Cours 1 Flashcards
Pourquoi nous confondons ces concepts?
Dans la vie de tous les jours, nous n’avons pas vraiment besoin d’une définition précise du stress parce qu’on sait ce que c’est, parce
que nous le ressentons dans notre corps, dans notre tête…
Ceci fait qu’on ne cherche pas à faire la distinction “stress-anxiété-angoisse” parce que ça ne change pas ce que l’on ressent
Origine du mot stress
pas très clair mais viendrait de l’anglais. Le mot stress est dérivé du latin: stringere, ce qui signifie serrer fortement, étreindre
Selon, Robert Mannying, poète, chroniqueur et moine anglais en 1303) qu’est-ce qui créer du stress?
la souffrance, les épreuves, les ennuis, les calamités de la vie.
Définition “classique” du stress: Physiciens XVIIIe siècle.
:“contrainte sur un matériau” : “strain”. Donc “la cause”
Stress: Y’a une force qui s’attaque à nous (une contrainte), jusqu’à temps qu’on brise. Le stress c’est une cause, pas un état.
Définition “classique” du stress: Claude Bernard (1860)
la capacité des être vivants à se maintenir en équilibre et à stabiliser leur milieu intérieur
On essaye de rétablir un équilibre à l’intérieur de nous (homéostasie) = ton corps va faire quelque chose pour revenir à la normal.
Définition “classique” du stress: Cannon (1915-)
homéostasie: «tendance des corps vivants à stabiliser leur organisme»
homéostasie: «tendance des corps vivants à stabiliser leur organisme». Le premier à faire le lien entre homéostasie et réponse physiologique du stress.
“Grand théoricien des émotions”
Une émotion est une réaction psychologique et physique à une situation…
Comment les trois composantes (physiologique, cognitive et
comportementale) interagissent dans la production des actions et des états
émotifs…
Émotion emergency «reaction»
Émotion #1 du stress = LA PEUR
3 composantes (physiologique, cognitive et comportemental) aux émotion qui interagissent entre elles pour créer des émotions.
1915-1930: 1re «théorie» du stress: une réaction physiologique liée aux émotions visant à rétablir l’homéostasie.
Il faut voir l’organisme comme un système de réponses automatiques, capable de répondre en urgence à une situation jugée “ dangereuse “ (pour combattre ou fuir) dans le but de rétablir “l’équilibre” .
- Décharge générale du système nerveux sympathique (s’occupe du stress)
On commence à comprendre que le physiologique est lié au psychologique.
“La réponse au stress fait partie d’un système dans lequel l’excitation physiologique et l’expérience émotionnelle sont concomitantes”…
Donc le stress c’est psychologique car il y a des émotions et celles-ci vont ajuster ton comportement.
En 1915 :
Et donnant lieu à la réaction comportementale appelé “fight or flight” (fuir ou combattre,)
1931 : Sympathine (noradrénaline): transmetteur “sympathétique” (beaucoup d’importance dans la physiologie du stress et pour performer cognitivement).
L’émotion va servir à qualifier la situation (tu vas savoir comment réagir)
Définition “classique” du stress: Stress en ingénierie (1940)
force, poids, tension, charge ou effort
Dictionnaire (Petit Robert) - définition “classique” du stress
“Réponse de l’organisme aux facteurs d’agression physiologiques et psychologiques ainsi qu’aux émotions (agréables ou désagréables) qui nécessitent une adaptation”
Dictionnaire (Larousse) - définition su stress
“Ensembles de perturbation biologiques et psychiques (ce qui se passe dans la tête) provoquées par une agression quelconque sur un organisme”
Les théories de l’émotion:
- James-Lange
- Cannon-Bard
- Schachter
- James-Lange: 1. Perception d’un événement significatif, 2. changements physiologiques (activation), 3. la perception de ces changements produit l’expérience de l’émotion.
- Cannon-Bard: 1. Perception d’un événement significatif, 2. perception et traitement par le cerveau, 3. expérience de l’émotion et changements physiologiques (activation)
- Schachter: 1. Perception d’un événement significatif, 2. changements physiologiques (activation), 3. interprétation de l’activation en fonction de la situation, 4. expérience de l’émotion
1936-1974: Selye
Selye remarque une suite de réactions biologiques et physiologiques, apparaissant suite à divers facteurs de stress, entraînant la sécrétion de cortisol, la stimulation de la glande médullo-surrénale et l’activation du système nerveux sympathique (1936-“stress” au lieu de SGA)
Pour lui, ces manifestations hormonales et neurologiques sont des manifestations de la réponse du corps au stress et il définit le stress comme : «la réponse non spécifique de l’organisme à toute demande d’adaptation qui lui est faite» (1936)
Réponse non spécifique: peu importe la situation, ta réaction physiologique va être la même que les autres personnes (IL N’A PAS RAISON).
On sait qu’il y a des patterns selon le sexe, le genre… mais on ne peut pas les mesurer en 1930 donc on suppose que c’est pareil.
1925-56 : Hans Selye (physiologique, rien d’autre que physiologique)
Il “découvre” le syndrome général
d’adaptation (SGA) dans laquelle il précise trois phases :
SGA: la phase d’alarme (de choc), la phase de résistance et la phase d’épuisement
Syndrome: c’est un ramassis de symptômes générales qui arrivent en même temps
1974 : Hans Selye Distress vs eustress
Selon Selye c’est Levi (Lennart Levi, 1971) qui distingue (dans les 1ers) stress “positif” et “négatif” c.-à-d. qu’il croit que le cerveau peut faire la différence entre les “hormones” sécrétées par l’influence d’une “querelle ou d’un baiser”…
La notion “bon mauvais” stress existe depuis longtemps….-
Oui le cerveau va faire la différence entre un événement positif et négatif mais ça reste du stress. Que ça soit du stress positif ou négatif ça reste du stress, donc tu as quand même des émotions négatives. Les stresseurs positifs c’est comme le mariage (c’est un grand stress mais c’est positif). Si tu es très stressé par quelque chose de positif, il y a quand même du négatif. À long terme, le stress positif va avoir moins d’effets négatif qu’un stress négatif.
Pour lui c’est la situation.
Il se contredit – stress non spécifique vs spécifié (positif – négatif)
1974 : Hans Selye Distress vs eustress
Il introduit donc les termes au début des années 1970 faisant une différence entre :
“distress” qui est désagréable, insupportable et qui se traduit souvent par un sentiment de détresse (stress négatif) et :
“eustress” (eu en grecque signifie bon), qui est agréable et synonyme de bien-être (stress positif)
Définition “classique” de l’anxiété - dictionnaire Larousse médecine
Grande inquiétude, état psychique s’accompagnant d’excitation ou au contraire d’inhibition et comprenant une sensation de constriction de la gorge
Larousse: pas une réponse physiologique à quelque chose, c’est une grande inquiétude. Le stress c’est plus une réaction physiologique accompagné d’émotion négative et l’anxiété c’est plus les émotions suivi d’une réaction physiologique.
Définition “classique” de l’anxiété - l’anxiété est un état d’angoisse considéré surtout
dans son aspect psychique
l’anxiété est un état d’angoisse considéré surtout
dans son aspect psychique
L’anxiété c’est plus diffus, c’est à plus long terme. Lent et diffus = plus néfaste pour la santé que de voir un ours (stress immédiat).
Définition “courante” de l’anxiété selon le DSM IV
l’anxiété peut être définie comme : “une anticipation craintive d’un danger ou d’un malheur à venir, accompagnée d’un sentiment de dysphorie ou de symptômes somatiques* de tension”
(*Relatif au corps (par opposition à psychique))
Définition “courante” : L’anxiété est un état d’alerte, de tension psychologique et somatique, en rapport avec un sentiment désagréable de peur, d’inquiétude, le plus souvent sans objet, ou disproportionné par rapport à son objet.
Tout devient pathologique à partir du moment que tu ne devient plus fonctionnel comme tu l’étais.
L’anxiété n’est pas dysfonctionnel à la base. Si tu ne passes pas à travers, c’est là qu’il faut faire quelque chose.
PAS CLAIR, PAS RÉEL, DIFFUS, EN TERME D’ANTICIPATION =
ANXIÉTÉ
L’anxiété est essentiellement une émotion
Considérée comme une “émotion normale lorsqu’elle constitue une réponse à un stress de la vie quotidienne [mais elle] peut s’avérer psychopathologique dès lors qu’elle est à l’origine d’une souffrance ou d’incapacité fonctionnelle”
“Normale” car sans elle, nous ne serions pas capables
de fonctionner
Par contre, lorsque l’anxiété devient trop grande, là ça devient des “troubles anxieux”
L’anxiété peut être causée (influencée) soit par un trait de personnalité ou bien par un état transitoire.
Ça va dans le registre des émotions, mais l’anxiété c’est plus que ça.
Anxiété, stress et peur = mécanismes d’adaptation (si trop élevé = tu deviens dysfonctionnel)
Anxiété d’état vs trait (Spielberger)
Spielberger propose de distinguer “le trait d’anxiété, en tant que tendance individuelle, de l’état d’anxiété (stress), en tant que réaction émotionnelle contextualisée et ponctuelle”
Il propose une théorie incluant la relation entre ces deux composantes de l’anxiété :
“State-trait theory of anxiety”
Caractéristique principale d’un trait de personnalité: c’est stable dans le temps