Cours 3 Flashcards

1
Q

Les différentes conceptions du stress

A

Il existe différentes conceptions du stress. Ces conceptions du stress ont beaucoup évolué dans les dernières années

  • Dans les premières conceptions du stress, il n’y avait pas de spécificité en fonction de l’individu ou du contexte. Le stress était une réaction physiologiques…
  • Progressivement, le modèle «réaction physiologique» est passé à un modèle de type transactionnel où il y a une interaction entre l’individu et son environnement
  • Dans sa conception actuelle, le stress est défini comme un phénomène transactionnel bio-psycho-social**

La réaction de stress proviendrait (en partie) de notre héritage phylogénétique (développement de l’espèce au cours de l’évolution), c’est-à-dire de nos ancêtres… (“l’instinct animal” face au danger)

Ainsi, lorsqu’un individuel est en présence d’un danger, qu’il soit réel ou non, présent ou anticipé, il y a trois réponses possibles: Combattre, fuit ou figer (fight, flight or fright)

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2
Q

Les différentes conceptions du stress?

A
  1. La conception physiologique du stress
    Le stress comme une réponse de l’organisme
    Avec les travaux de Hans Selye
  2. La conception psycho-physiologique (ψ-sociale)
    Un stimulus particulier de l’environnement
    Les événements majeurs de vie (Holmes et Rahe)
    Les tracas de la vie quotidienne
  3. La conception psychologique du stress
    Une interaction entre la personne et son environnement
    Interactionniste (transactionnel, psycho-social) de Lazarus et Folkman
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3
Q

Combattre, fuit ou figer (fight, flight or fright)

A

Walter B Cannon: fight or flight (1919 ?)
Cannon suggère que la réaction animale face aux menaces serait accompagnée d’une décharge générale du système nerveux sympathique qui permettrait à l’animal de combattre ou de fuir

Réaction biologique (et qui serait automatique) de «l’animal» en situation de stress ou devant un stimulus menaçant.

Dans la phase d’alarme du SGA
Ajoute : fright (freeze)
Henri Laborit : “Confronté à une épreuve, l’homme ne dispose que de trois choix : 1) combattre ; 2) ne rien faire ; 3) fuir” - «L’éloge de la fuite»

Combattre ou fuir = pas «winner» dans notre société moderne. Il reste donc juste figer mais c’est la que les problèmes surviennent (rien faire = le problème maintenant, le pire pour le stress).

Un «mode de défense» essentiel à la survie de l’espèce.

Nous avons reçu ces modes de défenses de nos ancêtres et ils nous ont permis de survivre jusqu‘à maintenant
Ces défenses étaient majoritairement physiques
- par la mise en état d’alerte de l’organisme (hausse du niveau d’activation physiologique): permettant la fuite ou le combat
Ex: homme préhistorique….

Mais de nos jours, ce mode de défense est moins adapté à la vie quotidienne.

  • Nous sommes confrontés à des situations que nous ne pouvons pas contrôler ou combattre (“fight response”)
  • Nous sommes confrontés à des situations devant lesquelles nous ne pouvons pas fuir (“flight response”)
  • Ainsi, nous restons pris avec la “fright response “, le stress et l’anxiété, la peur…
    • nous restons pris avec la hausse d’activation physiologique qui l’accompagne (et les problèmes et maladies….)
    • nous ressentons cette hausse d’activation comme quelque chose de fondamentalement désagréable; nous vivons du stress (anxiété) -
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4
Q

“Fight response”

A

Attaquer l’objet menaçant, c’est-à-dire tenter de l’arrêter (l’enrayer) ou même de le neutraliser.

Cette réponse consiste à faire face au danger (affronter), elle parait la mieux adaptée mais elle n’est pas toujours possible…

Combattre = la plus efficace car tu élimines la source

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5
Q

“Flight response”

A

La fuite devant l’objet menaçant (ou la situation menaçante)

Elle dépend de la nature de l’objet ou de la situation
Il est possible de fuir physiquement ou de fuir psychologiquement (ex : le déni, l’oubli, par le biais de substances psychotropes, l’alcool, etc.)

Évitement = stratégie de coping #1 de l’être humain
Coping ça a diminuer le stress présentement

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6
Q

“Fright response”

A
  • Immobilisation devant l’objet menaçant (ou la situation), ne rien faire…
  • S’il est impossible de combattre ou de d’enrayer l’objet menaçant, si la fuite n’est pas possible, on reste paralysé, immobile à subir la situation de manière impuissante
  • «tonic immobility». Inhibition: moteur et vocal
    Réaction de camouflage, malaise vagal ???

De nos jour ce n’est plus adaptatif comme réponse.
Quand tu vois un ours et que tu as l’air mort = adaptatif
Rien faire = le plus stressant

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7
Q

Conception physiologique du stress

Hans Selye “découvreur” du stress

A
  • Hans Selye aurait “créé” ce terme suite à ses travaux sur les rats (années 30) et ses patients
  • Définit le stress comme “toute réponse non spécifique (le stresseur peut être différent mais la réponse physiologique = la même) de l’organisme consécutive à toute demande ou sollicitation exercée sur cet organisme”
  • Par définition, le stress selon Selye ne peut être évité.
  • En 1936 : il décrit le stress comme un “syndrome général d’adaptation” (stress response par la suite) – mode d’adaptation (tu t’adaptes à un mode de vie nouveau menaçant – stress = fait pour survivre)

Il y a 50 ans, la vie était physiquement difficile donc il y avait toujours du stress physique.

Selye remarque que sur le plan biologique, ce syndrome de stress présente les mêmes symptômes (effets), avec peu de différences, peu importe la cause du stress:

  • Hypertrophie du cortex surrénalien
  • Ulcères gastro-intestinaux
  • Régression du thymus (atrophie)
  • Régression des ganglions lymphatiques (atrophie)
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8
Q

Conception physiologique d’adaptation: Hans Selye décrit trois stades par lesquels passe un individu lorsqu’il vit un stress

A
  1. La réaction d’alarme
  2. La phase d’adaptation ou de résistance
  3. La phase d’épuisement
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9
Q

Syndrome général d’adaptation: La réaction d’alarme (phase de choc) - (1)

A

On «perçoit» le stimulus stressant (menaçant) et le corps se prépare à l’action, c’est une réaction d’urgence (le fight or flight).
- Le corps est confronté à un choc suite à une agression.

  • L’organisme fait tout ce qu’il peut pour s’adapter
  • Le corps lance alors une alerte générale caractérisée par des modifications de certains paramètres biologiques

Sécrétion d’adrénaline (et noradrénaline)…

  • Si on enlève le stimulus ayant provoqué le stress, le corps revient à son niveau d’activation précédant la stimulation.
  • Si, par contre, l’organisme est soumis de façon prolongée au stimulus stressant (quelques minutes à + heures), on passe au 2e stade

Réaction physiologique à un événement (le cerveau va déclencher ça car il pense qu’il y a quelque chose de menaçant. Si ce ne l’est pas, ça l’arrête sinon ça continue.

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10
Q

Symptômes du Syndrome général d’adaptation

A
  • La respiration devient plus rapide
  • Le cœur bat plus vite
    et plus fort
  • La pression sanguine augmente
  • Les muscles se
    tendent pour l’action
  • Le corps transpire
  • Les mains deviennent moites
  • La bouche devient sèche
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11
Q

Syndrome général d’adaptation: La phase d’adaptation ou de résistance (2)

A

–L’organisme tente de s’adapter à l’agent stresseur en mobilisant les ressources énergétiques nécessaires pour maîtriser du mieux possible la situation.

Le corps tente de réparer tous les dommages provoqués par la réaction d’alarme (ex : combat les inflammations possibles…)
Le niveau d’activation est plus élevé qu’à la normale mais se stabilise par la suite

Jusqu’à temps que la situation soit résolu

  • C’est l’état de stress…
  • À ce stade, le stress est encore considéré comme «bénéfique» pour notre organisme (Ex. dans un examen, améliorer sa mémoire et stimuler sa pensée)

Si le stress continue trop longtemps (ou devient chronique), le corps demeure en alerte, l’organisme se fatigue et ne peut pas complètement réparer les dommages.

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12
Q

Syndrome général d’adaptation: La phase d’épuisement (3)

A
  • Si le stress continue trop longtemps, l’organisme se fatigue car il a dû fonctionner en surrégime et par conséquent il fonctionne mal.
  • Il n’est plus capable de s’adapter à ce qui lui est demandé.
  • Incapable de compenser les dépenses d’énergie, les défenses immunitaires faiblissent et rendent plus sensible aux agressions externes
  • La capacité de résistance devient plus faible et peut conduire aux problèmes de santé (dommages irréparables, mort…)
  • C’est à cette étape que les désordres psycho- physiologiques (psychosomatiques*) se développent - les maladies de “l’adaptation”
    • Maladies coronariennes
    • Ulcères
    • Cancers et infections microbiennes dues à l’affaiblissement du système immunitaire
      etc.

*(tout trouble somatique qui comporte dans son déterminisme un facteur psychologique intervenant non pas de façon contingente, mais par une contribution essentielle à la maladie)

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13
Q

Conception physiologique du stress: Mason M.D. (1924-2014)

A

Les déterminants psychologiques du stress
2 groupes de singes
1gr, seul et pas nourris
1gr voyant l’autre gr nourris
le 2e gr = +d’hormones de stress
• Le stress(eur) psychologique était tout aussi puissant que le stress(eur) physique.

Et qu’il pouvait déclencher une réponse de stress

Il a démontrer qu’il y avait clairement un effet psychologiques.
Ce 2ème groupe (pas nourri mais voit les autres avoir de la bouffes) = sécrète plus d’hormones de stress que le groupe non nourri mais qui ne voit personne. Si on tient compte de Selye, les deux groupes auraient la même réaction mais là on voit qu’il y a un aspect psychologique.

SUREMENT AUSSI PUISSANT QUE LE PHYSIOLOGIQUE, SELON MASON (maintenant on le sait, on n’a pas de physiologique – c’est de la torture mentale)

Le système “neuroendocrinien” répond avec la
production d’un «profil hormonal individualisé» et caractéristique pour les différents stimuli.

Pour lui, le stress est psychologique. Il passe des années à faire des études sur les taux d’hormones et il découvre les “déterminants” qui semblent toujours présents dans le stress (N U T S)

D’une personne à l’autre y’a une différence assez grande (la même personne avec différents stimuli et différentes personnes avec un stimuli pareil).

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14
Q

Contrairement à Selye, qu’est-ce que Mason dit?

A
  • Contrairement à Selye, Mason nous dit que ce n’est pas du tout “non-spécifique” car les réponses hormonales (les hormones du stress) sont très différentes d’une personne à l’autre même avec le même stress identique.
  • Mason a maintes fois défié Selye de reconnaître les nombreuses failles de sa théorie biologique et d’accepter l’importance des facteurs psychologiques dans le stress et la maladie.
Selye = dit que c’est non-spécifique (tout le monde est pareil)
Mason = dit que la réponse est spécifique à une personne
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15
Q

Conception physiologique du stress: Mason (NUTS ou CINÉ)

A

N = Novelty
U=Unpredictability T=Threat to the ego S= Sense of control

C = Contrôle
I=Imprévisibilté N=Nouveauté
É=Égo menacé

Moins tu as de contrôle sur une situation = plus tu es stressé

Mason – premier à parler de l’égo menacé

Égo menacé (dans le sens général du terme): L’opinion qu’on a de nous même peu être affecté

CINÉ = plus que ça le stress en 2021

Selon Mason, un de ces 4 éléments va causer du stress.

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16
Q

Conception Psycho-physiologique - modèles “psychosociaux du stress”

A
  • 1er modèle: travaux de Meyer (1930). Effet du stress provoqué par des événements de vie sur la santé. L’événement est considéré comme l’élément déclencheur de la maladie physique ou psychosomatique.

1er modèle: On a commence à voir l’effet du stress sur la santé. Ce n’est pas juste une menace physique, c’est aussi des événements.

  • Hawkins, Davies et Holmes (1957) : L’échelle des
    événements récents (Schedule of Recent Experience)

1957: voir si y’a un lien entre les événements de vie récents et stressants avec les problèmes de santé des gens.
- Cette échelle va servir de base pour les travaux de Holmes et Rahe

Dans les modèles psychosociaux, le stimulus devient un agent stressant, généralement un facteur de l’environnement (social).
• But: faire un lien prédictif entre stress et santé
- Les sources principales de stress proviennent des changements ou des événements dans la vie
- Stress survient lorsqu’exposé à un grand nombre d’événements de vie, ou à des contraintes ininterrompues générées par l’environnement
- Stressant car nécessitent des transactions permanentes de l’individu avec son environnement -

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17
Q

Tracas de la vie quotidienne: modèles qui s’intéressent aux tracas de la vie quotidienne

A

(Daily hassles, unpleased events, minor negative events, microstressors, chronic role strain)

• Ces concepts (ou modèles) réfèrent tous à des événements de vie quotidiens qui sont contraignants et stressants et qui ont des répercussions importantes.

Selon Lazarus , les tracas quotidiens sont des événements ou des problèmes irritants, frustrants ou anxiogènes, qui caractérisent les transactions journalières d’un individu avec son environnement

Petites choses ininterrompu mais qui demande de l’adaptation sans arrêt. Tout ça additionné = effet de santé

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18
Q

Tracas de la vie quotidienne: 8 (9) catégories de problèmes quotidien

A
  1. Tracas de santé: maladie, effets des médicaments, etc.
  2. Tracas temporels: horaire chargé, etc.
  3. Tracas personnels: solitude, grossesse, etc.
  4. Tracas interpersonnels: relations difficiles entre amis, etc.
  5. Tracas environnementaux: crime, bruit de la circulation, etc.
  6. Tracas financiers: dettes, recherche d’un emploi, etc.
  7. Tracas professionnels: ne pas aimer son travail, etc.
  8. Tracas ménagers: repas, épicerie, ménage, etc.
  9. Sécurité à long terme: emploi, étude, etc.
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19
Q

Tracas de la vie quotidienne - Kanner “l’échelle des soucis quotidiens” (1981)

A

Kanner trouvent de bonnes corrélations entre tracas de la vie quotidienne et symptômes psychologique.

Échelle qui a une meilleure valeur prédictive sur la santé que
celles utilisant les événements de vie majeurs
100 adultes (âge moyen) testés sur 10 mois (à chaque mois). Les 10 soucis quotidiens plus fréquents
Soucis concernant le poids, la santé d’un membre de la famille, augmentation du prix des biens et denrées, entretien de la maison, trop de choses à faire, égarer ou perdre des choses, entretien de l’extérieur de la maison, investissement sur la propriété ou taxes, crime, apparence physique

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20
Q

Événements de vie

A

Ces modèles mettent l’accent sur le rôle que jouent les événements de vie majeurs dans le développement et le maintien des symptômes de stress

Tout changement de vie (+ ou -) => adaptation => stress
• Les événements de vie majeurs sont considérés comme stressants en raison de l’adaptation intense qu’ils exigent des individus

Autre modèle qui va à l’opposer des tracas de la vie

Une des premières échelles de mesure, la plus connue et très utilisée car facile d’application, est celle de Holmes et Rahe (1967)

Basée sur l’hypothèse selon laquelle le stress résulte d’une accumulation de changements majeurs (désirables ou indésirables) dans la vie d’un individu, nécessitant une forte adaptation

“Échelle d’événements récents” (SRRS: Social Readjustment Rating Scale)

Ex.: Mariage = bon stresseur = moins nocif pour la santé qu’un mauvais stress

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21
Q

SRRS: Social Readjustment Rating Scale (1967)

A

“Échelle d’événements récents” (SRRS: Social Readjustment Rating Scale)

Liste des 43 événements de vie les plus fréquemment rencontrés au niveau de la famille, mariage, résidence, travail, relations avec l’entourage, éducation, religion, préoccupations de santé…

Tient compte
• L’aspect quantitatif (le nombre d’événements)
• L’aspect qualitatif (l’importance de l’événement)

Aspect quantitatif: Combien de petites choses gossantes t’es arrivé dans la semaine (tracas de la vie)? Ensuite on les additionne sans tenir compte de l’importance.
Aspect qualitatif: on donne de l’importance à l’événement

Étude 1970 (Rahe) avec 2500 marins sur 6 mois: r = +0,0118 = ÇA NE MARHCE PAS

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22
Q

Différences entre tracas de la vie quotidienne et événements de vie

A

Tracas:

  • Sont toujours négatifs
  • Tendance à se répéter quotidiennement
  • Adaptation moyenne mais constante
  • Meilleurs prédicteurs des troubles de santé - psychosomatiques

Événements:

  • Ils peuvent être positifs ou négatifs
  • Sont relativement rare
  • Adaptation intense mais plus rare
  • Relation faible entre score et apparition des troubles de santé

Tracas de la vie quotidienne:

  • …des événements de vie quotidiens qui sont contraignants et stressants et qui ont des répercussions importantes
  • …des problèmes irritants, frustrants ou anxiogènes, qui caractérisent les transactions journalières d’un individu avec son environnement

Événements de vie (life events):
- Tout changement de vie (+ ou -) => adaptation => stress
- ….stressants en raison de l’adaptation intense qu’ils
exigent des individus

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23
Q

Critique: événements de vie

A

Ce modèle (approche) a fait l’objet de nombreuses critiques
• Ne prend pas en considération la signification que l’individu attache aux événements (il existe des différences individuelles dans la façon de réagir aux événements de vie)

Que la nature de l’événement soit positive ou négative, c’est traité de la même façon (l’effet des événements désagréables est plus nuisible à la santé que celui des événements agréables)
Ce sont des événements assez rare (surtout sur 1 an)
• La valeur des items change avec le temps… – épouse qui commence ou arrête de travailler

Différences culturelles et socio-économiques
Formulation des items souvent vague et ambiguë
Changement dans la santé d’un membre de la famille
Changement dans ses conditions de vie

• Relation faible entre la gravité des événements de vie majeurs (score de l’échelle de Holmes et Rahe) et l’apparition des problèmes de santé

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24
Q

Critiques conception psycho-physiologique - conclusion

A

Le stress ne peut pas être défini simplement en termes de stimulation exercée par l’environnement, car la relation s’établissant entre l’agent stressant et la personne dépend des caractéristiques de chaque personne

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25
Q

Conceptions physio et psycho-physio

Selye:
Holme et Rahe

A

Selye : toutes réponses non-spécifiques…
On ne réagit pas (physiologiquement) tous de la même façon à un même stresseur…. = ce n’est pas vrai ce que Selye dit

Holme et Rahe : Le stimulus devient un agent stressant, généralement un facteur de l’environnement

Ignore les différences individuelles (les caractéristiques de l’individu)
Ignore l’interaction entre un individu et ses différents environnements (situations) -

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26
Q

Modèle transactionnel du stress

A

Devant ces limites, Lazarus et Folkman (1984) élaborent un modèle transactionnel
Cette approche conceptuelle du stress prône une perspective dynamique de l’interaction entre la personne et son environnement (son milieu)

Modèle transactionnel prend donc en compte

  • l’interaction entre l’individu et l’environnement
  • les variables contextuelles (environnement)
  • les caractéristiques de la personne (personnalité)
  • l’évaluation que fait l’individu de la situation – on va chacun évaluer la situation vs la subir, comme on pensait avant
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27
Q

Conception psychologique du stress

A
Conception qui fait appel aux processus cognitifs et  aux réactions émotionnelles impliquées dans  l'interaction personne-environnement
Cette relation (transaction) implique :
–	la perception et l’interprétation de la situation, puis la  sélection d’une riposte et enfin l’évaluation de l’efficacité de  cette riposte
• L’individu est donc considéré comme un acteur qui peut moduler l’impact des stresseurs par des stratégies cognitives, émotionnelles et comportementales. (afin de le diminuer)

Avant on avait un petit animal qui voulait se sauver mais non on a un cerveau qui va nous permettre d’évaluer la menace (processus cognitif) et de qualifier le danger (émotions)

On a tendance à surestimer la menace

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28
Q

Le stress selon Lazarus et Folkman - définition

Ils expliquent le mieux le stress

A

Un état déplaisant qui survient lorsqu’un individu perçoit les demandes d’un événement comme éprouvante et excédant ses habiletés à satisfaire ou à modifier ces demandes. Un état dynamique résultant d’un déséquilibre entre les demandes de l’environnement et les capacités de l’individu tel qu’il les perçoit

Quand on est stressé, c’est qu’on pense qu’on nous demande plus que qu’est-ce qu’on pense qu’on est capable de faire (évaluer ce qu’on pense qu’on nous demande et évaluer ce qu’on pense qu’on est capable de faire)

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29
Q

Le modèle bio-psycho-social - Sarafino (1990)

A

Suivant la définition de Lazarus et Folkman :
“Le stress est la résultante de transactions entre la personne et son environnement, qui conduisent l’individu à percevoir une discordance, réelle ou imaginée, entre les demandes d’une situation et les ressources de ces propres systèmes biologiques, psychologiques et socials

Nouvelle discipline : “psychologie de la santé” (influence des facteurs psy sur le physique/maladie)
• Approche «globale» du stress - IMPOSSIBLE

Tient compte du biologique, du psychologique et du social

Impossible de tenir compte de tout

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30
Q

Limites: le modèle bio-psycho-social de la santé

A

Engel (début 80) : Ce sont des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux (et leurs interactions) qui sont à l’origine des différentes pathologies physiques et mentales.
Modèle qui prend en compte les interrelations entre les aspects biologiques, psychologiques et sociaux de la maladie (ici le stress).
Il y a une interaction (et dynamique) constante entre ces systèmes biologiques, psychologiques et sociaux.
Mais le modèle transactionnel aurait les mêmes limites que les autres. Il valorise le rôle des processus transactionnels et minimise celui des autres déterminants de la santé

31
Q

Le stress selon Lazarus et Folkan -

Il y a deux processus importants (et essentiels) dans l’interaction entre l’individu et son environnement:

A
L’évaluation cognitive
Le coping (faire face)
32
Q

L’évaluation cognitive du danger

A
  • Les espèces vivantes ont la capacité de déceler dans l’environnement les éléments pouvant porter atteinte à leur survie ou à l’intégrité de leur organisme
  • La complexité de l’être humain, au niveau neurologique et comportemental, lui confère un mécanisme d’évaluation du danger très sophistiqué
  • À la différence de l’ensemble du règne animal, l’être humain est le seul à être doté d’un système complexe d’évaluation cognitive
  • Ceci met donc l’importance sur la signification de la réalité pour l’individu et non sur la réalité elle- même

On ne se base pas de la réalité, on se base sur notre perception qu’on a de la réalité

33
Q

Comment sait-on que l’évaluation cognitive existe ? (et est importante)

A
  1. Parce qu’il existe des différences individuelles dans la vulnérabilité et dans la sensibilité au stress:
    - Il doit donc exister des différences au niveau de la perception cognitive (appraisal) de la situation
    - Par conséquent, il est clair que les processus
    cognitifs impliqués sont importants
  2. Parce qu’il est important et même nécessaire d’identifier les situations néfastes (dangereuses) par rapport aux situations bénignes de façon à pouvoir survivre
    - La perception du danger a un rôle très important dans la gestion du risque auquel s’expose l’organisme
    - C’est sur la base du risque perçu que l’individu adapte son comportement
34
Q

Qu’est-ce l’évaluation cognitive selon Lazarus et Folkman ?

A
  • «Un processus de catégorisation d’une situation en fonction de sa signification pour le bien-être de l’individu (classification selon le bien-être)»
  • “Le processus d’évaluation a une fonction adaptative qui consiste à trouver un équilibre entre 2 types d’influences : celles des réalités de l’environnement (demandes, contraintes, ressources), et celles des intérêts de la personne dans la situation “-
35
Q

Dès qu’une personne est face à un agent (situation) stressant, elle va faire de façon inconsciente et automatique une analyse en se posant essentiellement deux questions :

A

1ère: cet agent «stressant» (situation stressante) représente quelle menace au juste?
2ème: quels sont les moyens dont je dispose pour faire face à cet agent «stressant» (situation stressante)?

36
Q

Lazarus et Folkman distinguent 3 formes d’évaluation cognitive:

A

1- L’évaluation primaire
2- L’évaluation secondaire
3- La réévaluation

37
Q

L’évaluation primaire

A
  • Évaluation de la situation par rapport à nous
    • L’évaluation primaire s’intéresse à l’agent stressant (la situation, l’événement, l’ours…)
  • L’évaluation primaire évalue le risque, l’enjeu, que ça représente pour nous
  • L’évaluation primaire permet d’établir la signification de la situation en fonction du bien- être de la personne
    • Les antécédents de la personne vont influencer l’évaluation primaire qu’elle fait de la situation
38
Q

Il existe 3 formes d’évaluation primaire

A
  1. Évaluation de non-pertinence
  2. Évaluation bénigne-positive
  3. Évaluation de stress (situation jugée stressante)
39
Q
  1. Évaluation de non-pertinence
A
  • quand la situation n’a aucune implication pour le bien-être de l’individu (ça change rien pour nous)
  • Rien ne peut être gagné ou perdu dans la transaction et
    par conséquent, pas (ou peu) de stress ou d’anxiété
40
Q
  1. Évaluation bénigne-positive
A
  • La transaction avec l’agent stressant est perçu comme étant positive (préserve ou augmente le bien-être de l’individu)
  • Se caractérise par des émotions positives : joie, amour, bonheur, etc. et par conséquent, pas (peu) de stress ou d’anxiété -
41
Q
  1. Évaluation de stress (situation jugée stressante) - 3 types
A
  1. Dommage/perte (préjudice): nocivité d’une situation existante
  2. Menace: Nocivité anticipée de dommage/perte
  3. Défi: mobilisation en but d’un gain
42
Q
  1. Dommage/perte (préjudice): nocivité d’une situation existante
A

Concerne une transaction existante, présente, actuelle qui est nocive (dommage ou perte): maladie ou blessure, perte d’un être cher, etc.
Émotions caractéristiques : la tristesse, la colère, la déception, la culpabilité et le dégoût, etc.

43
Q
  1. Menace: Nocivité anticipée de dommage/perte
A

Une évaluation de dommage\perte est accompagnée d’une évaluation de menace, car le dommage ou la perte peut théoriquement avoir des répercussions sur l’avenir .
Émotions caractéristiques : la peur, la colère, l’anxiété, l’inquiétude…

44
Q
  1. Mobilisation en but d’un gain
A

Ce type d’évaluation déclenche une mobilisation d’activités de coping mais en vue d’un gain. Émotions caractéristiques positives et intenses : ardeur, empressement, excitation, confiance, espoir, impatience…

45
Q

L’évaluation secondaire

SEULEMENT s’il y a une évaluation de stress, il y a une évaluation secondaire

Évaluation des ressources = évaluation secondaire

A
  • Elle concerne principalement les situations de stress (évaluation de stress)
  • L’évaluation de la capacité qu’a la personne à faire face, si elle peut gérer la situation ou pas.
  • Il s’agit davantage d’une observation de soi que d’une observation de l’environnement
  • Elle est donc subjective et dépendante de la personnalité et du vécus de chaque individu
  • Cette évaluation va déterminer la façon dont nous allons réagir à la situation stressante : Il s’agit de se demander ce que l’on peut faire en face de telles situations (pour m’adapter)
  • C’est plus qu’un simple exercice intellectuel, c’est un processus complexe d’évaluation
  • L’évaluation secondaire n’est pas de deuxième ordre, c’est simplement un processus cognitif d’évaluation différent
46
Q

L’évaluation secondaire comporte 4 parties

A
  1. Quelles options sont possibles (actions possibles, choix de stratégies)?
  2. Avec quelle efficacité? Ou avec quel résultat?
  3. Avec quelle compétence?
  4. Quelles seront les conséquences d’utiliser telle stratégie (par rapport aux autres demandes (internes et externes) qui peuvent se produire simultanément)?
47
Q
  1. Quelles options sont possibles (actions possibles, choix de stratégies)?
A

Quelles sont les options de réactions possibles face à cette situation (concerne la situation et sa propre configuration) ?

48
Q
  1. Avec quelle efficacité? Ou avec quel résultat?
A

Ces options de réactions possibles vont-elles être efficaces, qu’est-ce qu’elles vont donner ? (probabilité de chacune d’entre elles de parvenir au résultat escompté )

49
Q
  1. Avec quelle compétence?
A

Est-ce que je peux faire le comportement requis pour arriver au résultat ? (la probabilité que l’individu les mettent en œuvre ou les accomplisse de manière efficace)

50
Q
  1. Quelles seront les conséquences d’utiliser telle stratégie (par rapport aux autres demandes (internes et externes) qui peuvent se produire simultanément)?
A
  • Les conséquences de ces stratégies
  • Est-ce qu’une option va nuire à autre chose ?
  • Utilise une ou plusieurs stratégies ?
51
Q

L’évaluation secondaire: La personne évalue ses ressources disponibles pour faire face:

A
  • Ressources sociales
  • Ressources physiques
  • Ressources psychologiques
  • Ressources matérielles
52
Q

La ré-évluation

A
  • Les évaluations primaires et secondaires sont modifiés en fonction de nouvelles données en provenance de l’environnement ou de la personne.
  • La réévaluation concerne un changement dans l’évaluation initiale, cette modification est basée sur l’apport d’information nouvelle en provenance de l’environnement ou de la personne elle-même
  • On ré-évalu à chaque fois qu’on n’a de l’information nouvelle
53
Q

La ré-évaluation: Si le stresseur est menaçant et la personne se sent
incapable d’y faire face, ça provoque quoi?

A
  • Provoque une réaction de stress importante et très marquée
  • Provoque aussi une réévaluation, mais cette fois la personne va sentir le danger encore plus menaçant qu’avant, ce qui rend la personne encore plus stressé qu’avant, jusqu’à atteindre un niveau très élevé
54
Q

L’évaluation cognitive: Lorsqu’une transaction entre l’individu et l’environnement est évaluée comme stressante, l’individu fait quoi?

A

L’individu doit faire quelque chose avec cette situation en tenant compte de la façon dont il a évalué cette situation

C’est là qu’intervient le processus de coping

Coping =/= gestion du stress
Coping = une réaction automatique que l’être humain

Subir du stress c’est une méthode de coping (n’importe quoi est mieux que de ne rien faire)

55
Q

Définition du stress selon Lazarus et Folkman

A

Un état déplaisant qui survient lorsqu’un individu perçoit les demandes d’un événement comme éprouvante et excédant ses habiletés à satisfaire ou à modifier ces demandes. Un état dynamique résultant d’un déséquilibre entre les demandes de l’environnement et les capacités de l’individu tel qu’il les perçoit

Je pense qu’on me demande plus que qu’est-ce que je pense que je suis capable de faire.

56
Q

Le stress selon Lazarus et Folkman: Il y a deux processus importants (et essentiels) dans l’interaction entre l’individu et l’environnement :

A
  1. L’évaluation cognitive

2. Le coping (faire face)

57
Q

Le copine selon Lazarus et Folkman

A
  • Coping vient de l’anglais “to cope” qui veut dire “faire face”
  • “Stratégies d’ajustement”
    “Stratégies d’adaptation”
  • “Stratégies de faire face”
    • De manière générale le coping se réfère à tout ce qu’une personne met en œuvre (de façon consciente et inconsciente) pour faire face à une situation stressante (peu importe le résultat?)
  • Le coping n’est pas une question de stratégie, c’est automatique.
  • Ce n’est pas inconscient ni conscient, c’est entre les deux
  • Que ça marche ou non, c’est du coping (ne marche pas toujours de façon efficace)
  • Coping = essaye de diminuer le stress maintenant (donc n’aide pas nécessairement sur le résultat à long terme) alors que la gestion du stress va tenir compte du résultat à plus long terme
  • Gestion du stress = à plus long terme
  • Coping = court terme, pas nécessairement adaptatif
58
Q

Définition du coing selon Lazarus et Folkman

A

“L’ensemble des efforts cognitifs et comportementaux (constamment changeants) que déploie l’individu et destinés à maîtriser, réduire ou tolérer les exigences (demandes) internes ou externes qui menacent ou dépassent les ressources d’un individu”

Le coping s’adapte à l’évaluation primaire, secondaire et s’adapte au déséquilibre, donc ça change.
On va essayer de rétablir l’équilibre

59
Q

On peut faire du coing par:

A

Une réponse directe, par une élimination de la source de stress (danger)
1. Modifier ou maitriser la situation qui provoque le stress

mais également par

Une réponse palliative qui consiste à réduire la perception du stress (danger)
2. Réguler la réponse émotionnelle (ou la détresse émotionnelle) provoquée par la situation

60
Q

Certains auteurs ajoutent une 3e façon : et Certains auteurs ajoutent cette 3e façon :

A

3- Recherche de soutien social
Il comprend le soutien informationnel et le soutien émotionnel

3- Le coping orienté vers l’évitement
Il comprend des réponses qui ont pour but de distraire (distraction ou diversion sociale) le sujet de la situation stressante

61
Q

Les stratégies de coping: 1. Le coping centré sur le problème

A

1- Modifier ou maîtriser la situation qui provoque le stress

C’est ce qu’on appelle :
Le coping centré sur le problème
Ce sont des stratégies plutôt actives, dont l’objectif est de diminuer les exigences de la situation, et également augmenter ses propres ressources pour faire face à la situation

Le coping centré sur le problème :
Permet de définir le problème, d’identifier des solutions, d’évaluer le pour et le contre, de choisir la meilleure solution et d’agir selon ces choix
Coping vigilant, coping actif (problem focused coping) – met l’emphase sur le problème

62
Q

Le coping centré sur le problème comprend deux facteurs principaux :

A

a) La résolution de problème
Recherche d’information: analyser la situation pour obtenir des solutions
Élaboration de plans d’action (planification d’action): entreprendre des actions pour corriger le problème.

b) L’affrontement (ou confrontation) de la situation (efforts et actions directs pour modifier le problème)

63
Q

Les stratégies de coping: 2. Le coping centré sur l’émotion

A

2- Réguler la réponse émotionnelle (ou la détresse émotionnelle) provoquée par la situation

C’est ce qu’on appelle :
Le coping centré sur l’émotion
On est plutôt dans des stratégies orientées sur la personne et non sur la tâche. Ces stratégies visent à gérer les réponses émotionnelles (et cognitive) induite par la situation

On n’essaye pas de changer la situation, on va travailler sur les émotions
Le deuil est un bel exemple (c’est un fait, on ne peut rien changer à ça, maintenant on va travailler sur les émotions)

Cherche à rediriger l’attention ou à éviter de penser à la situation ou encore à modifier la signification de l’événement stressant
Coping évitant, coping passif (emotion focused coping)

64
Q

Le coping centré sur l’émotion comprend plusieurs facteurs :

TOUJOURS AVOIR UNE EXPLICATION/UNE RAISON (SAVOIR POURQUOI) = DIMINUE TOUJOURS LE STRESS

A

1) Des processus d’ordre cognitif destinés à réduire la détresse émotionnelle
2) Des stratégies qui ont pour effet indirect que la situation prend une nouvelle signification
3) Des stratégies qui consistent à changer la façon dont la réalité est perçue par l’individu, sans essayer de la modifier
4) Des stratégies qui visent à augmenter la détresse émotionnelle

65
Q

1) Des processus d’ordre cognitif destinés à réduire la détresse émotionnelle

A
  • Évitement-fuite : Essayer de se sentir mieux évitant, en
    essayant de tout oublier…
    Consommer des substances, se lancer dans des distractions, etc.
    –Minimisation de la menace, prise de distance
    (distanciation) : Faire comme si rien ne s’était passé, se
    dire que c’était pas si grave…
    Pensée magique, déni, évitement cognitif (supprime contenu de la pensée), etc.
    – Acceptation («c’est ça la vie») : Reconnaître son rôle dans le problème et essayer de modifier les choses (responsabilité) dans le futur-
66
Q

2) Des stratégies qui ont pour effet indirect que la situation prend une nouvelle signification

A

Recherche de soutien émotionnel (social): Accepter la sympathie et la compréhension de quelqu’un

67
Q

3) Des stratégies qui consistent à changer la façon dont la réalité est perçue par l’individu, sans essayer de la modifier

A

Réévaluation positive (réappréciation positive) : je sors plus fort de cette épreuve…

68
Q

4) Des stratégies qui visent à augmenter la détresse émotionnelle

A

Auto-accusation (j’ai compris que c’était moi qui avais créé le problème…) – te blâmer

En augmentant la détresse émotionnelle, pour certain, ça l’a une certaine efficacité

69
Q

Efficacité des stratégies de coping

A

Les individus n’utilisent pas au mieux leurs ressources:
- Les contraintes personnelles (valeurs,
croyances, besoins de dépendance, peur de l’échec/succès, préférences personnelles…)
- Les contraintes liées à l’environnement (manque de ressources disponibles, compétition entre les individus pour l’usage de ces ressources…)
- Un niveau de menaces particulièrement élevé. Dans certaines situations extrêmes, les individus n’ont plus accès à leurs propres ressources.

Rappelons-nous que le grand but est l’adaptation au stress!!!

  • Face au même événement, on peut utiliser à la fois à un coping centré sur le problème et centré sur l’émotion
  • Généralement, on peut utiliser l’ensemble des stratégies de coping mais les individus ont tendance à préférer l’utilisation de certaines -
  • Il est plus efficace d’utiliser une stratégie de coping, peu importe laquelle, qu’aucune
  • En terme d’efficacité, ça dépend en grande partie de l’individu qui l’utilise
  • Les stratégies centrées sur le problème sont plus efficaces dans une situation où il y a un potentiel de contrôle sur la situation
  • Les stratégies centrées sur les émotions sont peut-être plus adaptées dans une situation jugée incontrôlable

Deuil =/= pas de contrôle
Examen = contrôle

Les stratégies centrées sur le problème sont plus efficaces car tu t’attaques à la source directement

  • Les stratégies centrées sur le problème s’avèrent généralement plus efficaces à long terme
  • Les stratégies centrées sur les émotions sont généralement adaptées et efficaces surtout à court terme
  • Lazarus et Folkman lient l’efficacité du coping avec l’efficacité de l’évaluation cognitive
    La capacité à évaluer le plus objectivement possible la situation
  • Le coping = efficace (mieux que rien) mais pas ce qui est le plus efficace
70
Q

Coping adapté vs inadapté - Pour juger de l’efficacité du coping en lien avec une situation particulière, les critères les plus courants sont :

A
  1. La résolution du conflit ou de la situation stressante
  2. Une réduction des réactions physiologiques et biochimiques (respiration, rythme cardiaque, etc.)
  3. Le maintien du stress dans les limites supportables
  4. Un fonctionnement social normatif (comportements mis en œuvre ne sont pas déviants par rapport à ce qui est socialement acceptable)
  5. Une reprise des activités routinières qui avaient lieu avant l’événement stressant
  6. Une réduction de la détresse psychologique
  7. Le bien-être de l’individu
    Le maintien de l’estime de soi positive 9. L’efficacité perçue par l’individu

La détresse psychologique est le résultat d’un stress intense ou surcharge de stress. Il rassemble divers symptômes associés aux états dépressifs, aux états anxieux, aux troubles cognitifs et à l’irritabilité

71
Q

Les stratégies de coping et santé - Les résultats d’une étude montrent que les stratégies centrées sur les émotions sont significativement liées

A
  • À une mauvaise santé générale (physique et mentale)
  • À des limitations dans les activités et les relations sociales dues à des problèmes psychologiques
  • À la douleur, à une absence de vitalité

Tandis que les stratégies centrées sur le problème sont significativement liées :

  • À une bonne santé générale
  • À une bonne santé mentale (surtout)
  • À la vitlaité
72
Q

Les stratégies de coping - Lazarus et Folkman ont construit une échelle qui permet d’évaluer ces deux grands type de stratégies :

A

Ways of Coping Checklist (WCC), qui contient 68 items où il faut répondre par rapport à un événement stressant

73
Q

Style de coping - La notion de style de coping fait référence à :

A

“Une disposition relativement stable qui influence le choix de ses réponses de coping quelle que soit la situation que l’individu rencontre”

Les individus auraient en eux un certain nombre de stratégies de coping préférées ou privilégiées qui demeurent les mêmes à travers le temps et les circonstances