Cours 3 Flashcards
Def. du soi
L’ensemble des caractéristiques individuelles qui font qu’une personne est différente des autres ou semblable à elles.
-> Nous cherchons ce qui nous distingue des autres, certes, mais aussi ce qui nous rattache à eux.
-> Le soi possède donc un double visage : une face tournée vers soi-même, l’autre tournée vers la collectivité.
Vrai ou faux : La conscience est un phénomène individuel.
Vrai. C’est fondamental.
À la fin du 19e siècle, William James, qui est le père de la psychologie américaine a défini le concept de soi avec 3 caractéristiques. Nomme les. (3)
- Soi physique
- Soi social
- Soi spirituel/soi des croyances
Explique les 3 caractéristiques du concept de soi selon William James :
a) Soi physique
b) Soi social
c) Soi spirituel/soi des croyances
** Ce que le prof a dit (Ø dans les notes/lectures)
a) Notre physique ou notre environnement physique = ce qui est observable (ex. je suis une femme, j’ai un chien, etc.).
b) Nous en société, par rapport aux autres (ex. je suis un parent, je suis orthophoniste, etc.).
c) Nos croyances (ex. opinions politiques, croyances religieuses, etc.).
Quelles sont les trois dimensions du soi (3 aspects fonctionnels du soi) (autre version des 3 caractéristiques de William James). Nomme les. (3)
- Le concept de soi
- L’estime de soi
- Le comportement et le soi
Explique le concept de soi (en mentionnant la question qu’on se pose).
- Qui je suis? (de quoi est fait le soi, qu’est-ce qu’il contient).
- Ça renvoie à la dimension cognitive de l’individu.
-> Ex. Je suis une fan de musique hip-hop.
Explique l’estime de soi (en mentionnant la question qu’on se pose).
- Comment je m’évalue? (évaluation qu’on a de notre concept de soi = est-ce qu’on aime ou on n’aime Ø notre concept de soi).
- L’estime de soi peut être positive ou négative.
-> Ex. Être une fan de musique hip-hop est une caractéristique que j’aime bien chez moi.
Explique le comportement et le soi (en mentionnant la question qu’on se pose).
- Comment j’agis? (comment le soi/l’estime de soi influence nos actions).
- C’est la dimension comportementale. Elle
embrasse toute la question des rapports entre le soi et les divers moyens dont dispose l’individu pour exercer un contrôle sur lui-même (régulation du soi) et sur l’image qu’il entend présenter aux autres (présentation de soi).
-> Ex. Je saisis les occasions d’afficher ma préférence pour la musique hip-hop.
Def. concept de soi
Ensemble des croyances qu’une personne entretient à propos d’elle-même (ex. je suis grand).
Notre soi se construit à partir de quoi (à partir de quelles sources)? (4)
- L’introspection (conscience de nous-même = conscience réflexive).
- L’observation du comportement des autres (et de l’environnement) à notre endroit (la réaction des autres et de l’environnement à notre comportement).
- L’observation de notre propre comportement (on s’observe nous-même en se demandant ce que les autres penseraient de nous).
- La comparaison avec des personnes qui nous ressemblent dans l’environnement (on se compare aux autres pour savoir si on est bon).
Vrai ou faux : Le soi est un phénomène social.
Vrai. On le voit dans la flashcard précédente, tout est un peu en lien avec les autres (comment ils nous perçoivent, comment on pense qu’ils nous perçoivent, le fait qu’on se compare à eux, etc.).
Vrai ou faux : La personnalité résulte majoritairement des prédispositions génétiques.
Faux. Certains aspects de la personnalité semblent effectivement résulter de prédispositions génétiques, mais la recherche en psychologie sociale tend plutôt à montrer que le concept de soi se construit progressivement par le biais des interactions avec le milieu.
Bien que la personnalité change au cours de la vie, certaines de ses caractéristiques correspondraient à des tendances fondamentales et innées chez l’être humain. Nomme un modèle qui tente de définir ces caractéristiques (ceux qui sont innées).
Le modèle à cinq facteurs.
Selon le modèle à cinq facteurs, quelles sont les cinq caractéristiques de base (qui sont innées et fondamentales). Nomme les. (5)
- L’ouverture, ou la disposition à accepter de nouvelles idées et à tenter de nouvelles expériences.
- Le caractère consciencieux, lié à un tempérament soigneux et fiable.
- L’extraversion, ou disposition à rechercher la compagnie des autres et à partager avec eux ses expériences, ses pensées, ses sentiments.
- L’agréabilité, qui définit une personne sur un continuum allant de l’altruisme et la compassion à l’hostilité ouverte envers autrui.
- Le névrosisme, ou tendance à voir systématiquement le côté négatif des choses.
Quelle acquisition est à la base même du concept de soi?
Le fait que le jeune enfant prend conscience de sa propre existence à partir de sa découverte progressive de l’existence autonome des autres.
-> On l’observe vers 18 mois = si on dessine un point rouge sur le nez d’un enfant et qu’on le met devant un miroir, il touchera son propre nez.
Def. conscience réflexive (l’introspection) (un des quatre items à partir desquels notre soi se construit)
- La conscience réflexive est la capacité propre à l’humain (aucune autre espèce ne l’a) de réfléchir sur soi-même et de s’interroger sur ses propres capacités de réflexion.
- C’est l’observation de nos pensées et sentiments.
- La conscience réflexive suppose une capacité de se concevoir soi-même en tant qu’objet.
Quel est le siège de la conscience réflexive (quelle partie du cerveau s’en occupe)?
Le cortex préfrontal.
Vrai ou faux : L’introspection est une activité hautement objective.
Faux. L’introspection est une activité hautement subjective, soumise à de nombreux biais.
Vrai ou faux : La capacité de raisonner sur soi-même est suffisante pour développer le concept de soi.
Faux. La capacité de raisonner sur soi-même ne suffit pas à développer le concept de soi. Certes, à partir du moment où l’individu peut se distinguer d’autrui, il est à même de développer une personnalité privée. Mais, privée, cette personnalité ne l’est qu’à demi : les réactions des autres sont la principale source des croyances que nous élaborons à propos de nous-mêmes.
Def. de la perception des réactions des autres à notre endroit (un des quatre items à partir desquels notre soi se construit)
Nous intégrons à notre soi notre perception de ce que les autres pensent de nous (ce qu’on pense que les autres pensent de nous).
Les informations qui viennent des autres peuvent être… (qu’est-ce qu’on fait des informations qui viennent des autres) (3)
- Sélectionnées (effet direct) = on porte une grande influence à ce que les autres pensent de nous (les autres dictent notre concept de soi).
- Interprétées = le + commun = on prend une partie de l’influence des autres, mais on la nuance (on veut rester socialement accepté, mais on veut garder notre individualité).
- Déformées (ajouter «bloquées») = les autres ne nous influencent Ø (personnes excentriques) = on ne tient Ø compte de la réaction des gens. Déformé = on déforme les réactions des autres (ex. on dit que les autres sont jaloux).
-> À quel degré la réaction des autres nous influence.
Explique la raison pour laquelle un concept de soi clair est une source de bien-être.
Parce qu’un concept de soi clair procure en effet un sentiment de cohérence interne qui permet, grâce à des schémas de soi bien construits, de traiter et d’intégrer rapidement de nouvelles informations touchant sa propre personne.
Def. de la théorie de la perception de soi (Bem) : la perception de notre propre comportement (un des quatre items à partir desquels notre soi se construit)
Théorie selon laquelle nous déduisons certains de nos traits de personnalité de nos attitudes et de nos motivations de l’observation de notre propre comportement.
-> Comment on se perçoit?
-> Ex. on observe notre comportement et à partir de ce comportement = on va déduire, par exemple un de nos traits de personnalité.
Qui est l’auteur le plus important en psychologie sociale, selon le prof? Nomme le.
Festinger.
-> Sa est considérée comme l’une des plus importantes en psychologie sociale.
Def. de la théorie de la comparaison sociale (un des quatre items à partir desquels notre soi se construit)
Théorie selon laquelle, en l’absence de normes objectives définies, nous déterminons etévaluons nos habiletés et nos caractéristiques personnelles en nous comparant aux autres (les autres deviennent la norme).
- Critère subjectif pour les êtres humains = c’est les autres.
-> Ex. on se compare à la moyenne pour savoir si on est bon.
À partir de la théorie de la comparaison sociale, des études ont énoncé trois postulats. Nomme les. (3)
- L’individu a besoin d’évaluer adéquatement ses habiletés et ses attitudes.
- En l’absence de critères physiques, l’individu s’évalue en se comparant aux autres.
- L’individu préfère se comparer à des personnes qui lui ressemblent (on se compare + souvent p/r à notre groupe d’appartenance).
Selon plusieurs chercheurs, la comparaison sociale répond aux deux fonctions principales du soi décrites dans la définition qui ouvre ce chapitre. Renomme les deux fonctions principales du soi. (2)
La comparaison sociale :
- Elle nous permet de nous distinguer des autres.
- Elle nous permet de nous situer dans une collectivité à l’égard de laquelle nous éprouvons un sentiment d’appartenance.
Def. schéma de soi
Généralisation cognitivequi permet d’interpréter, de transformer, au besoin, et d’intégrer les messages de l’environnement qui sont reliés au soi.
-> C’est un réseau de représentation de nous-même, avec une certaine pondération (certaines informations sont plus importantes que d’autres).
-> Voir diapo 9 pour un exemple de schéma de soi.
Vrai ou faux : Certains aspects (certaines caractéristiques) dominent le soi de façon permanente.
Vrai. Ils font partie des caractéristiques qui viennent toujours à l’esprit de l’individu lorsqu’il doit se décrire.
Le fait que certains aspects dominent le soi de façon permanente peut être le résultat de quoi? (3)
- De facteurs liés à la situation (ex. pendant sa rédaction du livre, l’auteur a appelé au concessionnaire pour faire remplacer une pièce de son auto).
- De dispositions personnelles (il est amateur de baseball et de football depuis sa plus tendre enfance).
- À la fois de la situation et de certaines dispositions (il aime la musique québécoise, et une affirmation récente de sa nièce de 19 ans qui disait ne connaître aucun chanteur québécois a rendu saillant cet élément particulier).
Comment est-ce que les schémas de soi se distinguent du concept de soi?
Par leur caractère dynamique : ils donnent à l’individu les outils pour intégrer de nouvelles informations, les transformer au besoin et modifier le concept de soi en conséquence.
Def. effet d’autoréférence
Biais amenant l’individu à remarquer et à retenir particulièrement l’information qui se rapporte à lui-même.
-> Ex. à l’école, nous aimons, comprenons et mémorisons mieux une matière si son contenu nous touche personnellement (si on est capable de faire un lien avec nous-même).
Ce qui nous apparaît comme une structure interne stable serait plutôt le résultat de quoi?
D’expositions systématiques aux mêmes situations. Nous finissons, en somme, par devenir ce que les situations que nous vivons font de nous.
-> Ex. si votre emploi vous oblige à travailler jusqu’à minuit tous les soirs, il ne serait pas surprenant que vous finissiez par vous décrire comme un «oiseau de nuit».
Pour quelles raisons est-ce que c’est important que notre concept de soi soit stable? (2)
- Pour assurer un bon fonctionnement psychologique de l’individu (au niveau individuel (santé mentale) et au niveau sociétal).
- Un soi stable rassure : il aide à se comprendre et à comprendre les autres.
Pour arriver à conserver un concept de soi stable, nous avons notamment tendance à faire quoi? (2)
- Réinterpréter le passé en fonction de nos croyances et valeurs actuelles.
-> Ex. on expose les sujets à l’importance du brossage des dents après les repas = les sujets affirment ensuite avoir toujours pensé ainsi (même si ce n’est Ø le cas). - Réinterpréter les réactions des autres à notre endroit.
-> Ex. il ne serait pas étonnant que vous vous perceviez comme une personne qui attire les confidences si vous avez tendance à poser aux autres des questions sur leur vie personnelle, et que vous remarquez et mémorisez surtout les occasions où, effectivement, on vous confie des pensées intimes.
Vrai ou faux : La recherche d’une confirmation de soi par le biais des
interactions sociales peut aussi englober les aspects négatifs.
Vrai. En particulier lorsqu’une personne n’a pas une haute opinion d’elle-même.
-> Le besoin d’un concept de soi stable peut amener les gens qui ont une faible estime de soi à chercher à confirmer leur impression négative d’eux-mêmes.
-> Ex. les personnes ayant une faible estime de soi peuvent être portées à rechercher chez leurs partenaires une confirmation de leurs défauts.
Vrai ou faux : La personnalité (les traits) est stable au cours du temps.
Vrai.
Vrai ou faux : Notre motivation et nos humeurs sont stables au cours du temps.
Faux. Ils varient au cours du temps.
-> Si notre comportement change d’un jour à l’autre, on va dire que c’est notre humeur qui change, Ø notre personnalité.
Selon une étude, qu’est-ce qui jouerait le plus grand rôle dans ce que nous sommes :
a) Notre apparence physique
b) Notre mémoire autobiographique
c) Notre tempérament
d) Nos caractéristiques morales
d) Nos caractéristiques morales
-> Selon cette étude, les traits moraux nous définiraient vraiment, plus encore que le souvenir de nos expériences passées ou notre tempérament.
Def. conscience de soi publique
- Le soi tel qu’il apparait aux yeux des autres.
- Dérivé de notre comportement, de nos manières, de notre habillement, etc.
-> Ce qu’on présente aux autres.
-> Pour pouvoir reproduire cette conscience dans des expériences = les chercheurs utilisent un miroir ou une caméra.
Def. conscience de soi privée
- Le soi en contact avec les éléments internes de la personne qui ne sont pas accessibles aux autres.
- Constituée de nos attitudes, émotions, pensées, motivations, etc.
-> Tout ce qu’on fait en public, mais aussi tout ce qu’on ne fait Ø en public.
Explique ce qui arrive lorsque la conscience de soi publique et la conscience de soi privée :
a) Sont très différents
b) Sont proches
a) Généralement, on ne se sent Ø très heureux (on ne se sent Ø nous-même) = - satisfaits.
b) On se sent + heureux (on se sent + nous-même) = + satisfaits.
Pourquoi est-ce que la conscience privée est ultimement très importante? (2)
- Elle guide notre comportement en accord avec nos attitudes et valeurs.
- Elle amplifie les émotions que l’on ressent par rapport à notre comportement.
-> Ex. on préfère faire les choses de notre propre gré que par obligation, même si au final on arrive au même résultat.
Def. estime de soi
Évaluation qu’une personne fait de ses propres caractéristiques (de son propre concept de soi).
Si on observe une amélioration de l’estime de soi après avoir consulté un psychologue, qu’est-ce que ça signifie concernant le psychologue?
Qu’il a bien fait son travail.
Lorsqu’on utilise les tests psychométriques en psychologie sociale, qu’est-ce qu’on mesure? (2)
- L’estime de soi.
- Les attitudes et les croyances.
-> Voir diapo 13 pour un exemple de test psychométrique.
Def. de l’augmentation de soi
Tendance à se voir plus positivement que ne le justifie la réalité (on a une perception biaisée de nos capacités).
L’augmentation de soi se manifeste par quoi (quelles sont trois choses qu’on fait pour créer une augmentation de soi)? (3)
- Une évaluation exagérément positive de nos aptitudes générales (surtout nos habiletés sociales et mentales).
- Une illusion de contrôle sur le cours des événements (même si ceux-ci sont clairement le fruit du hasard).
- Un optimisme excessif face à notre propre avenir (s’accompagne d’une sous-estimation des risques d’échec).
Pour quelles raisons est-ce que la majorité des gens créent une augmentation de soi? (2)
- Pour construire une forte/haute estime de soi.
- Pour avoir un concept de soi stable (c’est un mécanisme de défense qu’on utilise pour maintenir notre estime de soi).
-> Seulement les gens qui sont déprimés ne créent Ø d’augmentation de soi.
Vrai ou faux : L’estime de soi est très relié à la santé mentale.
Vrai.
Nomme le père de la psychologie cognitive béhaviorale (clinique).
Aaron Beck.
Explique pourquoi nous retenons mieux les informations positives que les informations négatives.
Comme la mémoire retient mieux ce qui s’accorde avec les schémas de soi, et que les schémas de soi sont largement positifs, il est normal que nous retenions mieux les informations positives que les informations négatives.
Vrai ou faux : Les personnes âgées ont un regard plus négatif sur le passé que les jeunes.
Faux. Des études récentes laissent entendre que ce biais s’accentuerait avec l’âge : les personnes d’âge mûr ou avancé ont un regard plus positif sur le passé que les jeunes.
Parfois, la réalité contredit l’image que nous nous faisons de soi à l’aide de l’augmentation de soi, et nous oblige à prendre conscience de nos faiblesses. Quels sont les mécanismes qui nous permettent de conserver une haute estime de soi?
Différents biais, ils sauvent l’estime de soi.
Nomme ces différents biais qui vont permettre de conserver une haute estime de soi. (6)
- Biais égocentrique
- Effet projecteur
- Biais de fausse unicité
- Biais de faux consensus
- Biais de complaisance
- Handicap intentionnel
Def. biais égocentrique
Biais qui amène un individu à exagérer, dans ses souvenirs, la part qu’il prend à des activités collectives.
-> On a tendance à penser que notre contribution est plus grande qu’elle l’est, parce que nous oublions plus facilement ce qui ne nous est pas directement relié.
-> Ex. Chaque participant d’un travail
d’équipe se dit : « On va avoir une note collective mais, en réalité, j’ai quasiment tout fait dans ce travail. »
Def. de l’effet projecteur
Biais qui amène un individu à exagérer l’attention que les autres lui portent (on pense que les autres nous observent plus que ce qu’ils le font vraiment).
-> Ce biais est présent chez tout le monde, mais surtout chez ceux qui ont une phobie sociale ou ceux qui sont gênés.
-> Ex. « Tout le monde dans ce club va remarquer que je danse comme
une chèvre. »
Def. biais de fausse unicité
Biais amenant l’individu à considérer comme exceptionnels ses attributs positifs (on pense que nos qualités sont plus rares qu’elles ne le sont réellement).
-> « Je suis particulièrement généreux envers les musiciens du métro, à qui je donne souvent un dollar. »
Def. biais de faux consensus
Biais amenant l’individu à considérer ses attributs négatifs comme plus répandus qu’ils ne le sont en réalité.
-> Ex. « Un jour que j’étais ivre, je me suis battue avec une autre fille. Bon, tout le monde fait ça des fois, non? »
Def. biais de complaisance
Biais amenant l’individu à attribuer ses succès à des dispositions internes, et ses échecs aux circonstances extérieures.
-> Ex. « Je n’ai pas marqué de but, mes coéquipiers ne me passaient jamais la rondelle. Par contre, l’adversaire n’en a marqué aucun pendant que j’étais sur la glace : mon jeu défensif était impeccable. »
Vrai ou faux : Un individu qui prend conscience de ses attributs négatifs (ses défauts par exemple ou les choses dans lesquelles il excelle moins) a tendance à leur accorder plus d’importance qu’à ses qualités.
Faux. Un individu qui prend conscience de ses attributs négatifs a néanmoins tendance à leur accorder moins d’importance qu’à ses qualités. Il considère généralement que les activités dans lesquelles il excelle sont les plus fondamentales pour lui.
Explique la « théorie de
l’affirmation de soi ».
Selon cette théorie, lorsqu’on porte atteinte à une dimension de son estime de soi, la personne essaiera de valoriser d’autres dimensions d’elle-même qui n’y sont pas reliées (ça lui permet de se protéger en se disant qu’elle excelle dans d’autres domaines).
Def. handicap intentionnel
Le fait d’expliquer à l’avance un échec possible en faisant appel à des circonstances exceptionnelles plutôt qu’à des caractéristiques personnelles (on se trouve une excuse pour un échec qu’on anticipe).
-> Ex. « Ne vous attendez pas à des miracles de ma part dans cette présentation orale: je n’ai pour ainsi dire pas dormi de la nuit. »
Le besoin de succès des gens est selon une courbe normale = la majorité des gens ont un besoin de succès modéré, quelques personnes ont un très grand besoin de succès et quelques personnes ont un très petit besoin de succès. Les gens se trouvant dans les catégories suivantes choisissent quel niveau de tâche, des tâches faciles, modérées ou difficiles :
a) Les gens ayant un besoin de succès modéré
b) Les gens ayant un très grand besoin de succès
a) Ils choisissent des tâches modérées.
b) Ils choisissent des tâches faciles (trop faciles pour eux, car ils ont un besoin d’éviter l’échec).
Def. comparaison descendante
Tendance à se comparer à des personnes que l’on juge inférieures à soi (pour relever son propre niveau = bon pour la santé mentale).
-> Permet d’augmenter l’estime de soi.
Def. comparaison ascendante
Tendance à se comparer à des personnes que l’on juge supérieures à soi (ex. des gens qu’on aspire à être).
-> On se sent dévalorisé lorsqu’on ne réussit pas aussi bien que ses pairs dans une activité à laquelle on consacre beaucoup d’efforts.
-> Ça diminue l’estime de soi.
Vrai ou faux : La comparaison ascendante a toujours un impact négatif.
Faux.
- Avec une comparaison ascendante raisonnable, ça peut nous permettre de nous motiver à devenir comme eux.
- Le fait de s’identifier à ces personnes peut accroître notre estime de nous même, puisqu’ils peuvent nous inspirer à suivre leur chemin (ils peuvent devenir des modèles pour nous).
Vrai ou faux : On peut se comparer avec soi-même.
Vrai. Les chercheurs appellent cela la “comparaison temporelle”, on se compare avec notre soi du passé. À la suite d’un échec, la comparaison
temporelle peut prendre deux avenues possibles, selon le besoin qui prédomine à ce moment :
- Si nous voulons nous rassurer en maintenant un concept de soi stable, nous idéaliserons notre passé.
- Si, au contraire, cette mauvaise expérience nous inspire le besoin de changer, nous serons portés à regarder notre ancien soi comme peu adapté.
Les stratégies visant à assurer le maintien de l’estime de soi exigent souvent de faire quoi?
Elles exigent souvent de manipuler la réalité ou de la déformer.
Explique ce qu’est le « réalisme dépressif ».
C’est le fait que les personnes modérément dépressives ont une perception adéquate de la réalité. Elles ont tendance à se rappeler les informations tant positives que négatives à leur sujet, et leur perception d’elles-mêmes s’harmonise relativement bien avec les évaluations des autres. En outre, elles ont moins tendance à recourir au biais de complaisance.
En lien avec le « réalisme dépressif », est-ce que ça voudrait dire qu’une dépression d’intensité moyenne est le symptôme d’une bonne santé mentale?
Non. Nos illusions/déformations de la réalité peuvent être utiles.
Déformer la réalité peut être utile pour maintenir notre estime de soi. Nous retirons, en effet, des avantages importants à nous percevoir de façon plus favorable que la réalité ne le justifie. Une évaluation de soi positive est associée à quoi? (3)
- De bonnes habiletés sociales.
- Une bonne santé mentale ou physique.
- Une bonne adaptation à des expériences très difficiles.
Vrai ou faux : Il existe une forte corrélation négative entre l’estime de soi et la dépression.
Vrai. Les individus qui ont une estime de soi forte ont moins tendance à être dépressifs.
Vrai ou faux : Il vaut mieux s’imaginer à tort que l’on a un contrôle sur la réalité (penser qu’on contrôle une situation, alors qu’on n’a aucun contrôle) que de ne pas être conscient d’un contrôle que l’on a (penser qu’on n’a aucun contrôle sur une situation, alors qu’on en a un).
Vrai.
Si on pense qu’on n’a aucun contrôle sur une situations, alors qu’on en a un, on aura beaucoup plus de difficulté à se sortir de cette situation difficile (ex. reprendre un cours de méthodes quantitatives).
Def. du sentiment d’efficacité personnelle (sentiment d’autoefficacité)
Niveau de confiance dans sa capacité de réussir qu’une personne ressent avant d’entreprendre une tâche.
-> Une des raisons de pourquoi on aide les autres = c’est parce qu’on a confiance en nos capacités et qu’on pense réussir.
Vrai ou faux : On est davantage en mesure de réussir une tâche lorsqu’on a un haut sentiment d’efficacité personnelle avant la tâche que lorsqu’on n’en a Ø.
Vrai. Lorsqu’ils se croient capables d’agir sur leur environnement de la façon désirée, les individus sont effectivement davantage en mesure de le faire.
-> Ex. Une habileté croissante dans la résolution de problèmes de mathématiques augmente le sentiment d’autoefficacité dans ce domaine, lequel à son tour améliore la performance.
Vrai ou faux : Il existe un sentiment d’efficacité collective.
Vrai. Ce qui est vrai pour un individu le serait aussi pour une communauté.
-> Ex. La confiance en soi d’un leader se transmet, par contagion, à l’équipe et crée un sentiment d’efficacité collective qui, à son tour, améliore la performance d’équipe.
Concernant les biais que l’on utilise pour maintenir notre estime de soi, plusieurs auteurs affirment que les illusions que nous entretenons sur nous-mêmes nous entraînent dans un mode de comportement autodestructeur dont il est difficile de sortir. Nomme les impacts négatifs de ces biais. (2)
- Le handicap intentionnel, en particulier lorsqu’il entraîne des abus de drogue ou d’alcool, témoigne de cet aspect moins favorable de l’estime de soi.
- Les personnes ayant une haute estime de soi seraient plus portées à devenir violentes lorsqu’elles sont en désaccord avec une critique qui leur est adressée.
Quel est l’inconvénient d’utiliser régulièrement le handicap intentionnel?
Le handicap intentionnel aide l’individu à sauvegarder son estime de soi en réduisant la pression qui s’exerce sur lui et en justifiant un
éventuel échec, mais il peut, paradoxalement, augmenter la probabilité de cet échec. L’utilisation régulière du handicap intentionnel est une stratégie très coûteuse, car elle entraîne rapidement la personne d’échec en échec.
Est-ce qu’il existe un lien entre l’estime de soi et la réussite scolaire?
Il y a un débat parmi les auteurs, certains affirment que oui, alors que d’autres ne sont Ø certains. Les auteurs disent que même lorsque ce lien existe, rien n’explique si c’est l’estime de soi qui conduit à la réussite ou la réussite qui augmente l’estime de soi.
-> Il n’est donc pas nécessairement avisé de consacrer du temps et des efforts à accroître l’estime de soi d’élèves en difficulté.
Ce qu’il manque est seulement dans les lectures et pas dans les diapos. Est-ce que c’est à l’exam?