Cours 6 - Système nerveux autonome Flashcards

1
Q

Les neurotransmetteurs libérés par les noyaux de la formation réticulée ont une action rapide sur leurs différentes cibles à travers le système nerveux central

A

FAUX : Ce n’est pas toujours le cas, car la formation réticulée détient aussi un rôle d’activation et d’inhibition dans le cycle de sommeil/éveil, ce qui est un processus lent comparativement à une action motrice par exemple.

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2
Q

Les noyaux avec une action modulatrice de la formation réticulée sont respectivement : l’aire ventrale tegmentale, le noyau pédoculopontin, le noyau du raphée et le locus ceruleus/aire médiale réticulaire

A

VRAI

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3
Q

Le noyau pédonculopontin est un noyau qui sécrète de l’acétylcholine et qui a une action diffuse sur plusieurs régions de la base du cerveau et sur la moelle épinière. Son activation par stimulation électrique peut notamment générer la marche chez des chats décérébrés

A

VRAI :
Le neurotransmetteur du noyau pédonculopontin est bien l’acétylcholine et influence l’activité motrice en projetant vers :
le pallidum
le noyau sous-thalamique
le noyau vestibulaire
le tractus réticulospinal.
La stimulation de cette région peut effectivement induire la marche chez un chat décérébré.

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4
Q

Les projection noradrénergiques du noyau du Raphé projettent partout dans le système nerveux central et ont une influence déterminante sur l’humeur

A

FAUX :
Le noyau du Raphé consiste en deux parties, la partie pontine et la partie médullaire.
Pour ces deux parties, le neurotransmetteur sérotonine est utilisé, donc ses projections sont des projections sérotoninergiques (et non pas dans tout le SNC).
La partie pontine (cerveau et cervelet) permet la modulation de l’humeur
La partie médullaire (la moelle épinière) permet la modulation de l’activité sensorielle, autonomique et motrice comme la douleur.

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5
Q

Les projections sérotoninergiques et noradrénergiques de la formation réticulée module la transmission de l’information nociceptive.

A

VRAI :

  • La partie médullaire (moelle épinière) du noyau du Raphé, utilisant la sérotonine, a comme fonction de moduler l’activité sensorielle, autonomique et motrice (par exemple la douleur).
  • Le locus ceruleus, utilisant la noradrénaline comme neurotransmetteur, a des projections descendantes qui contrôlent la douleur.
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6
Q

Le locus ceruleus projette de façon diffuse dans tout le système nerveux central et joue un rôle déterminant dans l’attention dirigée.

A

VRAI : Il a effectivement des projections à travers tout le SNC. Ses projections ascendantes qui ont un rôle dans l’attention.

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7
Q

La voie corticospinale croise la ligne médiane au niveau de la face dorsale du bulbe rachidien

A

FAUX : Elle croise la ligne médiane dans le bulbe rachidien au niveau de la décussation des pyramides qui est sur la face ventral du bulbe rachidien, pour atteindre les neurones de la corne ventrale de la moelle épinière controlatérale.

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8
Q

L’information proprioceptive émanant du membre supérieur est relayée vers le cerveau via le noyau gracillis

A

FAUX :
Les afférences sensorielles du haut du corps (sauf face et oreille) sont transmisent par le noyau cunéatus.
Les afférences sensorielles du bas du corps sont transmisent par le noyau gracillis.

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9
Q

Une personne est victime d’une hémorragie qui touche les segments thoracique 7 et 8 de la moelle épinière du côté droit. On s’attend à ce que la proprioception et le toucher discriminatif soient perturbés dans la jambe droite et que la sensibilité à la douleur de la jambe gauche soit perturbée.

A

VRAI :

  • La voie lemniscale qui s’occupe de la transmission de l’information sensorielle relative au toucher discriminatif et à la proprioception croise au niveau du bulbe rachidien (croise la ligne médiane par le lemnisque médian, plus haut que la lésion), ce qui explique pourquoi, du côté droit à partir de la lésion, la proprioception et le toucher discriminatif vont être perturbés.
  • La voie spinothalamique, qui s’occupe de la transmission de l’information sensorielle nociceptive et thermique, croise la ligne médiane au niveau de la moelle (au niveau de la lésion), donc une lésion à droite entraînerait une perte de sensibilité nociceptive et thermique à gauche.
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10
Q

Plusieurs noyaux du bulbe rachidien sont impliqués dans le contrôle de l’activité cardiovasculaire, respiratoire, des mouvements de la tête et de la déglutition.

A

VRAI : Le bulbe rachidien régule des fonctions vitales comme le rythme cardiaque, la respiration et la pression artérielle.

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11
Q

Le cortex cérébral a une influence modulatrice sur l’activité des centres nerveux du tronc cérébral.

A

VRAI : Les noyaux sont les corps cellulaires des nerfs crâniens et ceux-ci ont différentes fonctions. Par exemple, le nerf vague régule une foule de système comme le digestif et cardio-respiratoire…

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12
Q

L’information nociceptive du membre supérieur est transmise vers le thalamus via des neurones situés dans le noyau cunéatus.

A

FAUX : Le noyau cunéatus reçoit les afférences sensorielles du haut du corps (sauf la face et l’oreille).

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13
Q

La voie spinothalamique, croise la ligne médiane du système nerveux directement à son point d’entrée dans la moelle épinière

A

VRAI : La voie spinothalamique s’occupe de la transmission d’information sensorielle nociceptive et thermique.
Le premier neurone de la voie établi un premier relais synaptique au niveau du point d’entrée dans la moelle épinière ipsilatérale.
Le deuxième neurone croise la ligne médiane à ce niveau de la moelle épinière pour atteindre le thalamus controlatéral
Le troisième neurone projette vers le cortex sensoriel primaire.

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14
Q

Une lésion du nerf facial gauche entraîne une paralysie uniquement des muscles gauche de la bouche

A

FAUX :

  • Cela entraîne une paralysie gauche de la bouche (incapacité de sourire), mais également une incapacité de fermer l’oeil gauche, puisque la lésion est périphérique (à la sortie du tronc cérébral).
  • L’innervation motrice du nerf facial s’occupe de la fermeture des yeux, des lèvres et également des expressions faciales.
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15
Q

Une lésion de la voie corticospinale dans la partie supérieure droite du mésencéphale altère les mouvements du côté droit du corps.

A

FAUX : Ça altère les mouvements gauche du corps (controlatéral à la lésion) parce que les neurones de la voie corticospinale croisent la ligne médiane dans le bulbe rachidien, au niveau de la décussation des pyramides, pour atteindre les neurones de la corne ventrale de la moelle épinière controlatérale.

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16
Q

Une personne subit un AVC dans le cortex cérébral. La voie corticobulbaire qui projette vers le noyau moteur du nerf facial est affectée, donc on s’attend d’observer une incapacité à fermer les yeux et produire un sourire.

A

FAUX :
L’organisation des voies pour activer les muscles à partir du cortex est comme suit : l’oeil a un contrôle bilatéral, alors que la bouche est seulement unilatéral (du côté controlatéral). Alors, puisqu’il y a une lésion d’un seul côté, seul la bouche est affectée et les yeux peuvent se fermer car ce n’est pas une lésion bilatérale.
La personne va être capable de fermer l’oeil, mais pas de sourire, puisque la lésion est observé au niveau du cortex cérébral.

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17
Q

Les drogues agissant sur l’activité de l’Aire tegmentale ventrale peuvent créer une dépendance.

A

VRAI :
Cette aire fait partie du système de récompense. Elle est impliquée dans la motivation et certains processus cognitifs par la sécrétion du neurotransmetteur dopamine.
C’est pourquoi elle est également impliquée dans des pathologies comme la dépendance et certains troubles psychiatriques

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18
Q

L’activité du locus ceruleus est prédominante pendant le sommeil.

A

FAUX :
C’est plutôt le Ascenging reticular Activating System dont l’intégrité est nécessaire pour le cycle d’éveil et de sommeil.
Le locus ceruleus s’occupe davantage de l’attention (projections ascendantes) et de la modulation non-spécifiques des motoneurones et le contrôle de la douleur (par les projections descendantes). Son activité est donc maximale lorsque la personne est éveillée et active.

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19
Q

Les projections spinales du locus ceruleus peuvent avoir un puissant effet inhibiteur sur la douleur.

A

VRAI : Les projections descendantes (vers la moelle épinière) ont comme fonction la modulation non-spécifique des motoneurones et le contrôle de la douleur.

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20
Q

Une perte de proprioception du côté gauche du corps pourrait s’expliquer par l’atteinte spécifique de la voie lemniscale au niveau du mésencéphale gauche.

A

FAUX : S’explique par une atteinte spécifique de la voie lemniscale au niveau du mésencéphale droit parce que le deuxième neurone croise la ligne médiane par le lemnisque médian (bulbe rachidien) pour atteindre le thalamus controlatéral.
* Donc si l’atteinte est à gauche, le croisement fait que la lésion du mésencéphale est à droite, avant le croisement.

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21
Q

Une lésion du mésencéphale gauche occasionne une perte de sensibilité au chaud et au froid du côté droit.

A

VRAI : Parce que la voie spinothalamique, qui s’occupe de la transmission de l’information sensorielle nociceptive et thermique, croise (2e neurone) au niveau de la moelle épinière pour atteindre le thalamus controlatéral.
*Donc ici si la lésion est à gauche, le croisement qui vient après fait que l’atteinte sera à droite.

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22
Q

Les informations sensorielles sont acheminées par des voies nerveuses qui circulent principalement par le tegmentum.

A

VRAI : Le tegmentum est la face postérieur du tronc cérébrale, on y retrouve :
Noyaux et voies afférentes sensorielle
Noyaux des nerfs crâniens
Formation réticulée

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23
Q

Parmi les principales régions du système nerveux central impliquées dans la régulation du système nerveux autonome on compte l’hypothalamus, la formation réticulée, la moelle épinière et le système limbique.

A

VRAI : Ce sont les 4 centres de contrôle du système nerveux autonome.

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24
Q

Les différents signaux nerveux transmis par le système nerveux autonome de la périphérie vers le système nerveux central sont captés principalement par 4 types de récepteurs.

A
VRAI : Les 4 récepteurs sont : 
Mécanorécepteurs
Chimiorécepteurs
Nocicepteurs
Thermorécepteurs
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25
Q

La plupart de l’information autonome qui entre dans le système nerveux central par le tronc cérébral converge vers le noyau solitaire.

A

VRAI :
Les informations sensorielles viscérales qui entrent par le tronc cérébral convergent principalement vers le noyau solitaire qui est le principal noyau viscéral
Ensuite, il aura des projections vers les centres de contrôle dans le pont et le bulbe rachidien et des projections vers les centres modulateurs de l’hypothalamus, le thalamus et le système limbique.

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26
Q

L’hypothalamus joue un rôle crucial dans le maintien de l’homéostasie. Il agit principalement par une action directe sur les organes du corps.

A

FAUX :
Il est vrai que le l’hypothalamus est le maître de l’homéostasie
Mais son action n’est pas directement sur les organes, il agit sur les centres de contrôles du tronc cérébral, la moelle épinière et l’hypophyse.
Le rôle de l’hypothalamus est l’intégration des fonctions autonomiques et endocrines avec le comportement.

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27
Q

Les voies efférentes du système nerveux autonome comptent généralement deux neurones, le neurone pré-ganglionnaire et le neurone post-ganglionnaire.

A

VRAI :
Le neurone pré-ganglionnaire est myélinisée mais pas le neurone post-ganglionnaire
Le neurotransmetteur utilisé est l’acétylcholine
Exception : neurone post-ganglionnaire du SNS relâche de la noradrénaline.

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28
Q

Les neurones pré-ganglionnaires du système sympathique relâchent l’acétylcholine

A

VRAI : Et le neurone post-ganglionnaire du système sympathique relâche de la noradrénaline

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29
Q

Le corps cellulaire du neurone post-ganglionnaire se trouve systématiquement dans le système nerveux central.

A

FAUX : Il se trouve dans le SNP. Ce sont les corps cellulaires des neurones pré-ganglionnaires qui se retrouvent dans le SNC.

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30
Q

Les neurones post-ganglionnaires du système parasympathique relâchent la noradrénaline.

A

FAUX : Ils relâchent de l’acétylcholine. Ce sont les neurones post-ganglionnaires du SNS qui relâchent de la noradrénaline.

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31
Q

On retrouve les récepteurs α-adrénergiques sur tous les neurones post-ganglionnaires.

A

FAUX : Les récepteurs des neurones post-ganglionnaires du SNS sont nicotiniques donc cholinergiques.

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32
Q

La glande médullo-surrénale libère de l’adrénaline et de l’acétylcholine directement dans le sang.

A

FAUX : Il n’y a pas de libération d’acétylcholine par la glande médullo-surrénale, mais que de l’adrénaline et de la noradrénaline.

33
Q

Les neurones pré-ganglionnaires du système sympathique émergent des segments spinaux D1(T1) à L2.

A

VRAI : Les corps cellulaires des neurones pré-ganglionnaire du système sympathique sont situés dans la corne latérale de la substance grise de la moelle épinière, entre les niveaux T1 et L2.

34
Q

Le rameau blanc communicant est un court segment qui relie le nerf spinal au ganglion paravertébral, dans lequel circulent les neurones pré-ganglionnaire du système parasympathique.

A

FAUX :

  • Le rameau blanc communicant est une voie d’accès de l’axone pré-ganglionnaire au ganglion paravertébral du système sympathique (= efférences sympathiques).
  • L’apparence blanchâtre du rameau blanc communicant vient du fait que l’axone des neurones est myélinisé.
35
Q

Les efférences sympathiques qui assurent la dilatation de la pupille émergent du système nerveux central au niveau des segments cervicaux de la moelle épinière

A

FAUX : Cela émerge du ganglion cervical supérieur qui semble provenir T1.

36
Q

Les neurones pré-ganglionnaires qui innervent les viscères circulant par les nerfs splanchniques font synapse dans un ganglion situé près des organes.

A

VRAI : Le système nerveux autonome a des connexions indirectes via les ganglions périphériques et passent par les nerfs splanchniques (pour le système digestif par exemple).

37
Q

Une des fonctions du système sympathique est d’assurer le maintien de l’apport sanguin optimal dans les organes.

A

VRAI : Le contrôle du flux sanguin dans les muscles est une des fonctions sympathiques. En fonction du contexte, l’activité du système nerveux sympathique entraîne soit une vasoconstriction ou une vasodilatation des vaisseaux sanguins des muscles.

38
Q

Selon la situation, l’activité sympathique peut entraîner une vasoconstriction ou une vasodilatation. Ces effets opposés sont assurés à la fois par des neurotransmetteurs différents et par l’activation de récepteurs adrénergiques différents.

A

VRAI : Par exemple, c’est ce qui se passe pour le passage à la station debout :

  • Il y a une vasoconstriction des veines dans les muscles des MI, activée par les récepteurs α-adrénergiques, dont le neurotransmetteur noradrénaline.
  • Il y a une vasodilatation des artères dans les muscles des MI, activé par les récepteurs β-adrénergiques, dont le neurotransmetteur est l’adrélanine, ce qui favorise l’irrigation des muscles.
39
Q

Contrairement au système somatique, le contrôle des fonctions autonomes ne peut pas s’effectuer par le biais d’activité réflexe.

A

FAUX : Le système nerveux autonome utilise le réflexe somato-végétatif et le réflexe viscéro-végétatif.

40
Q

La libération d’adrénaline par la glande médullo-surrénale active les glandes sudoripares pour favoriser la sudation et ainsi abaisser la température corporelle.

A

FAUX :

  • C’est plutôt la libération de l’acétylcholine qui active des glandes sudoripares (transpiration). C’est le SNS qui active la sudation.
  • L’adrénaline augmente le métabolisme, par la circulation sanguine.
41
Q

L’activité parasympathique génère la production d’une salive épaisse.

A

FAUX :

  • C’est le système nerveux sympathique qui génère la production d’une salive épaisse.
  • Le système nerveux parasympathique génère la production de salive claire et abondante pour la digestion.
42
Q

Les neurones pré-ganglionnaires du système parasympathique atteignent le ganglion paravertébral via le rameau blanc communiquant.

A

FAUX : C’est dans le système sympathique, puisqu’il s’agit de ganglion paravertébral.

43
Q

La stimulation du système parasympathique peut déclencher la production d’une salive claire et abondante.

A

VRAI : Par le nerf facial et le nerf glossopharyngien.

44
Q

Le rôle de l’hypothalamus se limite au déclenchement de réponses physiologiques

A

FAUX : Le rôle de l’hypothalamus est dans l’intégration des fonctions autonomiques et endocrines avec les comportements.

45
Q

L’impact de l’activité sympathique sur système gastro-intestinal se traduit par une augmentation de l’activité de ce dernier, notamment par une augmentation du péristaltisme et des sécrétions.

A

FAUX : Les effets de l’activité sympathique sur le système digestif sont plutôt :
La contraction des sphinctères
La diminution du flux sanguin
La diminution du péristaltisme et des sécrétions gastriques
*Ce qui est antagoniste au système parasympathique.

46
Q

Les corps cellulaires d’une partie des neurones pré-ganglionnaires du système parasympathiques sont situés dans la corne latérale des segments cervicaux de la moelle épinière

A

FAUX :
Ceux-ci sont associés au système sympathique.
Pour le système parasympathique, les neurones pré-ganglionnaires sont situés dans le tronc cérébral et dans le segment sacral de la moelle épinière

47
Q

Les ganglions où sont situés les corps cellulaires des neurones post-ganglionnaires du système parasympathique sont situés soit le long de la moelle épinière ou près de l’organe cible du neurone.

A

FAUX : les ganglions parasympathiques sont situés près de l’organe cible, et non pas le long de la moelle épinière.

48
Q

Le système parasympathique n’innerve pas les membres et la peau.

A

VRAI : Seulement par le système sympathique.

49
Q

L’activation parasympathique ralentit l’activité cardiaque.

A

VRAI : Par le nerf vague X

50
Q

Les efférences parasympathiques émergent du système nerveux en majorité par les nerfs crâniens III, VII, IX et X

A

VRAI : Sinon il y a aussi les nerfs sacrés qui s’occupent de la continence et des érections. Ces nerfs ont comme rôle de conserver et emmagasiner l’énergie.

51
Q

Les fibres nerveuses qui exercent un contrôle sur la vision et qui émergent du nerf oculomoteur, ont pour rôle, entre autres, de contracter la pupille

A

VRAI : C’est le nerf oculomoteur qui a la fonction de contracter la pupille lorsqu’il est activé par le système parasympathique. Il a aussi la fonction de régler la convexité du cristallin.

52
Q

Pendant l’activité physique, les systèmes sympathique et parasympathique agissent de façon synergique en augmentant chacun leur activité

A

FAUX :
Les systèmes sympathique et parasympathique ont des effets antagonistes surtout au niveau de l’activité du coeur et du système respiratoire lors d’activités physiques.
Ces deux systèmes ont des effets synergistes que pour contrôler les organes génitaux externes.

53
Q

Le syndrome de Horner pourrait être observé à la suite d’une tumeur qui touche les segments D4 à D7 de la moelle épinière

A

FAUX :
- C’est provoqué par une atteinte de la voie contrôlant l’innervation sympathique du cou et de la tête soit T1 et non T4-T7
- Ses caractéristiques sont :
Une diminution du diamètre de la pupille (myosis)
Un abaissement de la paupière (ptosis)
Un retrait de l’oeil dans l’orbite (énophtalmie)
Une diminution de la sudation, une augmentation de la température cutanée et une rougeur de la face et du cou du côté atteint.

54
Q

Certains organes contrôlés par le système nerveux autonome peuvent fonctionner sans aucune innervation nerveuse

A

VRAI : Par exemple le coeur et l’intestin → fait partie des particularités du SNA.

55
Q

L’innervation sympathique et parasympathique ont un effet antagoniste sur la glande médullo-surrénale pour le contrôle de la libération de l’adrénaline

A

VRAI :

  • C’est seulement le système nerveux autonome sympathique qui a un effet sur la glande médullo-surrénale.
  • Par exemple, elle est utilisé pour le contrôle de la température corporelle, pour la conservation de la chaleur en augmentant le métabolisme par l’utilisation de l’adrénaline
56
Q

Une lésion des fibres parasympathiques qui émergent des segments sacrés de la moelle épinière pourrait entraîner l’impuissance chez l’homme.

A

VRAI : Les nerfs sacrés ont comme fonction l’érection et la continence.

57
Q

Une lésion qui affecte le tronc cérébral peut avoir des conséquences graves sur les fonctions cardio-respiratoires

A

VRAI :
Il existe deux voies afférentes pour le système autonome pour entrer dans le SNC, le tronc cérébral via les nerfs crâniens et la moelle épinière via les racines dorsales.
Le nerfs crânien X, le nerf vague, s’occupe des activités liées au coeur, poumons et d’autres organes… et donc du système cardio-respiratoire

58
Q

Les personnes avec une lésion de la moelle épinière peuvent être aux prises avec des problèmes de syncope, dû à l’interruption de l’innervation sympathique aux membres inférieurs

A

VRAI : Une syncope est une perte de connaissance. Dans les situations qui contribuent à l’accumulation du sang dans les jambes peuvent entraîner une perte de conscience à cause du manque d’oxygène au cerveau.

59
Q

L’information sensorielle qui pénètre dans le système nerveux central peut être, dans certaines circonstances, intégrée au niveau de son point d’entrée dans le système nerveux et générer une réponse autonome via l’activation de centres de contrôle locaux.

A

VRAI : Les deux points d’entrée vers le SNC sont le tronc cérébral via les nerfs crâniens et la moelle épinière via les racines dorsales.

60
Q

Les afférences du système nerveux autonome pénètrent dans le système nerveux central au niveau de la moelle épinière et du tronc cérébral. Les portes d’entrées pour le tronc cérébrale sont les nerfs oculomoteur (III), facial (VII), glossopharyngien (IX) et le nerf vague (X).

A

FAUX :

  • Ce sont les bons nerfs sauf l’oculomoteur qui n’est pas présent comme porte d’entrée.
  • Le nerf oculomoteur a un rôle dans le système parasympathique pour la contraction de la pupille et la convexité du cristallin.
61
Q

Les mécanorécepteurs ne sont sensibles qu’à l’étirement des tissus

A

FAUX :

  • Les mécanorécepteurs sensibles à l’étirement se trouvent dans les veines, vessie et intestins.
  • Mais les mécanorécepteurs permettent aussi de capter la pression, ils se trouvent dans l’aorte, les carotides et les poumons.
62
Q

La thermorégulation du corps est assurée par des récepteurs situés à la fois en périphérie et dans le système nerveux central.

A

VRAI : Les thermorécepteurs se trouve :
Dans l’hypothalamus → température du sang
Sur la peau → température du milieu extérieur.

63
Q

Les afférences viscérales qui entrent dans le système nerveux central par la moelle épinière ont des projections qui atteignent le noyau solitaire dans le tronc cérébral.

A

FAUX :

  • Ce sont les informations sensorielles viscérales qui entrent par le tronc cérébral qui convergent vers le noyau solitaire.
  • Celles qui entrent par la moelle épinière projettent vers le tronc cérébral (ou autre), mais sans passer par le noyau solitaire.
64
Q

Les afférences viscérales qui entrent dans le système nerveux central par la moelle épinière peuvent établir des connexions avec des motoneurones du système nerveux somatique.

A

VRAI : Les afférences nociceptives viscérales empruntent les mêmes voies que les afférences nociceptives somatiques.

65
Q

Le rameau communicant gris est formé par les axones des neurones post-ganglionnaires du système sympathique.

A

VRAI : Le rameau gris communicant est une voie de sortie de l’axone post-ganglionnaire au ganglion paravertébral. L’apparence grisâtre du rameau communicant vient du fait que l’axone des neurones est non-myélinisé.

66
Q

L’activité sympathique contribue à la dissipation de la chaleur en favorisant la vasoconstriction des capillaires sanguins.

A

FAUX : La vasoconstriction favorise la conservation de la température, alors que c’est plutôt une augmentation de la circulation sanguine par la vasodilatation qui favorise la dissipation de la chaleur par la peau et qui est généré par le système nerveux sympathique.

67
Q

Dans une situation de fuite, l’adrénaline et l’acétylcholine libérées dans le système entraînent une dilatation des artères dans les muscles pour augmenter leur oxygénation.

A

VRAI : Par exemple, lors d’activité physique intense (comparable à situation de fuite), il y a une vasodilatation des artères dans les muscles grâce à la libération d’adrénaline (par la glande médullo-surrénale) et l’acétylcholine (muscariniques). La vasodilatation des artères dans les muscles favorise leur irrigation, soit leur oxygénation.

68
Q

Bien que les neurones qui innervent les vaisseaux sanguins de la peau du visage émergent du tronc cérébral, leur contrôle par le système sympathique s’opère de la même façon que pour le reste du corps.

A

FAUX : C’est vrai que le contrôle de la peau de la tête est identique au reste du corps lors des fonctions sympathiques. Toutefois, les neurones qui innervent les vaisseaux sanguins de la peau et du visage émergent de la moelle épinière et non du tronc cérébral.

69
Q

On s’attend d’observer ces signes lors d’une activité intense : Contraction des muscles élévateurs de la paupière, contraction de la pupille, production d’une salive épaisse

A

FAUX :
Il y a une dilatation de la pupille au lieu d’une contraction
Ce sont des effets du système sympathiques

70
Q

Le fait que l’on retrouve sur différents organes différents types de récepteurs pour un même neurotransmetteur favorise le développement d’agents pharmacologiques avec des actions ciblées.

A

VRAI : Au niveau du coeur, il y a des récepteurs alpha et bêta donc les agents peuvent agir sur les alpha (vasoconstriction) et sur les bêta (vasodilation)

71
Q

On peut envisager qu’une lésion de la moelle épinière au niveau des segments thoraciques supérieurs à T4, puisse entraîner une diminution du contrôle des sphincters dans le système digestif.

A

VRAI : Le système digestif dans l’activité sympathique passe au niveau de T5 et en dessous, il y aura donc une diminution de contrôle des sphincters.

72
Q

Une lésion du tronc cérébral pourrait prévenir le bon fonctionnement des mouvements péristaltiques de l’intestin.

A

VRAI :

  • Le tronc cérébral est l’une des deux portes d’entrées vers le SNC, avec la moelle épinière. Les nerfs facial, glossopharyngien et vague passe par le tronc cérébral pour atteindre le SNC.
  • Le nerf vague contient des fibres motrices et sensorielles qui passe par le cou, le thorax, pour atteindre l’abdomen et permet un bon fonctionnement de l’intestin.
  • L’innervation parasympathique du nerf vague régule l’activité du système digestif.
73
Q

L’innervation du cœur par le nerf vague ralenti la fréquence et la force des battements.

A

VRAI : Par le système parasympathique.

74
Q

La diminution de la fréquence et de la force des battements cardiaques s’opèrent via l’activation des récepteurs β1-adrénergiques.

A

FAUX : Cela provoque plutôt une augmentation du rythme cardiaque et de la fréquence respiratoire.

75
Q

La maladie de Raynaud se caractérise notamment par une réaction cutanée exagérée au froid.

A

VRAI :

  • La maladie de Raynaud est effectivement provoquée par une réponse exagérée de vasoconstriction (sympathique) due à une exposition au froid
  • Le traitement utilisé consiste en une sympathectomie, une section des axones pré-ganglionnaires sympathiques.
  • Elle se caractérise par des épisodes durant lesquelles la peau des doigts et des orteils devient blême, cyanosée puis douloureuse.
76
Q

L’ajustement réflexe de la profondeur et de la fréquence des respirations en réaction à la détection d’une concentration trop faible en oxygène dans le sang est régulé par l’hypothalamus.

A

FAUX : Par l’aorte et le bulbe rachidien

77
Q

La contraction de la pupille dans le syndrome de Horner s’explique par une hyperactivité du système parasympathique.

A

FAUX : La contraction de la pupille s’explique par une atteinte du système sympathique.

78
Q

Lors du passage de la position couché à la position debout, la libération de noradrénaline aide à prévenir un potentiel manque de sang au cerveau.

A

VRAI : La noradrénaline permet la vasoconstriction des veines dans les muscles des membres inférieurs ce qui permet d’éviter que trop de sang ne se retrouve dans les jambes lorsqu’on passe de la position couchée à la position debout (évite perte de connaissance).