Cours 7 Flashcards

1
Q

Pourquoi s’intéresser aux réseaux de soutien social?

A

Car mondialement, le manque de liens sociaux inquiète

Preuves:
- L’OMS a créé une nouvelle commission sur le lien social. La question de la solitude y est reconnue comme une menace urgente pour la santé.

  • l’association entre l’isolement social et le risque accru de maladies cardiaques a été mise en évidence.
  • La solitude constitue un risque pour la santé mentale
  • depuis 1980, la proportion de personnes vivant seules au Qc a plus que doublé et les 18 à 24 ans sont les plus nombreux à ressentir la solitude.
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2
Q

Dresse une ligne du temps des réseaux de soutien (de 1900 à ajd)

Périodes à décrire:
1900
1920-1930
1940-1950
1970
1980-1990
Aujourd’hui

A

1900:
- Présence ASSOCIATIONS D’ENTRAIDE où le soutien est surtout d’ordre matériel et financier
- le réseau informel est la principale source d’aide de ceux qui éprouvent des problèmes de santé mentale

1920-1930:
- L’État intervient et on n’aide plus juste les travailleurs
- l’aide formelle se créé (professionnels en institution)

Années 40-50
- renaissance d’expériences d’entraide (groupes se forment pour s’aider dans leur détresse psychologique ou sociale)

Années 70:
- second envol des groupes d’entraide (mouvements sociaux et de revendication)
- Soutien social devient un champ de recherche

Années 80 et 90:
- les personnes ont les ressources pour trouver des solutions à leur difficulté
- études sur le lien entre le soutien social et la santé

Aujourd’hui:
- groupes d’entraide multiples sont mis sur pieds pour combler des besoins sans réponse
- Les études soulignent l’importance des interactions entre les différents types de réseaux

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3
Q

qui suis-je?
Ensemble complexe des liens qu’un individu entretient avec d’autres individus de son entourage immédiat ou plus large, ou qui représentent diverses institutions sociales

A

Réseau social

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4
Q

Qui suis-je?
Répertoire de liens qu’un individu possède avec d’autres individus et qui sont susceptibles de lui procurer diverses formes d’aide ou de soutien

A

Réseau de soutien

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5
Q

Qu’est-ce qui distingue le réseau SOCIAL du réseau de SOUTIEN

A

Le réseau social n’égale pas qualité des liens (c-à-d que les membres qui ont une influence négative y sont inclus)

Le réseau de soutien correspond aux individus susceptibles de fournir diverses formes d’aide ou ressources

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6
Q

Au Québec, 12% de la population de 12 ans et plus n’a pas un niveau élevé de soutien social

A) cette proportion diminue t’elle ou augmente t’elle à partir de 25 ans
B) il existe des différences de genre. Qui des hommes ou des femmes reçoivent le moins de soutien social

A

A) augmente
B) les hommes

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7
Q

Vrai ou faux
Le niveau de satisfaction à l’égard de la fréquence des contacts avec des amis proches et des membres de la famille est plus faible chez les personnes ayant une incapacité liée à la santé mentale que chez celles sans incapacité liée à la santé mentale.

A

Vrai

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8
Q

Nomme des facteurs sociaux (ex: vivre dans le quartier depuis longtemps) associés aux liens sociaux

A

-Participer à des activités
d’un groupe, organisme ou
association;
- Connaître les gens du
quartier;
- Avoir rencontré au moins
une nouvelle personne au
cours du dernier mois.

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9
Q

A) définis le réseau de soutien informel
B) définis le réseau de soutien semi-formel
C) définis le réseau de soutien formel

A

A) ensemble des relations
personnelles d’un individu, personnes dont le soutien
spontané en cas de besoin dépasse le mandat habituel

B) personnes ou groupes
offrant du soutien dans des cadres plus ou moins
organisés, qui sont généralement non-institutionnalisés

C) personnes fournissant le
soutien prévu dans le cadre de leurs fonctions
rémunérées, par des professionnels qui œuvrent dans
des institutions

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10
Q

De quel réseau de soutien relèvent ces énoncés
* La personne voisine qui déneige votre entrée;
* La personne qui vous prépare des repas ou vous aide dans des tâches de votre quotidien;
* La personne qui s’arrête au coin de l’autoroute pour vous aider lorsque vous avez un pneu crevé;
* La personne à la caisse de la pharmacie qui aide des personnes aînées à utiliser le guichet automatique;
* La personne, commis de bibliothèque, qui peut échanger au quotidien avec des personnes en situation de
désaffiliation sociale.

A

Réseau de soutien informel

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11
Q

Donne des exemples d’aides informelles directes
(ex: faire des travaux ménagers)

A
  • Faire des courses pour une autre personne ou transporter ou accompagner une personne au magasin ou à un rendez-vous
  • Fournir des soins de santé ou des soins personnels
  • Accomplir des tâches administratives
  • Donner des leçons gratuites, en encadrant, en offrant du tutorat ou en aidant à lire
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12
Q

DIFFÉRENCES DANS L’AIDE INFORMELLE DIRECTE SELON LES GÉNÉRATIONS

A) Quelle génération est plus susceptible d’offrir de l’enseignement, de l’encadrement ou du tutorat?

B) quelle génération est moins susceptible d’offrir l’ensemble des types d’aide (travaux ménagers, tâches administratives, amener personne à son rdv, donner des leçons ou des soins, etc.)

C) Vrai ou faux, ce sont les générations plus jeunes qui passent plus d’heures en moyenne aux activités bénévoles liées aux soins de santé et aux soins personnels

A

A) Génération internet
B) Génération silencieuse
C) faux, ce sont les générations plus âgées

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13
Q

Quelles sont les actions possibles des psychologues auprès du réseau de soutien informel
(2 éléments de réponses)

A
  1. Appuyer concrètement le réseau de soutien informel pour qu’il exerce davantage un rôle de
    soutien (ex des hairdressers)
  2. Appuyer émotionnellement le réseau de soutien informel de la personne qui est en besoin
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14
Q

Les personnes pivots, le jumelage entre pairs et les groupes d’entraide font parties de quel réseau de soutien?

A

Réseau de soutien semi-formel

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15
Q

SOUTIEN SEMI-FORMEL
Les personnes-pivots sont des personnes qui agissent dans le cadre d’un programme soutenu par le milieu

Leur origine réside dans la nécessité d’un pivot entre une personne en détresse et un professionnel

Donne 4 caractéristiques des personnes pivots

A
  • Choisies ou sélectionnées par le milieu en question;
  • Possèdent des aptitudes naturelles à aider;
  • Sont brièvement formées;
  • Bénéficient d’un suivi par des professionnels.
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16
Q

SOUTIEN SEMI FORMEL
Un sentinelle est un exemple de personne pivot. Il s’agit d’un adulte qui s’implique bénévolement dans son milieu tout en respectant un certain protocole d’intervention

A) quels sont les rôles/tâches d’un sentinelle en prévention du suicide de l’AQPS (3)

B) donne des exemples de gens qui ne sont pas considérés comme sentinelles

A

A)
- Établit le contact avec la personne en détresse;
- Agit comme un relais entre la personne suicidaire et les ressources d’aide;
- Assure le lien avec les ressources d’aide du territoire.

B)
- Les professionnels de la santé déjà en poste;
- Les proches de la personne suicidaire;
- Les jeunes de moins de 18 ans.

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17
Q

SOUTIEN SEMI-FORMEL - LE JUMELAGE
Il existe deux formes de jumelage. Nomme et explique les

A
  1. Jumelage entre pairs:
    Se fait entre deux personnes qui souhaitent obtenir du soutien mutuel, qui ont un vécu semblable. Les
    personnes sont mises en contact avec une autre personne avec qui ils communiqueront régulièrement.
  2. Jumelage entre une personne qui fournit de l’aide et une autre qui la reçoit:
    Entre deux personnes (un.e bénévole) et une personne vivant une situation pour laquelle elle souhaite
    être jumelée à une autre personne. Implique une relation égalitaire et horizontale entre la personne qui
    fournit de l’aide et celle qui la reçoit. Les deux personnes retirent donc des bénéfices de la relation.
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18
Q

RÉSEAU DE SOUTIEN SEMI-FORMEL - JUMELAGE
Certains organismes offrent le service d’écoute téléphonique offert par une personne bénévole qui est elle-même touchée par la même réalité. Donne un exemple

A

La boussole (pour les proches d’une personne ayant un trouble de santé mentale)

19
Q

Une étude sur les effets du jumelage
sur des jeunes du CJM a été réalisé.
DÉROULEMENT:
- Consiste en un projet de jumelage intergénérationnel entre des aînés de la MGPV avec des jeunes du centre
jeunesse arrivant à l’âge adulte. Le jumelage s’organise en dyade jeune/aîné pour faire des activités à
raison d’une fois par semaine, tant à l’intérieur de la MGPV, qu’à l’extérieur.
- Une Étude qualitative a été réalisée (entrevue semi-structurée de type récits de vie réalisée en 2014) avec 5 jeunes adultes sortant de centres jeunesse et 5 aînés.

Quels sont les résultats de l’étude quant à l’apport (bénéfices) du jumelage (tant pour l’adulte émergent que la personne ainé) (3 éléments de réponse)

A

Le jumelage permet:
- l’épanouissement de soi des jeunes grâce à un apport important de reconnaissance affective à travers
la relation de confiance créée entre les jeunes et leur bénévole de jumelage.

  • l’affiliation des jeunes dans la communauté des grands-parents.
  • aux grands-parents de jouer un rôle de grands-parents sociaux, pouvant se substituer à l’absence de
    grands-parents familiaux et jouer ainsi le rôle de passeur, i.e. capables d’accompagner les jeunes dans
    leur développement identitaire.
20
Q

Qui suis-je?
Petit groupe autonome et ouvert qui se réunit régulièrement qui partage un vécu commun de
souffrance et un sentiment d’égalité. Leur activité primordiale est l’entraide personnelle qui
prend souvent forme de soutien moral, par le partage d’expériences et d’information, et par la
discussion. Souvent, les membres ont aussi des activités orientées vers des changements
sociaux.

A

Groupe d’entraide (soutien semi-formel)

21
Q

Que fut l’un des premiers groupes d’entraide créé?

22
Q

Qui suis-je?
Groupes d’entraides basés sur un modèle où la personne reconnaît son impuissance, où l’on
prône l’abstinence et où l’on favorise le parrainage

A

Les alcooliques anonymes

23
Q

LES ALCOOLIQUES ANONYMES
Vrai ou faux
A) Parmi les personnes ayant un problème de consommation d’alcool, les taux d’abstinence sont deux fois plus élevés chez celles qui fréquentent les AA comparativement à celles qui ne fréquentent pas les AA.

B) Cependant, Les interventions des AA augmentent probablement les coûts des soins de santé de manière substantielle.

A

A) Vrai et le Taux d’abstinence serait meilleur, en particulier à long terme.

B) faux, elles les réduisent

24
Q

Qu’est-ce que le centre d’Entraide-Émotion (organisme à Québec)

A

C’est un réseau de soutien semi-formel. Il s’agit d’un lieu d’entraide et de partage d’expérience en santé mentale, s’adressant à tous, mais portant un intérêt plus spécifique à l’accueil des personnes vivant avec un TPL.
Son premier objectif est d’offrir des services offerts par et pour les membres. Une des stratégies de ce centre est l’empowerment

25
Q

Distingue le groupe d’ENTRAIDE du groupe de SOUTIEN en regard à ces questions

A) le groupe s’adresse à qui? (exceptionnellement, c’est la même réponse pour le groupe d’entraide et le groupe de soutien)

B) Par qui sont données les séances?

C) Quelle est la source des connaissances?

D) sont-ils autonomes ou associés?

E) Quel est l’objectif de chacun de ces groupes?

F) À quel groupe correspond chacun de ces énoncés:
1. De personne aidée, il est possible de devenir une personne aidante
2. De personne aidée, on reste personne aidée.

A

A) Groupe d’entraide = Membres partagent un vécu commun de souffrance

Groupe de soutien= Membres partagent un vécu commun de souffrance

B) Groupe d’entraide= Leadership partagé entre les membres, aide mutuelle, indépendant des professionnels ou des services traditionnels (Par et pour)

Groupe de soutien = Leadership des intervenants professionnels tout en laissant une place variable au partage des membres
(Pour)

C) Groupe d’entraide= Connaissances expérientielles fondées sur le fait de vivre le problème

Groupe de soutien= Connaissances spécialisées, acquises lors de sa formation ou de son travail

D) Groupe d’entraide= souvent autonomes

Groupe de soutien= Souvent plus associés à une organisation

E) Groupe d’entraide= Recherche de changement personnel et social, développer une vision du monde propre à chaque groupe

Groupe de soutien = D’abord, soutien émotif et d’éducation

F) Groupe d’entraide = 1
Groupe de soutien = 2

26
Q

Les Réseaux de soutien formel consistent en des Personnes fournissant le soutien prévu dans le cadre de leurs fonctions rémunérées.
Donne des exemples de réseaux de soutien formels (3 éléments de réponse)

A
  1. Les groupes de soutien
  2. Les personnes pairs-aidantes
  3. Les psychologues
27
Q

La personne pair-aidante a vécu des expériences similaires à celles de ses pairs. Selon ses expériences de vie reliées à ses propres défis et à son processus de rétablissement, elle détient un savoir expérientiel lui conférant un grand nombre d’habiletés et de connaissances par rapport au
vécu de ses pairs. Donne 3 exemples

A

3 parmi les suivantes:

o l’expérience de recevoir un diagnostic, d’être hospitalisé et médicamenté;

o l’utilisation des services dans le réseau;

o la perte d’estime de soi et l’auto-stigmatisation;

o la connaissance du sentiment d’être envahi par une souffrance émotionnelle intense;

o la compréhension des obstacles que la personne utilisatrice affronte tels que l’exclusion, la pauvreté et la
stigmatisation;

o l’identification des problèmes, la responsabilisation, les stratégies pour faire face aux difficultés;

o l’empathie, la tolérance, la flexibilité, l’adaptation, la résilience;

o la démarche de réadaptation et le franchissement des étapes dans le processus de rétablissement.

28
Q

Quels sont les Effets probants de la pair-aidance
pour les personnes aidées

A
  • Diminue les taux de morbidité et de mortalité;
  • Augmente l’espérance de vie;
  • Accroît les connaissances sur une maladie;
  • Améliore l’auto-efficacité;
  • Améliore l’état de santé et les compétences en matière de soins personnels, y
    compris l’adhésion aux traitements;
  • Réduit le recours aux services d’urgence
29
Q

Quels sont les Défis exprimés par les personnes
pair-aidantes (celles qui aident)

A
  • Se sentir stigmatisé ou traité injustement par des collègues professionnels;
  • Devoir composer avec le double rôle de prestataire de soins et de personne recevant des soins;
  • Devoir composer avec la révélation d’avoir vécu soi-même un problème de santé mentale;
  • Composer avec la peur du “retour en arrière”;
  • Être susceptible de vivre de la précarité économique;
  • Se faire reprocher par des pairs le statut de salarié.
30
Q

Quels sont les Effets probants pour les personnes
pairs-aidantes ET le réseau de services

A

Pour les personnes pair-aidantes:
* Consolidation et poursuite du rétablissement

Pour le réseau de services en santé mentale:
* Reflet de la diversité des publics à qui elles offrent des soins et services;
* Facilite la prise de contact avec les gens;
* Opportunité plus riche de travailler en interdisciplinarité;
* Regard plus social sur la qualité de vie et le bien-être des personnes (au-delà du regard
médical sur les symptômes);
* Meilleure union des forces et expertises de chacun des travailleurs et travailleuses.

31
Q

À quoi font référence ces qualificatifs
1. Audétermination;
2. Individualisé et centré sur la personne;
3. Pouvoir d’agir (empowerment);
4. Holistique;
5. Non linéaire;
6. Axé sur les forces;
7. Entraide entre pairs;
8. Respect;
9. Responsabilité;
10. Espoir

A

aux dix principes directeurs du rétablissement selon SAMHSA

32
Q

Quels sont les rôles/responsabilités du psychologue auprès du réseau de soutien informel?
(il y en a plusieurs, en nommer 3)

A
  • Identifier et soutenir dans le quotidien les personnes
    jouant le rôle d’aidant naturel dans une communauté.
  • Respecter leurs limites.
  • Ne donner des formations qu’en cas d’absolue
    nécessité. Lors de formation, ne pas leur faire perdre
    confiance en leurs moyens.
  • Ne pas sous-évaluer la valeur de leur expérience.
  • Reconnaître leur apport dans la communauté.
  • Faire connaître ce type de contribution aux
    administrateurs en santé.
  • Faire en sorte que divers citoyens se reconnaissent et
    s’impliquent dans un tel rôle.
33
Q

Quels sont les rôles/responsabilités du psychologue auprès du réseau des groupes d’entraide
(il y en a plusieurs, en nommer 3)

A
  • Laisser le processus de prise de décision aux
    membres.
  • Fournir de l’information vulgarisée aux groupes
    d’entraide qui la demande.
  • Aider tout en ne prenant pas la responsabilité à la
    place des membres.
  • Respecter l’autonomie du groupe et la confidentialité
    dans les limites des règles de déontologie
    professionnelle.
  • Aider à la mise sur pied d’un groupe d’entraide.
  • Se rendre disponible pour conseiller les membres du
    groupe.
  • Réévaluer la nécessité de sa présence, et accepter de
    se retirer.
  • Référer des personnes vers les groupes d’entraide.
34
Q

EXEMPLE DE MILIEU DE TRAVAIL: LA CLINIQUE SPOT
Quelle est la mission de SPOT (2 éléments de réponse)

A
  1. Améliorer l’état de santé des personnes marginalisées, désafiliées, en situation de vulnérabilité sociosanitaire et non rejointes par l’offre de soins et services existantes
  2. Former une relève professionnelle sensibilisée aux enjeux sociaux et aux besoins de ces personnes
35
Q

MISE EN CONTEXTE (ÉTUDE DE HOULE)
Relation entre le réseau de
soutien formel et informel
Lauzier-Jobin & Houle (2022):
* Le but de cette étude: comparer les mécanismes fondamentaux d’aide informelle de la
famille et des amis et d’aide formelle de praticiens dans le rétablissement des personnes
souffrant d’un trouble dépressif, anxieux ou bipolaire.

Triades d’entrevues individuelles (15 triades, N=45)réalisés à Montréal:
* Personne en rétablissement
* Le proche qui l’a le plus aidé
* L’intervenant qui l’a le plus aidé

Le soutien social des membres de la famille et des amis, ainsi que l’aide des professionnels
peuvent contribuer au rétablissement des gens de différentes manières.

Les relations d’aide informelles et formelles remplissent de multiples fonctions, avec des similarités et des différences

QUESTION: est-ce qu’on se calice de cette diapo?

36
Q

RESSEMBLANCES ET DIFFÉRENCES ENTRE LES RÉSEAUX DE SOUTIEN FORMEL ET INFORMEL
Quelles sont les ressemblances et différences quant à la catégorie PRÉSENCE

A

Ressemblance: autant les proches aidants que les intervenants sont là, présents et disponibles

Différence: la présence CONTINUE pour les proches aidants VS la présence PONCTUELLE ET DISPONIBILITÉS pour les intervenantes

37
Q

RESSEMBLANCES ET DIFFÉRENCES ENTRE LES RÉSEAUX DE SOUTIEN FORMEL ET INFORMEL
Quelles sont les différences quant à la catégorie CAMARADERIE

A

Avec les proches aidants, le plaisir et les activités communes occupent une place centrale. Les professionnels, de leur côté, doivent mettre une limite sur la dimension personnelle

38
Q

RESSEMBLANCES ET DIFFÉRENCES ENTRE LES RÉSEAUX DE SOUTIEN FORMEL ET INFORMEL
Quelles sont les différences quant à la catégorie IMPLICATION ÉMOTIONNELLE

A

Les proches aidants ont une proximité plus grande. Les proches aidants sont plus investis émotionnellement.

Les intervenantes ont de l’empathie (plutôt que de la sympathie). L’intervenant est une personne extérieures qui n’a pas le même attachement émotionnel. Cette distance donne un sentiment de sécurité et de liberté qui facilite l’intervention. Les intervenants s’efforcent donc de préserver cette distance en posant certaines limites.

39
Q

RESSEMBLANCES ET DIFFÉRENCES ENTRE LES RÉSEAUX DE SOUTIEN FORMEL ET INFORMEL
Quelles sont les ressemblances et différences quant à la catégorie COMMUNICATION

A

Ressemblances:
La communication s’appuie sur l’écoute et une attitude de non jugement. La parole et les discussions permettent de grandir par la compréhension

Différences:
La communication est plus posée pour les intervenantes et plus brusque pour les proches. Les sujets traités varient selon le type de relation: plus circonscrit avec les intervenantes, mais plus en profondeur

40
Q

RESSEMBLANCES ET DIFFÉRENCES ENTRE LES RÉSEAUX DE SOUTIEN FORMEL ET INFORMEL
Quelles sont les différences quant à la catégorie RÉCIPROCITÉ

A

Les personnes en rétablissement voient la relation avec un proche aidant comme plus symétrique, mutuelle, réciproque, ce qui est rarement le cas pour celle avec les intervenantes

41
Q

Un exemple d’étude démontrant les
interactions entre les réseaux de soutien
Downs & Eisenberg (2012):
* Une enquête en ligne réalisée en 2009 sur l’utilisation des services de santé mentale chez les étudiants de 15 universités américaines déclarant avoir eu de sérieuses pensées suicidaires au cours de l’année précédente (n
= 543).
A) vrai ou faux: 64,1 % des étudiants universitaires ont reçu une aide formelle en santé mentale parce qu’ils ont été encouragés par d’autres.

B) Se confier à des relations chaleureuses et de confiance ne diminue pas les intentions de rechercher une aide formelle

A

A) vrai
B) faux, recevoir une aide
informelle réduit leurs besoins perçus d’aide formelle en santé mentale.

42
Q

rechercher une aide formelle et informelle:
Une étude transversale américaine s’est intéressée aux jeunes de 18 à 24 ans de 140 universités
américaines ayant des pensées et des comportements suicidaires (n=4198) . Un sondage
électronique a été complété entre 2018 et 2021. (Bond, 2022).

A) quels sont des prédicteurs NÉGATIFS de l’intention de rechercher une aide FORMELLE

B) Quels sont des prédicteurs POSITIFS de l’intention de rechercher une aide FORMELLE

C) quels sont des prédicteurs NÉGATIFS de l’intention de rechercher une aide INFORMELLE

D) quels sont des prédicteurs POSITIFS de l’intention de rechercher une aide INFORMELLE

A

A) Être noir/afro-américain, considérer sa situation
financière comme toujours/souvent stressante, avoir des
taux plus élevés de dépression et d’inflexibilité
psychologique et signaler des obstacles perçus à la
recherche d’aide

B) Être américain d’origine asiatique, être en couple, être
chrétien, percevoir avoir une meilleure connaissance de
la maladie mentale et des traitements, avoir un besoin
perçu plus élevé de traitement de santé mentale et
croire qu’une thérapie nous serait utile.

C) Être noir/afro-américain, hispanique/latino, avoir des
taux plus élevés de dépression et d’inflexibilité
psychologique, croire que la thérapie serait moins
efficace et signaler des obstacles perçus à la
recherche d’aide

D) Être en couple, être chrétien, percevoir avoir une
meilleure connaissance de la maladie mentale et des
traitements et croire que la médication ne pourrait
pas nous aider.

43
Q

Nomme 3 recommandations faites aux psychologues pour mieux intégrer des stratégies liées au soutien social pour les personnes composant avec un problème de santé mentale

A

3 parmi les suivantes:

  1. ÉVALUER RAPIDEMENT ET CONSTAMMENT
    L’IMPACT DU SOUTIEN REÇU
    OU PERÇU SUR LE DÉVELOPPEMENT ET LE
    MAINTIEN DES SYMPTÔMES
    CHEZ LA PERSONNE
  2. ÉVALUER L’IMPACT DE L’ÉVÉNEMENT
    TRAUMATIQUE ET DES PROBLÈMES DE SANTÉ
    MENTALE CHEZ LES PROCHES, AINSI QUE LEURS
    HABILETÉS, LEURS CAPACITÉS OU INCAPACITÉS
    À FOURNIR DU SOUTIEN
    NÉCESSAIRE ET ADÉQUAT
  3. ÉVALUER AVEC QUELLES CARACTÉRISTIQUES
    DU SOUTIEN (RECHERCHE,
    PERCEPTIONS OU OBTENTION DE SOUTIEN),
    LA PERSONNE ÉPROUVE DES
    DIFFICULTÉS
  4. UTILISER DIFFÉRENTS OUTILS D’ÉVALUATION
    DU SOUTIEN SOCIAL CHEZ LA PERSONNE ET
    LES PROCHES AFIN DE BIEN CIRCONSCRIRE LA
    FRÉQUENCE, LA
    QUALITÉ, LA RÉCEPTION DU SOUTIEN SOCIAL
    RECHERCHÉ, REÇU OU
    DONNÉ
  5. S’ASSURER QUE LA PERSONNE A ACCÈS À UN
    RÉSEAU ADÉQUAT DE SOUTIEN
    SOCIAL
  6. SI NÉCESSAIRE, DÉVELOPPER AVEC LA
    PERSONNE DES HABILETÉS À EXPRIMER SES
    ÉMOTIONS À SES PROCHES, À S’AFFIRMER AUX
    NIVEAUX DE SES BESOINS, À RECHERCHER
    ACTIVEMENT LE SOUTIEN SOCIAL ET À
    RENFORCER LES LIENS AVEC LES MEMBRES
    POSITIFS DU RÉSEAU
  7. INTÉGRER, SI NÉCESSAIRE, LES PROCHES
    SIGNIFICATIFS DE LA PERSONNE DANS LE
    PROCESSUS THÉRAPEUTIQUE, SOIT AU NIVEAU
    ÉDUCATIONNEL, COMME CO-THÉRAPEUTE, ETC.
  8. DÉVELOPPER AVEC LES PROCHES, SI NÉCESSAIRE,
    DES FAÇONS DE CHANGER LEURS ATTITUDES,
    D’AMÉLIORER LEURS HABILETÉS D’INTERACTION,
    D’AUGMENTER LA COMMUNICATION ET DE
    COORDONNER LES RESPONSABILITÉS
  9. VÉRIFIER S’IL N’EST PAS NUISIBLE D’INTÉGRER DES
    PROCHES DANS LE PROCESSUS THÉRAPEUTIQUE. SI
    C’EST LE CAS, ABORDER L’IMPACT DES LIENS SUR LA
    PERSONNE, TEL QUE LE CARACTÈRE POSSIBLEMENT
    DESTRUCTEUR DU RÉSEAU
  10. FOURNIR DU SOUTIEN AUX PROCHES