Cours 6-7 Flashcards
traits de personnalité
«Sont des tendances (dispositions) à se sentir, percevoir, se comporter et penser de manière relativement cohérente dans le temps et entre les situations»
- Stabilité à travers le temps et les situations (stable chez la personne)
comportments de santé (well behavior)
Comportements de santé (well behaviour )
Selon Matarazzo : 2 grands types :
comportement de protection (immunogènes: qui améliorant la santé)
comportement pathogène (qui diminuent la santé)
Ressources de protection (immunogènes)
Ressources pathogènes
2 grands types de comportements de santé: comportement de protection et comportement pathogène
Certaines ressources augmentent ou diminuent le stress
ressources personnelles
- Les ressources personnelles font en sorte que chaque individu réagit différemment face aux situations difficiles
- Les ressources personnelles pour faire face à une situation sont nombreuses
- Elles sont généralement vues comme des composantes stables de la personnalité
- Certaines caractéristiques de personnalité sont pathogènes, alors que d’autres sont immunogènes
Ressources personnelles: différence individuelle relative à la personnalité qui va faire qu’on va réagir de différentes façons.
Pathogène =/= bon
Immunogène = diminue le stress et augmente notre capacité à faire face aux situations stressantes
le lieu de contrôle (locus of control)
Est un sentiment caractéristique différent chez chacun et relatif à la croyance irrationnelle de maîtriser ou non son existence
Une croyance généralisée de l’individu quant au rôle de sa conduite sur le cours des évènements
Lieu de contrôle interne
Lieu de contrôle interne:
- Croire que les événements qui surviennent dépendent de nous (de nos comportements, nos habiletés, nos efforts)
- Incite à mettre plus d’effort pour améliorer la situation, ce qui fait que l’on ressent moins de stress
Lieu de contrôle externe
Lieu de contrôle externe
Croire que les événements qui surviennent dépendent
d’agents extérieurs (les autres individus, le hasard)
Percevoir la situation comme incontrôlable augmente le stress
Il s’agit souvent des catégories de situations, indépendantes d’une situation précise
Continuum entre interne et externe selon des catégories (école, vie en générale, succès en amour…). En général c’est souvent la même chose pour des catégories de choses.
L’attribution causale
En lien avec le LOC (lieu de contrôle): quant un sujet voit une situation n’étant pas totalement déterminé par lui, c’est alors perçu comme le résultat de la chance, du hasard, du destin….
• LOC = à priori… AC = à postériori
• En lien avec la psychologie social (l’être humain essai toujours de trouver une raison/cause à chaque situation)
Afin de mieux comprendre et prédire leur environnement, les individus tentent régulièrement d’identifier les causes responsables d’événements physiques et de comportements sociaux (pour mieux, s’ajuster, s’adapter)
L’attribution causale est un processus cognitif qui consiste à rechercher des causes pouvant expliquer la survenue des événements
- Le processus d’attribution permettrait à un individu de donner encore plus de sens à une situation, pour la comprendre, l’expliquer et s’y adapter
- concernent essentiellement des comportements et des états émotionnels spécifiques
Il y a plusieurs biais d’attribution (des causes internes et externes ):
Le biais acteur/observateur:
la tendance générale
à recourir à des explications internes pour expliquer les comportements observés chez autrui, et à recourir à des explications externes pour expliquer son propre comportement
Le biais d’auto-complaisance:
la tendance à expliquer ses réussites par des facteurs internes (ses efforts, son intelligence), mais ses échecs par des facteurs externes (son manque de chance, la difficulté de la situation).
Le biais de disposition (ou erreur fondamentale d’attribution):
lorsque nous faisons des attributions sur les actions d’une autre personne, nous risquons de trop insister sur le rôle des facteurs dispositionnels, tout en minimisant l’influence des facteurs situationnels
Le biais d’attribution hostile:
les individus ont tendance à interpréter les comportements ambigus des autres comme étant hostiles plutôt que bénins.
L’auto-efficacité (self-efficacity) - le sentiment d’efficacité personnelle
Bandura : dans la théorie de l’apprentissage social
Bandura définit l’auto-efficacité comme la confiance globale en ses capacités de produire un niveau adéquat de
performance
L’auto-efficacité personnelle est abordée dans une perspective cognitive comportementale
Croyance des individus en leur capacité à mobiliser les ressources nécessaires pour maîtriser certaines situations et y réussir
Aspect de contrôle sur la situation (contrôle = moins de stress)
- Les individus évaluent leur efficacité sur la base de leurs expériences antérieures de succès ou d’échecs dans une activité donnée mais aussi de l’observation des expériences d’autrui
- Distinction entre (LOC) et (A-E) : le LOC renvoie plutôt à un trait de personnalité, le A-E fait référence à la capacité que le sujet se donne afin de faire certains comportements
L’auto-efficacité se base sur notre expérience de vie (ses propres succès et échecs et succès et échecs des autres).
L’impuissance apprise
- Ressource pathogène…
- Ou impuissance acquise ou resignation acquise
- Seligman 1975 Learned Helplessness
- Le concept de résignation acquise est à l’origine,
par le modèle animal
Comportement acquis suite à des expériences d’échecs répétés, comportement se traduisant par l’abandon de tout effort pour modifier la situation
Plus tu as d’impuissance acquise, plus tu vis du stress.
- En lien avec le locus…
- En lien avec le contrôle perçu (incontrôlabilité)
- Ce ne sont pas les évènements indésirables en eux‐mêmes qui créent des sentiments d’impuissance mais la perception d’un absence de contrôle sur ces événements (interprétation)
- Impact défavorable sur le stress (santé et bien être)
- “Précurseur” de la dépression - Lien avec la dépression
Le contrôle perçu
- Consiste à croire que l’on dispose des ressources personnelles permettant d’affronter et de maîtriser les événements
- Croyance en la maîtrise d’un problème ou d’un stresseur particulier à un moment donné…
- …c’est un processus actuel, transactionnel, spécifique associé à de nombreuses solutions positives dans le domaine de la santé, de la douleur, de la maladie
- Évaluation des ressources permettant de faire face (incluant contrôle perçu et soutien social perçu)
- Le contrôle perçu s’est révélé associé à une meilleure qualité de vie (fonctionnelle, émotionnelle, sociale
- Il apparaît comme un processus transactionnel
fonctionnel qui protège les individus - Il agirait sur la santé de diverses façons :
- il favoriserait l’adoption de stratégies d’ajustement
actives face à l’adversité (et de styles de vie plus
sains) - il serait lié à l’activation de divers systèmes (neuro- endocrinien, neuro-immunitaire, système sympathique)
- il favoriserait l’adoption de stratégies d’ajustement
- Impact favorable sur le stress
Le contrôle perçu - Skinner (1995)
- un ensemble flexible de croyances organisées autour d’interprétations antérieures de l’histoire personnelle et sociale des individus dans des domaines spécifiques.
- Donc, les perceptions de contrôle sont construites par les individus
- Peuvent être changées ou modifiées dans le temps
À partir du moment que c’est de l’acquis, on peut le changer et le modifier, donc le contrôle perçu peut être augmenté.
Le soutien (support) social
- Fréquemment citée en tant que «méta-stratégie» (très importante)
- Le soutien social réfère généralement aux comportements des proches qui sont en lien avec les besoins d’un individu qui doit composer avec une situation stressante
- «La perception que l’individu a de la disponibilité de son entourage familial, amical et professionnel, par rapport aux difficultés rencontrées et la satisfaction qu’il peut anticiper de ce soutien»
Méta-stratégique: cette façon de «coper» par ce soutien social est très important. C’est tellement important et efficace, que ça serait une des meilleure stratégie
Le soutient social comprend 3 notions principales:
- Le réseau social ou intégrations sociale
- Le soutien social perçu
- Le soutien social reçu
- Le réseau social ou intégrations sociale
Nombre de relations sociales qu’un individu à établies avec autrui, la fréquence des contacts et la force de ces liens
C’est de l’ancrage social où l’individu crée des liens avec des personnes significatives dans son environnement, développe un sentiment d’appartenance à une communauté, il s’intègre socialement
Bassin de population qui peut potentiellement t’aider (bassin potentiel de gens qui vont t’aider = subjectif). Plus que ce bassin de gens est grand, plus ça va diminuer ton stress.
- Le soutien social perçu
L’évaluation cognitive d’une personne à propos du soutien qu’elle estime recevoir d’autrui
Réfère à l’impression subjective d’une personne d’être reliée aux autres par des liens disponibles, fiables et adéquats.
Découle d’une appréciation subjective significative du soutien obtenu des personnes dans l’environnement social
Même si j’ai un grand bassin, y’a peut-être pas tant de monde que ça qui sont prêtre à t’aider.
- Le soutien social reçu
Aide effective apportée à un individu par son
entourage :
Soutien émotionnel, d’estime, informatif, matériel
Du soutien social reçu qui représente les actions entreprises par l’environnement dans le but de fournir
une assistance à un individu
Le soutien social est vu comme…
Vu comme ressource disposant d’un fort pouvoir de protection contre le stress
Le soutien social affecte l’élaboration de certaines stratégies de coping
Quels facteurs influencent le stress?
Le degré stressant d’une situation quelconque ou d’un objet est déterminé par:
- l’influence mutuelle (un sur l’autre)
- de facteurs individuels (personnels)
- de facteurs situationnels dans une transaction (échange) donnée
Les facteurs individuels
- Ces différences individuelles quant à la sensibilité et la vulnérabilité au stress dépendent de facteurs personnels, du “bagage des individus” (l’habitus : ensemble de dispositions durables où sont intégrées les expériences passées)
- Parmi les facteurs personnels les plus importants qui influencent l’évaluation cognitive de la situation, il y a les engagements personnels, les croyances et les valeurs
Les facteurs individuels: 3
- Les engagements personnels
- Les croyances personnelles
- Les valeurs, les convictions personnelles
- Les engagements personnels
Ce qui est important pour les gens et déterminent les choix qu’ils font. Ils réfèrent aussi aux motivations.
- Les croyances personnelles
Comment une personne évalue ce qui se passe et ce qui est sur le point de se passer. Les croyances existentielles et religieuses, etc.
- Les valeurs, les convictions personnelles
Notions préexistantes sur la réalité qui servent de lentilles à la perception
Les facteurs situationnels
La situation (l’événement, l’objet) contient certains paramètres que l’individu prend en considération, d’une manière plus ou moins automatique, lorsqu’il en fait l’analyse
Les facteurs situationnels: Il s’agit de certaines propriétés formelles de ces événements ou situations :
- La nouveauté (ambiguïté)
- L’incertitude
- L’imprévisibilité (la prévisibilité, prédictibilité)
Les facteurs situationnels: La nouveauté (ambiguïté)
- Une situation nouvelle est souvent ambigüe, du fait qu’on ne peut y attribuer une signification claire
- L’individu doit alors baser son jugement sur des inférences (raisonnement, déduction) qu’il fait sur la nature de la situation
- Plus la situation est ambigüe et plus l’individu doit faire
d’inférences sur sa nature - Plus l’individu doit faire d’inférences, plus il sera dans l’incertitude et donc plus il sera à même de vivre du stress (anxiété) par rapport à cette situation qu’il évalue
- Une situation complètement nouvelle peut-être évaluée comme une menace si l’un ou l’autre de ses aspects a déjà été associé, directement ou indirectement, à un danger, dommage ou perte
- L’aspect peut être nouveau dans la vie de l’individu mais lui avoir déjà été présenté comme menaçant par un tiers parti
Les facteurs situationnels: L’incertitude
- Jusqu’à quel point on a la certitude que l’événement (stresseur) va se produire, la probabilité qu’il se produise
- L’incertitude est source de stress parce qu’elle a un effet d’immobilisation des processus de préparation à la réponse (coping anticipatoire)
Les facteurs situationnels: L’imprévisibilité
Les résultats de plusieurs recherches démontrent que les animaux préfèrent un stimulus nocif (un choc électrique) prévisible (annoncé à l’avance) même s’il est plus intense et dure plus longtemps à un stimulus non prévisible
L’imprévisibilité: Deux hypothèses sont proposées pour rendre compte de ce phénomène:
- La 1ère est l’hypothèse de la réponse préparatoire
2. La 2ème est celle du signal de sécurité
Les facteurs situationnels: L’imprévisibilité - La 1ère est l’hypothèse de la réponse préparatoire
Le signal annonçant l’arrivée du stimulus aversif (stresseur) permet au sujet de se préparer avec les moyens dont il dispose. Cette réponse préparatoire permet de réduire l’aspect aversif de ce même stimulus