Cours 6 : Sclérose en plaques Flashcards

1
Q

Vrai ou faux : La SEP est la première cause d’handicap neurologique chez les jeunes.

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quelle est la prévalence de la SEP ?

A

2/1000 au Canada. Ratio de 2 Femmes pour 1 Homme

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Y a-t-il une prédisposition génétique pour la SEP ?

A

Oui, il y d’ailleurs 30% de concordance chez les jumeaux identiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Selon quel genre gradient est distribuée la SEP ?

A

Selon un gradient latitudinal : plus on s’éloigne de l’équateur, plus la prévalence augmente.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quels sont les facteurs de risque environnementaux présumés de la SEP ?

A
  • L’infection au Epstein-Barr Virus (EBV)
  • La carence en vitamine D (haute prévalence au Québec)
  • Le tabagisme
  • Un IMC élevé en adolescence
  • Facteurs diététiques (Na ?)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

La SEP est-elle une maladie inflammatoire et dégénérative ?

A

Oui.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quel système touche la SEP ?

A

Le système nerveux central.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Est-il vrai de dire que la SEP se limite à des épisodes de dysfonctionnement neurologique ?

A

Non. La SEP ne se limite pas aux épisodes de poussées cliniques. En effet, à l’IRM on peut voir qu’il y a beaucoup plus de plaques que de poussées.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Vrai ou faux : La SEP touche uniquement la substance blanche.

A

Faux. La SEP ne se limite pas aux plaques, elle touche aussi la substance grise.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

La SEP se limite-t-elle à une atteinte démyélisante ?

A

Non, il y a aussi une perte atonale et une atrophie cérébrale dans la SEP (tôt dans la maladie).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

La SEP est-elle une maladie auto-immune ?

A

Oui.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quelles cellules immunitaires sont impliquées dans la SEP ?

A

Lymphocytes T :

  • Pro-immunitaires : Th1, Th17
  • Anti-immunitaires : Th2, Treg

Lymphocytes B :
- macrophages, microglies, cellules NK

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quelle est la présentation clinique classique de la SEP chez 90% des patients ?

A

Poussée (ou attaque) :

  • Sx variables, sévérité variable, durée variable
  • Nouveaux Sx ou récidive après plus d’un mois de stabilité
  • Poussée dure plus de 24 heures (peut durer jours-semaines)
  • Auto-résolutive (au moins en partie)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quels sont les 3 syndromes classiques de la SEP ?

A

Névrite optique rétro bulbaire :

  • diminution monoculaire de l’acuité visuelle centrale
  • douleur rétro et/ou péri-orbitaire
  • visions des couleurs altérée (surtout le rouge)

Myélite transverse incomplète (asymétrique)

  • atteinte des longs vaisseaux ascendants et/ou descendants
  • niveau sensitif
  • troubles sphinctériens, troubles sexuels

Syndrome du tronc cérébral

  • longs faisceaux
  • paires crâniennes
  • voies cérébelleuses
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quels sont les autres symptômes possibles dans la SEP ?

A
FATIGUE
Nystagmus
Troubles moteurs
Troubles sensitifs
Diplopie
Ataxie...

Les symptômes sont variables selon la localisation des lésions.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Selon la terminologie classique, quelles sont les deux formes de SEP et les syndromes associés à la SEP ?

A
  1. La forme poussées-rémission (90% des cas commencent comme ça)
  2. La forme secondaire progressive
    - sur 20-25 ans
    - chez 2/3 des patients
    - responsable du beaucoup des handicaps associés à la SEP (détérioration de l’ambulation)

Il y a aussi avant la forme poussée-rémission deux syndromes possibles (en ordre chronologique) :

  1. Syndrome radiologique isolé
    - IRM évocateur
    - pas de Sx
  2. Syndrome clinique isolé
    - 1 poussée
    - Lésions suggestives à l’IRM
    - sur 20 ans : 20% de ceux qui n’ont pas de lésion vont développer une SEP ; 80% de ceux qui ont au moins une lésion vont développer une SEP
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Selon la nouvelle terminologie, quels sont les deux aspects surveillés dans la SEP ?

A

L’activité :

  • Marqueur de l’inflammation
  • Diminue avec le temps

La progression :

  • Marqueur de la dégénération
  • Augmente avec le temps

Ces deux aspects sont concomitants et ne sont pas mutuellement exclusifs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

À quoi ressemble l’espérance de vie pour les patients atteints de la SEP ?

A
  • Elle est réduite de 7-8 ans par rapport à la population générale
  • 50% des décès sont dus à des complications de la SEP
  • Le taux de suicide est 7 fois plus élevé chez les patients SEP que dans la population générale

Note : Il est important de se rappeler qu’il exister des formes plus ou moins sévères de SEP, il est important de débâtir le découragement.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Quels sont les outils de suivi de la SEP ?

A
  • La clinique
  • L’IRM de routine : l’atrophie est étroitement corrélée aux handicaps
  • Il n’existe pas encore de biomarqueur de l’évolution de la SEP
20
Q

Quels sont les éléments indicateurs d’un bon ou d’un mauvais pronostic de SEP ?

A

Bon pronostic :

  • Femmes
  • Patients jeunes
  • Forme poussées-rémission avec rémissions complètes
  • Manifestations sensitives

Mauvais pronostic :

  • Forme clinique : symptômes moteurs et cérébelleux
  • Forme progressive
  • Mauvais récupération des poussées
  • Tabagisme
  • Carence en vitamine D
21
Q

Quelles sont les modalités diagnostiques de la SEP ?

A
  • L’histoire clinique
  • L’examen neurologique
  • Les modalités paracliniques (IRM)
22
Q

Qu’est-ce qu’on cherche à démontrer pour diagnostiquer une SEP ?

A
  • Une dissémination dans l’espace
  • Une dissémination dans le temps
  • Exclusion de diagnostics alternatifs
23
Q

Nommer des diagnostics alternatifs au Dx de SEP.

A

Désordres métaboliques, maladies autoimmunes, syndromes génétiques…

24
Q

Nommer les utilités du questionnaire pour le diagnostic d’une SEP.

A
  1. C’est l’outil diagnostic le plus important
  2. Il permet un dépistage large :
    - Sx : visuels, bulbaires, sensitifs, moteurs, cérébélleux…
  3. Permet de rechercher des symptômes typiques et/ou spécifiques :
    - Intolérance à la chaleur (Uthoff)
    - Signe de Lhermitte
    - Fatigue
    - Troubles attentionnels (mémoire)
    - Phénomènes paroxystiques
  4. Identifier des symptômes qui pourraient imiter la SEP (élaborer un diagnostic différentiel)
25
Q

Nommer les utilités de l’examen physique pour le diagnostic d’une SEP.

A
  1. Objectiver des anomalies
  2. Des le début de la maladie il y a des signes :
    - ROT vifs
    - Perception vibratoire limite
    - Funambule anormal
  3. Il existe plusieurs échelles cliniques
    - EDSS : 0.0 à 10.0 (évalue handicaps et ambulation)
    - MSFC
26
Q

Quels sont les examens diagnostics de la SEP ?

A
  1. L’IRM (premier)
    - Cerveau et moelle
    - Critères de Macdonald
    - Stratification du risque en syndrome clinique isolé
  2. Étude du LCD
    - Synthèse d’IgG intra-thécale (dans le LCR)
    - Index IgG élevé
    - Présence de bandes oligoclonales
27
Q

Que sont les critères de Macdonald ?

A

Ce sont des critères de confirmation et non de dépistage de la SEP :

  1. Dissémination dans l’espace :
    - au moins une lésion en T2 ou en FLAIR dans 2/4 territoires
  2. Dissémination dans le temps :
    - 1 nouvelle lésion à tout moment
    - Coexistance de lésions asymptomatiques (prenant ou non le contraste) à l’IRM
    - Substitution avec LCR : index IgG élevé et/ou présence de bandes oligoclonales
28
Q

Quels sont les objectifs de ces critères diagnostiques ?

A
  1. Obtenir le bon diagnostic : sensibilité et spécificité (précision)
  2. Obtenir un diagnostic rapidement :
    - La perte axonale est maximale dans les lésions aigües
    - L’activité inflammatoire est maximale en début de maladie
    - TIME IS BRAIN
29
Q

En quoi consiste la première étape du traitement de la SEP ?

A

La prise en charge des poussées/attaques.

  1. Quand traiter ?
    - Selon l’impact fonctionnel
    - La plupart récupèrent complètement ou presque sans intervention. Cependant, il se peut que cette récupération soit longue.
  2. En quoi consiste le traitement ?
    - Corticostéroïdes à très haute dose : Méthylprednisone 1g IV 3-5j +/- Prednisone (pour sevrage)
    - Protection gastrique PRN sommeil
    - Aident à récupérer PLUS VITE (pas mieux)
  3. Réadaptation et repos
30
Q

Quelle est la deuxième étape du traitement de la SEP ?

A

Le traitement des symptômes.

On a souvent besoin d’une équipe multidisciplinaire.

31
Q

Quels sont les différents types de symptômes en SEP ?

A

Il existe 2 types de symptômes :

Sx Positifs : excès (généralement faciles à traiter avec Rx)

  • Spasmes
  • Vessie neurogène
  • Douleur

Sx Négatifs : déficit (Rx souvent peu/pas efficaces)

  • Parésie
  • Ataxie
  • Hypoesthésie
32
Q

Présenter la fatigue et son traitement en SEP.

A
  • Sx très fréquent (85%) et souvent invalidant (66%)
  • Les approches non-pharmacologiques sont souvent plus efficaces que les Rx qui sont souvent décevants (ex : Amantadine, psychostimulants, antidépresseurs…)
  • Rechercher des comorbidités
33
Q

Présenter la dépression et son traitement en SEP.

A
  • Sx fréquent : 50%
  • Traitement standard de la dépression : psychothérapie, Rx (on recherche souvent un effet synergique sur d’autres Sx)…
34
Q

Présenter les troubles cognitifs et leur traitement en SEP.

A
  • Les troubles cognitifs sont souvent sous-diagnostiqués en SEP car les patients développent des stratégies de compensation.
  • aménagement du milieu de travail
  • Rx : Stimulants ? inhibiteurs de l’acétycholinestérase ?
35
Q

Présenter la douleur et son traitement en SEP.

A
  • Sx fréquent : 50%

- Présentation variable : douleurs neuropathies, musculo-squelettiques…

36
Q

Présenter les troubles sensitifs et leur traitement en SEP.

A
  • Peuvent être positifs ou négatifs
  • Pas toujours objectivantes
  • Les troubles sensitifs positifs sont généralement bine traités avec des Rx
37
Q

Présenter la faiblesse et son traitement en SEP.

A
  • Pas mal universelle chez les patients SEP (au moins à un moment)
  • Souvent en phase progressive
  • Tx pharmacologique : 4-aminopyridine
38
Q

Présenter la spasticité et son traitement en SEP.

A
  • Distribution variable
  • Il y a souvent des spasmes qui y sont associés
  • Peut aider la mobilité si le patient est faible
  • 1er traitement : étirements
  • Tx pharmacologique possible
39
Q

Présenter l’ataxie et son traitement en SEP.

A
  • L’ataxie et les troubles d’équilibre se traitement surtout par physiothérapie
  • Pas vraiment de traitement pharmacologique
40
Q

Présenter les troubles vésicaux et leur traitement en SEP.

A
  • Impact variable. Ex : infections urinaires, vessie neurogène
  • Tx : anticholinergiques, (parasympathicomimétiques), bloqueurs alpha-adrénergiques
  • Le traitement pharmacologique s’applique surtout aux vessies neurogènes
41
Q

Présenter la dysfonctionnelle sexuelle et son traitement en SEP.

A
  • Important de questionner

- Si origine spinale : inhibition PDE-5

42
Q

Présenter la constipation et son traitement en SEP.

A
  • Attention aux laxatifs

- Favoriser les fibres et le liquide

43
Q

Quelle est la troisième étape du traitement de la SEP ?

A

Le traitement de fond.

Il s’agit surtout d’un traitement immunomodulateur/immunosupresseur.

44
Q

À qui s’intéresse la troisième étape du traitement de la SEP ?

A

Pour :

  • Syndrome clinique isolé
  • Formes rémittentes
  • Forme secondaire progressive à prédominance inflammatoire
  • Forme primaire progressive (1 seul Tx disponible)
45
Q

Quelle est l’utilité de la troisième étape du traitement de la SEP ?

A
  • Diminuer le nombre de poussées
  • Diminuer la sévérité des poussées
  • Diminuer la progression de l’incapacité (les handicaps s’accumulent souvent après les poussées)
  • Diminuer la détérioration à l’IRM : nouvelles lésions, progression des lésion existantes
46
Q

Les suppléments en Vitamine D font-ils partie du traitement de fond de la SEP ?

A

Oui, même si leur effet thérapeutique n’a pas été démontré. En effet, c’est un traitement fréquent et facile.
Ce traitement se base sur l’observation d’une concordance entre la SEP et la carence en vitamine D