Cours 6 - Neurophysiologie De La Reponse Sexuelle – XX Flashcards
Excitation subjective VS objective
Excitation subjective : auto-rapportée
Excitation objective : mesurable objectivement
Explique moi la concordance sexuelle
À quel point l’état subjectif (l’évaluation personnelle) de l’excitation sexuelle CONCORDE avec ce qui est observé au niveau génital (lubrification, augmentation de température, etc)
Donne-moi un exemple de fluidité sexuelle
Les femmes cis-genre démontrent une non- spécificité : Intérêt sexuel FLUIDE, puisque leur réponse d’excitation physique objective est automatique et elles répondent a plusieurs types de stimulus.
Est-ce que l’excitation sexuelle est spécifique ?
Pas TOUJOURS. Par exemple une femme cis-hetero devrait être attirée envers les hommes et avoir une réponse d’excitation sexuelle envers eux, mais parfois ce n’est pas le cas, ou elle a aussi une excitation envers les femmes.
Chez les femmes cis. hétérosexuelles, l’excitation physiologique serait automatique et vastement déclenchée. Explique
L’excitation physiologique serait déclenchée de manière automatique, comme un réflexe suite à un stimuli apprécié (conforme à notre intérêt sexuel) ou déplaisant (contexte coercitif).
Donne moi une brève définition de l’orgasme
Processus d’inhibition et de desinhibition des structures centrales
Vrai ou Faux : la Perception psycho-relationnel VS Perception bio-neuro-médicale sont vraiment en désaccord.
Vrai, Il n’y a pas de terrain d’entente et de communication sur l’orgasme et lorgaste et différentes composantes de la sexualité.
Quelle est la différence entre l’excitation sexuelle subjective et objective ?
A) L’excitation subjective est mesurée par des méthodes physiologiques, tandis que l’excitation objective est auto-rapportée.
B) L’excitation subjective est auto-rapportée, tandis que l’excitation objective est mesurée par des méthodes physiologiques.
C) Les deux sont mesurées par des méthodes physiologiques.
D) Aucune des réponses ci-dessus.
B) L’excitation subjective est auto-rapportée, tandis que l’excitation objective est mesurée par des méthodes physiologiques.
À quel point l’état subjectif de l’excitation sexuelle est-il en concordance avec les réponses génitales chez les femmes cisgenres hétérosexuelles ?
A) Toujours élevé pour des stimuli non-concordants.
B) Plus faible que chez les hommes cisgenres hétérosexuels.
C) Identique pour des stimuli concordants et non-concordants.
D) Plus faible que chez les femmes transgenres.
B) Plus faible que chez les hommes cisgenres hétérosexuels.
Expliquez les différences entre la concordance sexuelle chez les hommes cisgenres hétérosexuels et les femmes cisgenres hétérosexuelles. Comment ces différences influencent-elles la fluidité sexuelle ?
Les hommes cisgenres hétérosexuels montrent généralement une plus grande concordance entre leurs réponses subjectives et génitales d’excitation sexuelle.
Les femmes cisgenres hétérosexuelles, en revanche, démontrent une non-spécificité sexuelle, avec une excitation physiologique significative même pour des stimuli non-concordants.
Ce phénomène est lié à la FLUIDITÉ SEXUELLE, qui se manifeste par une moindre concordance entre ce qu’elles déclarent comme excitant et ce qui déclenche une excitation physiologique.
Quels sont les trois modèles de la réponse sexuelle présentés en cours ?
A) Le modèle EPOR, le modèle triphasique, et le modèle circulaire.
B) Le modèle EPOR, le modèle des scripts sexuels, et le modèle intégrateur.
C) Le modèle IMB, le modèle triphasique, et le modèle circulaire.
D) Le modèle transthéorique, le modèle triphasique, et le modèle circulaire.
A) Le modèle EPOR, le modèle triphasique, et le modèle circulaire.
La lubrification vaginale est-elle le résultat direct des glandes de Bartholin ?
A) Oui, les glandes de Bartholin sont la principale source de lubrification.
B) Non, la lubrification vaginale résulte principalement d’un processus de transsudation lié à l’augmentation du flux sanguin.
C) Oui, elles produisent en continu la lubrification vaginale.
D) Non, la lubrification provient exclusivement des glandes sudoripares.
B) Non, la lubrification vaginale résulte principalement d’un processus de transsudation lié à l’augmentation du flux sanguin.
Complétez la planche anatomique suivante en indiquant les structures impliquées dans la réponse sexuelle du génotype XX :
Clitoris
Vagin
Glandes de Bartholin
Uretère
Uterus
Clitoris : Organe érectile impliqué dans la réponse sexuelle, sous l’influence des nerfs pudendaux.
Vagin : Lubrification via transsudation pendant l’excitation.
Glandes de Bartholin : Participent à la lubrification durant la phase de plateau.
Uretère : N’est pas directement impliqué dans la réponse sexuelle.
Utérus : Contractions utérines liées à l’orgasme.
Quel est le rôle du nerf pudendal dans la neurophysiologie de l’excitation sexuelle ?
A) Il est responsable des réponses réflexes de la lubrification vaginale et de l’érection du clitoris.
B) Il inhibe l’excitation sexuelle dans les situations stressantes.
C) Il est uniquement responsable de la stimulation sensorielle des organes génitaux masculins.
D) Il contrôle la circulation sanguine dans les parties inférieures du corps.
A) Il est responsable des réponses réflexes de la lubrification vaginale et de l’érection du clitoris.
Quel modèle théorique considère la réponse sexuelle comme un processus non-linéaire et circulaire ? ET Justifie
A) Le modèle triphasique de Kaplan.
B) Le modèle EPOR de Masters et Johnson.
C) Le modèle circulaire de Basson.
D) Le modèle de la stimulation par les scripts sexuels de Simon et Gagnon.
C) Le modèle circulaire de Basson.
Justification : Contrairement aux modèles linéaires tels que celui de Masters et Johnson, le modèle de Basson considère la réponse sexuelle féminine comme un processus circulaire influencé par des facteurs psychologiques, émotionnels et relationnels.
Complétez la planche anatomique suivante en identifiant les principales étapes de la neurophysiologie de l’excitation sexuelle :
Innervation du clitoris
Lubrification vaginale
Innervation sacrée
Nerf pudendal
Innervation du clitoris : Le clitoris est innervé par le nerf pudendal et le nerf dorsal du clitoris, responsables de l’érection clitoridienne.
Lubrification vaginale : Principalement sous contrôle parasympathique via les nerfs pelviens.
Innervation sacrée : Moelle sacrée (S2-S4) impliquée dans les réflexes de lubrification et d’érection.
Nerf pudendal : Responsable des réponses réflexes d’excitation génitale.
Comparez les modèles de la réponse sexuelle de Masters et Johnson, Kaplan et Basson. Quels sont les points de chevauchement et les différences majeures entre ces modèles?
Le modèle de Masters et Johnson est linéaire, avec quatre étapes : excitation, plateau, orgasme et résolution.
Kaplan ajoute le désir sexuel comme une phase distincte, ce qui fait de son modèle un processus triphasique.
Basson propose un modèle circulaire qui inclut les facteurs émotionnels et relationnels, considérant la réponse sexuelle féminine comme étant non-linéaire.
Les trois modèles reconnaissent l’importance de l’excitation et de l’orgasme, mais Basson met un accent particulier sur les influences contextuelles et relationnelles qui sont négligées dans les modèles précédents.
Quelle voie nerveuse est principalement impliquée dans l’érection du clitoris et la lubrification vaginale ? Justifie
A) La voie réflexe via le nerf pudendal.
B) La voie psychogène via les nerfs splanchniques.
C) La voie réflexe via les nerfs pelviens.
D) La voie centrale via le tronc cérébral.
C) La voie réflexe via les nerfs pelviens.
Justification : L’érection du clitoris et la lubrification vaginale sont des réponses réflexes contrôlées par les nerfs pelviens (parasympathiques) qui innervent la région sacrée (S2-S4).
Quels sont les principaux enjeux dans la conceptualisation de l’orgasme ? Justifie
A) Il y a consensus sur la définition de l’orgasme féminin.
B) La conceptualisation de l’orgasme repose uniquement sur des critères physiologiques.
C) Les débats sur l’orgasme clitoridien vs vaginal persistent malgré les découvertes anatomiques.
D) Les personnes paraplégiques ne peuvent pas atteindre l’orgasme.
C) Les débats sur l’orgasme clitoridien vs vaginal persistent malgré les découvertes anatomiques.
Justification : Même avec des découvertes comme le complexe clitoro-urétro-vaginal (CCUV), la distinction entre l’orgasme clitoridien et vaginal continue de faire débat, notamment en raison des perceptions subjectives et culturelles.
Le modèle de Masters et Johnson, dans sa conceptualisation de l’orgasme, inclut-il le désir sexuel ? Justifie
A) Oui, le désir sexuel est inclus dans leur modèle EPOR.
B) Non, Masters et Johnson n’ont pas inclus le désir sexuel dans leur modèle EPOR.
C) Oui, mais seulement dans le contexte de l’orgasme féminin.
D) Non, ils n’ont jamais étudié l’orgasme.
B) Non, Masters et Johnson n’ont pas inclus le désir sexuel dans leur modèle EPOR.
Justification : Le modèle de Masters et Johnson se concentre sur quatre étapes (excitation, plateau, orgasme, et résolution) et ne mentionne pas spécifiquement le désir sexuel, qui a été ajouté plus tard par Helen Kaplan.
Le modèle circulaire de Basson se distingue-t-il par :
A) Son accent sur l’excitation génitale uniquement.
B) Son inclusion des facteurs émotionnels et relationnels.
C) Son rejet des facteurs biologiques.
D) Son approche linéaire de la réponse sexuelle.
B) Son inclusion des facteurs émotionnels et relationnels.
Quel groupe démontre généralement une plus grande fluidité sexuelle dans la concordance sexuelle ?
A) Les hommes cisgenres hétérosexuels.
B) Les femmes cisgenres hétérosexuelles.
C) Les hommes cisgenres homosexuels.
D) Les personnes transgenres.
B) Les femmes cisgenres hétérosexuelles.