Cours 6-7 Flashcards

1
Q

traits de personnalité

A

«Sont des tendances (dispositions) à se sentir, percevoir, se comporter et penser de manière relativement cohérente dans le temps et entre les situations»
- Stabilité à travers le temps et les situations (stable chez la personne)

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2
Q

comportments de santé (well behavior)

A

Comportements de santé (well behaviour )
Selon Matarazzo : 2 grands types :
comportement de protection (immunogènes: qui améliorant la santé)
comportement pathogène (qui diminuent la santé)
Ressources de protection (immunogènes)
Ressources pathogènes

2 grands types de comportements de santé: comportement de protection et comportement pathogène
Certaines ressources augmentent ou diminuent le stress

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3
Q

ressources personnelles

A
  • Les ressources personnelles font en sorte que chaque individu réagit différemment face aux situations difficiles
  • Les ressources personnelles pour faire face à une situation sont nombreuses
  • Elles sont généralement vues comme des composantes stables de la personnalité
  • Certaines caractéristiques de personnalité sont pathogènes, alors que d’autres sont immunogènes

Ressources personnelles: différence individuelle relative à la personnalité qui va faire qu’on va réagir de différentes façons.
Pathogène =/= bon
Immunogène = diminue le stress et augmente notre capacité à faire face aux situations stressantes

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4
Q

le lieu de contrôle (locus of control)

A

Est un sentiment caractéristique différent chez chacun et relatif à la croyance irrationnelle de maîtriser ou non son existence

Une croyance généralisée de l’individu quant au rôle de sa conduite sur le cours des évènements

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5
Q

Lieu de contrôle interne

A

Lieu de contrôle interne:

  • Croire que les événements qui surviennent dépendent de nous (de nos comportements, nos habiletés, nos efforts)
  • Incite à mettre plus d’effort pour améliorer la situation, ce qui fait que l’on ressent moins de stress
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6
Q

Lieu de contrôle externe

A

Lieu de contrôle externe
Croire que les événements qui surviennent dépendent
d’agents extérieurs (les autres individus, le hasard)
Percevoir la situation comme incontrôlable augmente le stress

Il s’agit souvent des catégories de situations, indépendantes d’une situation précise

Continuum entre interne et externe selon des catégories (école, vie en générale, succès en amour…). En général c’est souvent la même chose pour des catégories de choses.

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7
Q

L’attribution causale

A

En lien avec le LOC (lieu de contrôle): quant un sujet voit une situation n’étant pas totalement déterminé par lui, c’est alors perçu comme le résultat de la chance, du hasard, du destin….
• LOC = à priori… AC = à postériori
• En lien avec la psychologie social (l’être humain essai toujours de trouver une raison/cause à chaque situation)
Afin de mieux comprendre et prédire leur environnement, les individus tentent régulièrement d’identifier les causes responsables d’événements physiques et de comportements sociaux (pour mieux, s’ajuster, s’adapter)

L’attribution causale est un processus cognitif qui consiste à rechercher des causes pouvant expliquer la survenue des événements

  • Le processus d’attribution permettrait à un individu de donner encore plus de sens à une situation, pour la comprendre, l’expliquer et s’y adapter
  • concernent essentiellement des comportements et des états émotionnels spécifiques

Il y a plusieurs biais d’attribution (des causes internes et externes ):

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8
Q

Le biais acteur/observateur:

A

la tendance générale
à recourir à des explications internes pour expliquer les comportements observés chez autrui, et à recourir à des explications externes pour expliquer son propre comportement

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9
Q

Le biais d’auto-complaisance:

A

la tendance à expliquer ses réussites par des facteurs internes (ses efforts, son intelligence), mais ses échecs par des facteurs externes (son manque de chance, la difficulté de la situation).

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10
Q

Le biais de disposition (ou erreur fondamentale d’attribution):

A

lorsque nous faisons des attributions sur les actions d’une autre personne, nous risquons de trop insister sur le rôle des facteurs dispositionnels, tout en minimisant l’influence des facteurs situationnels

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11
Q

Le biais d’attribution hostile:

A

les individus ont tendance à interpréter les comportements ambigus des autres comme étant hostiles plutôt que bénins.

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12
Q

L’auto-efficacité (self-efficacity) - le sentiment d’efficacité personnelle

A

Bandura : dans la théorie de l’apprentissage social
Bandura définit l’auto-efficacité comme la confiance globale en ses capacités de produire un niveau adéquat de
performance
L’auto-efficacité personnelle est abordée dans une perspective cognitive comportementale

Croyance des individus en leur capacité à mobiliser les ressources nécessaires pour maîtriser certaines situations et y réussir

Aspect de contrôle sur la situation (contrôle = moins de stress)

  • Les individus évaluent leur efficacité sur la base de leurs expériences antérieures de succès ou d’échecs dans une activité donnée mais aussi de l’observation des expériences d’autrui
  • Distinction entre (LOC) et (A-E) : le LOC renvoie plutôt à un trait de personnalité, le A-E fait référence à la capacité que le sujet se donne afin de faire certains comportements

L’auto-efficacité se base sur notre expérience de vie (ses propres succès et échecs et succès et échecs des autres).

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13
Q

L’impuissance apprise

A
  • Ressource pathogène…
  • Ou impuissance acquise ou resignation acquise
  • Seligman 1975 Learned Helplessness
  • Le concept de résignation acquise est à l’origine,
    par le modèle animal

Comportement acquis suite à des expériences d’échecs répétés, comportement se traduisant par l’abandon de tout effort pour modifier la situation

Plus tu as d’impuissance acquise, plus tu vis du stress.

  • En lien avec le locus…
  • En lien avec le contrôle perçu (incontrôlabilité)
  • Ce ne sont pas les évènements indésirables en eux‐mêmes qui créent des sentiments d’impuissance mais la perception d’un absence de contrôle sur ces événements (interprétation)
  • Impact défavorable sur le stress (santé et bien être)
  • “Précurseur” de la dépression - Lien avec la dépression
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14
Q

Le contrôle perçu

A
  • Consiste à croire que l’on dispose des ressources personnelles permettant d’affronter et de maîtriser les événements
  • Croyance en la maîtrise d’un problème ou d’un stresseur particulier à un moment donné…
  • …c’est un processus actuel, transactionnel, spécifique associé à de nombreuses solutions positives dans le domaine de la santé, de la douleur, de la maladie
  • Évaluation des ressources permettant de faire face (incluant contrôle perçu et soutien social perçu)
  • Le contrôle perçu s’est révélé associé à une meilleure qualité de vie (fonctionnelle, émotionnelle, sociale
  • Il apparaît comme un processus transactionnel
    fonctionnel qui protège les individus
  • Il agirait sur la santé de diverses façons :
    • il favoriserait l’adoption de stratégies d’ajustement
      actives face à l’adversité (et de styles de vie plus
      sains)
    • il serait lié à l’activation de divers systèmes (neuro- endocrinien, neuro-immunitaire, système sympathique)
  • Impact favorable sur le stress
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15
Q

Le contrôle perçu - Skinner (1995)

A
  • un ensemble flexible de croyances organisées autour d’interprétations antérieures de l’histoire personnelle et sociale des individus dans des domaines spécifiques.
  • Donc, les perceptions de contrôle sont construites par les individus
  • Peuvent être changées ou modifiées dans le temps

À partir du moment que c’est de l’acquis, on peut le changer et le modifier, donc le contrôle perçu peut être augmenté.

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16
Q

Le soutien (support) social

A
  • Fréquemment citée en tant que «méta-stratégie» (très importante)
  • Le soutien social réfère généralement aux comportements des proches qui sont en lien avec les besoins d’un individu qui doit composer avec une situation stressante
  • «La perception que l’individu a de la disponibilité de son entourage familial, amical et professionnel, par rapport aux difficultés rencontrées et la satisfaction qu’il peut anticiper de ce soutien»

Méta-stratégique: cette façon de «coper» par ce soutien social est très important. C’est tellement important et efficace, que ça serait une des meilleure stratégie

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17
Q

Le soutient social comprend 3 notions principales:

A
  1. Le réseau social ou intégrations sociale
  2. Le soutien social perçu
  3. Le soutien social reçu
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18
Q
  1. Le réseau social ou intégrations sociale
A

Nombre de relations sociales qu’un individu à établies avec autrui, la fréquence des contacts et la force de ces liens
C’est de l’ancrage social où l’individu crée des liens avec des personnes significatives dans son environnement, développe un sentiment d’appartenance à une communauté, il s’intègre socialement

Bassin de population qui peut potentiellement t’aider (bassin potentiel de gens qui vont t’aider = subjectif). Plus que ce bassin de gens est grand, plus ça va diminuer ton stress.

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19
Q
  1. Le soutien social perçu
A

L’évaluation cognitive d’une personne à propos du soutien qu’elle estime recevoir d’autrui
Réfère à l’impression subjective d’une personne d’être reliée aux autres par des liens disponibles, fiables et adéquats.
Découle d’une appréciation subjective significative du soutien obtenu des personnes dans l’environnement social

Même si j’ai un grand bassin, y’a peut-être pas tant de monde que ça qui sont prêtre à t’aider.

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20
Q
  1. Le soutien social reçu
A

Aide effective apportée à un individu par son
entourage :
Soutien émotionnel, d’estime, informatif, matériel
Du soutien social reçu qui représente les actions entreprises par l’environnement dans le but de fournir
une assistance à un individu

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21
Q

Le soutien social est vu comme…

A

Vu comme ressource disposant d’un fort pouvoir de protection contre le stress

Le soutien social affecte l’élaboration de certaines stratégies de coping

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22
Q

Quels facteurs influencent le stress?

A

Le degré stressant d’une situation quelconque ou d’un objet est déterminé par:

  1. l’influence mutuelle (un sur l’autre)
  2. de facteurs individuels (personnels)
  3. de facteurs situationnels dans une transaction (échange) donnée
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23
Q

Les facteurs individuels

A
  • Ces différences individuelles quant à la sensibilité et la vulnérabilité au stress dépendent de facteurs personnels, du “bagage des individus” (l’habitus : ensemble de dispositions durables où sont intégrées les expériences passées)
  • Parmi les facteurs personnels les plus importants qui influencent l’évaluation cognitive de la situation, il y a les engagements personnels, les croyances et les valeurs
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24
Q

Les facteurs individuels: 3

A
  1. Les engagements personnels
  2. Les croyances personnelles
  3. Les valeurs, les convictions personnelles
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25
Q
  1. Les engagements personnels
A

Ce qui est important pour les gens et déterminent les choix qu’ils font. Ils réfèrent aussi aux motivations.

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26
Q
  1. Les croyances personnelles
A

Comment une personne évalue ce qui se passe et ce qui est sur le point de se passer. Les croyances existentielles et religieuses, etc.

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27
Q
  1. Les valeurs, les convictions personnelles
A

Notions préexistantes sur la réalité qui servent de lentilles à la perception

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28
Q

Les facteurs situationnels

A

La situation (l’événement, l’objet) contient certains paramètres que l’individu prend en considération, d’une manière plus ou moins automatique, lorsqu’il en fait l’analyse

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29
Q

Les facteurs situationnels: Il s’agit de certaines propriétés formelles de ces événements ou situations :

A
  • La nouveauté (ambiguïté)
  • L’incertitude
  • L’imprévisibilité (la prévisibilité, prédictibilité)
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30
Q

Les facteurs situationnels: La nouveauté (ambiguïté)

A
  • Une situation nouvelle est souvent ambigüe, du fait qu’on ne peut y attribuer une signification claire
  • L’individu doit alors baser son jugement sur des inférences (raisonnement, déduction) qu’il fait sur la nature de la situation
  • Plus la situation est ambigüe et plus l’individu doit faire
    d’inférences sur sa nature
  • Plus l’individu doit faire d’inférences, plus il sera dans l’incertitude et donc plus il sera à même de vivre du stress (anxiété) par rapport à cette situation qu’il évalue
  • Une situation complètement nouvelle peut-être évaluée comme une menace si l’un ou l’autre de ses aspects a déjà été associé, directement ou indirectement, à un danger, dommage ou perte
  • L’aspect peut être nouveau dans la vie de l’individu mais lui avoir déjà été présenté comme menaçant par un tiers parti
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31
Q

Les facteurs situationnels: L’incertitude

A
  • Jusqu’à quel point on a la certitude que l’événement (stresseur) va se produire, la probabilité qu’il se produise
  • L’incertitude est source de stress parce qu’elle a un effet d’immobilisation des processus de préparation à la réponse (coping anticipatoire)
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32
Q

Les facteurs situationnels: L’imprévisibilité

A

Les résultats de plusieurs recherches démontrent que les animaux préfèrent un stimulus nocif (un choc électrique) prévisible (annoncé à l’avance) même s’il est plus intense et dure plus longtemps à un stimulus non prévisible

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33
Q

L’imprévisibilité: Deux hypothèses sont proposées pour rendre compte de ce phénomène:

A
  1. La 1ère est l’hypothèse de la réponse préparatoire

2. La 2ème est celle du signal de sécurité

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34
Q

Les facteurs situationnels: L’imprévisibilité - La 1ère est l’hypothèse de la réponse préparatoire

A

Le signal annonçant l’arrivée du stimulus aversif (stresseur) permet au sujet de se préparer avec les moyens dont il dispose. Cette réponse préparatoire permet de réduire l’aspect aversif de ce même stimulus

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35
Q

Les facteurs situationnels: L’imprévisibilité - La 2ème est celle du signal de sécurité

A

Le signal du moment d’arrivé du stimulus aversif (stresseur) permet de déterminer la “plage de sécurité”, c’est-à-dire la période temporelle où le sujet sait que le stresseur ne se présentera pas, donc il détermine une période de sécurité avec tous les bienfaits que ceci peut amener

36
Q

Les facteurs situationnels: Les facteurs temporels

A
  • L’imminence: concerne la quantité de temps qui s’écoule avant l’occurrence d’un événement stressant (avant l’occurrence anticipée de cet événement)
  • En général, plus un événement est imminent plus
    l’évaluation qu’en fait l’individu sera urgente et intense
  • moins il est imminent, plus l’évaluation sera complexe et moins elle sera intense
37
Q

Les facteurs situationnels: La durée

A

Plus longue est la durée d’un événement stresseur et plus grand sera le stress…évidemment

38
Q

Les facteurs situationnels: L’incertitude temporelle

A

est le fait de ne pas savoir à quel moment un événement va se produire. Plus cette incertitude est importante, plus grand sera le stress

39
Q

La spécialisation hémisphérique

A
  • La plupart des composants de la réponse au stress sont influencés asymétriquement par les hémisphères cérébraux
  • L’hémisphère droit, est celui qui s’occupe de la réponse préparant l’organisme à traiter (coper) efficacement avec les menaces extérieures
  • L’anxiété “anticipatoire (d’appréhension)” serait plus à gauche…
  • L’axe hypothalamus-hypophyse-glandes surrénales et l’axe sympathique-adrenomédulaire semblent donc être sous la commande principale de l’hémisphère droit

L’axe hypothalamus-hypophyse-glandes surrénales et l’axe sympathique-adrenomédulaire: Les axes qui s’occupent à faire et gérer la réponse de stress
Cognitif = côté gauche
Biologique = côté droit

40
Q

La spécialisation hémisphérique: gauche

A
  • Langage
  • Parole
  • Logique
  • Lecture
  • Compréhension
  • Analyse
  • Mathématique
41
Q

La spécialisation hémisphérique: droite

A
  • Non verbal
  • Musique
  • Habiletés perceptivo-motrice
  • Construction de forme géométrique - Résolution de casse-tête
  • Orientation spatiale
  • Reconnaissance des visages
    (expressions)
42
Q

Stress, corps et système nerveux Le chemin du stress

1ère partie: «les circuits de la peur»

A

Amygdale, hippocampe, thalamus et cortex

  • Avant le déclenchement de la “réponse” de stress (l’activation physiologique…), il y a la “détection” de la situation menaçante, c’est un peu notre système d’alarme…
  • C’est l’interprétation subjective du stimulus
  • L’influx nerveux se propage à une vitesse : entre 1m/s et 100m/s (4-360km/h)
43
Q

Stress, corps et système nerveux Le chemin du stress - amygdale

A
  • Structure indispensable à notre capacité à ressentir et à percevoir les émotions. Important dans la reconnaissance de nos émotions.
  • L’amygdale est impliquée dans la formation de mémoires émotionnelles.
  • L’amygdale est la structure cérébrale qui détecte le stresseur et indique à l’axe HPA (hypothalamo-hypophysio- surrénalien) de répondre
  • Plusieurs inputs sensoriels covergent vers l’amygdale pour l’informer des dangers potentiels de son environnement
  • Reçoit aussi de nombreuses connexions de l’hippocampe
44
Q

Stress, corps et système nerveux Le chemin du stress - hippocampe

A
  • Participe à “l’adaptation à l’environnement”
  • L’hippocampe participe à la régulation de l’humeur, l’acquisition des connaissances, etc.
  • Impliqué dans la formation de la mémoire spatiale
    Impliqué dans le stockage et la remémoration de souvenirs «contextuels»
  • La mémoire des événements : comparaison avec la situation présente
45
Q

Stress, corps et système nerveux Le chemin du stress - cortex préfrontal

A
  • Structure cérébrale située dernière le front
  • Est le centre de la prise de décision, de notre sang-froid.
  • Aide à évaluer la situation afin de prendre les bonnes décisions
  • contrôle les pensées et les actions (comportements motivés)
  • Son travail principal est de contrôler les réponse émotionnelles au stress (réduire le stress) en régulant
    l’amygdale.
46
Q

Les circuits de la peur - 2 circuits

A
  • Le circuit court (thalamus-amygdale)

- Le circuit long (thalamus-cortex-amygdale)

47
Q

Circuit de la peur - circuit court

A

Rapide mais imprécis, s’occupe des réactions de fuite et de défense (survie)

  • Très court délai mais ne permet de transmettre que des informations floues
  • Une stimulation sensorielle est perçue (la vue d’une forme
    étrange ou un son menaçant) par nos sens
  • L’information sensorielle est envoyée au thalamus, puis directement à l’amygdale
  • L’amygdale va déclencher une première alarme sensorielle
  • Permet de commencer à nous préparer à un danger (fuit-combattre) même si nous ne savons pas exactement la nature du danger
48
Q

circuit de la peur - circuit long

A

Lent mais précis, permet la perception précise du stimulus (augmente sensiblement le temps de réaction… peut être fatal en cas de danger)

Une stimulation sensorielle est perçue (la vue d’une forme étrange ou un son menaçant) par nos sens
L’information sensorielle est envoyée au thalamus, puis directement à l’hippocampe. Ce dernier compare avec nos expériences passées (mémoire), renseigne sur le contexte et informe l’amygdale
Le thalamus transmet l’information sensorielle au cortex préfrontal. Ce dernier analyse la situation et évalue la dangerosité de la situation et informe l’amygdale (confirme, ajuste ou annule)
L’amygdale enclenche les réponses émotionnelles et les réactions corporelles de la peur appropriées

49
Q

Pour la réaction de stress, il y a 2 systèmes importants qui font le lien entre le corps et le cerveau :

A
  1. Le système nerveux

2. Le système endocrinien

50
Q

Le système nerveux

A

Nerfs qui transportent les impulsions électriques du corps vers le cerveau ou du cerveau vers le corps

51
Q

Le système endocrinien

A

Système de glandes qui secrète des hormones dans le système sanguin afin de contrôler l’activité de divers organes. Le système endocrinien est contrôlé par l’hypophyse

52
Q

Système nerveux: 2

A
  1. Le système nerveux central (SNC)

2. Le système nerveux périphérique (SNP

53
Q

Le système nerveux central (SNC)

A

Partie du système nerveux composée principalement du cerveau, du tronc cérébral et de la moelle épinière

54
Q

Le système nerveux périphérique (SNP)

A
  • Toutes les parties du système nerveux à l’exception du cerveau et de la moelle épinière ; comprend les nerfs sensitifs et moteurs
  • L’ensemble des neurones qui ne sont pas
    localisés dans le système nerveux central
55
Q

Le système nerveux périphérique (SNP) - 2

A
  1. Le système nerveux somatique

2. Le système nerveux autonome (SNA)

56
Q

Le système nerveux somatique

A

Composé de nerfs qui transmettent l’information sensorielle au SNC et l’information motrice aux muscles squelettiques. Permet les mouvements volontaires

57
Q

Le système nerveux autonome (SNA)

A
  • Partie du système nerveux périphérique qui achemine des informations entre le cerveau et les organes internes
  • Il contrôle les fonctions involontaires du corps telles que le rythme cardiaque, la pression sanguine, la digestion, etc.
  • Régit les glandes, le muscle cardiaque ainsi que les muscles lisses des vaisseaux sanguins et des organes internes
58
Q

Le système nerveux autonome - 2

A
  • Système nerveux parasympathique (relaxation)

- Système nerveux sympathique (stress)

59
Q

Le système nerveux autonome - le système nerveux parasympathique

A
  • S’active en l’absence de facteurs de stress, assure l’entretien courant de l’organisme. Le parasympathique est responsable de la conservation de l’énergie (réponse de relaxation)
  • Le système parasympathique libère un neurotransmetteur différent, l’acétylcholine qui accompagne les états de relaxation et de calme (le frein
60
Q

Le système nerveux autonome - le système nerveux sympathique

A
  • S’active en présence de facteurs de stress (activation physiologique), il est responsable de «déployer» l’énergie (réactivité au stress)
  • Le système sympathique libère de l’adrénaline et de la noradrénaline. Il contrôle les réaction de combat et de fuite. (l’accélérateur)
  • Chez le mammifère ces deux systèmes sont constamment en équilibre
61
Q

Stress, corps et système nerveux

A

Tu as le système nerveux qui est divisé en système nerveux central et système nerveux périphérique. Le système nerveux périphérique est divisé en sytème nerveux somatique et système nerveux autonome. Le système nerveux autonome est divisé en système nerveux sympathique et système nerveux parasympathique.

62
Q

Le cerveau et le stress - cortex cérébral

A

Structure du cerveau composée de plusieurs couches
de neurones recouvrant les hémisphères cérébraux
Lieu où se déroule de nombreuses fonctions cognitives supérieures – l’intelligence (pensée abstraite, raisonnement, langage, mémoire de travail, etc.)
– Donc, responsable des fonctions «abstraites» et de la pensée
Intervient aussi dans les réactions émotionnelles, avec un rôle de contrôle (modulation, atténuation).-

63
Q

Le cerveau et le stress - diencéphale

A
  • Partie du “subcortex”, il est composé du thalamus et de l’hypothalamus (+ épithalamus)
  • Centre de contrôle de la vie végétative (la survie)
  • Fonctions involontaires (SN autonome)
64
Q

Le cerveau et le stress - thalamus

A
  • Région sous corticale située sous le corps calleux, qui relaie l’information sensorielle. Il reçoit les influx de presque tous les récepteurs sensoriels puis les transmet aux aires corticales appropriés
  • Transfert des messages nerveux (sensitifs) reçu du corps vers le cortex cérébral ou vers
    l ‘hypothalamus
65
Q

Le cerveau et le stress - Hypothalamus

A
  • L’hypothalamus est l’ensemble des formations grises situées autour du troisième ventricule, en avant et en dedans de la région sous thalamique. Maintien l’homéostasie, la régulation de la température corporelle
  • Le centre de régulation des processus végétatifs ainsi que de la plupart des processus endocriniens de l’organisme
  • Il est en relation étroite avec le système limbique, le système thalamo-cortical, le tronc cérébral et la moelle épinière
  • L’hypothalamus est responsable du rassemblement de l’information de nature affective
  • Il a un rôle fondamental dans la vie émotionnelle puisqu’il est en connexion avec les centres supérieurs
  • Active le système endocrinien et le système nerveux autonome lors de la réponse de stress
66
Q

Liens interne du cerveau et stress - système limbique

A
  • Dans le diencéphale, le lien entre les structures associées au stress (hypothalamus, thalamus, etc.)
  • Ensemble de structures du cerveau intervenant dans les réactions émotionnelles et le comportement motivé
  • Il est considéré comme étant le «siège des émotions»
  • Le système limbique joue un rôle primordial dans le
    contrôle (modulation) des comportements
  • Lié aussi à la mémoire des événements

Courir ou combattre = comportement motivé
Système limbique = comportement de défense et soudain. L’info va s’en aller alors dans le cortex et le traitement de l’info dans le cortex va permettre de gérer l’info (menace ou pas menace)
Ça va très rapidement pour qu’on puisse comparer avec se qu’on a déjà vécu.

67
Q

Liens internes du cerveau et stress - formation réticulée;ée (Reticular Activating System)

A

“Connexion” nerveuse entre le cortex cérébral et le subcortex, particulièrement le diencéphale (lien “mind-body”)

68
Q

Le cerveau est constitué de trois couches. Elles sont le reflet de l’évolution de l’être humain (notre héritage génétique) :

A
  1. Le cerveau reptilien (fonctions «vitales»)

Sur lequel s’est ajouté par le biais de l’évolution deux autres cerveaux;

  1. Le cerveau limbique (siège de nos émotions)
  2. Le néocortex (siège de l’intellect)
69
Q

Le cerveau reptilien

A

Apparu chez les poissons (400 millions d’années)
Spécialisé dans la gestion de la survie (se nourrir, boire, la reproduction, etc.)
S’occupe du fonctionnement automatique du corps (fréquence cardiaque, respiration, digestion, température, équilibre, marche, etc.)
pas d’émotions, pas de décisions réfléchies. Tout n’est
qu’instinct.

Question de survie = cerveau reptilien qui s’en occupe

70
Q

Le cerveau limbique

A
  • Le cerveau limbique: (mammalien: 150-300M)
  • Partie émotionnelle (émotions, sensations), “inconsciente”, préoccupée aussi de survie et avant tout connecté au corps
  • Spécialisé dans les comportements de socialisation, mémoire, expérience du passée…
  • Ces deux parties constituent le «cerveau automatique» (limbique et reptilien = plus automatique, involontaire, survie du corps, etc.)
71
Q

Le cerveau limbique «fabrique» les émotions

A

Trois sous-circuits
1. Amygdale et hippocampe
Auto-préservation, incluant l’agression
2. Des aires du thalamus et de l’hypothalamus
Comportements socialement appropriés
3. Gyrus cingulaire, le septum, et des aires de l’hypothalamus
Plaisir et excitation sexuelle

72
Q

Le néocortex (le cerveau “nouveau”, “nouvelle écorce”) :

A
  • 2-3 M d’années chez les primates
  • Spécialisé dans le raisonnement, le langage, l’altruisme, etc.
  • Sers à l’acquisition de la lecture, l’écriture, la mémorisation et à l’action d’analyse, etc…
  • «Contrôle» la situation. Capable d’inhiber les réactions «primaires» et émotives des cerveau reptilien et limbique
  • Laborit : le traitement de l’information se fait du bas (cerveau reptilien) vers le haut (cortex) en passant par le système limbique.

Cette partie constitue le «cerveau intelligent»

Un certain niveau de stress va augmenter les fonctions cognitives, va augmenter le stockage et le rappel d’information.
Avec le cortex on se crée des menaces qui ne sont pas des vrais menaces (comme un examen)

73
Q

Le cerveau: À cause de notre cerveau plus évolué (néocortex), nous compliquons les choses et c’est ce qui nous diffère de l’animal

Lors d’une situation menaçante (de stress):

A
  • Notre cerveau reptilien nous dit de fuir ou de nous battre
  • Notre cerveau limbique nous indique d’avoir des émotions fortes
  • Notre néocortex nous demande de comprendre et d’interpréter le phénomène…

C’est justement ce même néocortex qui a créé une société civilisée où il est impossible de combattre ou de fuir son stress

74
Q

Dans un contexte de stress intense, le cerveau se met sur un mode de survie :

A

Les réserves (eau, énergie, etc.) sont envoyées vers les parties du
cerveau qui assurent cette survie – le cerveau reptilien et le cerveau limbique (le cerveau émotionnel) – mettant de côté le néocortex (ce qui annule toutes les opérations du cerveau cognitif)

Sous l’effet d’un stress intense le cortex pré-frontal ne répond plus, perd sa capacité de gérer le comportement. Ce sont alors les réflexes et les comportements instinctifs qui prennent le dessus

75
Q

Bases neurophysiologiques-endocriniennes

A

Toute agression stressante a pour conséquence une suite de réactions physiologiques visant à établir un comportement défensif

Le maître d’œuvre de cette réaction est l’hypothalamus

76
Q

Bases neurophysiologiques-endocriniennes - Lorsqu’un individu fait face à un stresseur:

A
  1. La partie du corps qui perçoit le stimulus le premier (vision, audition, toucher, etc.), envois le signal au cerveau
  2. Le message stimule le système limbique (les émotions, la mémoire)
  3. Le message passe à travers la formation réticulée (reticular activating system) (lien mind-body)
  4. La formation réticulée dit au thalamus d’envoyer le
    signal à l’hypothalamus
77
Q

Lorsque l’hypothalamus perçoit le stresseur, il active simultanément les deux voies majeures du stress :

A
  1. Le système nerveux autonome
    - Directement par la voie nerveuse
  2. Le système endocrinien (organe qui commence à sécréter une hormone)
    - Indirectement en stimulant la réponse hormonale
78
Q
  1. Le système nerveux autonome
A

Lorsque l’axe sympathique du système nerveux autonome est activé par l’hypothalamus (la partie postérieure), il a une action directe par voie nerveuse sur les fonctions involontaires telles que :

  • Le rythme cardiaque
  • La pression sanguine
  • La respiration, etc.

Quand il y a cette alarme, on essaie de sauver du temps, donc ça doit être rapide, c’est pour cela que ça passe par la voie nerveuse.

L’axe sympathique est caractérisé par une réaction immédiate à l’agent stressant en favorisant une réponse comportementale de lutte ou de fuite

Les modifications physiologiques entraînées par l’activation de l’axe sympathique vont dans le sens
- d’une mobilisation très rapide d’énergie
- et d’une nouvelle distribution énergétique en faveur des
territoires musculaire et cérébral

79
Q
  1. Le système endocrinien
A
  • Ensemble de glandes qui travaille en association étroite avec le système nerveux autonome
  • Communique via des substances chimiques (hormones)

L’action du système endocrinien est caractérisé par une réaction-relais de plus long terme préparant l’organisme à résister en attendant que passe le danger sans épuiser ses ressources internes

L’action direct du système nerveux autonome est suivit d’une action indirecte, en association avec le système endocrinien

  • L’hypothalamus (la région antérieure) envoie un messager hormonal
    – La corticolibérine ou (CRH “corticotropin-releasing hormone”)
  • en direction de l’hypophyse (ou glande pituitaire)
    (Hypophyse : une glande endocrine reliée à la partie antérieure du cerveau sécrétant plusieurs hormones importantes)

Sous l’influence du CRH, l’hypophyse va sécréter une hormone dans le système sanguin :
- Hormone adréno-corticotropine-hypophysaire (ACTH)
L ‘ACTH va stimuler la glande surrénale (la partie
externe ou cortico-surrénale)
Les glandes surrénales comprennent deux parties:
1. La partie externe ou cortico-surrénale
2. La partie interne ou médullo-surrénale (médulla)

L’hypothalamus antérieure stimule aussi l’hypophyse par une connexion nerveuse directe

– Lorsque stimulée par l’hypothalamus (par la voie nerveuse), l’hypophyse va sécréter l’hormone vasopressine (ADH) et l’ocytocine dans le système sanguin

80
Q

Ocytocine et vasopressine

A
  • Augmentent la contraction des muscles lisses provoquant la constriction des vaisseaux sanguins (vasoconstricteur)
  • L’ocytocine intervient notamment au niveau de notre comportement en société. Elle pourrait induire des comportements radicaux, même violents pour la défense du groupe. Elle deviendrait alors une source d’agressivité défensive (et non offensive)
    – Elle est aussi particulièrement impliquée dans la relation mère- enfant.
  • La vasopressine est également appelée hormone antidiurétique. Elle permet de réguler les fonctions urinaires (diminue volume urinaire) et régule la pression sanguine (but = conserver nos liquides)
81
Q

Bases endocriniennes

A

Influencé par l’ACTH, la partie externe ou cortico-surrénale va sécréter deux types d’hormones dont les
– Glucocorticoïdes
•Le principal glucocorticoïde de la réponse de stress est le cortisol, qui est responsable d’augmenter l’énergie dont le corps a besoin (+ glucose et de gras)

Ces substances interviennent plus tardivement (5 à 30
minutes) après le stimulus

La partie interne ou médullo-surrénale (médulla) est stimulée par la voie nerveuse du système nerveux sympathique (en provenance de l ‘hypothalamus)
• Elle sécrète des catécholamines (y compris la dopamine): L’adrénaline (épinéphrine) et la noradrénaline (norépinéphrine) directement dans le sang (80-20%) – sécrète beaucoup plus d’adrénaline que de noradrénaline
Elles servent en autres à
- Augmentation du rythme cardiaque
- Dilatation des artères coronariennes et des bronches
- Augmentation du métabolisme basal
- Vaso-constriction des vaisseaux sanguins et de la peau et des muscles des extrémités

Adrénaline = physique intense
Noradrénaline = augmente les capacités cognitives

Nécessaire dans apprentissage et mémoire (noradrénaline)
Impliqués dans la consolidation des évènements émotionnels (noradrénaline). Trop noradrénaline= insomnie, confusion mentale
De plus, la libération de noradrénaline va aussi freiner le GABA.
• Leur libération présente un pic sécrétoire 2 minutes (après 2 minutes, tu sécrètes le maximum) après le stimulus

82
Q

Les glucocorticoïdes

A
  • Ils ont la particularité de pouvoir freiner leur propre sécrétion par rétroaction : la quantité libérée dans le sang est détectée par des récepteurs du système nerveux central qui adaptent la sécrétion. Il s’agit là d’un système autorégulé.
  • L’hippocampe joue un rôle central dans cette régulation. Cette structure du lobe temporal exerce un effet inhibiteur sur la sécrétion de corticolibérine (CRH) par l’hypothalamus et, par conséquent, sur la sécrétion
    d’ACTH et de cortisol.
  • En situation de stress chronique, l’élévation du cortisol a
    un effet toxique sur l’hippocampe
  • Le cortisol en excès diminue la production et la libération (entre autres) du GABA (acide gamma- aminobutyrique) qui est un anxiolytique naturel (diminue l’activité des neurones sur lequel il se fixe)
  • Cette inhibition du GABA rend «anxieux»
  • C’est sur les récepteurs au GABA qu’agissent les médicaments comme les benzodiazépines, les barbituriques, et aussi l’alcool
83
Q

Cortisol

A
  • Action anti-inflammatoire et antiallergique
  • Augmente la coagulation
  • Action hypertensive
  • Augmente de la production des sucres par le foie
  • Inhibe la lipogenèse (“stockage” des graisses), élève le cholestérol
  • Réduit le rythme auquel les lymphocytes (cellules immunitaires) se multiplient et accélère leur mort programmée
  • Inhibe la croissance : effet sur le métabolisme osseux
  • Augmente l’acidité gastrique
  • Entrave la néoformation de cellules nerveuses (neurones)
    dans différentes régions du cerveau
  • Maladie d’Addison - pas assez de cortisol, Cushing (lien avec la dépression) – trop cortisol
84
Q

Changements physiologiques et leurs buts

A
  1. Augmentation pression sanguine, rythme cardiaque, et respiration
  2. Vaisseaux sanguins périphériques se contractent
  3. Pupilles se dilatent
  4. Apport de sang au système digestif
    et autres organes est réduit
  5. La fonction des reins est réduite
  6. Des endorphines sont produites dans le cerveau
  7. La réponse immunitaire est
    supprimée
1. Donne plus de sang oxygéné aux
muscles
2. Diminue la perte de sang si blessé
3. Voir mieux dans la noirceur
4. Conserve le sang pour utilisation
ailleurs
5. Conserve les fluides pour maintenir  le volume sanguin si blessé
6. Coupe la douleur si blessé
7. La réponse immunitaire interfère  avec la capacité à continuer à  résister (consomme énergie)-
85
Q

Stress (anxiété) et adaptation

A

Le stress permet à un individu de S’ADAPTER à une situation menaçante (stress).

Le stress fait partie intégrante du processus d’adaptation aux difficultés de la vie

86
Q

Selon Lazarus et Folkman, il faut distinguer nettement coping et adaptation.

A

L’adaptation est un concept extrêmement large, qui inclut toute la psychologie, et même la biologie

L’adaptation inclut tous les modes de réaction des organismes vivants qui doivent interagir avec les conditions changeantes de l’environnement (ex: la perception, l’émotion, la motivation, l’apprentissage, etc…).
C’est à plus long terme….

Le coping est un concept beaucoup plus spécifique (très court terme)
Le coping n’inclut que les réactions à des variations de l’environnement évaluées comme menaçantes (ou stressantes)

C’est à plus court terme.