Cours 6 - Neurophysiologie De La Reponse Sexuelle – XX Flashcards

1
Q

Excitation subjective VS objective

A

Excitation subjective : auto-rapportée

Excitation objective : mesurable objectivement

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Q

Explique moi la concordance sexuelle

A

À quel point l’état subjectif (l’évaluation personnelle) de l’excitation sexuelle CONCORDE avec ce qui est observé au niveau génital (lubrification, augmentation de température, etc)

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Q

Donne-moi un exemple de fluidité sexuelle

A

Les femmes cis-genre démontrent une non- spécificité : Intérêt sexuel FLUIDE, puisque leur réponse d’excitation physique objective est automatique et elles répondent a plusieurs types de stimulus.

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4
Q

Est-ce que l’excitation sexuelle est spécifique ?

A

Pas TOUJOURS. Par exemple une femme cis-hetero devrait être attirée envers les hommes et avoir une réponse d’excitation sexuelle envers eux, mais parfois ce n’est pas le cas, ou elle a aussi une excitation envers les femmes.

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Q

Chez les femmes cis. hétérosexuelles, l’excitation physiologique serait automatique et vastement déclenchée. Explique

A

L’excitation physiologique serait déclenchée de manière automatique, comme un réflexe suite à un stimuli apprécié (conforme à notre intérêt sexuel) ou déplaisant (contexte coercitif).

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6
Q

Donne moi une brève définition de l’orgasme

A

Processus d’inhibition et de desinhibition des structures centrales

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7
Q

Vrai ou Faux : la Perception psycho-relationnel VS Perception bio-neuro-médicale sont vraiment en désaccord.

A

Vrai, Il n’y a pas de terrain d’entente et de communication sur l’orgasme et lorgaste et différentes composantes de la sexualité.

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8
Q

Quelle est la différence entre l’excitation sexuelle subjective et objective ?

A) L’excitation subjective est mesurée par des méthodes physiologiques, tandis que l’excitation objective est auto-rapportée.
B) L’excitation subjective est auto-rapportée, tandis que l’excitation objective est mesurée par des méthodes physiologiques.
C) Les deux sont mesurées par des méthodes physiologiques.
D) Aucune des réponses ci-dessus.

A

B) L’excitation subjective est auto-rapportée, tandis que l’excitation objective est mesurée par des méthodes physiologiques.

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9
Q

À quel point l’état subjectif de l’excitation sexuelle est-il en concordance avec les réponses génitales chez les femmes cisgenres hétérosexuelles ?

A) Toujours élevé pour des stimuli non-concordants.
B) Plus faible que chez les hommes cisgenres hétérosexuels.
C) Identique pour des stimuli concordants et non-concordants.
D) Plus faible que chez les femmes transgenres.

A

B) Plus faible que chez les hommes cisgenres hétérosexuels.

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10
Q

Expliquez les différences entre la concordance sexuelle chez les hommes cisgenres hétérosexuels et les femmes cisgenres hétérosexuelles. Comment ces différences influencent-elles la fluidité sexuelle ?

A

Les hommes cisgenres hétérosexuels montrent généralement une plus grande concordance entre leurs réponses subjectives et génitales d’excitation sexuelle.

Les femmes cisgenres hétérosexuelles, en revanche, démontrent une non-spécificité sexuelle, avec une excitation physiologique significative même pour des stimuli non-concordants.

Ce phénomène est lié à la FLUIDITÉ SEXUELLE, qui se manifeste par une moindre concordance entre ce qu’elles déclarent comme excitant et ce qui déclenche une excitation physiologique.

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11
Q

Quels sont les trois modèles de la réponse sexuelle présentés en cours ?

A) Le modèle EPOR, le modèle triphasique, et le modèle circulaire.
B) Le modèle EPOR, le modèle des scripts sexuels, et le modèle intégrateur.
C) Le modèle IMB, le modèle triphasique, et le modèle circulaire.
D) Le modèle transthéorique, le modèle triphasique, et le modèle circulaire.

A

A) Le modèle EPOR, le modèle triphasique, et le modèle circulaire.

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12
Q

La lubrification vaginale est-elle le résultat direct des glandes de Bartholin ?
A) Oui, les glandes de Bartholin sont la principale source de lubrification.
B) Non, la lubrification vaginale résulte principalement d’un processus de transsudation lié à l’augmentation du flux sanguin.
C) Oui, elles produisent en continu la lubrification vaginale.
D) Non, la lubrification provient exclusivement des glandes sudoripares.

A

B) Non, la lubrification vaginale résulte principalement d’un processus de transsudation lié à l’augmentation du flux sanguin.

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13
Q

Complétez la planche anatomique suivante en indiquant les structures impliquées dans la réponse sexuelle du génotype XX :

Clitoris
Vagin
Glandes de Bartholin
Uretère
Uterus

A

Clitoris : Organe érectile impliqué dans la réponse sexuelle, sous l’influence des nerfs pudendaux.

Vagin : Lubrification via transsudation pendant l’excitation.

Glandes de Bartholin : Participent à la lubrification durant la phase de plateau.

Uretère : N’est pas directement impliqué dans la réponse sexuelle.

Utérus : Contractions utérines liées à l’orgasme.

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13
Q

Quel est le rôle du nerf pudendal dans la neurophysiologie de l’excitation sexuelle ?

A) Il est responsable des réponses réflexes de la lubrification vaginale et de l’érection du clitoris.
B) Il inhibe l’excitation sexuelle dans les situations stressantes.
C) Il est uniquement responsable de la stimulation sensorielle des organes génitaux masculins.
D) Il contrôle la circulation sanguine dans les parties inférieures du corps.

A

A) Il est responsable des réponses réflexes de la lubrification vaginale et de l’érection du clitoris.

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14
Q

Quel modèle théorique considère la réponse sexuelle comme un processus non-linéaire et circulaire ? ET Justifie

A) Le modèle triphasique de Kaplan.
B) Le modèle EPOR de Masters et Johnson.
C) Le modèle circulaire de Basson.
D) Le modèle de la stimulation par les scripts sexuels de Simon et Gagnon.

A

C) Le modèle circulaire de Basson.

Justification : Contrairement aux modèles linéaires tels que celui de Masters et Johnson, le modèle de Basson considère la réponse sexuelle féminine comme un processus circulaire influencé par des facteurs psychologiques, émotionnels et relationnels.

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15
Q

Complétez la planche anatomique suivante en identifiant les principales étapes de la neurophysiologie de l’excitation sexuelle :

Innervation du clitoris
Lubrification vaginale
Innervation sacrée
Nerf pudendal

A

Innervation du clitoris : Le clitoris est innervé par le nerf pudendal et le nerf dorsal du clitoris, responsables de l’érection clitoridienne.

Lubrification vaginale : Principalement sous contrôle parasympathique via les nerfs pelviens.

Innervation sacrée : Moelle sacrée (S2-S4) impliquée dans les réflexes de lubrification et d’érection.

Nerf pudendal : Responsable des réponses réflexes d’excitation génitale.

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16
Q

Comparez les modèles de la réponse sexuelle de Masters et Johnson, Kaplan et Basson. Quels sont les points de chevauchement et les différences majeures entre ces modèles?

A

Le modèle de Masters et Johnson est linéaire, avec quatre étapes : excitation, plateau, orgasme et résolution.

Kaplan ajoute le désir sexuel comme une phase distincte, ce qui fait de son modèle un processus triphasique.

Basson propose un modèle circulaire qui inclut les facteurs émotionnels et relationnels, considérant la réponse sexuelle féminine comme étant non-linéaire.

Les trois modèles reconnaissent l’importance de l’excitation et de l’orgasme, mais Basson met un accent particulier sur les influences contextuelles et relationnelles qui sont négligées dans les modèles précédents.

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17
Q

Quelle voie nerveuse est principalement impliquée dans l’érection du clitoris et la lubrification vaginale ? Justifie

A) La voie réflexe via le nerf pudendal.
B) La voie psychogène via les nerfs splanchniques.
C) La voie réflexe via les nerfs pelviens.
D) La voie centrale via le tronc cérébral.

A

C) La voie réflexe via les nerfs pelviens.

Justification : L’érection du clitoris et la lubrification vaginale sont des réponses réflexes contrôlées par les nerfs pelviens (parasympathiques) qui innervent la région sacrée (S2-S4).

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18
Q

Quels sont les principaux enjeux dans la conceptualisation de l’orgasme ? Justifie

A) Il y a consensus sur la définition de l’orgasme féminin.
B) La conceptualisation de l’orgasme repose uniquement sur des critères physiologiques.
C) Les débats sur l’orgasme clitoridien vs vaginal persistent malgré les découvertes anatomiques.
D) Les personnes paraplégiques ne peuvent pas atteindre l’orgasme.

A

C) Les débats sur l’orgasme clitoridien vs vaginal persistent malgré les découvertes anatomiques.

Justification : Même avec des découvertes comme le complexe clitoro-urétro-vaginal (CCUV), la distinction entre l’orgasme clitoridien et vaginal continue de faire débat, notamment en raison des perceptions subjectives et culturelles.

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19
Q

Le modèle de Masters et Johnson, dans sa conceptualisation de l’orgasme, inclut-il le désir sexuel ? Justifie

A) Oui, le désir sexuel est inclus dans leur modèle EPOR.
B) Non, Masters et Johnson n’ont pas inclus le désir sexuel dans leur modèle EPOR.
C) Oui, mais seulement dans le contexte de l’orgasme féminin.
D) Non, ils n’ont jamais étudié l’orgasme.

A

B) Non, Masters et Johnson n’ont pas inclus le désir sexuel dans leur modèle EPOR.

Justification : Le modèle de Masters et Johnson se concentre sur quatre étapes (excitation, plateau, orgasme, et résolution) et ne mentionne pas spécifiquement le désir sexuel, qui a été ajouté plus tard par Helen Kaplan.

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20
Q

Le modèle circulaire de Basson se distingue-t-il par :

A) Son accent sur l’excitation génitale uniquement.
B) Son inclusion des facteurs émotionnels et relationnels.
C) Son rejet des facteurs biologiques.
D) Son approche linéaire de la réponse sexuelle.

A

B) Son inclusion des facteurs émotionnels et relationnels.

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21
Q

Quel groupe démontre généralement une plus grande fluidité sexuelle dans la concordance sexuelle ?

A) Les hommes cisgenres hétérosexuels.
B) Les femmes cisgenres hétérosexuelles.
C) Les hommes cisgenres homosexuels.
D) Les personnes transgenres.

A

B) Les femmes cisgenres hétérosexuelles.

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22
Q

Quelle question pourrait être utile pour évaluer la concordance sexuelle lors d’une consultation clinique ? Justifie

A) « Quelle est votre fréquence cardiaque lors de l’excitation sexuelle ? »
B) « Comment savez-vous que vous vous sentez excité.e ? »
C) « Est-ce que vous avez toujours des orgasmes ? »
D) « Avez-vous ressenti une douleur pendant l’orgasme ? »

A

: B) « Comment savez-vous que vous vous sentez excité.e ? »

Justification : Cette question aide à évaluer la perception subjective de l’excitation sexuelle, une composante importante dans la concordance sexuelle.

23
Q

Quelle structure génitale est principalement impliquée dans les contractions pendant l’orgasme chez les femmes cisgenres?

A) L’utérus.
B) Le clitoris.
C) Les grandes lèvres.
D) Les glandes de Bartholin.

A

A) L’utérus.

23
Q

equel des éléments suivants ne fait pas partie des étapes de la réponse sexuelle selon Masters et Johnson ?

A) Excitation.
B) Plateau.
C) Désir.
D) Résolution.

A

C) Désir.

24
Q

Les personnes paraplégiques peuvent-elles atteindre l’orgasme ? Justifie

A) Non, les lésions médullaires empêchent tout orgasme.
B) Oui, mais uniquement par stimulation psychogène.
C) Oui, des orgasmes sont possibles même après une lésion médullaire complète.
D) Oui, mais seulement si la moelle sacrée n’est pas endommagée.

A

C) Oui, des orgasmes sont possibles même après une lésion médullaire complète.

Justification : Les recherches montrent que des personnes avec des lésions médullaires peuvent encore atteindre l’orgasme via des réflexes spinaux, bien que l’expérience sensorielle puisse être modifiée.

25
Q

Indiquez quelles structures NERVEUSES sont impliquées dans l’érection du clitoris et la lubrification vaginale pendant la réponse sexuelle.

A

Nerf pudendal : Innervation principale du clitoris, responsable de l’érection clitoridienne.

Nerf pelvien : Contrôle parasympathique des réflexes de lubrification.

Moelle sacrée (S2-S4) : Siège des réflexes impliqués dans la réponse sexuelle.

Nerf périnéal : Transporte les signaux sensoriels vers le centre nerveux.

25
Q

Identifiez et complétez les changements observés dans les seins pendant la réponse sexuelle. Selon les 4 stades d’EPOR.

A

Excitation : Augmentation de la taille des seins en raison de la vasocongestion.

Plateau : Assombrissement des aréoles.

Orgasme : Contractions musculaires dans la région thoracique.

Résolution : Retour à la taille et la couleur normales des seins.

25
Q

Indiquer quelles structures sont impliquées dans la lubrification vaginale pendant la réponse sexuelle. et COMMENT

A

Glandes de Bartholin : Participent à la lubrification pendant la phase de plateau.

Bulbes vestibulaires : Engorgement responsable de la pression sur les parois vaginales, favorisant la lubrification.

Vagin : Transsudation du plasma à travers les parois vaginales en réponse à l’augmentation du flux sanguin.

Petites lèvres : Épaississement et participation à la lubrification.

25
Q

Complétez les étapes du modèle EPOR de la réponse sexuelle avec leurs descriptions et les structures impliquées.

A

Excitation : Augmentation du flux sanguin vers les organes génitaux ; érection du clitoris et lubrification vaginale.

Plateau : Vasocongestion maximale des organes génitaux, épaississement des petites lèvres et tension musculaire.

Orgasme : Contractions rythmiques des muscles pelviens (utérus, vagin).

Résolution : Retour à l’état de repos avec détumescence du clitoris et disparition de la lubrification.

26
Q

Complétez les circuits neurophysiologiques impliqués dans l’excitation et l’orgasme chez les femmes cisgenres.

A

Nerf pudendal : Responsable des réponses réflexes génitales.

Moelle sacrée (S2-S4) : Site de la synapse pour l’activation réflexe des muscles pelviens.

Hypothalamus : Centre de contrôle des réactions psychogènes.

Nerf splanchnique : Transporte les signaux psychogènes vers la moelle thoraco-lombaire pour les réponses de l’orgasme.

27
Q

Complétez la planche en indiquant les structures physiologiques qui sont en concordance avec l’excitation sexuelle subjective chez les femmes.

A

Lubrification vaginale : Mesure de l’excitation objective.

Température génitale : Indicateur d’excitation physique.

Réponse subjective : Différente selon les stimuli psychologiques.

Réponse génitale : Parfois déclenchée automatiquement sans concordance subjective.

27
Q

Complétez le modèle circulaire de Basson en reliant les éléments psychologiques, relationnels et physiologiques à la réponse sexuelle.

A

Déclencheurs externes : Influence des facteurs contextuels et relationnels.

Excitation subjective : Réponse aux déclencheurs émotionnels et relationnels.

Excitation physique : Lubrification et vasocongestion.

Orgasme : Contraction des muscles génitaux et sensation de plaisir.

27
Q

Associez les organes génitaux féminins avec leurs réponses pendant les différentes phases de la réponse sexuelle.

A

Clitoris : Érection pendant l’excitation.

Vagin : Lubrification vaginale pendant l’excitation et plateau.

Utérus : Contractions pendant l’orgasme.

Petites lèvres : Épaississement pendant le plateau.

28
Q

Identifiez les structures impliquées dans les contractions pendant l’orgasme féminin.

A

Vagin : Contractions rythmiques des 1/3 externes.

Utérus : Contractions utérines synchronisées avec les contractions vaginales.

Clitoris : Contractions associées à l’orgasme, avec hyper-sensibilisation post-orgasme.

Muscles pubo-coccygiens : Implication dans les contractions génitales.

29
Q

Associez les composants centraux et périphériques de la réponse sexuelle aux structures spécifiques.

A

Hypothalamus : Centre de contrôle des réactions psychogènes.

Nerf pudendal : Activation réflexe des muscles génitaux.

Moelle lombaire : Transmission des signaux psychogènes.

Moelle sacrée : Réflexes impliqués dans la lubrification et l’orgasme.

30
Q

Quelles structures nerveuses sont impliquées dans les voies réflexes de la réponse sexuelle ? Justifie
A) Le nerf pelvien et la moelle sacrée (S2-S4).
B) Le nerf splanchnique et la moelle thoracique (T10-T12).
C) Le nerf dorsal du clitoris et la moelle lombaire (L1-L2).
D) Le nerf hypogastrique et la moelle cervicale (C1-C3).

A

A) Le nerf pelvien et la moelle sacrée (S2-S4).

Justification : Les voies réflexes de la réponse sexuelle, notamment l’érection du clitoris et la lubrification vaginale, dépendent de la moelle sacrée et du nerf pelvien, qui permettent les réflexes automatiques impliqués dans ces réponses génitales.

30
Q

En quoi le modèle circulaire de Basson offre-t-il une vision différente de la réponse sexuelle par rapport aux modèles linéaires de Masters et Johnson ou Kaplan ?

Quels sont les avantages cliniques de cette approche dans le traitement des troubles sexuels féminins ?

A

Le modèle circulaire de Basson se distingue des modèles linéaires en intégrant des aspects émotionnels, relationnels et contextuels à la réponse sexuelle. Il considère que les femmes peuvent ne pas commencer leur activité sexuelle avec un désir initial, mais que celui-ci peut émerger à mesure que l’excitation se développe.

Ce modèle est putile dans un contexte clinique, car il reconnaît l’importance des facteurs psychologiques et relationnels dans les troubles du désir et de l’excitation. Contrairement à Masters et Johnson et Kaplan, Basson propose une approche plus globale et dynamique.

30
Q

Comment la fluidité sexuelle peut-elle influencer la concordance entre l’excitation subjective et l’excitation objective chez les femmes cisgenres ?

Discutez des implications cliniques de cette distinction.

A

La fluidité sexuelle, particulièrement chez les femmes cisgenres, signifie qu’elles peuvent réagir physiquement à une plus grande variété de stimuli sexuels, sans que cela corresponde nécessairement à leur excitation subjective. Cela se traduit par une non-concordance, où les réponses génitales (ex. lubrification, vasocongestion) ne reflètent pas toujours le ressenti sexuel.

En clinique, cette distinction est cruciale, car les patientes peuvent rapporter un manque d’excitation subjective, malgré des signes objectifs d’excitation. Cela demande une approche plus nuancée de la part des cliniciens, qui doivent explorer les facteurs contextuels et émotionnels influençant la réponse sexuelle.

31
Q

Expliquez comment la composante réflexe et la composante psychogène interagissent dans la neurophysiologie de l’orgasme féminin.

Comment ces mécanismes sont-ils affectés par une lésion médullaire ?

A

L’orgasme féminin est le résultat d’une interaction entre la composante réflexe (contrôlée par la moelle sacrée S2-S4) et la composante psychogène (gérée par la moelle thoraco-lombaire). Les stimuli sensoriels, tels que la stimulation génitale, déclenchent un réflexe à travers le nerf pudendal, activant les contractions des muscles pelviens. Simultanément, des stimuli psychologiques peuvent activer la voie psychogène, impliquant des structures comme l’hypothalamus.

Lorsqu’une lésion médullaire est présente, les réponses réflexes peuvent encore fonctionner si la moelle sacrée est intacte, mais les voies psychogènes peuvent être altérées, réduisant l’intensité ou la fréquence des orgasmes.

31
Q

Lequel des énoncés suivants est correct concernant le contrôle nerveux de l’excitation génitale chez la femme? Justifie

A) La réponse réflexe est principalement sous le contrôle des nerfs pudendaux et pelviens.
B) La réponse psychogène dépend uniquement du nerf dorsal du clitoris.
C) La moelle cervicale est essentielle pour l’excitation génitale réflexe.
D) L’excitation réflexe et psychogène empruntent les mêmes voies nerveuses.

A

A) La réponse réflexe est principalement sous le contrôle des nerfs pudendaux et pelviens.

Justification : Les nerfs pudendaux et pelviens sont responsables des réponses réflexes telles que l’érection du clitoris et la lubrification vaginale, tandis que l’excitation psychogène suit un autre chemin, via les nerfs splanchniques et la moelle thoraco-lombaire.

32
Q

Quel processus physiologique est principalement responsable de la lubrification vaginale pendant la réponse sexuelle ? Justifie

A) La sécrétion continue des glandes de Bartholin.
B) Le processus de transsudation dû à l’augmentation du flux sanguin.
C) L’activation du nerf hypogastrique.
D) La contraction des muscles bulbo-spongieux.

A

B) Le processus de transsudation dû à l’augmentation du flux sanguin.

Justification : La lubrification vaginale est le résultat de la transsudation, c’est-à-dire la sortie du plasma à travers les parois vaginales en réponse à l’augmentation du flux sanguin pendant l’excitation sexuelle. Les glandes de Bartholin ne contribuent qu’à la lubrification secondaire, pendant la phase de plateau.

32
Q

Le nerf hypogastrique joue un rôle dans : Justifie

A) La réponse réflexe de lubrification.
B) La réponse psychogène de l’excitation sexuelle.
C) L’inhibition de la réponse sexuelle.
D) La contraction des muscles anaux pendant l’orgasme.

A

B) La réponse psychogène de l’excitation sexuelle.

Justification : Le nerf hypogastrique fait partie de la voie psychogène, transmettant les signaux provenant du cerveau vers les organes génitaux. Il est impliqué dans l’activation des réponses sexuelles en réponse à des stimuli psychologiques.

32
Q

Quel est le rôle du nerf pudendal dans la réponse sexuelle réflexe ? Justifie

A) Il contrôle la lubrification vaginale par des stimuli psychogènes.
B) Il stimule l’érection du clitoris et les contractions pendant l’orgasme.
C) Il inhibe les réponses sexuelles en cas de stress.
D) Il est responsable uniquement des sensations de plaisir.

A

B) Il stimule l’érection du clitoris et les contractions pendant l’orgasme.

Justification : Le nerf pudendal est responsable de l’érection clitoridienne et joue un rôle clé dans les contractions des muscles pelviens pendant l’orgasme, faisant partie des réflexes autonomes impliqués dans la réponse sexuelle.

32
Q

La voie psychogène de la réponse sexuelle est majoritairement activée par : et Justifie

A) Le nerf pudendal.
B) Le nerf splanchnique.
C) Le nerf hypogastrique.
D) Le nerf pelvien.

A

B) Le nerf splanchnique.

Justification : La voie psychogène implique les nerfs splanchniques, qui transportent les signaux depuis la moelle thoraco-lombaire (T11-L2) vers les organes génitaux, provoquant l’excitation sexuelle en réponse à des stimuli psychologiques (ex : pensées érotiques, stimuli visuels).

32
Q

Lequel des mécanismes suivants est essentiel pour atteindre l’orgasme chez les femmes ? Justifie

A) La stimulation des nerfs splanchniques.
B) La déconnexion entre les voies réflexes et psychogènes.
C) L’activation conjointe des voies parasympathiques et sympathiques.
D) L’arrêt de la réponse réflexe.

A

C) L’activation conjointe des voies parasympathiques et sympathiques.

Justification : L’orgasme féminin implique l’activation des deux systèmes nerveux autonomes, le système parasympathique pour l’excitation initiale (érection du clitoris, lubrification) et le système sympathique pour les contractions musculaires associées à l’orgasme.

33
Q

Expliquez comment les voies réflexes et psychogènes interagissent dans la réponse sexuelle féminine.

Comment ces voies sont-elles différenciées sur le plan neurophysiologique ?

A

Les voies réflexes et psychogènes travaillent en synergie pour orchestrer la réponse sexuelle féminine. Les voies réflexes, qui passent par la moelle sacrée (S2-S4), sont responsables des réponses automatiques comme l’érection du clitoris et la lubrification vaginale via l’activation du nerf pudendal et pelvien.

La voie psychogène, en revanche, est déclenchée par des stimuli mentaux et émotionnels (ex : pensées érotiques, stimulation visuelle), via les nerfs splanchniques et la moelle thoraco-lombaire (T11-L2). Ces deux systèmes permettent de répondre à des stimuli internes (réflexes) et externes (psychogènes), produisant une expérience sexuelle intégrée.

34
Q

Décrivez les mécanismes physiologiques et neurologiques impliqués dans la lubrification vaginale pendant l’excitation sexuelle.

A

La lubrification vaginale résulte principalement de la transsudation, un processus dans lequel le plasma sanguin passe à travers les parois vaginales en réponse à l’augmentation du flux sanguin vers les organes génitaux.

Ce phénomène est sous le contrôle parasympathique des nerfs pelviens, qui synapsent dans la moelle sacrée (S2-S4). L’activation de ces nerfs déclenche également des réponses réflexes comme l’érection du clitoris. Les glandes de Bartholin, bien que souvent mentionnées, ne jouent qu’un rôle secondaire, produisant un liquide lubrifiant pendant la phase de plateau.

35
Q

Où se situe le noyau paragigantocellulaire (NPGI) ?

A) Dans la moelle sacrée.
B) Dans l’hypothalamus.
C) Dans le tronc cérébral, au niveau du bulbe rachidien.
D) Dans la moelle lombaire.

A

C) Dans le tronc cérébral, au niveau du bulbe rachidien.

35
Q

Quelle est la différence entre la voie réflexe et la voie psychogène dans la réponse sexuelle, et comment peuvent-elles être affectées en cas de lésion médullaire ?

A

La voie réflexe de la réponse sexuelle est activée par des stimuli tactiles directs sur les organes génitaux et est contrôlée par la moelle sacrée (S2-S4), impliquant le nerf pudendal.

En revanche, la voie psychogène est déclenchée par des pensées ou des stimuli visuels érotiques et passe par les nerfs splanchniques et la moelle thoraco-lombaire. En cas de lésion médullaire, la voie réflexe peut rester fonctionnelle si la moelle sacrée est intacte, permettant des réponses comme l’érection clitoridienne et la lubrification.

Cependant, la voie psychogène peut être affectée, réduisant l’excitation déclenchée par des stimuli mentaux.

36
Q

Quel est le rôle principal du noyau paragigantocellulaire (NPGI) dans la réponse sexuelle ? Justifie

A) Il stimule l’excitation génitale.
B) Il inhibe les réponses sexuelles réflexes.
C) Il contrôle la lubrification vaginale.
D) Il régule la fréquence cardiaque pendant l’orgasme.

A

B) Il inhibe les réponses sexuelles réflexes.

Justification : Le NPGI, situé dans le tronc cérébral (bulbe rachidien), joue un rôle d’inhibition sur les réflexes sexuels en envoyant des signaux inhibiteurs aux centres réflexes de la moelle sacrée et thoraco-lombaire, limitant l’excitation sexuelle dans certains contextes.

37
Q

Comment le NPGI inhibe-t-il la réponse sexuelle réflexe ? Justifie

A) Il envoie des signaux inhibiteurs à la moelle sacrée via les nerfs parasympathiques.
B) Il bloque les signaux excitateurs provenant de l’hypothalamus.
C) Il envoie des signaux inhibiteurs aux centres réflexes de la moelle sacrée et thoraco-lombaire.
D) Il augmente la libération de neurotransmetteurs excitateurs dans la moelle épinière.

A

C) Il envoie des signaux inhibiteurs aux centres réflexes de la moelle sacrée et thoraco-lombaire.

Justification : Le NPGI inhibe la réponse sexuelle en envoyant des signaux inhibiteurs aux centres réflexes situés dans la moelle épinière sacrée et thoraco-lombaire, réduisant ainsi l’excitation sexuelle réflexe.

38
Q

Comment l’hypothalamus influence-t-il le rôle du NPGI dans la réponse sexuelle ? Justifie

A) L’hypothalamus inhibe le NPGI pour augmenter l’excitation sexuelle.
B) L’hypothalamus active le NPGI pour déclencher l’orgasme.
C) L’hypothalamus active le NPGI pour inhiber l’excitation sexuelle dans certains contextes.
D) L’hypothalamus ne joue aucun rôle dans la modulation du NPGI.

A

C) L’hypothalamus active le NPGI pour inhiber l’excitation sexuelle dans certains contextes.

Justification : L’hypothalamus peut activer le NPGI, ce qui entraîne une inhibition de l’excitation sexuelle. Ce mécanisme peut intervenir dans des situations où la réponse sexuelle doit être modulée ou inhibée, comme en cas de stress ou de danger.

39
Q

Quelles sont les implications cliniques potentielles d’un dysfonctionnement du NPGI dans la réponse sexuelle ?

A) Hyperactivité sexuelle ou syndrome d’excitation génitale persistante (PGAD).
B) Anorgasmie due à l’inhibition de l’orgasme.
C) Hypersensibilité clitoridienne liée à une absence de modulation des réflexes.
D) Tous les choix ci-dessus.

A

D) Tous les choix ci-dessus.

39
Q

Quelles seraient les conséquences d’une inhibition du NPGI ? Justifie

A) Une augmentation des réflexes sexuels, conduisant à une hyper-excitation.
B) Une absence totale de réponse sexuelle.
C) Une réduction de la lubrification vaginale.
D) Une diminution des contractions pelviennes pendant l’orgasme.

A

: A) Une augmentation des réflexes sexuels, conduisant à une hyper-excitation.

Justification : Si le NPGI est inhibé, son rôle d’inhibition des réflexes sexuels est réduit, ce qui peut entraîner une hyper-excitation sexuelle due à l’activation accrue des réflexes sexuels par la moelle sacrée et thoraco-lombaire.

40
Q

Qu’est-ce que pourrais causer une activation excessive du NPGI?

A

Pourrait contribuer à l’anorgasmie.