entre les participants était, lui, très grand.
    -> La formation d’impression correspond nettement plus à des impressions subjectives largement partagées qu’à un jugement objectivement valide.
78
Q

Quelle est l’importance de l’amygdale dans ce que les auteurs appellent le «cerveau social»?

A
  • Cette structure s’active particulièrement lorsque les participants émettent un jugement extrême, ex. lorsqu’ils trouvent un personnage tout à fait fiable ou tout à fait suspect.
  • Cependant, cette activation ne correspond en rien au comportement réel des personnages vus sur photos. Autrement dit, l’amygdale est à la source d’une réponse implicite, essentiellement inconsciente et automatique chez les êtres humains, qui les amène à juger de la fiabilité d’un semblable d’une façon qui répond à un large consensus social, mais pas nécessairement à la réalité.
79
Q

Quel est le rôle des schémas?

A

Le rôle des schémas consiste donc
à nous aider à définir, à transformer et à interpréter les informations en fonction de ce que nous savons ou croyons déjà.
-> Les schémas se développent au fur et à mesure de nos contacts avec la réalité sociale.

80
Q

Vrai ou faux : Les schémas nous permettent de traiter de l’information non verbale.

A

Vrai. Les schémas nous permettent de traiter de l’information non verbale et d’aller au-delà des mots.

81
Q

En l’absence d’informations satisfaisantes dans une situation (lorsqu’il manque des bouts dans une histoire), nos schémas nous aident à faire quoi?

A

Nos schémas nous aident à remplir les trous. On invente les infos manquantes à partir de nos schémas.
-> Par contre, l’interprétation de l’information, comme toute interprétation, peut se révéler inexacte.

82
Q

Plusieurs types de schémas existent. Nommes en 2.

A
  • Schémas culturels.
  • Schémas personnels.
83
Q

Les schémas s’appuient sur quoi? (3)

A
  • S’appuient sur un ensemble d’idées reçues (de notre expérience personnelle ou des autres), sur des stéréotypes (type de schéma cognitif = utilise le système I) et des catégorisations.
  • S’appuient sur des scénarios acquis en fonction des normes culturelles (schémas culturels).
  • S’appuient aussi sur des scénarios élaborés en fonction de nos expériences et de nos attentes personnelles (schémas personnels).
84
Q

Qu’est-ce que la théorie implicite de la personnalité?

A

C’est un type de schéma que les personnes utilisent pour inférer les traits de personnalité qui s’accordent généralement :
- Ce type de schéma est particulièrement actif lors de nos premiers contacts avec autrui.
- À partir d’une seule caractéristique, les théories implicites de la personnalité nous permettent d’inférer d’autres traits.
- Les théories implicites de la personnalité nous dictent les traits qui, d’après nos expériences personnelles, notre culture, etc., vont généralement ensemble.

85
Q

Vrai ou faux : Les théories implicites de la personnalité sont résistantes au changement.

A

Vrai. Comme tout autre schéma, une théorie implicite de la personnalité peut faire un mauvais sort aux informations qui entrent en contradiction avec elle. Lorsqu’elles reçoivent des informations qui ne coïncident pas avec une de leurs théories implicites, les personnes n’en tiennent souvent pas compte ou les transforment de façon à les accorder avec celle-ci.

86
Q

Les schémas nous aident à faire quoi?

A

Ils nous aident à faire de notre environnement social un monde signifiant et cohérent… dans notre esprit, pas nécessairement dans la réalité.

87
Q

Qu’est-ce qu’un script, en lien avec la psychologie sociale?

A

Il s’agit d’un schéma narratif, un scénario (ex. toutes les étapes de quand on va au cinéma).

88
Q

Vrai ou faux : Les scénarios qu’on se fait, lorsqu’il y a un manque d’informations concernant un évènement, ressemblent souvent à la réalité.

A

Faux. Le problème, c’est que rien ne s’est sans doute passé selon ces scénarios. Il est probable, d’ailleurs, que la séquence d’événements soit nettement plus complexe, moins prévisible et moins logique, ou tout
simplement moins captivante que celle que vous avez imaginée.

89
Q

Def. règle heuristique

A

Une règle heuristique est un processus cognitif qui permet de faire rapidement des estimations.

90
Q

Concernant la psychologie sociale, dans quel cas est-ce que nous utilisons les règles heuristiques?

A

Nous utilisons souvent des règles heuristiques lorsque nous cherchons
à nous faire une idée d’autrui et des événements en général.

91
Q

Vrai ou faux : On ne fait aucune erreur en utilisant des règles heuristiques.

A

Faux. Les règles heuristiques nous amènent aussi à faire des erreurs de raisonnement qui peuvent entraver le fonctionnement social ou individuel en favorisant, par exemple, l’utilisation de stéréotypes ou en nous amenant à faire des transactions qui ne nous profitent pas.
-> Les règles heuristiques sont des stratégies qui ne garantissent pas une solution exacte, mais qui augmentent les chances d’en avoir une (ex. stratégies aux échecs).

92
Q

Nomme les 3 règles heuristiques dont on a parlé dans le cours.

A
  • Heuristique de la disponibilité.
  • Heuristique de la représentativité.
  • Heuristique de l’ancrage et de l’ajustement.
93
Q

Def. heuristique de la disponibilité

A

Règle qui consiste à juger de la fréquence ou de la probabilité d’un événement en fonction de la facilité avec laquelle on peut s’en remémorer des exemples.
-> Cette règle heuristique repose donc sur le rappel : plus nous nous souvenons facilement d’un événement ou d’un objet, plus nous considérons qu’il est fréquent.
-> Ex. Choix de réponse = a) et b) ça ne me dit rien, c) je sais que j’ai déjà vu ça = je vais choisir le choix c).
-> Autre ex. nous avons plus peur de l’avion que de l’auto, car les exemples
d’accidents d’avion frappent notre
imagination.

94
Q

Def. heuristique de représentativité

A

Règle qui consiste à estimer la probabilité d’appartenance d’un objet à une classe donnée à partir de sa ressemblance avec un cas prototypique de cette classe.
-> Ex. appartenance d’une personne a un groupe (cette heuristique nous permet de classifier rapidement les gens, les animaux, les objets, etc.).
-> Autre ex. sachant qu’une personne aime le théâtre expérimental, nous en déduisons qu’elle est probablement professeur de littérature plutôt qu’ingénieur.

95
Q

Def. heuristique d’ancrage et d’ajustement

A

Règle qui consiste à estimer une grandeur (fréquence, probabilité, valeur, etc.) en se fondant sur une quantité connue, puis ajuster cette grandeur pour tenir compte des particularités d’un nouvel événement semblable.
-> Ancrage = on assume que ce qu’on observe est proche de la moyenne (point de départ).
-> Ajustement = on va ajuster après avec ce qu’on observe.
-> Ex. Nous estimons la valeur marchande d’une maison à partir du prix demandé par le vendeur.

96
Q

Nomme les autres biais qui peuvent entraver la cognition. (4)

A
  • Biais de positivité.
  • Biais de la négligence de la ligne de base.
  • Biais des corrélations illusoires.
  • Biais de la persistance des croyances.
97
Q

Def. biais de positivité

A

Tendance générale à exprimer, à propos des personnes, des évaluations positives plutôt que des évaluations négatives.
-> On a une vision + positive des gens à prime abord (on n’assume Ø le pire).

98
Q

Pour quelle raison est-ce qu’on peut dire que même si le biais de positivité est une erreur, c’est une bonne erreur?

A

Tout les biais sont des erreurs, mais le biais de positivité est une bonne erreur puisque c’est un facilitateur social. Ça nous donne plus envie d’interagir avec les autres (que si on avait une vision négative des gens à la base).

99
Q

Def. négligence de la ligne de base

A

Sous-utilisation de l’information statistique se rapportant aux personnes et aux objets lors de jugements.
-> C’est le fait d’ignorer notre point d’ancrage (ce qui devrait être notre réalité statistique) = ignorent les données factuelles connues (les faits) et à la place font + confiance à des croyances (souvent erronées).
-> Ex. Nous achetons une auto sur
recommandation de nos proches qui
en ont fait l’expérience plutôt que sur
des faits statistiquement avérés.
-> Autre ex. jouer à la loterie.

100
Q

Def. corrélation illusoire

A

Perception d’une corrélation entre deux variables (événements) alors qu’il n’en existe pas.
-> Ex. croyance en l’astrologie (les astrologues prédisent des évènements et quand ça arrive = on s’en rappelle, mais on ignore toutes les fois où ça n’arrive pas. Donc oui il y a une certaine corrélation, mais elle est faible).
-> Autre ex. Nous associons une personne de religion musulmane au terrorisme.

101
Q

Def. persistance des croyances

A

Maintien de certaines croyances en présence d’informations qui les remettent en question (ex. infos qui prouvent le contraire).
-> Ex. gens qui continuent de croire que la Terre est plate.
-> Autre ex. Considérant Thomas comme un incorrigible coureur de jupons, lorsque j’apprends qu’il est marié, je me dis que, pour un gars marié, il sort vraiment beaucoup…

102
Q

Def. raisonnement contrefactuel (prof en a Ø parlé, alors je sais pas à quel point c’est important)

A

Nous revivons des situations passées en imaginant des scénarios autres (si seulement j’avais fait ça, etc.). = nous reconstruisons mentalement la réalité en essayant d’imaginer des actions différentes menant à des conséquences tout aussi différentes.
- Le raisonnement contrefactuel peut être ascendant (plus négatif) ou descendant (plus positif).
- Le raisonnement contrefactuel peut aller jusqu’à créer un regret anticipé.
-> Ex. Si je n’avais pas refusé de sortir avec Maxim ce soir-là, elle n’aurait pas rencontré Pascal, et c’est avec moi qu’elle sortirait.

103
Q

Def. regret anticipé

A

Les gens ont peur de regretter leur décision avant même d’avoir pris cette décision.
-> Ex. ils sont réticents à modifier leur choix dans des choix de réponses parce qu’ils ont peur qu’en changeant de réponse ils n’aient pas la bonne finalement.

104
Q

L’être humain forme des croyances à partir de liens entre des objets psychologiques. Ces croyances peuvent reposer sur trois choses. Nomme les. (3)
RÉSUMÉ

A
  • L’expérience personnelle.
  • L’interaction sociale.
  • Une inférence à partir de croyances
    déjà existantes.