Cours 3 Flashcards
Les différentes conceptions du stress
Il existe différentes conceptions du stress. Ces conceptions du stress ont beaucoup évolué dans les dernières années
- Dans les premières conceptions du stress, il n’y avait pas de spécificité en fonction de l’individu ou du contexte. Le stress était une réaction physiologiques…
- Progressivement, le modèle «réaction physiologique» est passé à un modèle de type transactionnel où il y a une interaction entre l’individu et son environnement
- Dans sa conception actuelle, le stress est défini comme un phénomène transactionnel bio-psycho-social**
La réaction de stress proviendrait (en partie) de notre héritage phylogénétique (développement de l’espèce au cours de l’évolution), c’est-à-dire de nos ancêtres… (“l’instinct animal” face au danger)
Ainsi, lorsqu’un individuel est en présence d’un danger, qu’il soit réel ou non, présent ou anticipé, il y a trois réponses possibles: Combattre, fuit ou figer (fight, flight or fright)
Les différentes conceptions du stress?
- La conception physiologique du stress
Le stress comme une réponse de l’organisme
Avec les travaux de Hans Selye - La conception psycho-physiologique (ψ-sociale)
Un stimulus particulier de l’environnement
Les événements majeurs de vie (Holmes et Rahe)
Les tracas de la vie quotidienne - La conception psychologique du stress
Une interaction entre la personne et son environnement
Interactionniste (transactionnel, psycho-social) de Lazarus et Folkman
Combattre, fuit ou figer (fight, flight or fright)
Walter B Cannon: fight or flight (1919 ?)
Cannon suggère que la réaction animale face aux menaces serait accompagnée d’une décharge générale du système nerveux sympathique qui permettrait à l’animal de combattre ou de fuir
Réaction biologique (et qui serait automatique) de «l’animal» en situation de stress ou devant un stimulus menaçant.
Dans la phase d’alarme du SGA
Ajoute : fright (freeze)
Henri Laborit : “Confronté à une épreuve, l’homme ne dispose que de trois choix : 1) combattre ; 2) ne rien faire ; 3) fuir” - «L’éloge de la fuite»
Combattre ou fuir = pas «winner» dans notre société moderne. Il reste donc juste figer mais c’est la que les problèmes surviennent (rien faire = le problème maintenant, le pire pour le stress).
Un «mode de défense» essentiel à la survie de l’espèce.
Nous avons reçu ces modes de défenses de nos ancêtres et ils nous ont permis de survivre jusqu‘à maintenant
Ces défenses étaient majoritairement physiques
- par la mise en état d’alerte de l’organisme (hausse du niveau d’activation physiologique): permettant la fuite ou le combat
Ex: homme préhistorique….
Mais de nos jours, ce mode de défense est moins adapté à la vie quotidienne.
- Nous sommes confrontés à des situations que nous ne pouvons pas contrôler ou combattre (“fight response”)
- Nous sommes confrontés à des situations devant lesquelles nous ne pouvons pas fuir (“flight response”)
- Ainsi, nous restons pris avec la “fright response “, le stress et l’anxiété, la peur…
- nous restons pris avec la hausse d’activation physiologique qui l’accompagne (et les problèmes et maladies….)
- nous ressentons cette hausse d’activation comme quelque chose de fondamentalement désagréable; nous vivons du stress (anxiété) -
“Fight response”
Attaquer l’objet menaçant, c’est-à-dire tenter de l’arrêter (l’enrayer) ou même de le neutraliser.
Cette réponse consiste à faire face au danger (affronter), elle parait la mieux adaptée mais elle n’est pas toujours possible…
Combattre = la plus efficace car tu élimines la source
“Flight response”
La fuite devant l’objet menaçant (ou la situation menaçante)
Elle dépend de la nature de l’objet ou de la situation
Il est possible de fuir physiquement ou de fuir psychologiquement (ex : le déni, l’oubli, par le biais de substances psychotropes, l’alcool, etc.)
Évitement = stratégie de coping #1 de l’être humain
Coping ça a diminuer le stress présentement
“Fright response”
- Immobilisation devant l’objet menaçant (ou la situation), ne rien faire…
- S’il est impossible de combattre ou de d’enrayer l’objet menaçant, si la fuite n’est pas possible, on reste paralysé, immobile à subir la situation de manière impuissante
- «tonic immobility». Inhibition: moteur et vocal
Réaction de camouflage, malaise vagal ???
De nos jour ce n’est plus adaptatif comme réponse.
Quand tu vois un ours et que tu as l’air mort = adaptatif
Rien faire = le plus stressant
Conception physiologique du stress
Hans Selye “découvreur” du stress
- Hans Selye aurait “créé” ce terme suite à ses travaux sur les rats (années 30) et ses patients
- Définit le stress comme “toute réponse non spécifique (le stresseur peut être différent mais la réponse physiologique = la même) de l’organisme consécutive à toute demande ou sollicitation exercée sur cet organisme”
- Par définition, le stress selon Selye ne peut être évité.
- En 1936 : il décrit le stress comme un “syndrome général d’adaptation” (stress response par la suite) – mode d’adaptation (tu t’adaptes à un mode de vie nouveau menaçant – stress = fait pour survivre)
Il y a 50 ans, la vie était physiquement difficile donc il y avait toujours du stress physique.
Selye remarque que sur le plan biologique, ce syndrome de stress présente les mêmes symptômes (effets), avec peu de différences, peu importe la cause du stress:
- Hypertrophie du cortex surrénalien
- Ulcères gastro-intestinaux
- Régression du thymus (atrophie)
- Régression des ganglions lymphatiques (atrophie)
Conception physiologique d’adaptation: Hans Selye décrit trois stades par lesquels passe un individu lorsqu’il vit un stress
- La réaction d’alarme
- La phase d’adaptation ou de résistance
- La phase d’épuisement
Syndrome général d’adaptation: La réaction d’alarme (phase de choc) - (1)
On «perçoit» le stimulus stressant (menaçant) et le corps se prépare à l’action, c’est une réaction d’urgence (le fight or flight).
- Le corps est confronté à un choc suite à une agression.
- L’organisme fait tout ce qu’il peut pour s’adapter
- Le corps lance alors une alerte générale caractérisée par des modifications de certains paramètres biologiques
Sécrétion d’adrénaline (et noradrénaline)…
- Si on enlève le stimulus ayant provoqué le stress, le corps revient à son niveau d’activation précédant la stimulation.
- Si, par contre, l’organisme est soumis de façon prolongée au stimulus stressant (quelques minutes à + heures), on passe au 2e stade
Réaction physiologique à un événement (le cerveau va déclencher ça car il pense qu’il y a quelque chose de menaçant. Si ce ne l’est pas, ça l’arrête sinon ça continue.
Symptômes du Syndrome général d’adaptation
- La respiration devient plus rapide
- Le cœur bat plus vite
et plus fort - La pression sanguine augmente
- Les muscles se
tendent pour l’action - Le corps transpire
- Les mains deviennent moites
- La bouche devient sèche
Syndrome général d’adaptation: La phase d’adaptation ou de résistance (2)
–L’organisme tente de s’adapter à l’agent stresseur en mobilisant les ressources énergétiques nécessaires pour maîtriser du mieux possible la situation.
Le corps tente de réparer tous les dommages provoqués par la réaction d’alarme (ex : combat les inflammations possibles…)
Le niveau d’activation est plus élevé qu’à la normale mais se stabilise par la suite
Jusqu’à temps que la situation soit résolu
- C’est l’état de stress…
- À ce stade, le stress est encore considéré comme «bénéfique» pour notre organisme (Ex. dans un examen, améliorer sa mémoire et stimuler sa pensée)
Si le stress continue trop longtemps (ou devient chronique), le corps demeure en alerte, l’organisme se fatigue et ne peut pas complètement réparer les dommages.
Syndrome général d’adaptation: La phase d’épuisement (3)
- Si le stress continue trop longtemps, l’organisme se fatigue car il a dû fonctionner en surrégime et par conséquent il fonctionne mal.
- Il n’est plus capable de s’adapter à ce qui lui est demandé.
- Incapable de compenser les dépenses d’énergie, les défenses immunitaires faiblissent et rendent plus sensible aux agressions externes
- La capacité de résistance devient plus faible et peut conduire aux problèmes de santé (dommages irréparables, mort…)
- C’est à cette étape que les désordres psycho- physiologiques (psychosomatiques*) se développent - les maladies de “l’adaptation”
- Maladies coronariennes
- Ulcères
- Cancers et infections microbiennes dues à l’affaiblissement du système immunitaire
etc.
*(tout trouble somatique qui comporte dans son déterminisme un facteur psychologique intervenant non pas de façon contingente, mais par une contribution essentielle à la maladie)
Conception physiologique du stress: Mason M.D. (1924-2014)
Les déterminants psychologiques du stress
2 groupes de singes
1gr, seul et pas nourris
1gr voyant l’autre gr nourris
le 2e gr = +d’hormones de stress
• Le stress(eur) psychologique était tout aussi puissant que le stress(eur) physique.
Et qu’il pouvait déclencher une réponse de stress
Il a démontrer qu’il y avait clairement un effet psychologiques.
Ce 2ème groupe (pas nourri mais voit les autres avoir de la bouffes) = sécrète plus d’hormones de stress que le groupe non nourri mais qui ne voit personne. Si on tient compte de Selye, les deux groupes auraient la même réaction mais là on voit qu’il y a un aspect psychologique.
SUREMENT AUSSI PUISSANT QUE LE PHYSIOLOGIQUE, SELON MASON (maintenant on le sait, on n’a pas de physiologique – c’est de la torture mentale)
Le système “neuroendocrinien” répond avec la
production d’un «profil hormonal individualisé» et caractéristique pour les différents stimuli.
Pour lui, le stress est psychologique. Il passe des années à faire des études sur les taux d’hormones et il découvre les “déterminants” qui semblent toujours présents dans le stress (N U T S)
D’une personne à l’autre y’a une différence assez grande (la même personne avec différents stimuli et différentes personnes avec un stimuli pareil).
Contrairement à Selye, qu’est-ce que Mason dit?
- Contrairement à Selye, Mason nous dit que ce n’est pas du tout “non-spécifique” car les réponses hormonales (les hormones du stress) sont très différentes d’une personne à l’autre même avec le même stress identique.
- Mason a maintes fois défié Selye de reconnaître les nombreuses failles de sa théorie biologique et d’accepter l’importance des facteurs psychologiques dans le stress et la maladie.
Selye = dit que c’est non-spécifique (tout le monde est pareil) Mason = dit que la réponse est spécifique à une personne
Conception physiologique du stress: Mason (NUTS ou CINÉ)
N = Novelty
U=Unpredictability T=Threat to the ego S= Sense of control
C = Contrôle
I=Imprévisibilté N=Nouveauté
É=Égo menacé
Moins tu as de contrôle sur une situation = plus tu es stressé
Mason – premier à parler de l’égo menacé
Égo menacé (dans le sens général du terme): L’opinion qu’on a de nous même peu être affecté
CINÉ = plus que ça le stress en 2021
Selon Mason, un de ces 4 éléments va causer du stress.
Conception Psycho-physiologique - modèles “psychosociaux du stress”
- 1er modèle: travaux de Meyer (1930). Effet du stress provoqué par des événements de vie sur la santé. L’événement est considéré comme l’élément déclencheur de la maladie physique ou psychosomatique.
1er modèle: On a commence à voir l’effet du stress sur la santé. Ce n’est pas juste une menace physique, c’est aussi des événements.
- Hawkins, Davies et Holmes (1957) : L’échelle des
événements récents (Schedule of Recent Experience)
1957: voir si y’a un lien entre les événements de vie récents et stressants avec les problèmes de santé des gens.
- Cette échelle va servir de base pour les travaux de Holmes et Rahe
Dans les modèles psychosociaux, le stimulus devient un agent stressant, généralement un facteur de l’environnement (social).
• But: faire un lien prédictif entre stress et santé
- Les sources principales de stress proviennent des changements ou des événements dans la vie
- Stress survient lorsqu’exposé à un grand nombre d’événements de vie, ou à des contraintes ininterrompues générées par l’environnement
- Stressant car nécessitent des transactions permanentes de l’individu avec son environnement -
Tracas de la vie quotidienne: modèles qui s’intéressent aux tracas de la vie quotidienne
(Daily hassles, unpleased events, minor negative events, microstressors, chronic role strain)
• Ces concepts (ou modèles) réfèrent tous à des événements de vie quotidiens qui sont contraignants et stressants et qui ont des répercussions importantes.
Selon Lazarus , les tracas quotidiens sont des événements ou des problèmes irritants, frustrants ou anxiogènes, qui caractérisent les transactions journalières d’un individu avec son environnement
Petites choses ininterrompu mais qui demande de l’adaptation sans arrêt. Tout ça additionné = effet de santé
Tracas de la vie quotidienne: 8 (9) catégories de problèmes quotidien
- Tracas de santé: maladie, effets des médicaments, etc.
- Tracas temporels: horaire chargé, etc.
- Tracas personnels: solitude, grossesse, etc.
- Tracas interpersonnels: relations difficiles entre amis, etc.
- Tracas environnementaux: crime, bruit de la circulation, etc.
- Tracas financiers: dettes, recherche d’un emploi, etc.
- Tracas professionnels: ne pas aimer son travail, etc.
- Tracas ménagers: repas, épicerie, ménage, etc.
- Sécurité à long terme: emploi, étude, etc.
Tracas de la vie quotidienne - Kanner “l’échelle des soucis quotidiens” (1981)
Kanner trouvent de bonnes corrélations entre tracas de la vie quotidienne et symptômes psychologique.
Échelle qui a une meilleure valeur prédictive sur la santé que
celles utilisant les événements de vie majeurs
100 adultes (âge moyen) testés sur 10 mois (à chaque mois). Les 10 soucis quotidiens plus fréquents
Soucis concernant le poids, la santé d’un membre de la famille, augmentation du prix des biens et denrées, entretien de la maison, trop de choses à faire, égarer ou perdre des choses, entretien de l’extérieur de la maison, investissement sur la propriété ou taxes, crime, apparence physique
Événements de vie
Ces modèles mettent l’accent sur le rôle que jouent les événements de vie majeurs dans le développement et le maintien des symptômes de stress
Tout changement de vie (+ ou -) => adaptation => stress
• Les événements de vie majeurs sont considérés comme stressants en raison de l’adaptation intense qu’ils exigent des individus
Autre modèle qui va à l’opposer des tracas de la vie
Une des premières échelles de mesure, la plus connue et très utilisée car facile d’application, est celle de Holmes et Rahe (1967)
Basée sur l’hypothèse selon laquelle le stress résulte d’une accumulation de changements majeurs (désirables ou indésirables) dans la vie d’un individu, nécessitant une forte adaptation
“Échelle d’événements récents” (SRRS: Social Readjustment Rating Scale)
Ex.: Mariage = bon stresseur = moins nocif pour la santé qu’un mauvais stress
SRRS: Social Readjustment Rating Scale (1967)
“Échelle d’événements récents” (SRRS: Social Readjustment Rating Scale)
Liste des 43 événements de vie les plus fréquemment rencontrés au niveau de la famille, mariage, résidence, travail, relations avec l’entourage, éducation, religion, préoccupations de santé…
Tient compte
• L’aspect quantitatif (le nombre d’événements)
• L’aspect qualitatif (l’importance de l’événement)
Aspect quantitatif: Combien de petites choses gossantes t’es arrivé dans la semaine (tracas de la vie)? Ensuite on les additionne sans tenir compte de l’importance.
Aspect qualitatif: on donne de l’importance à l’événement
Étude 1970 (Rahe) avec 2500 marins sur 6 mois: r = +0,0118 = ÇA NE MARHCE PAS
Différences entre tracas de la vie quotidienne et événements de vie
Tracas:
- Sont toujours négatifs
- Tendance à se répéter quotidiennement
- Adaptation moyenne mais constante
- Meilleurs prédicteurs des troubles de santé - psychosomatiques
Événements:
- Ils peuvent être positifs ou négatifs
- Sont relativement rare
- Adaptation intense mais plus rare
- Relation faible entre score et apparition des troubles de santé
Tracas de la vie quotidienne:
- …des événements de vie quotidiens qui sont contraignants et stressants et qui ont des répercussions importantes
- …des problèmes irritants, frustrants ou anxiogènes, qui caractérisent les transactions journalières d’un individu avec son environnement
Événements de vie (life events):
- Tout changement de vie (+ ou -) => adaptation => stress
- ….stressants en raison de l’adaptation intense qu’ils
exigent des individus
Critique: événements de vie
Ce modèle (approche) a fait l’objet de nombreuses critiques
• Ne prend pas en considération la signification que l’individu attache aux événements (il existe des différences individuelles dans la façon de réagir aux événements de vie)
Que la nature de l’événement soit positive ou négative, c’est traité de la même façon (l’effet des événements désagréables est plus nuisible à la santé que celui des événements agréables)
Ce sont des événements assez rare (surtout sur 1 an)
• La valeur des items change avec le temps… – épouse qui commence ou arrête de travailler
Différences culturelles et socio-économiques
Formulation des items souvent vague et ambiguë
Changement dans la santé d’un membre de la famille
Changement dans ses conditions de vie
• Relation faible entre la gravité des événements de vie majeurs (score de l’échelle de Holmes et Rahe) et l’apparition des problèmes de santé
Critiques conception psycho-physiologique - conclusion
Le stress ne peut pas être défini simplement en termes de stimulation exercée par l’environnement, car la relation s’établissant entre l’agent stressant et la personne dépend des caractéristiques de chaque personne
Conceptions physio et psycho-physio
Selye:
Holme et Rahe
Selye : toutes réponses non-spécifiques…
On ne réagit pas (physiologiquement) tous de la même façon à un même stresseur…. = ce n’est pas vrai ce que Selye dit
Holme et Rahe : Le stimulus devient un agent stressant, généralement un facteur de l’environnement
…
Ignore les différences individuelles (les caractéristiques de l’individu)
Ignore l’interaction entre un individu et ses différents environnements (situations) -
Modèle transactionnel du stress
Devant ces limites, Lazarus et Folkman (1984) élaborent un modèle transactionnel
Cette approche conceptuelle du stress prône une perspective dynamique de l’interaction entre la personne et son environnement (son milieu)
Modèle transactionnel prend donc en compte
- l’interaction entre l’individu et l’environnement
- les variables contextuelles (environnement)
- les caractéristiques de la personne (personnalité)
- l’évaluation que fait l’individu de la situation – on va chacun évaluer la situation vs la subir, comme on pensait avant
Conception psychologique du stress
Conception qui fait appel aux processus cognitifs et aux réactions émotionnelles impliquées dans l'interaction personne-environnement Cette relation (transaction) implique : – la perception et l’interprétation de la situation, puis la sélection d’une riposte et enfin l’évaluation de l’efficacité de cette riposte • L’individu est donc considéré comme un acteur qui peut moduler l’impact des stresseurs par des stratégies cognitives, émotionnelles et comportementales. (afin de le diminuer)
Avant on avait un petit animal qui voulait se sauver mais non on a un cerveau qui va nous permettre d’évaluer la menace (processus cognitif) et de qualifier le danger (émotions)
On a tendance à surestimer la menace
Le stress selon Lazarus et Folkman - définition
Ils expliquent le mieux le stress
Un état déplaisant qui survient lorsqu’un individu perçoit les demandes d’un événement comme éprouvante et excédant ses habiletés à satisfaire ou à modifier ces demandes. Un état dynamique résultant d’un déséquilibre entre les demandes de l’environnement et les capacités de l’individu tel qu’il les perçoit
Quand on est stressé, c’est qu’on pense qu’on nous demande plus que qu’est-ce qu’on pense qu’on est capable de faire (évaluer ce qu’on pense qu’on nous demande et évaluer ce qu’on pense qu’on est capable de faire)
Le modèle bio-psycho-social - Sarafino (1990)
Suivant la définition de Lazarus et Folkman :
“Le stress est la résultante de transactions entre la personne et son environnement, qui conduisent l’individu à percevoir une discordance, réelle ou imaginée, entre les demandes d’une situation et les ressources de ces propres systèmes biologiques, psychologiques et socials
Nouvelle discipline : “psychologie de la santé” (influence des facteurs psy sur le physique/maladie)
• Approche «globale» du stress - IMPOSSIBLE
Tient compte du biologique, du psychologique et du social
Impossible de tenir compte de tout