Cours 6 Flashcards
Que signifie traduction “co-transcriptionnelle” et “post-transcriptionnelle”?
co-transcriptionnelle: traduction a lieu pendant la transcription, chez les procaryotes. Les ARN transcrits sont utilisés tels quel par les ribosomes. Il n’y a pas de noyau chez les procaryotes, alors la traduction peut commencer avant la fin de la transcription!
post-transcriptionnelle: la traduction a lieu après la transcription, chez les eucaryotes. Les transcrits doivent être exportés hors du noyau, vers le cytoplasme, afin d’être traduits.
Certains ARN subissent l’ajout d’une coiffe et d’une queue poly A, lesquels?
Seuls les ARN eucaryotes subissent ces modifications. Chez les procaryotes, de telles modifications ne sont pas nécessaires; car la durée de vie de l’ARNm n’a pas besoin d’être aussi longue que chez les eucaryotes. C’est surtout du au fait que la traduction chez les procaryotes peut commencer alors que l’ARNm est encore en train d’être synthétisé; la protéine sera produite rapidement.
Chez les eucaryotes, seuls les ARNm sont modifiés. Ils sont modifiés dans le noyau pour être exportés dans le cytoplasme. Les ARNt et ARNr n’ont pas besoin de ces modifications;ils n’ont pas besoin de protection, puisque les ARNr s’associent avec des protéines pour former le ribosome et les ARNt prennent des structures secondaires et sont donc impossibles à dégrader par les nucléases. Aussi, la biosynthèse de miARN ressemble à celles des ARNm, mais on leur enlève leur coiffe/poly A grâce à l’association d’une protéine particulière au complexe CBC lié à la coiffe.
Quelles étapes de la maturation de l’ARNm sont faites pendant la transcription et lesquelles sont faites après?
L’ajout de la coiffe en 5’ peut être fait dès que le transcrit a atteint 25-30nt.
L’épissage se fait dès que le premier intron es transcrit et continue après la transcription.
L’ajout de la queue poly-A doit avoir lieu après la transcription.
En quoi consiste la coiffe?
C’est l’ajout d’une guanine tri-phosphate methylée en sa position 7, en liant les deux extrémités 5’ des pentoses. Le GTP est inversée afin que les deux 5’ soient liés. (5’-5’).
*pour former cette coiffe, le GTP est transfo en GMP et le methyl est ajouté après la formation du pont triphosphate.
Quel est le rôle du CTD dans la maturation?
Les facteurs responsables de la maturation, comme l’ajout de la coiffe, de la queue poly A, sont associés au CTD de la pol II pendant la transcription.
Dans le pont triphosphate créé par la coiffe, à qui appartiennent les 3 P?
Le premier nt (5’) se voit enlever un phosphate. Il contribue donc avec 2 phosphate au pont. Le phosphate manquant vient de la 7-methylguanylate, à laquelle on a enlevé 2 P. Elle contribue donc avec 1 P au pont triphosphate.
Lors de la formation de la coiffe, le gr methyl est-il slm ajouté sur le GMP?
Non, il est aussi ajouté en 2’ des sucres des nt voisins.
Quels mécanismes existent pour protéger la cellule d’erreurs dans l’ARNm?
- Les protéines CTIF liées à CBC (coiffe) détectent si la traduction comment difficilement; l’ARNm est dégradé si c’est le cas.
- Les protéines UPF1 vérifient si un codon-stop apparait trop vite dans la protéine, si c’est le cas, l’ARNm est dégradé.
- Un transcrit incorrectement polyadénylé est dégradé dans le noyau rapidement
De quoi est composé le signal PAS?
Sa première partie est la séquence AAUAAA. Il y a ensuite le site de clivage, puis il y a la séquence riche en G/U/ ou U.
Comment se fait la polyadénylation en 3’?
Afin d’y ajouter sa queue poly A, l’ARN doit tout d’abord être clivé. Avant la transcription du PAS, les complexes CPSF et CstF sont d’abord liés à la queue CTD. Suite à la transcription du signal PAS, de nouvelles modifications sont ajoutées sur la queue CTD et les complexes CPSF et CstF décollent de la queue CTD pour se lier sur l’ARN. Le même phénomène survient pour Rtt103 et Pcf11. Le complexe CPSF se lie à la séquence AAUAAA. Un autre complexe, CStf, se lie à la région riche en G/U ou en U. Cstf interagit avec CPSF, ce qui fait une boucle dans le transcrit.
Les protéines CFI et CFII se lient au complexe et le stabilisent.
L’ARN est alors bien positionné pour recevoir l’enzyme PAP. Elle se joint au complexe et stimule le clivage du transcrit, un peu en aval de sa première partie (AAUAAA). Ce sont les protéines CFI et CFII qui font le clivage en tant que tel.
On se retrouve avec un long segment d’ARNm, PAP lui ajoute une douzaine de A à son extrémité 3’ libre. Il recrute ensuite la protéine PABPII. On en trouve une par tranche de 12A. Elle accélère la polyadénylation par PAP.
Une fois que la queue poly-a a atteint 200-250nt, PABP11 signale l’arrêt de la réaction.
Quel est le résultat que PAP soit nécessaire au clivage ?
Il est tout de suite présent pour pouvoir mettre la queue poly A, il y a moins de chances de dégrader l’ARNm.
Pourquoi est-ce que des boucles sont formées si on essaie d’hybrider un ARNm avec l’ADN?
L’ARNm est exempt d’introns. L’ADN en contient;il est donc plus long. Les parties complémentaires entre l’ADN et l’ARNm seront les exons, alors les parties de l’ADN (introns) qui ne sont pas complémentaires à l’ARN vont former des boucles entre deux exons.
Quelles sont les 2 rx de transestérification qui ont lieu pour l’épissage d’un intron?
- Le 2’OH du A du site de branchement attaque le P du G en 5’ de l’intron. Une liaison phosphodiester est formée. Lors de cette étape, le 2’OH du A doit convaincre le P du G de lier son O, lié à l’exon 1. Une fois fait, la partie 5’ de l’intron est repliée sur elle-m en lasso.
- Le 3’OH du G en 3’ de l’exon 1 attaque le P du premier nt de l’exon 2. Le 3’OH de l’exon 1 doit convaincre le P de l’exon 2 de lâcher son O pour se lier à lui. Une fois fait, une liaison phosphodiester est faite entre les 2 exons et l’intron part sous forme de lasso et est dégradé.
V ou F, l’épissage a lieu de façon spontanée?
F. Il a besoin du spliceosome pour avoir lieu. C’est un complexe d’épissage avec 5 snARN riches en U, chacun associé à 6-10 protéines nucléaires, CE QUI DONNE DES snRNP-PARTICULES RIBONUCLÉOPROTÉIQUES.
Ou trouve-t-on des snoARN? Des snARN?
Les snARN sont utilisés pour former le spliceosome, ils sont liés à des protéines pour former des ribonucléoprotéines. Ils sont complémentaires à certains sites utiles à l’épissage des ARNm.
Les snoARN font aussi partie d’une protéine. Ce sont des introns excisés de gènes, surtout des gènes codant des protéines ribosomales. Ils reconnaissent une séquence spécifique d’ARNr pour y ajouter à un endroit précis des pseudouridines ou des methyles.