Cours 6 - Système nerveux autonome Flashcards
Les neurotransmetteurs libérés par les noyaux de la formation réticulée ont une action rapide sur leurs différentes cibles à travers le système nerveux central
FAUX : Ce n’est pas toujours le cas, car la formation réticulée détient aussi un rôle d’activation et d’inhibition dans le cycle de sommeil/éveil, ce qui est un processus lent comparativement à une action motrice par exemple.
Les noyaux avec une action modulatrice de la formation réticulée sont respectivement : l’aire ventrale tegmentale, le noyau pédoculopontin, le noyau du raphée et le locus ceruleus/aire médiale réticulaire
VRAI
Le noyau pédonculopontin est un noyau qui sécrète de l’acétylcholine et qui a une action diffuse sur plusieurs régions de la base du cerveau et sur la moelle épinière. Son activation par stimulation électrique peut notamment générer la marche chez des chats décérébrés
VRAI :
Le neurotransmetteur du noyau pédonculopontin est bien l’acétylcholine et influence l’activité motrice en projetant vers :
le pallidum
le noyau sous-thalamique
le noyau vestibulaire
le tractus réticulospinal.
La stimulation de cette région peut effectivement induire la marche chez un chat décérébré.
Les projection noradrénergiques du noyau du Raphé projettent partout dans le système nerveux central et ont une influence déterminante sur l’humeur
FAUX :
Le noyau du Raphé consiste en deux parties, la partie pontine et la partie médullaire.
Pour ces deux parties, le neurotransmetteur sérotonine est utilisé, donc ses projections sont des projections sérotoninergiques (et non pas dans tout le SNC).
La partie pontine (cerveau et cervelet) permet la modulation de l’humeur
La partie médullaire (la moelle épinière) permet la modulation de l’activité sensorielle, autonomique et motrice comme la douleur.
Les projections sérotoninergiques et noradrénergiques de la formation réticulée module la transmission de l’information nociceptive.
VRAI :
- La partie médullaire (moelle épinière) du noyau du Raphé, utilisant la sérotonine, a comme fonction de moduler l’activité sensorielle, autonomique et motrice (par exemple la douleur).
- Le locus ceruleus, utilisant la noradrénaline comme neurotransmetteur, a des projections descendantes qui contrôlent la douleur.
Le locus ceruleus projette de façon diffuse dans tout le système nerveux central et joue un rôle déterminant dans l’attention dirigée.
VRAI : Il a effectivement des projections à travers tout le SNC. Ses projections ascendantes qui ont un rôle dans l’attention.
La voie corticospinale croise la ligne médiane au niveau de la face dorsale du bulbe rachidien
FAUX : Elle croise la ligne médiane dans le bulbe rachidien au niveau de la décussation des pyramides qui est sur la face ventral du bulbe rachidien, pour atteindre les neurones de la corne ventrale de la moelle épinière controlatérale.
L’information proprioceptive émanant du membre supérieur est relayée vers le cerveau via le noyau gracillis
FAUX :
Les afférences sensorielles du haut du corps (sauf face et oreille) sont transmisent par le noyau cunéatus.
Les afférences sensorielles du bas du corps sont transmisent par le noyau gracillis.
Une personne est victime d’une hémorragie qui touche les segments thoracique 7 et 8 de la moelle épinière du côté droit. On s’attend à ce que la proprioception et le toucher discriminatif soient perturbés dans la jambe droite et que la sensibilité à la douleur de la jambe gauche soit perturbée.
VRAI :
- La voie lemniscale qui s’occupe de la transmission de l’information sensorielle relative au toucher discriminatif et à la proprioception croise au niveau du bulbe rachidien (croise la ligne médiane par le lemnisque médian, plus haut que la lésion), ce qui explique pourquoi, du côté droit à partir de la lésion, la proprioception et le toucher discriminatif vont être perturbés.
- La voie spinothalamique, qui s’occupe de la transmission de l’information sensorielle nociceptive et thermique, croise la ligne médiane au niveau de la moelle (au niveau de la lésion), donc une lésion à droite entraînerait une perte de sensibilité nociceptive et thermique à gauche.
Plusieurs noyaux du bulbe rachidien sont impliqués dans le contrôle de l’activité cardiovasculaire, respiratoire, des mouvements de la tête et de la déglutition.
VRAI : Le bulbe rachidien régule des fonctions vitales comme le rythme cardiaque, la respiration et la pression artérielle.
Le cortex cérébral a une influence modulatrice sur l’activité des centres nerveux du tronc cérébral.
VRAI : Les noyaux sont les corps cellulaires des nerfs crâniens et ceux-ci ont différentes fonctions. Par exemple, le nerf vague régule une foule de système comme le digestif et cardio-respiratoire…
L’information nociceptive du membre supérieur est transmise vers le thalamus via des neurones situés dans le noyau cunéatus.
FAUX : Le noyau cunéatus reçoit les afférences sensorielles du haut du corps (sauf la face et l’oreille).
La voie spinothalamique, croise la ligne médiane du système nerveux directement à son point d’entrée dans la moelle épinière
VRAI : La voie spinothalamique s’occupe de la transmission d’information sensorielle nociceptive et thermique.
Le premier neurone de la voie établi un premier relais synaptique au niveau du point d’entrée dans la moelle épinière ipsilatérale.
Le deuxième neurone croise la ligne médiane à ce niveau de la moelle épinière pour atteindre le thalamus controlatéral
Le troisième neurone projette vers le cortex sensoriel primaire.
Une lésion du nerf facial gauche entraîne une paralysie uniquement des muscles gauche de la bouche
FAUX :
- Cela entraîne une paralysie gauche de la bouche (incapacité de sourire), mais également une incapacité de fermer l’oeil gauche, puisque la lésion est périphérique (à la sortie du tronc cérébral).
- L’innervation motrice du nerf facial s’occupe de la fermeture des yeux, des lèvres et également des expressions faciales.
Une lésion de la voie corticospinale dans la partie supérieure droite du mésencéphale altère les mouvements du côté droit du corps.
FAUX : Ça altère les mouvements gauche du corps (controlatéral à la lésion) parce que les neurones de la voie corticospinale croisent la ligne médiane dans le bulbe rachidien, au niveau de la décussation des pyramides, pour atteindre les neurones de la corne ventrale de la moelle épinière controlatérale.
Une personne subit un AVC dans le cortex cérébral. La voie corticobulbaire qui projette vers le noyau moteur du nerf facial est affectée, donc on s’attend d’observer une incapacité à fermer les yeux et produire un sourire.
FAUX :
L’organisation des voies pour activer les muscles à partir du cortex est comme suit : l’oeil a un contrôle bilatéral, alors que la bouche est seulement unilatéral (du côté controlatéral). Alors, puisqu’il y a une lésion d’un seul côté, seul la bouche est affectée et les yeux peuvent se fermer car ce n’est pas une lésion bilatérale.
La personne va être capable de fermer l’oeil, mais pas de sourire, puisque la lésion est observé au niveau du cortex cérébral.
Les drogues agissant sur l’activité de l’Aire tegmentale ventrale peuvent créer une dépendance.
VRAI :
Cette aire fait partie du système de récompense. Elle est impliquée dans la motivation et certains processus cognitifs par la sécrétion du neurotransmetteur dopamine.
C’est pourquoi elle est également impliquée dans des pathologies comme la dépendance et certains troubles psychiatriques
L’activité du locus ceruleus est prédominante pendant le sommeil.
FAUX :
C’est plutôt le Ascenging reticular Activating System dont l’intégrité est nécessaire pour le cycle d’éveil et de sommeil.
Le locus ceruleus s’occupe davantage de l’attention (projections ascendantes) et de la modulation non-spécifiques des motoneurones et le contrôle de la douleur (par les projections descendantes). Son activité est donc maximale lorsque la personne est éveillée et active.
Les projections spinales du locus ceruleus peuvent avoir un puissant effet inhibiteur sur la douleur.
VRAI : Les projections descendantes (vers la moelle épinière) ont comme fonction la modulation non-spécifique des motoneurones et le contrôle de la douleur.
Une perte de proprioception du côté gauche du corps pourrait s’expliquer par l’atteinte spécifique de la voie lemniscale au niveau du mésencéphale gauche.
FAUX : S’explique par une atteinte spécifique de la voie lemniscale au niveau du mésencéphale droit parce que le deuxième neurone croise la ligne médiane par le lemnisque médian (bulbe rachidien) pour atteindre le thalamus controlatéral.
* Donc si l’atteinte est à gauche, le croisement fait que la lésion du mésencéphale est à droite, avant le croisement.
Une lésion du mésencéphale gauche occasionne une perte de sensibilité au chaud et au froid du côté droit.
VRAI : Parce que la voie spinothalamique, qui s’occupe de la transmission de l’information sensorielle nociceptive et thermique, croise (2e neurone) au niveau de la moelle épinière pour atteindre le thalamus controlatéral.
*Donc ici si la lésion est à gauche, le croisement qui vient après fait que l’atteinte sera à droite.
Les informations sensorielles sont acheminées par des voies nerveuses qui circulent principalement par le tegmentum.
VRAI : Le tegmentum est la face postérieur du tronc cérébrale, on y retrouve :
Noyaux et voies afférentes sensorielle
Noyaux des nerfs crâniens
Formation réticulée
Parmi les principales régions du système nerveux central impliquées dans la régulation du système nerveux autonome on compte l’hypothalamus, la formation réticulée, la moelle épinière et le système limbique.
VRAI : Ce sont les 4 centres de contrôle du système nerveux autonome.
Les différents signaux nerveux transmis par le système nerveux autonome de la périphérie vers le système nerveux central sont captés principalement par 4 types de récepteurs.
VRAI : Les 4 récepteurs sont : Mécanorécepteurs Chimiorécepteurs Nocicepteurs Thermorécepteurs
La plupart de l’information autonome qui entre dans le système nerveux central par le tronc cérébral converge vers le noyau solitaire.
VRAI :
Les informations sensorielles viscérales qui entrent par le tronc cérébral convergent principalement vers le noyau solitaire qui est le principal noyau viscéral
Ensuite, il aura des projections vers les centres de contrôle dans le pont et le bulbe rachidien et des projections vers les centres modulateurs de l’hypothalamus, le thalamus et le système limbique.
L’hypothalamus joue un rôle crucial dans le maintien de l’homéostasie. Il agit principalement par une action directe sur les organes du corps.
FAUX :
Il est vrai que le l’hypothalamus est le maître de l’homéostasie
Mais son action n’est pas directement sur les organes, il agit sur les centres de contrôles du tronc cérébral, la moelle épinière et l’hypophyse.
Le rôle de l’hypothalamus est l’intégration des fonctions autonomiques et endocrines avec le comportement.
Les voies efférentes du système nerveux autonome comptent généralement deux neurones, le neurone pré-ganglionnaire et le neurone post-ganglionnaire.
VRAI :
Le neurone pré-ganglionnaire est myélinisée mais pas le neurone post-ganglionnaire
Le neurotransmetteur utilisé est l’acétylcholine
Exception : neurone post-ganglionnaire du SNS relâche de la noradrénaline.
Les neurones pré-ganglionnaires du système sympathique relâchent l’acétylcholine
VRAI : Et le neurone post-ganglionnaire du système sympathique relâche de la noradrénaline
Le corps cellulaire du neurone post-ganglionnaire se trouve systématiquement dans le système nerveux central.
FAUX : Il se trouve dans le SNP. Ce sont les corps cellulaires des neurones pré-ganglionnaires qui se retrouvent dans le SNC.
Les neurones post-ganglionnaires du système parasympathique relâchent la noradrénaline.
FAUX : Ils relâchent de l’acétylcholine. Ce sont les neurones post-ganglionnaires du SNS qui relâchent de la noradrénaline.
On retrouve les récepteurs α-adrénergiques sur tous les neurones post-ganglionnaires.
FAUX : Les récepteurs des neurones post-ganglionnaires du SNS sont nicotiniques donc cholinergiques.