Cours 6 - Approche cognitivo- comportementale Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la psychologie objective russe?

A

Psychologie qui porte uniquement sur les choses directement mesurables (observables, qu’on peut voir avec seulement nos yeux)
« Russe » puisqu’elle était bien établie en Russie avant de venir en vogue aux États-Unis (pas travaux de Watson)

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2
Q

Quelle est la définition de la psychologie objective russe lorsqu’elle a traversé les États-Unis?

A

La psychologie peut être définie adéquatement comme la science du comportement humain. L’être humain est analysable de manière tout aussi objective que n’importe quel phénomène physique. Il peut être analysé uniquement en fonction de ses actions
- Water Pillsbury, 1911

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3
Q

Quels sont les principes de base du conditionnement classique (de Pavlov)

A

1) Stimulus inconditionné engendre une réponse inconditionnée (réponse automatique enregistré à l’intérieur de nous biologiquement)

2) Ajout d’un stimulus neutre

3) Stimulus neutre devient un stimulus conditionné et engendre la réponse conditionnée (sans le stimulus inconditionné)

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4
Q

Expliquez la notion de déterminisme environnemental selon le béhaviorisme américain et ce que cela implique (avec Watson)

A

Il s’agit de la croyance qu’un événement X est causé/déterminé par un événement antérieur Y
- En l’appliquant à l’être humain = des événements (de l’environnement) vont nous amener à adopter certains comportements

Cela implique qu’on n’aurait pas vrm de libre-arbitre, donc peu de mot à dire sur notre comportement
Tout ce qui se passe à l’intérieur (pensée, interprétation subjective) est un comportement
- Fautif de dire que les pensées causent des comportements puisque les pensées sont des comportements qui sont causés par des forces externes

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5
Q

Quelle est la recherche scientifique adoptée par le béhaviorisme américain?

A

Si le comportement de l’individu est entièrement déterminé par son environnement :
- La recherche doit modifier l’environnement
- Pour ensuite voir comment le comportement est influencé

Approche choisie est don l’étude des systèmes simples
- Étude de l’être humain directement est trop complexe, en plus du côté éthique remis en question (petit Albert)
- Les animaux sont un modèle réduit des humains = étude sur eux

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6
Q

Comment le béhaviorisme perçoit la notion de personnalité?

A

La théorie de la personnalité et ses applications devraient s’appuyer sur les principes de l’apprentissage.

Remise en question de la pertinence de la notion de personnalité :
- Plutôt : la personnalité = ensemble de comportement appris par un individu

Remise en question de la pertinence d’une théorie de la personnalité :
- Une théorie de la personnalité « à part entière », distincte du béhaviorisme, n’a pas de raison d’être
- Les théories de la personnalité ne seront qu’une « curiosité historique » un jour

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7
Q

Comment le béhaviorisme américain explique-t-il que le comportement répond aux renforçateurs de l’environnement?

A

En lien avec la notion de spécificité situationnelle : les facteurs environnementaux causent nos comportements
- Changement d’environnement = Changement de comportement

Particularité du béhaviorisme de dire que la personnalité changer à travers le temps. Alors qu’on a appris que la personnalité est la partie stable de l’être humain.

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8
Q

Quelle est la conception médicale des troubles mentaux (symptômes, maladies) selon le béhaviorisme américain?

A

Cette conception est rejetée

On insiste plutôt sur les principes de l’apprentissage :
- Le comportement « mésadapté » = environnement « mésadapté » auquel l’individu a été exposé
- Le traitement du comportement « mésadapté » = changer l’environnement pour faire de nouveaux apprentissages

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9
Q

Par quoi le béhaviorisme « radical » de Skinner remplace l’étude des événements mentaux?

A

Par l’analyse fonctionnelle

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10
Q

Quelle est la structure de la personnalité du béhaviorisme radical de Skinner?

A

La structure est ainsi la RÉPONSE (sous deux formes) :
1- Les comportements répondants = comportement qui, à la base, sont suscités par un événement externe/stimulus (chien qui salive face à la nourriture)

2- Les comportements opérants = des comportements qui sont émis sans être associés à un événement/stimulus (comme bébé qui agite ses bras, il le fait naturellement)
* La loi de l’acquisition = la force ou la fréquence d’un comportement augmente quand il est suivi par un renforcement
* C’est le conditionnement opérant

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11
Q

Pourquoi est-il difficile de trouver ce qui pourrait être la structure de la personnalité selon le béhaviorisme radical de Skinner?

A

Difficile de trouver ce que pourrait être la structure.
- L’idée d’une structure ou de quelque chose de stable dans le temps ne fonctionne pas avec les fondements du béhaviorisme (changement de la personnalité selon l’environnement)

Il accorde ainsi une faible importance à cette notion :
1) Les béhavioristes considèrent que le comportement est une adaptation aux forces situationnelles
2) Les béhavioristes veulent élaborer une théorie qui s’appuie sur des variables observables

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12
Q

Quels sont les processus de la personnalité selon le béhaviorisme radical de Skinner?

A

Il s’agit du conditionnement opérant
- Punition positive (donner une copie à un élève turbulent)
- Punition négative( retirer le jouet d’un enfant agressif)
- Renforcement positif ( donne run bonbon à un chien qui s’assoit)
- Renforcement négatif (fuite -> enlève le sentiment d’anxiété, donc plus de chances que je recommence ce comportement)

Renforcement = événement qui augmente les chances qu’un organisme émette une réponse/comportement
Punition = diminue

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13
Q

Quelles sont les 4 formes de programme de renforcement permettant de générer un conditionnement opérant?

A

Il s’agit de paramètres déterminant comment et à quel moment on donne notre renforcement.

Intervalle de temps = donner un renforcement après un certain nombre de temps
Intervalle de réponses = donner un renforcement après un certain nombre de réponses données
Fixe = relation entre la réponse et le renforcement est toujours la même
Aléatoire = la relation change de façon imprévisible (hasard)

  • Intervalle de temps fixe :
  • Renforcement disponible après un intervalle de temps préétabli et constant
  • Si la personne émet le comportement à la fin de l’intervalle de temps, elle toujours le renforcement
  • Intervalle de temps aléatoire :
  • Renforcement est fourni après des intervalles de temps variables
  • Si la personne émet au moins un comportement durant l’intervalle de temps elle aura le renforcement
  • Intervalle de réponses fixe
  • Le renforcement est obtenu après qu’un certain nombre de réponses préétabli est émis
  • Intervalle de réponses aléatoire :
  • Renforcement obtenu après l’émission d’un nombre variable de comportements

Exemple dans les diapo

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14
Q

Pour privilégie-t-on les renforcements?

A

Les chances qu’une personne se rebelle augmentent en donnant une punition.

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15
Q

Comment décrit on la croissance et le développement selon le béhaviorisme radical de Skinner?

A

Selon le programme de renforcement :
- L’individu acquiert graduellement une série de comportements (qui constitueront la « structure » de sa personnalité) à mesure qu’il expérimente diverses forces de renforcement.

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16
Q

Comment décrit on la psychopathologie selon le béhaviorisme radical de Skinner

A

Psychopathologie = réponses apprises problématiques
- Déficit comportemental = réponse adaptée n’a juste pas été apprise (comme les habiletés sociales de base par exemple)
- Réponses inadaptées = inacceptables, surviennent dans les mauvaises circonstances (blague à caractère sexuel dans une entrevue d’embauche.

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17
Q

Comment le béhaviorisme conciliant de Dollard et Miller explique-t-il les pulsions?

A

Les pulsions nous motivent à faire des apprentissages :
- Pulsion (vouloir/avoir besoin de quelque chose)
- Engendre un stimulus-signal (remarquer quelque chose dans l’environnement en lien avec ce qui est voulu -> la pulsion)
- Engendre une réponse (émettre une réponse sur la base d’une stimulus-signal visant à faire baisser la tension reliée à la pulsion
- Engendre un renforcement (renforcement d’une réponse face à un stimulus-signal associé à une pulsion)

La chaîne est renforcée lorsqu’elle est efficace

Habitude (regroupant le stimulus-signal et la réponse) = collection de réponses qu’on va avoir tendance à émettre face à un stimulus-signal.

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18
Q

Qu’est- ce que la personnalité selon le béhaviorisme conciliant de Dollard et Miller?

A

L’ensemble des habitudes d’une personne.

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19
Q

Qu’est-ce qui crée des conflits inconscient à l’intérieur de nous selon le béhaviorisme conciliant de Dollard et Miller?

A

Gradient d’approche = rechercher certains stimuli (renforcement)
Gradient d’évitement = éviter certains stimuli (renforcement)

Conflits :
- Approche-évitement
* Conflit en lien avec une situation comprenant un stimuli recherché et un stimuli évité.

  • Évitement-évitement:
  • Conflit en lien avec une situation comprenant deux stimuli évités
  • Approche-approche:
  • Conflit en lien avec une situation comprenant deux stimuli recherchés

Exemple dans les diapos (18)

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20
Q

CRITIQUE : l’approche béhaviorale de la personnalité est-elle scientifique?

A

Négatif :
- La base de donnée scientifiques béhaviorales a une portée limitée : elle est basée sur l’étude des animaux. Or, l’être humain est plus complexe : il a des caractéristiques que ces organismes n’ont pas. La base des données béhaviorales n’en tient pas compte, donc ça enlève la valeur scientifique à un certain niveau.

Positif :
- La théorie est fondée sur la recherche scientifique, ce qui a été bénéfique
* sur le plan scientifique : permet de concevoir la personnalité dans une approche qui évite les spéculations
* sur le plan de l’accessibilité : a donné de la crédibilité à l’approche et a favorisé sa dissémination dans les milieux universitaires.
- La majorité des notions présentées peuvent être appuyées scientifiquement.

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21
Q

CRITIQUE : l’approche béhaviorale de la personnalité est-elle systématique?

A

Positif :
- Les béhavioristes ont été particulièrement systématique dans leur démarche :
* tant dans le « contenant » des comptes-rendus : minutieux, logiques, cohérents
* que dans le « contenu » des comptes-rendus : les phénomènes en jeu dans le conditionnement sont expliqués par un système logique lui aussi clair, simple et cohérent.

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22
Q

CRITIQUE : l’approche béhaviorale de la personnalité est-elle vérifiable?

A

Négatif :
- Pour ce qui est de la vie extérieur du laboratoire, dans un environnement non contrôlé, dans la vie quotidienne et le monde complexe des être humains : plus difficile à dire
- Difficile de déterminer quels événements ont causé le comportement, de retracer tous ces liens.

Positif :
- Pour ce qui est du comportement des animaux en laboratoire : la théorie est certainement vérifiable
* On peut vérifier dans un environnement contrôlé (comme un labo) les hypothèses sur l’influence du conditionnement (classique et opérant) sur les réponses affectives et comportementales des organismes.

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23
Q

CRITIQUE : l’approche béhaviorale de la personnalité a-t-elle des applications?

A

La technique de l’économie des jetons :
On récompense les comportements considérés comme désirables par des jetons
- Les jetons peuvent être échangés contre des produits convoités/désirés
- On choisit des comportements cibles, et on fait dépendre de renforçateurs l’obtention de réponses désirées.

La technique de la désensibilisation systématique :
C’est un contre-conditionnement : apprentissage d’une nouvelle réponse qui est incompatible avec la réponse déjà existante à un stimulus.
Exemple de l’anxiété:
1) Apprendre une technique de relaxation
2) Établir une hiérarchie des stimuli anxiogènes (du moins au plus)
3) Unr fois 1) et 2) faits : le traitement peut commencer

Exemple de hiérarchie avec une phobie des araignées :
1) Image d’araignée
2) Tenir l’image
3) Être dans la même pièce qu’une araignée
4) Tenir une araignée
Doit attendre le point où la personne reste en état de relaxation tout en imaginant tenir une araignée.

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24
Q

Comment le béhaviorisme aborde la question du libre arbitre?

A

Il n’existe pas selon Skinner :
- L’environnement détermine nos moindres gestes, alors nous ne pouvons pas nous-mêmes choisir nos comportements, nous n’exerçons aucun choix, nous n’avons aucune liberté

Le peu de considération des béhavioristes pour les éléments centraux à la vie humain, comme l’expérience/l’interprétation subjective, la recherche de sens…
- a contribué à la chute du béhaviorisme
- et à sa faible influence dans le champ de la psychologie de la personnalité

Des courants de pensée subséquents focusseront sur ces questions délaissées par le béhaviorisme :
- La psychologie cognitive, dans la foulée de la révolution cognitive des années 1960
- La psychologie humaniste existentielle (3e force en psychologie)

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25
Q

Qu’est-ce que la révolution cognitive des années 1960?

A

Il s’agit d’une révolution en psychologie. Selon Donald Hebb :
- Première phase : le béhaviorisme
* connaissances précises, factuelles ; rigueur scientifique
* Mais : dans les efforts d’objectivité totale : minimisation des sujets comme l’imagerie, la pensée, l’attention…

  • Deuxième phase : le cognitivisme
  • Reprendre la rigueur scientifique du béhaviorisme et l’appliquer aux phénomènes internes pour étudier les phénomènes cognitifs.
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26
Q

Donnez l’idée générale et la mise en contexte de la théorie des construits personnels de George A. Kelly.

A

Il n’existe pas de réalité objective et absolue : il faut plutôt s’intéresser à l’interprétation subjective de la réalité.

Théorie dite « cognitive » étant donné son focus sur les processus cognitifs, comme la catégorisation, l’interprétation et la prédiction
(Mais Kelly se serait opposé à cette association)

Théorie qui a peu de succès initialement : novatrice, à contre-courant (essor du béhaviorisme), vocabulaire nouveau et complexe

La notion centrale = constructivisme
- Il n’existe pas de réalité objective ou de vérité absolue à découvrir, mais seulement plusieurs manières d’interpréter les événements (selon chaque personne) -> aucune vérité tranchée ou délimitée

La quête de tous les individus : élaborer des théories afin de prédire les événements
- Parallèle avec la démarche scientifique : « tout être humain raisonne comme un.e scientifique »
* comprendre les événements
* prévoir les événements
* atteindre ses objectifs
- L’humain est avant tout tourné vers le futur.

27
Q

Qu’est-ce qu’un construit?

A

C’est une connaissance sous forme de catégorie qui nous permet d’interpréter les éléments perçus dans notre environnement.

Processus automatique où on donne un sens, on choisit avec quelle catégorie l’interprétation ferait le plus de sens.

28
Q

Expliquez la différence entre les construits universels versus personnels.

A

Construits universels = un arbre par exemple

Construits personnels :
- La personnalité est un ensemble de construits personnels avec lequel on interprète le monde
* un même événement peut être interpréter de manière différente selon les personnes et leurs construits.

29
Q

D’où vient un construit personnel?

A

Trois éléments doivent être perçus pour l’élaboration d’un construit:
- Pôle de similarité avec 2 éléments similaires qui se distinguent du 3e élément
- Pôle de différence avec un 3e élément différent de l’élément 1 et 2.

Exemple avec le construit « bon vs cruel »
* morceau bon dans le pôle de similarité : vois une personne aider une autre personne (1) et une autre personne aider une autre personne (2).
* morceau cruel dans le pôle de différence : vois une personne nuire à une autre personne (3).

30
Q

Quelles sont les caractéristiques définissant les construits?

A
  1. Construit verbal = capable de verbaliser ce construit là (proche du conscient de Freud) VS Construit préverbal = contraire (proche de l’inconscient de Freud)
  2. Construit avec un pôle submergé = un des pôles que je ne peux pas verbaliser
    * exemple : pôle mauvais submergé = considère que les gens agissent toujours selon le bien
  3. Champ d’application du construit = tous les phénomènes/événements auxquels s’appliquent le construit.
    * exemple : construit bon VS mauvais s’applique aux relations amoureuses, amicales et professionnelles.
  4. Domaine d’application du construit = Parmi tous les phénomènes/événements du champ, celui auquel le construit s’applique avec le + de pertinence (ou ceux)
    * exemple : construit bon VS mauvais est plus pertinent dans les relations amoureuses que professionnelles.
31
Q

Quelles sont les caractéristiques définissant le système de construit?

A
  1. Construit central VS construit périphérique :
    - Central = essentiel pour notre fonctionnement -> en changeant ce construit, il y a des répercussions sur tout le système (dominos)
    - Périphérique = un peu l’inverse -> construit moins essentiel à notre fonctionnement.
  2. Hiérarchie dans la portée `
    - Construit d’ordre supérieur (construit + larges/inclusifs, comme animal vs humain) VS
    - Construit intermédiaire (entre les deux, comme mammifères vs reptiles) VS
    - Construit subordonné (les + spécifiques, comme grenouilles VS serpents)
  3. Complexité du système de construits :
    - Nombre de construits
    - Relations entre les construits
    - Précision des construits
    * plus on a de construits, avec des relations entre eux et sans redondance entre eux.
32
Q

PROCESSUS : Qu’est-ce qui détermine l’orientation du comportement?

A

L’individu choisit les comportements qu’il juge les plus prometteurs pour prévoir les événements = PRÉDICTION DES ÉVÉNEMENTS

Événement ->
Choix d’un construit permettant de prédire comment les choses vont se dérouler ->
Choix d’un comportement en lien avec cette prédiction (ce construit) ->
Résultat (comment les choses se déroulent en réalité) avec:
- Validation du construit
- Invalidation du construit (amène à repenser à nos construits)

On aura toujours l’objectif de préciser et de faire les meilleures prédictions en choisissant les meilleures construits (pas toujours agréable, comme de croire que son partenaire est infidèle)

33
Q

Donnez un exemple de prédiction des événements.

A

Événement = voit son partenaire échanger des messages textes en secret
Choix d’un construit = fidélité VS infidélité pour faire une prédiction -> partenaire a une aventure
Choix d’un comportement pour vérifier la prédiction = regarder dans le téléphone du partenaire
Résultat = savoir s’il y a infidélité ou non, le construit va être validé ou invalidé.

34
Q

Quelle sont les différences entre l’anxiété, la peur et la menace lors d’une prédiction des événements?

A

Du moins grave au plus grave :
Anxiété : lorsque la personne se retrouve sans construits pour interpréter un événement.

Peur : lorsque l’individu prend conscience qu’un nouveau construit est sur le point d’être intégré à son système

Menace : lorsque l’individu prend conscience qu’un changement à un construit central est sur le point de se produire.

35
Q

Comment la théorie des construits personnels interprète la croissance et le développement?

A

Plusieurs zones sombres, pas bcp de réponse à la question de croissance.
Contenu des construits : les facteurs le déterminant sont inconnus
- Kelly ne s’y est pas penché, et la recherche contemporaine non plus.

Complexité du système de construit : rôle du vieillissement :
- Avec l’âge, les enfants développent :
* leur nombre de construits
* leurs capacités à déceler des différences plus subtiles
* leur hiérarchisation des construits

36
Q

Comment la théorie des construits personnels interprète la psychopathologie?

A

La personne « malade » est comme le.la scientifique incompétent.e :
- Scientifique : maintient sa théorie même si la recherche contredit sa théorie
- Personne malade : maintient son système de construit même si les prédictions ne se réalisent pas.

C’est l’anxiété, la peur et la menace qui expliquent cette tendance à maintenir un système de construits défaillant :
- Sentiments trop intenses et pour s’en protéger : utilisation de mécanismes de protection et donc maintient du système de construit défaillant.

37
Q

Les observations de la théorie des construits personnels sont-elles scientifiques?

A

+ Observations cliniques approfondies (environ comme Freud)
+ Rep test = mesure d’évaluation des construits
- Aucune donnée sur les différences culturelles
- Peu de variétés d’outils méthodologiques

38
Q

La théorie des construits personnes est-elle systématique?

A

+ Théorie formulée de façon minutieuse, logique, structurée et cohérente
* avantage d’avoir présentée sa théorie en entier dans un seul ouvrage (tout son modèle tient dans son livre)

39
Q

Les observations de la théorie des construits personnels sont-elles vérifiables?

A

+ Oui, de 2 façons :
1) Terminologie précise
2) Procédure d’évaluation objective (Rep test)

  • Plusieurs suppositions théoriques universelles qu’il n’est pas facile de vérifier
  • exemple : « il faut considérer les gens ordinaires comme des scientifiques », « les processus psychologiques sont canalisés par la façon qu’ont les individus de prévoir les événements »…
  • Or, sans ces suppositions, la théorie s’effondre.
  • Lien système de construits-comportement non corroborés par des données.
40
Q

La théorie des construits personnels est-elle exhaustive?

A
  • La théorie n’explique pas bien :
  • Les situation où l’être humain n’agit pas comme un scientifique
  • Les processus, notamment ce qui fait qu’un certain construit est choisi plutôt qu’un autre, qu’un pôle est choisir plutôt qu’un autre.
  • La croissance, notamment comment on acquiert un certain système plutôt qu’un autre.
  • Elle ne tient pas compte des facteurs comme l’évolution ou la génétique.
41
Q

La théorie des construits personnels a-t-elle des applications?

A

Grand souci d’applications pratiques et cliniques

ÉVALUATION DE LA PERSONNALITÉ : le Test de Kelly (Rep test)
1) Établir une liste des personnes de l’entourage du patient.e
- personnes occupant un rôle précis dans sa vie
* objectif = couvrir 20-30 rôles

2) Demander à la personne d’effectuer une tâche révélant les construits personnels
- Psychologue choisit 3 personnes de la liste de rôle et demande à l’individu d’indiquer en quoi 2 d’entres elles se ressemblent et diffèrent de la troisième.
* évalue comment la personne est capable de construire et d’élaborer ses construits)

TRAITEMENT : LA THÉRAPIE D’ASSIGNATION DES RÔLES
Objectif : reconstruire l’ensemble du système de construits de la personne (donc la personne elle-même)
1) Élaborer la description d’une nouvelle personne pour le patient
* choisir une personne à l’opposé du patient

2) Demander au patient de se comporter comme cette nouvelle personne
- Pour deux semaines
- Sans savoir que c’est la personne qu’elle va devenir
- Rôle du psychologue : encouragement à continuer, expérimenter, réinterpréter le passé, vaincre les résistances.
* personnalité serait changée complètement.

42
Q

Quels sont les principes clés de l’approche sociocognitive?

A

1) La personne en tant qu’agent actif (contraire au béhaviorisme)

2) Les origines sociales du comportement (à travers des interactions sociales, on peut développer des apprentissages)

3) Les processus cognitifs sont importants dans la personnalité

4) Les tendances comportementales (communs aux différents êtres humains) et la variabilité du comportement (propre à chacun des êtres humains)

5) L’apprentissage de modèles complexes de comportement sans
récompense

43
Q

Quelles sont les 3 caractéristiques centrales de l’être humain selon l’approche sociocognitive?

A

1) Il formule des raisonnements sur le monde en recourant au langage

2) Il considère les circonstances du moment, mais aussi les événements passés et les événements futurs, hypothétiques

3) Il pratique l’introspection et analyse ses propres réflexions

Ces capacités cognitives typiquement humaines sont au cœur du modèle sociocognitif de la personnalité

Insiste sur l’aspect particulier e tunique de l’être humain.

44
Q

Quelles sont les 4 unités structurelles de la personnalité selon la théorie sociocognitive?

A

Les compétences :
Aptitude à résoudre des problèmes et à accomplir des tâches pour atteindre des objectifs

Les attentes :
Anticipation ou prédiction d’un résultat attendu par l’individu dans une situation précise (conséquence envisagée)

Les objectifs personnels :
Représentation mentale du but d’une action ou d’une conduite

Les normes d’évaluation :
Critère permettant d’évaluer la valeur d’une personne ou d’une chose

45
Q

Qu’est-ce que les compétences selon la théorie sociocognitive?

A
  • Compétences = Aptitudes à accomplir différentes actions ou à résoudre des problèmes nécessaires pour atteindre des objectifs
  • Deux types de compétences :
    1. Les connaissances déclaratives
  • Connaissances que nous avons ET que nous pouvons formuler avec des mots
    2. Les connaissances procédurales (plutôt intuitif)
  • Connaissances nous avons MAIS que nous ne pouvons pas formuler avec des mots/nous ne pouvons pas en déduire la nature exacte
  • comme consoler notre ami par exemple.
  • Spécificité contextuelle des compétences = compétences utiles et fonctionnent bien dans certains contextes, mais pas dans d’autres (amoureux VS professionnel)
  • Le rôle des interactions sociales et l’observation du monde
  • Rôle clé pour développer de nouvelles compétences et changer en tant que personne.
46
Q

Qu’est-ce que les attentes selon la théorie sociocognitive?

A

Attentes = Résultat (ou conséquence) attendu par l’individu dans une situation précise -> comportement d’autrui

C’est le principal déterminant de nos actions et de nos comportements :
* L’essence de la personnalité = les manières dont les personnes :
1) Perçoivent les situations
2) Conçoivent les attentes face aux événements futurs
3) Adoptent des modèles de comportements en fonction de 1) et de 2)

Insistance sur :
* Les attentes spécifiques à un domaine (vs. les attentes générales)
* La diversité des attentes d’une personne à l’autre -> attentes peuvent avoir des niveaux différents (attentes élevées dans vie amoureuse, mais pas vrm dans la vie professionnelle.

47
Q

Qu’est-ce que le sentiment d’efficacité personnelle selon la théorie sociocognitive?

A

Le sentiment d’efficacité personnelle : forme particulière d’attente

  • Sentiment d’efficacité personnelle = Perception de son aptitude à composer avec des situations précises
  • Crucial pour la réalisation de soi :
  • car le sentiment d’efficacité personnelle influence les comportements nécessaires au bien-être, soit :
    1) La capacité à s’attaquer à des tâches difficiles
    2) La capacité à persévérer dans l’accomplissement des tâches difficiles
    3) La capacité à rester calme dans l’accomplissement des tâches difficiles
    4) La capacité à organiser ses idées de façon analytique dans l’accomplissement des tâches difficiles
48
Q

Qu’est-ce que les attentes relatives aux résultats?

A

Une punition ou récompense attendue

Exemple : je vais me spécialiser en physique pour avoir un salaire élevé. Cependant, je sais que j’ai de la difficulté en maths et que je risque de couler
-> Les attentes sont élevées, mais le sentiment d’efficacité personnelle l’emporte et je n’irai pas étudier en physique.

EN D’AUTRES MOTS : attentes relatives à l’efficacité personnes > attentes relatives aux résultats

49
Q

Quels sont les effets du sentiment d’efficacité personnelle selon la théorie sociocognitive?

A
  • La sélection des objectifs personnels
  • Meilleur le sentiment d’efficacité personnelle est, plus mes objectifs sont stimulants et plus ils sont difficile à atteindre
  • Les efforts, la persévérance et le rendement sont plus soutenus
  • Affectivité
  • tendance à voir les choses plus positivement, vit moins d’anxiété et de dépression
  • Capacité d’adaptation
  • Meilleure capacité à gérer le stress et les déceptions.
50
Q

Quels sont les objectifs personnels selon la théorie sociocognitive?

A
  • Objectifs personnels = Représentation mentale du but d’une action ou d’une conduite
  • Ce but = Un événement :
  • Qu’on souhaite
  • Qui nous motive sur de longues périodes (en lien avec la maîtrise de soi)
  • Qui nous permet de transcender les influences du moment pour organiser notre conduite sur de longues périodes

Maitrise de soi = idée de prioriser et de faire des choix pour ne pas s’éloigner de notre objectif, pour continuer de s’orienter vers nos objectifs (ne va pas à un événement social pour étudier et atteindre l’objectif d’avoir A+)

51
Q

Qu’est-ce que la structure hiérarchique des objectifs selon la théorie sociocognitive?

A
  • Organisation des objectifs personnels dans un système hiérarchique dans lequel on retrouve :
  • Les grands objectifs, qui organisent…
  • Les objectifs intermédiaires, qui organisent…
  • Les objectifs inférieurs
  • grand objectif (d’aller au doc) structure de plus objectifs (d’avoir de bonnes notes) qui organisent de plus petits objectifs à leur tour (étudier 1h par jour)

Tous les objectifs ne sont pas égaux :
* Influence de leur degré de difficulté
* Influence de leur proximité (à court, moyen ou long terme = temps)
* Influence de leur signification subjective (représente/signifie quoi d’atteindre cet objectif, pourquoi je veux l’atteindre -> pour impressionner ou pour me dépasser?)

52
Q

Qu’est-ce que les normes d’évaluation selon la théorie sociocognitive?

A

Critère permettant d’évaluer la valeur d’une personne ou d’une chose

Forme particulière : les normes d’évaluation du soi :
* Ce sont les normes qu’on utilise pour s’évaluer soi-même
* Elles influencent :
1) Notre motivation
2) Notre rendement

Réactions d’autoévaluation
* Réaction émotionnelle reliée au respect (ou non) des normes d’évaluation du soi :
* Lorsque nous respectons nos normes d’évaluation : félicitations
* Lorsque nous ne respectons pas nos normes d’évaluation : culpabilité

Norme plus difficile à atteindre = qualité de rendement sera plus grande.

53
Q

Qu’est-ce que le déterminisme réciproque selon la théorie sociocognitive (processus de la personnalité)?

A
  • En général : influence mutuelle de deux ou plusieurs variables
  • Appliqué à la théorie sociocognitive : principe causal fondamental selon lequel des facteurs personnels, environnementaux et comportementaux exercent une influence causale les uns sur les autres
  • Facteur personnels = les unités structurelles :
    1) Compétences
    2) Attentes
    3) Normes d’évaluation
    4) Objectifs personnels
  • Comportement = décisions et actions :
  • Influencent l’environnement
  • Associés à :
    • Une réflexion personnelle
    • L’acquisition/le développement des compétences
  • Environnement = l’ensemble des environnements :
  • Choisis (ou non), modifiables
  • Renforçateurs ou punitifs

Exemple compétences personnes d’avoir beaucoup d’habiletés sociales amène des comportements plus adéquats.

54
Q

Qu’est-ce que le système cognitivo-affectif de la personnalité (modèle CAPS) selon la théorie sociocognitive?

A

1) Les variables affectives et cognitives de la personnalité
* C’est la structure de la personnalité (comme un système)
1) Compétences
2) Attentes
3) Objectifs personnels
4) Normes d’évaluation

2) Les situations sociales et leurs caractéristiques
* Les caractéristiques particulières des situations sociales activent différentes variables affectives/cognitives de la personnalité (on réagit plus particulièrement à différents éléments d’une situation sociales)

3) Les comportements d’une personne
* … qui vont varier d’une situation à l’autre :
* Les caractéristiques des situations activent différentes variables affectives et cognitives
* Ces variables affectives et cognitives sous-tendent les comportements
* Donc : selon la variable activée : les comportements diffèrent (pas la même portion de la personnalité qui est activée selon les situations)

  • Caractéristiques clé du modèle sociocognitif : il suppose des variations dans le comportement
55
Q

Donnez un exemple du modèle CAPS.

A

À un événement social, une personne nous plait:
- Peut activer structure de la personnalité « but/objectif » d’avoir plus de rdv amoureux

  • Le fait que cet objectif soit activé peut activer une autre structure de sentiment d’efficacité personnelle par rapport à la sphère amoureuse qui est élevé (attente)
  • Pourrait activer une autre structure comme « compétence reliée aux habiletés sociales »
  • L’activation de cette structure amène l’adoption d’un comportement particulier comme d’aller se présenter à la personne.
56
Q

Qu’est-ce que l’apprentissage par modelage selon la théorie sociocognitive (croissance et développement)?

A

Modelage = apprentissage d’un comportement en observant une autre personne (un « modèle ») émettre ce comportement
* ≠ imitation

Distinction entre l’acquisition et l’exécution :
* Acquisition = réfère à l’idée que le comportement est appris, acquis
- Récompense ≠ Nécessaire

  • Exécution = réfère à l’idée que le comportement appris/acquis est émis
  • Récompense = Nécessaire
57
Q

Expliquez l’étude de la poupée Bobo (modelage).

A

Trois groupes d’enfant qui observent un modèle (adulte) adoptant des comportements agressifs à l’égard d’une poupée appelée Bobo :
1) Groupe avec récompense (modèle reçoit récompense)
2) Groupe avec punition (modèle reçoit une punition)
3) Groupe sans conséquence

Après avoir observé le modèle violenter Bobo : les enfants sont
exposés à deux situations et on observe leurs comportements :
* Situation sans incitation
* Situation avec incitation (à être violent)

Résultats principaux :
a) Distinction entre acquisition et exécution
* Sans incitation vs. Avec incitation
- Enfants vont tous avoir émis des comportements violents et ça vient confirmer la notion de modelage : simplement en observant le modèle, les enfant sont appris le comportement violent pour l’émettre à leur tour.

b) Conséquences pour le modèle influencent l’exécution (+ tendance à émettre un comportement récompensé), mais pas l’acquisition
* Groupe sans conséquence vs. Groupe avec récompense vs. Groupe avec punition
- Enfants voient modèle recevoir punition seront les moins violents
- Enfants voient modèle ne recevoir aucune conséquence seront en deuxième position
- Enfants ayant émis le plus de comportements violents sont ceux ayant observé le modèle recevoir une récompense.

58
Q

Comment la théorie sociocognitive interprète la psychopathologie?

A

L’efficacité personnelle a un rôle clé

Anxiété :
* Directement reliée à un faible sentiment d’efficacité personnelle par rapport à sa capacité à faire face un l’événement difficile (plutôt que l’événement lui-même)

Dépression :
* Directement reliée à un faible sentiment d’efficacité personnelle par rapport à des normes perçues comme raisonnables/atteignables

Santé : * ↑ sentiment d’efficacité personnelle = ↑ santé physique
* En raison de :
(1) Comportements reliés à la santé (se protéger durant relation sexuelle)
(2) Fonctionnement physiologique (système immunitaire fort)

59
Q

Les observations de la théorie sociocognitive sont-elles scientifiques?

A

+ « Atteint un niveau d’excellence »
o Diversité des devis de recherche (expérimentale, clinique)
o Diversité des méthodes de recherche (observation, auto observation, questionnaires)
o Diversité des populations étudiées (cliniques, non cliniques, enfants, ados, adultes…)

60
Q

La théorie sociocognitive est-elle systématique?

A
  • Principale faiblesse
    o « Méta-théorie » ou théorie de la personnalité?
  • introduit beaucoup de notions, mais difficile de les intégrer en un tout cohérent.
  • on reprend habituellement les idées d’une métathéorie pour former une autre théorie.
61
Q

Les observations de la théorie sociocognitive sont-elles vérifiables?

A

+ « Indéniablement » vérifiable
o Et vérifiée!

62
Q

La théorie sociocognitive est-elle exhaustive?

A

+ Assez complète
- Certains phénomènes négligés :
o Facteurs biologiques comme le tempérament
o Conflits internes
o Enjeux existentiels : p.ex., la mort

63
Q

La théorie sociocognitive a-t-elle des applications?

A
  • Thérapie rationnelle émotive d’Albert Ellis
    1) Principe général :
  • Événement (A) -> Croyance (B) -> Réaction émotionnelle (C)
    2) Ces croyances (B) sont irrationnelles et engendre de la détresse, mais la personne entretient tout de même cette croyance (si j’ai un échec, je ne vaux rien)

En thérapie : travailler sur les croyance irrationnelles : en prendre conscience, les remplacer par des plus rationnelles
* Utilisation de : logique, arguments, humour…

On a tendance à croire que face à un événement, on réagit.
Ellis dit que le lien à faire n’est pas événement-émotion

ET

  • Thérapie cognitive d’Aaron Beck
  • Triade cognitive :
    1) Vision négative de soi : dévalorisation des expériences actuelles et passées (croire qu’on est sans valeur)
    2) Vision négative des autres/du monde : source de frustration, de déception ( vision de la vie comme une source d’échec, gens autour ont trop d’attendre face à nous)
    3) Vision négative de l’avenir : triste, sombre (rien de positif qui nous attend)
  • Distorsions cognitives (« cognitions erronées ») se font en parallèle.
    • P.ex. : pensée catastrophique, disqualification du positif, « il faut que », …
  • Chaque problème = associé à un schéma de croyances particuliers
  • Thérapie :
  • Repérer + Corriger les croyances dysfonctionnelles à travers divers apprentissages