cours 6 : Psychopathologie du vieillissement - introduction au démence Flashcards

1
Q

maladie d’Alzheimer (MA) et les maladies apparentées sont marqués par

A

Perte d’indépendance fonctionnelle et perte d’autonomie cognitive

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2
Q

Porte d’entrée MA

A

cognition
commence par la mémoire et après impact déclin cognitif dans activités complexes et ensuite simples

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3
Q

MA avant et après 65 ans

A

Avant 65 : forme précoce de la MA, impact plus important
se développe plus rapidement (environ 5 ans)
après ; forme sporadique

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4
Q

pour affirmer démence

A

altération FE qui a un impact significatif fu fonctionnement dans la vie de tous les jours

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5
Q

pourcentage maladie neurocognitive en CHSLD + associés à quel risques

A

associées à un risque de chutes, de syndromes confusionnels, d’hospitalisation et d’institutionnalisation
CHSLD : 80% des personnes ont un trouble neurocognitif

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6
Q

Objectifs maladies neurocognitives (repérage précoce) + ce que ça permet

A

Un repérage précoce et une anticipation médico-sociale permettent un accompagnement des troubles et favorise le maintien à domicile

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7
Q

Pourquoi maintien domicile le plus longtemps possible

A

moins déclin cognitif rapide
car institut ;
- perte de repère
- moins de stimulation
- perte d’autonomie (trop aidé) ne cuisine plus, plus de ménage

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8
Q

Aboutissement/évolution normal du vieillissement àdémence ?

A

*Démence n’est pas aboutissement/évolution normal du vieillissement
Seulement lien entre âge et démence, pas lien causal

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9
Q

Définition démence ;

A

démence désigne l’affaiblissement progressif et pathologique de l’ensemble des fonctions intellectuelles, mémoire, attention, jugement, capacité de raisonnement ET les perturbations des conduites qui en résultent (compts, fonctionnement dans la vie de tous les jours

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10
Q

difficulté observé dans le vieillissement normal

A
  • ralentissement du traitement de l’information
  • mot sur le bout de la langue (manque du mot)
    Plainte fréquente et très frustrante
  • difficulté pour retrouver les noms propres (plus diff que noms communs car item unique)
  • difficulté double tâche, tâches complexes, …
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11
Q

Difficulté observée dans la démence

A
  • Difficultés cognitives importantes (souvent même difficulté, mais plus fréquent et plus sévère)
  • *troubles du comportement (aux modifications neurobiologiques dans le cerveau, mais peut survenir aussi parfois réactionnels aux symptômes de la maladie
  • perte d’autonomie
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12
Q

Quand suspecter une démence

A
  • toute altération des fonctions cognitives doit amener à rechercher maladie neurocognitive
  • plainte mnésique du patient ou de son entourage (plus à risque si s’inquiète de cela)
    *déclin subjectif de la mémoire
  • de la survenue de troubles des autres fonctions cognitives ayant un impact significatif dans les activités de la vie quotidienne ex. capacité langage expressif ou réceptif
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13
Q

déclin subjectif de la mémoire

A

considère comme une phase pré-clinique avant MCI

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14
Q

DSM IV et diagnostic démence

A

Obligation d’avoir une atteinte de mémoire par rapport à l’état pré-morbide
Déficits cognitifs multiples dont la mémoire (obligatoirement atteinte mémoire)
Déclin cognitif
Début progressif et évolution continue (insidieuse/ lentement progressive)
Absence autre trouble neurologique
Absence confusion mentale
Absence dépression ou psychose

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15
Q

limites critères DSM IV

A
  • critères trop larges (pas discrimination entre différentes démences)
  • critères centrés sur la mémoire
  • pas de critères pour trouble cognitif léger (MCI)
  • permet pas de distinguer les différents types de démence
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16
Q

DSM5 et diagnostic démence et MCI

A

troubles neurocognitifs majeurs = démence (moins stigmatisant
- atteinte au moins 2 fonctions cognitives parmi : mémoire, fonctions gnosiques (perception), langagières, praxiques (représentation symbolique) et exécutives
- impact sur les aptitudes à la vie quotidienne (fonctionnelle)
- trouble objectivé par une évaluation neurocognitive
- évolution lente et insidieuse avec une rupture avec l’État antérieur

Troubles neurocognitifs mineurs (TCL ou MCI )
- formes transitoires caractérisées par une atteinte légère d’une ou plusieurs fonctions cognitives
- objectivables par des tests neuropsychologiques mais sans ralentissement sur les activités quotidiennes

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17
Q

Plainte subjective vs troubles neurocognitifs mineurs

A

Plainte subjective : Performance normale à tests neuropsychologiques (risque d’évoluer vers maladie d’Alzheimer)
Troubles neurocognitifs mineurs : Performance inférieure normale avec tests neuro

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18
Q

Pourcentage neurocognitif majeur ou mineur
65 ans vs 85 ans

A

mineur
2-10% 65 ans
5 et 25% 85 ans

majeur
1 à 2 % 65 ans
30% à 85 ans

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19
Q

Symptômes psycho-comportementaux associés troubles neurocognitifs

A
  • retrait social
  • dépression
  • paranoia
  • rythme diurne
  • anxiété
    diagnostic
  • modification thymiques
  • accusations
  • déambulation
  • délire
  • hallucination
  • Agressivité
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20
Q

pathologies neurodégénératives vs pathologies vasculaires

A

neurodégénératives:
* Maladie d’Alzheimer
* Démences fronto-temporales
* Maladies à corps de Lewy incluant l’atteinte cognitive de la maladie de Parkinson
* Dégénérescence cortico-basale
* Paralysie supra-nucléaire progressive
vasculaires :
* altérations secondaires à des accidents vasculaires cérébraux ex. 2 ou 3 AVC
* lésions de la substance blanche, responsables de formes évoluant en « marche d’escalier » (stable/plateau et phase de déclin abrupte) et pouvant atteindre les fonctions de façon diffuse avec une prédominance pour les formes dysexécutives

*démence vasculaire pas considéré comme démence dégénérative

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21
Q

recoupement entre démence vasculaire et neurodégénérative

A

existe souvent un recoupement ente les deux
50% des cas Alzheimer «mixte »avec démence vaculaire

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22
Q

3 classifications des démences dégénératives

A
  • corticales (altération cortex cérébral)
  • sous-cortical ( structure noyaux gris centraux et tronc cérébral)
  • cortico-sous-cortical (cortex et sous-cortical)
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23
Q

Démence dégénérative corticale

A
  • MA : maladie d’Alzheimer (aires associatives)
  • DFT : démence fronto-temporale
  • Atrophies focales : aphasies primaires progressives (APP) , atrophie corticale postérieure (ACP)
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24
Q

Démence dégénérative sous-corticales

A

MP : maladie de Parkinson
* Maladie de Huntington
* PSP : paralysie supranucléaire progressive (très rare)

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25
Q

Démence dégénérative cortico-sous-corticale

A
  • DCL : démence à corps de Lewy
  • DCB : dégénérescence cortico-basale
  • Pathologies du motoneurone (ex. SLA)
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26
Q

Démences non-dégénératives

A
  • démences vasculaires
  • tumeurs
  • démences toxiques (peut se résorber ou non)
  • démences infectieuses (Sida, Syphilis )
  • démences à prions (maladie de Creutzfeldt-Jakob)
  • démences inflammatoires ex. sclérose en plaque
  • démences métaboliques ex. thyroïde, diabète et nutritionnelles ex. manque de vitamine ex. B12
  • démences séquellaires ex. AVC qui va causer démence
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27
Q

3 démences atypiques

A
  • démence pugilistique
  • démence traumatique : encéphalite chronique traumatique (ECT)
  • démence infectueuse
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28
Q

Démence pugilistique (atypique)

A
  • démence du boxeur
29
Q

Démence traumatique : encéphalite chronique traumatique (ECT)

A
  • coups répétés à la tête ou choc très important
  • changements humeur (déprimé., irritable, désespéré et entraîne parfois pensée suicidaire), comportement (impulsive, agressive, mette en colère facilement), cognitifs (distraite, difficulté à planifier et organiser ou qui deviennent confuse), moteurs (lenteur du mouvement, problème de coordination motrice surtout fine, production du langage aspect moteur)
  • trouble mémoire, aphasie, apraxie. . .
    on ne sait pas ce qui est nécessaire pour déclencher
30
Q

Démence infectieuse (atypique)

A
  • démence neurosyphilitique
  • encéphalite herpétique (peut monter au cerveau 1 cas sur 10 000) cause souvent amnésie sévère
  • SIDA
  • Maladie de Lyme
  • Maladie du prion
31
Q

2 évaluations de dépistage

A

Les tests de dépistage doivent couvrir les différents champs des fonctions cognitives :
* Ex. le Mini-Mental Status Examination de Folstein (MMSE), Montreal Cognitive Asssesment (MoCA), évaluation des fonctions frontales (BREF)

La recherche d’un syndrome dépressif doit être menée en parallèle:
* Utilisation de la Geriatric Depression Scale (GDS)

*En cas d’anomalie de ces tests de repérages, le patient doit être adressé en consultation spécialisée

32
Q

évaluation en clinque 3 plans

A
  • sur le plan neurologique
  • sur le plan général
  • sur le plan neuropsychologique
33
Q

Évaluation en clinique plan neurologique

A

– La recherche d’un syndrome pyramidal (signe potentiel d’AVC) impliqué dans commande motrice volontaire
– La recherche d’un syndrome extra-pyramidal (signe potentiel d’une atteinte vasculaire ou dégénérative des noyaux gris centraux, contre-indiquant les neuroleptiques) ex. Parkinson, et plusieurs formes démences sous-corticales
– L’évaluation de l’occulomotricité (direction regard)
– L’évaluation des réflexes frontaux ex. préhension automatique objet lorsque mis dans la main (grasping)

34
Q

évaluation clinique sur le plan général

A

– Un examen de la marche (Vitesse de marche, TUG, test du lever de chaise)
– Une évaluation du poids et / ou d’une perte de poids
– Une évaluation de l’état d’hygiène

35
Q

évaluation clinique sur le plan neuropsychologique

A

Un examen approfondi des fonctions cognitives et du retentissement de difficultés dans la vie quotidienne
diagnostic incertain ou diagnostic différentiel : type de démence

36
Q

Motoric Cognitive Risk Syndrome (MCR)

A

Risque de troubles cognitifs sévères majorés si :
- altération de la vitesse de marche
- plainte cognitive objectivée
- AVQ préservés
- pas de critères de troubles neurocognitifs majeurs

37
Q

Évaluation en imagerie/biologie médicale

A
  • Imagerie : un bilan en imagerie, idéalement une IRM cérébrale, permet de faciliter l’orientation étiologique et d’écarter une partie des diagnostics différentiels. CT scan
  • Biologie : afin d’écarter un syndrome confusionnel, un bilan médical relativement large doit être réalisé incluant un dosage
  • de la TSH
  • des vitamines B9 et B12
  • selon les situations, une sérologie syphilitique
38
Q

Éléments de diagnostic différentiel neuropsychologique sur la base des domaines cognitifs touchés
Troubles progressifs de la mémoire épisodique ;
troubles progressifs de la mémoire sémantique
Troubles progressifs des fonctions exécutives ;
Troubles gestuels progressifs :
Troubles comportementaux progressifs :
Troubles progressifs du langage
Troubles visuels progressifs

A
  • Troubles progressifs de la mémoire épisodique : MA
  • Troubles progressifs de la mémoire sémantique : APPvs (aphasie primaire progressive variante sémentique)
  • Troubles progressifs des fonctions exécutives : DCL (corps lewy), DFT (fronto-temporal)
  • Troubles comportementaux progressifs : DFT
  • Troubles gestuels progressifs : DCB (cortico-basale)
  • Troubles progressifs du langage : APPnf et APPl (aphasie primaire progressive non-fluente ou logopénique )
  • Troubles visuels progressifs : DCL (démence corps lewy) ACP (MA atypique)(atrophie cortical postérieur)
39
Q

prévalence

A

(le nb total de personnes atteinte d’une maladie qui vivent dans une population
à un moment donné)
ex. nb personnes qui sont touchés par la maladie s’Alzheimer au Canada

40
Q

Incidence

A

(Nb ou le taux de nouveau cas de maladies qui surviennent dans une population pendant une période donnée)
ex. nb personnes reçus nouveau diagnostic maladie dans la dernière année

41
Q

Démence dans le monde

A
  • 36 millions de personnes
  • 7,7 millions de nouveaux cas / an
  • Double tous les 20 ans
  • 115 millions en 2050 !
42
Q

Prévalence de démence dans le monde (/âge)

A

chiffre comparable dans les différentes régions
plus on monte en âge, plus prévalence importante

43
Q

Prévalence démence au Canada
homme et femme

A

augmente d’année en année
plus de femmes touchés par la démence que d’homme, même si corrigé pour l’âge

44
Q

Prévalence démence au Canada (2010-2012)
ménage vs établissement homme vs fe,,e

A

3 fois plus de femmes que d’hommes touchés par une démence dans les CHSLD chez les personnes 80 ans et plus (surreprésentation des femmes démence)

45
Q

Prévalence et incidence démence au Canada
homme et femme

A
  • légère diminution de l’incidence de la démence chez les femmes et les hommes (amélioration de la prévention, réduction facteurs de risque ex. traitement hypertension, éducation (réserve cognitive), traitement diabète 2.
  • de nouveau cas/année
    augmentation de la prévalence chez les hommes et les femmes (+ de personnes qui ont une démence, vivent plus longtemps)
46
Q

Importance démences/décès
cardiovasculaire
AVC
cancer seins, cancer prostate
Alzheimer

A

Diminution maladie cardiovasculaire -11,5%, diminution AVC -18,1%, cancer prostate, cancer du seins, mais augmentation maladie Alzheimer (+47.1) (meurt pas directement de la maladie d’Alzheimer, mais de complications secondaires à la maladie)
ex. MA cause affaiblissement général du système immunitaire ex. bronchite, problèmes musculatures de la gorge, s’étouffe en mangeant

47
Q

Importance démences / décès H/F
cardiovasculaire vs démence

A

diminution au fil des années du décès maladies cardiovasculaires (progrès de la médecine et voit augmentation décès maladie alzheimer )
chez les femmes 2015 : plus de femmes décèdent démence que d’une maladie cardiovasculaire, mais pas chez les hommes
chez les hommes : plus d’hommes décèdent maladies cardiovasculaires que de démence

48
Q

Types de démences (/âge)

A

Après 65 ans : alzheimer, démence vasculaire, corps lewy, fronto-temporale
Avant 65 ans : Alzheimer, (précoce), maladie huntington, démence vasculaire, fronto-temporale, parkinson

*Toujours Alzheimer plus fréquente malgré âge

49
Q

Prévention de la démence début de la vie
Levingston, Lancet, 2017)

A

Début de vie : éducation 8% réduit risque de développer démence
Réserve cognitive

50
Q

Prévention de la démence milieu de vie

A

meilleu de vie :
Audition 9%, problèmes auditifs qui ne sont pas corrigés
hypertension 2%
obésité 1%

51
Q

prévention de la démence - plus tard dans la vie

A

plus tard dans la vie
Arrêter de fumer 5%
traiter une dépression 4%
inactivité physique 3%
isolation sociale 2%
diabètes 1%

52
Q

rôle génétique important démence?
autres domaines sur lesquels agir

A

65% de facteurs non-modifiable : rôle génétique important
histoire familiale souvent demandé
réduction des dommages cérébraux (inflammatoire, vasculaire, stress oxidatif, neurotoxique)
domaine réserve cognitive/cérébrale
Réduire inflammation cérébrale
*exercice au centre qui vient influencé tous les autres facteurs

53
Q

Programmes de santé publique pour réduction de facteurs modifiables

A

– Contrôle de l’IMC et lutte contre l’obésité
– Maintien d’une activité physique
– Lutte contre les déficits hormonaux
– Lutte contre le stress oxydatif
– Limitation de la glycation des protéines (cuire des aliments à trop haute température, trop de sucres)

54
Q

Définition médicale délirium (syndrome confusionnel) ou décompensation aigue

A

C’est une : altération brutale, transitoire (aigue voire persistante) et fluctuante (variation selon le moment de la journée) de l’état de conscience et de vigilance,
* secondaire à une affection médicale ou toxique ex.conséquence prise de médicament
* responsable d’une diminution des capacités attentionnelles, mnésiques, cognitives et d’une altération du cours de la pensée

55
Q

durée délirium

A
  • Il est dit aigu, évoluant depuis quelques heures ou quelques jours
  • Il peut être persistant s’il évolue depuis plusieurs semaines ou plusieurs mois (environ 20% des cas, selon les études, y compris 6 mois et au-delà)
    si on trouve cause du problème, plus rapide!
56
Q

Plan clinique syndrome confusionnel

A
  • apparition brutale
  • fluctuation des symptômes sur une période de 24 heures avec moments de lucidité
  • troubles attentionnels
  • pensée désorganisée
  • altération du niveau de conscience avec phases hypovigilances (perte des capacités de vigilance)
  • exacerbation de troubles cognitifs
  • troubles des perceptions avec hallucinations ou interprétations
  • troubles psychomoteurs, soit hyperactifs (agitation) soit hypoactifs (léthargie, réduction de l’activité motrice), soit mixtes avec une alternance de l’un et de l’autre
  • perturbation du cycle veille-sommeil
  • labilité émotionnelle (humeur changeante)
57
Q

le diagnostic syndrome confusionnel
complexe? dépistage systématique ?

A
  • complexe ; la pluralité de des signes, mais aussi leur fluctuation et alternance
  • D’où l’importance de l’anamnèse pour rechercher une rupture dans l’état cognitif et psycho-comportemental
  • Un dépistage systématique peut être réalisé,
  • par une évaluation du risque confusionnel par la Confusion Assessment Method (CAM)
  • et par un test de dépistage tel que le Mini-Mental Status Examination de Folstein (MMSE) qui, sans être le reflet du statut du patient, permet d’objectiver les troubles cognitifs
58
Q

plan épidémiologique syndrome confusionnel
ainés à l’admission à l’hopital
en cours d’hospitalisation
en CHSL prévalence et incidence/semaine
sous-évalué? quelle forme
taux de survenu corrélé avec ?

A

Un diagnostic très fréquent :
* 10-20% des aînés à l’admission à l’hôpital
* 25-60% en cours d’hospitalisation
* en CHSLD : prévalence 16 à 57% et incidence 4-40% par semaine

  • Un diagnostic sous-évalué, ex. dans sa forme hypoactive
  • Le taux de survenu est directement corrélé à l’âge
59
Q

Conséquences du syndrome confusionnels
+ si on ne trouve pas la cause ?

A
  • une augmentation de la mortalité, durées de séjours, et institutionnalisation plus fréquente à 12 mois
  • sur l’ augmentation importante des dépenses de santé, impact en terme de santé publique
    si on ne trouve pas la cause, problématique, car peut perdurer

Sur le plan physiopathologique
* Les mécanismes restent incertains à ce jour

60
Q

Sur le plan physiopathologique
* Les mécanismes restent incertains à ce jour

  • Mais consensus quant à :
    + d’autres phénomènes semblent contribuer :
A
  • la responsabilité de l’altération des capacités de réserve
  • La responsabilité de la perte de plasticité
  • D’autres phénomènes semblent contribuer :
  • le déficit cholinergique, l’excès dopaminergique
  • l’altération de la neurotransmission par modification de la perméabilité de la barrière hémato-méningée sous l’effet des facteurs de l’inflammation
61
Q

Facteurs prédisposants syndrome confusionnel

A
  • l’âge supérieur à 65 ans,
  • les troubles cognitifs préexistants
  • la perte d’indépendance fonctionnelle
  • un historique de chutes récentes
  • une désafférentation sensitive (visuelle, auditive)
  • une dénutrition et une déshydratation
  • la polymédication, notamment incluant des substances psychoactives, et la poly-pathologie (plusieurs maladies présentes en même temps)

*Ces éléments permettent d’identifier des patients à risque de confusion

62
Q

Facteurs précipitants syndrome confusionnel

A
  • Tout élément somatique peut être à l’origine d’un syndrome confusionnel
  • Les principales étiologies sont :
  • infections (pulmonaires et urinaires)
  • troubles hydro-électrolytiques (deshydratation et hypoNa+)
  • thérapeutiques psychoactives (benzodiazépines ++)
  • défaillances neurologiques aiguës
  • rétentions d’urines, la douleur, etc.
  • conditions environnementales (contentions physiques +++)
63
Q

Quel devenir syndrome confusionnel

A
  • Majoration des complications en cours d’hospitalisation (post-opératoire +++)
  • Majoration des durées de séjour
  • Majoration du risque d’institutionnalisation
  • Majoration de la mortalité
64
Q

La Confusion Assessment method (CAM)

A

4 critères :
1) Début soudain et fluctuation des symptômes
2) Inattention (facilement distrait, difficulté retenir ce qu’il a dit)
3) Désorganisation de pensée ou ;
4) Altération de l’état de conscience
critère 1 et critère 2 obligatoire
et critère 3 ou 4

65
Q

la prise en charge syndrome confusionnel

A
  • Elle repose d’abord sur l’éviction du facteur étiologique (importance de déterminer l’étiologie)
  • La prise en charge symptomatique repose :
  • en 1 er lieu sur les mesures non-médicamenteuses
  • en 2 nd lieu, en cas de nécessité seulement, sur des mesures médicamenteuses symptomatiques (règle pas le syndrome, réduit seulement symptôme)
66
Q

Les mesures non-médicamenteuses
Syndrome confusionnel

A
  • Un travail environnemental et ergonomique (éviter de placer patient endroit avec trop de stimulations sensorielles)
  • Une attitude bienveillante
  • Un maintien des appareillages sensoriels ex. mettre appareil si problème auditif
  • Le non-recours aux contentions physiques
  • L’évaluation de la balance bénéfices / risques de chaque thérapeutique
67
Q

Les mesures médicamenteuses syndrome confusionnel

A
  • Intervention médicamenteuse symptomatique par le médecin qu’en complément de ces mesures
  • Aucun médicament pour « Confusion Aiguë de la personne âgée »
  • Mais, au niveau symptomatique :
  • les benzodiazépines en cas de troubles anxieux prédominants
  • ou les neuroleptiques en cas de troubles productifs
    Tannou et al., NPG, 2018
    ex. pour hallucination, idées délirantes, manifestation comportementale, opposition, agressivité
68
Q

Délirium : en conclusion

A
  • Ne pas méconnaître le syndrome confusionnel
  • Une formation nécessaire des aidants et des professionnels
  • Une prise en charge médicale étiologique adaptée et rigoureuse
  • Une approche non médicamenteuse à privilégier