cours 6 + lectures Flashcards
Anxiété est un concept central en psychologie clinique
tendance à toucher plusieurs problèmes différents -> comorbidité de plus d’un problème avec l’anxiété
tendance à être différent des autres problématiques : on a tous besoin de l’anxiété
problème: quand on augmente le niveau d’anxiété -> on génère une baisse de performance
en absence de stress/anxiété, c’est la mort
différence entre psychose et névrose
p: toute perte de contact avec la réalité
n: toute autre problématique
Évolution de l’anxiété avec le DSM
3: troubles à l’intérieur des troubles anxieux qui ont été systématiquement ajoutés
4-tr: 14 sous-types d’anxiété
5: 27 sous-types d’anxiété (beaucoup de comorbidité entre les sous-types d’anxiété donc difficile de faire un diagnostic clair)
Peur vs anxiété
P: phobie -> spécifique et sociale + stress post-traumatique -> stress aigue
A: agoraphobie, anxiété généralisé et panique
Trouble de peur
les désordres de peur sont relativement plus faciles à diagnostiquer
on en sait beaucoup plus sur l’évaluation et de traitement quand on parle de trouble de peur vs anxiété
capable d’identifier un objet ou situation qui génère la peur (stimulus phobogène) -> plus facile à traiter, étudier dans différents contextes parce que la réaction de peur est souvent manifestée avec le système physiologique et l’anxiété aussi
dû à un long processus d’évolution qui est fonctionnellement responsable pour la survie de l’espèce
Changements physiologiques notables pour être prévisibles
- Battements cardiaques augmentent, augmente circulation sanguine (radicalement différent que la normale -> plus au cerveau et aux muscles et moins au système digestif et surface de la peau), branches dans les poumons qui dilatent pour faciliter la transmission d’oxygène, pupilles dilatent pour augmenter l’acuité visuelle, devenir blême, la foie sécrète plus de sucre vers les muscles, mains et pieds qui transpirent (agripper plus facilement), conscience ou inconscience de ses actions (toucher la tête -> cheveux agissent comme des poils qui hérissent)
Intéressants au niveau d’entraînement (SWAT, armé) -> entraîneurs sont au courant de ces changements et permettre de travailler de façon plus efficace
3 éléments (important dans l’évolution)
cognitif: ex: un chien va me mordre
physiologique: réactions dû à notre évolution, activées naturellement
comportements: évitement (par suite d’une identification lointaine), figer (quand cela arrive soudainement), fuir (aussitôt qu’on est en présence de danger, on part), agression (quand on a peur, on peut le tourner en agression)
Trouble d’anxiété
le déclencheur n’est pas aussi clair; plus diffuse (pas autant identifiable)
quand on peut identifier le déclencheur, le traitement est un peu plus facile à faire
on peut parler des éléments physiologiques et comportementales comme dans la peur
élément cognitif de la peur n’est pas évident dans l’anxiété
sans stimulus phobogène, cela limite nos réponses comportementales (on ne sait pas comment réagir parce qu’on ne connaît pas la source)
Les phobies
spécifique: peur ou anxiété intenses à propos d’un objet ou d’une situation spécifique, durée de 6 mois ou plus, souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, spécification des types: animal, environnement naturel, sang, situationnel, autre
sociale: peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attention d’autrui (ex: interactions sociales, être observé et situations de performance)
Modèle théorique (conditionnement classique -> modèle le plus explicatif d’anxiété)
stimulus conditionnel vs inconditionnel et on va faire le pairage du stimulus conditionnel avec le stimulus inconditionnel pour voir si le fonctionnement a été établi
la logique suit pour les phobies (substitution de la cloche avec le stimulus phobogène) (ex: chat et réaction du chat quand on tire la queue)
modèle par observation: parents disent souvent les dangers aux enfants peuvent susciter des apprentissages par observation et générer une peur ou une phobie
Traitement de phobie spécifique
désensibilisation systématique, immersion (flooding), implosion, modelage
désensibilisation systématique
Étude de cas de Carole avec la phobie des chats
1: clés dans la serrure et elle part en courant
2: maison de l’ami -> avance la chaise progressivement vers le chat et cinquième journée (invitation pour tenir le chat)
3: retour au labo et capable d’en prendre dans ses bras
peut être fait in vivo et en imagination
3 phases en imagination
entraînement à la relaxation ou hypnose -> TCC sont généralement plus efficaces que les traitements médicamenteux, car elles engendrent un changement durable et les médicaments ne sont que temporaires
o Rôle de la réévaluation de la menace dans l’atténuation des symptômes, mais on ne dispose pas encore d’étude concluante
o TCC pour phobies ont un trait commun: nécessité que la personne phobique commence à s’exposer à ce qu’elle jugeait trop terrifiant à affronter
o Les devoirs à faire à la maison ou un apprentissage entre les séances constituent un élément essentiel d’une TCC
construction d’une hiérarchie (mettre en ordre de 0 à 100), évaluation des situations anxiogènes) -> on essaie d’avoir des 10-15 (situations qui ne sont pas nécessairement linéaires) -> pairage entre hiérarchie et états de relaxation (on veut que 100-90 soit à 10-20)
in vivo: choisir items et demander de s’imaginer dans des situations (plus efficace que l’imagination)
Immersion (flooding)
Opposé de désensibilisation systématique
Mettre le client directement dans la pire situation, le plus anxiogène
Entente avec le client que peu importe la réaction, il doit rester dans la situation -> bénéfices associés avec le traitement
Réservé souvent pour les situations d’urgences, mais c’est brutal
Efficace rapidement
Exemple : prof au primaire qui craignait les objets volants
Implosion : peut impaire les patients
Inventer un scénario qui va au-delà de la réalité
Ex : petite pièce et lui demande d’imaginer qu’il est seul dans une pièce et quand il tourne, il voit une petite araignée qui court et l’autre côté une autre araignée et après tout plein d’araignées
Modelage
Peut être utilisé en isolation
Ex : montrer comment faire quelque chose, donne une motivation pour pouvoir faire l’action
Souvent utilisé avec l’immersion ou désensibilisation systématique
Trouble panique : modèle de traitement change -> élément cognitif est rajouté
Attaque de panique récurrentes et inattendues. Une attaque de panique est une montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui attention son acmé en quelques minutes, avec la survenue de quatre ou plus des symptômes suivants :
Palpitations, transpiration, tremblements musculaires, sensation de souffle coup, sensation d’étranglement, douleur ou gêne thoracique, nausée ou gêne abdominale, sensation de vertige, frissons ou bouffées de chaleur, paresthésies, déréalisation, peur de perdre le contrôle de soi, peur de mourir
Symptômes récurrents dans d’autres troubles
Hypothèse que c’est une crise cardiaque va accentuer l’attaque de panique
identifier les symptômes qu’ils ont eu, rassurant de voir que c’est réel
Troubles de panique sont difficiles à identifier, car on ne connaît pas toujours le déclencheur (non accessible)
Agoraphobie
peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) – avant il y avait une séparation avec ou sans attaque de panique dans le DSM mais là c’est sa propre catégorie
1. utiliser les transports en commun
2. être dans des endroits ouverts
3. être dans des endroits clos
4. être dans une file d’attente ou dans une foule
5. être seul à l’extérieur du domicile
diagnostique indépendant d’autre trouble panique
Trouble stress post-traumatique ou trouble stress aigu
exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une (ou de plusieurs) des façons suivantes:
1. exposition directe à un ou plusieurs événements traumatiques
2. témoin direct
3. apprenant un ou plusieurs événements traumatiques sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche
4. exposition répétée ou extrême aux caractéristiques aversives ou du ou des événements traumatiques
trouble obsessionnel-compulsif
présence d’obsessions, de compulsions ou des deux:
1. pensées, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui sont ressenties comme intrusives ou inopportunes et entraînent une anxiété ou détresse importante
2. sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions
Théories cognitives
Les processus de pensée servent de diathèse et dont les pensées maintiennent une phobie ou l’anxiété
Joue important dans l’étiologie et le maintien d’un trouble d’anxiété sociale
Biais cognitif qui l’amène à porter une plus grande attention aux expressions faciales négatives plutôt que positives
Biais attentionnels
Personnes socialement anxieuses semblent s’inquiéter d’exercer un impact négatif sur autrui; craignent de susciter un malaise chez d’autres personnes
modèle d’anxiété sociale de Clark
une personne avec un trouble d’anxiété sociale est excessivement centrée sur elle-même, ce qui amplifie sa croyance rigide et erronée qu’elle sera rejetée par autrui
Importance de diriger son attention vers d’autres personnes et de se rendre compte que les autres personnes ne portent pas de jugements catégoriques et ne rejetteront pas automatiquement la personne avec un trouble d’anxiété sociale
conception psychanalytique
o Conflit inconscient entre le moi et les pulsions du ça est la source de l’anxiété généralisée
o Véritable source de l’anxiété – soit des désirs associés à des pulsions du ça précédemment punies qui cherchent à s’exprimer – est omniprésente