Cours 6 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le wild pig syndrome? Comment a t’il été découvert?

A

Des anthropologues sont partis aux 4 coins du globe dans les années 50. Le syndrome du wild pig a été identifié en Papouasie Nouvelle Guinée. En gros, quand de jeunes hommes vivent des périodes de dépression, ils se comportent comme des sangliers (comportements désorganisés). Ils vont donc s’isoler avant de retourner à leur groupe

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2
Q

Qu’est-ce que le Liget?

A

Pratique culturelle pour canaliser l’énergie de colère/fébrilité. Le rituel associé consiste à se rassembler en groupes (chez les hommes) et d’organiser des expéditions de chasse. Il s’agit de la réponse pour calmer les émotions négatives

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3
Q

Qu’est-ce que le Hwa-Byung

A

Une condition sans équivalent direct en Amérique. Le Hwa-Byung arrive chez des femmes d’un certain âge. C’est un sentiment lié à une oppression constante subie depuis longtemps. C’est une tristesse/colère. Cette condition cause différents sx liés à la dépression ou l’hyperlocacité (aka du word-vomit)

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4
Q

Qu’est-ce que le Uppgivenhetssyndrom (resignation syndrome)? Chez qui est-il observé?

A

Syndrome identifié en Suède chez des enfants de demandeurs d’asile. Ce syndrome s’observe quand ces familles d’immigrés se font refuser leur demande de refuge. Les enfants se retrouvent alors pratiquement dans des états comato (arrête de parler et de manger et sont dans leur lit, incapable de bouger)

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5
Q

Tiffany Watt est allée sur TED pour parler de l’histoire des émotions humaines. Les expressions d’émotions changent d’une époque à l’autre.
Nomme des conclusions/faits qui ressortent de son TED talk

A

• ex d’évolution: il y a 50 ans, un homme qui pleure en public, c’était perçu de façon très péjorative

• ex d’évolution: au moyen âge, le bâillement était une expression d’amour profond et l’homesickness était reconnue comme mortelle

• le bonheur n’a pas tjs été la quête ultime. À l’époque, c’était pas bien vu d’être trop heureux. Promouvance de l’équilibre

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6
Q

Qui suis-je?
Processus symboliques partagés par les membres d’un groupe, incluant les théories explicatives, schémas interprétatifs, images et icônes révélés dans les rituels quotidiens, habitudes et coutumes (communément désignées pratiques culturelles)

A

Culture

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7
Q

INTRODUCTION

• il existe une grande variété de formes d’expression des émotions à travers les cultures, à tout le moins dans des formes codifiées (ex: le [1])

• des syndromes émotionnels uniques existent dans différentes cultures. Le [2] le [3] et le [4] en sont des exemples documentés par des anthropologues. Un exemple récent est le [5] observé chez des enfants réfugiés

• la culture varie également d’une [6] à l’autre. Les historiens ont documenté des variations importantes dans la façon de vivre les émotions à travers le [7]

A
  1. Haka
  2. Hwa-Byung
  3. Liget
  4. Wild pig syndrome
  5. Syndrome de résignation
  6. Époque
  7. Temps
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8
Q

A) Qu’est-ce que le Pukka
B) le FACs (facial action coding system) pourrait il décelé l’émotion derrière le Pukkav? Pq?

A

A) expression faciale utilisée dans les danses traditionnelles pour induire peur et soumission

B) Non. La combinaison des mouvements des yeux et de la bouche du Pukka n’existe pas dans notre système de codification de prototypes d’expressions faciales

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9
Q

Que sont les display rules et que postulent elles?

A

Ce sont les règles sociales de présentation et elles postulent qu’il n’est pas approprié dans toutes les cultures de présenter certaines expressions des émotions

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10
Q

Qui suis-je
« Établissent quand il est approprié d’exprimer une émotion, à qui et à quel point»

A

Display rules (règles de présentation)

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11
Q

DISPLAY RULES: ÉTUDE CLASSIQUE
Ekman et Friesen ont placé des participants américains et japonais devant un film dégoûtant (chaque participant se retrouvait seul devant l’écran). Qu’a t’il été observé?

A

Pendant le film, à la fois les américains et les japonais montraient des expressions de dégoût

Après le film, lorsqu’ils se faisaient interviewer sur leur expérience et leur expressions durant le film, les américains reproduisaient les expressions de dégoût alors que les japonais parlaient de leur expérience avec un visage très neutre

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12
Q

A) Y a t’il une différence entre les américains d’origine scandinave vs irlandaise dans l’expression durant le rappel de souvenirs autobiographiques positifs/négatifs

B) y a t’il une différence entre les américains d’origine chinoise vs européenne dans l’expression durant des films produisant amusement ou tristesse

A

A) oui, les américains d’origine scandinave sont plus expansifs

B) non

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13
Q

Comment se développe les display rules (règles sociales de présentation)

A

Par mimétisme et instructions implicites. Ce qu’on voit qui est exprimé sur le visage de nos parents peut faire qu’on intériorise ce qui doit être exprimé

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14
Q

De quoi parle le livre “Never in anger”

A

De l’expression de la colère au nunavut. En fait, la colère là-bas est rarement exprimée (et quand elle l’est, c’est par des jeunes enfants). Les parents transmettent à leur progéniture que la colère ne doit pas être exprimée (car elle est vue comme infantile/ «bébé làlà»)

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15
Q

Les normes/cultures changent elles l’expérience subjective de l’émotion?

A

C’est difficile à savoir parce que le rapport de l’expérience subjective serait aussi influencée par la norme sociale sur l’expression. C’est donc très dur d’accéder à la subjectivité de l’expérience

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16
Q

Murata et al. ont étudié l’impact physiologique du «attend» vs «suppress». Plus spécifiquement, ils ont placé des américains et des asiatiques dans deux conditions. Une où les participants devaient porter une attention à ce qu’ils ressentent et se laisser l’exprimer et une condition où il devait supprimer l’expression. Qu’est-il ressorti de l’étude (résultats)?

A

Pour les participants américains, l’expression ou la suppression de l’émotion n’affecte pas significativement leur réponse physiologique

Chez les participants asiatiques, la suppression de l’expression de l’émotion a un impact notable. Lorsqu’ils sont invités à réprimer leurs émotions, leur réponse physiologique face à des images négatives devient presque aussi faible que celle qu’ils ont face à des images neutres. La suppression des émotions modifie donc non seulement leur expression, mais aussi la manière dont leur corps et leur cerveau réagissent au stimuli émotionnels

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17
Q

Explique l’étude et les résultats de Bjornsdottir et rule (étude sur l’expression de la joie et l’acculturation chez les canadiens d’origine japonaise)

A

Des observateurs devaient détecter à partir de photos ça faisait combien de temps que la personne était arrivée au Canada. Les réponses des observateurs étaient assez accurate. Cela s’explique par de petites variations dans l’expression que l’on va davantage associer aux prototypes canadiens.

18
Q

EXPRESSIONS FACIALES— PRODUCTION

• des [1] régissent quelle émotion peut être exprimée à qui dans quel contexte

• ces règles pourraient affecter non seulement l’[2], mais l’[3] des émotions

• l’idée de dialecte appliquée aux expressions faciales suggèrent que des [4] s’ajoutent aux [5]

A
  1. Règles sociales
  2. Expression
  3. Expérience
  4. Variations locales
  5. Caractéristiques communes universelles
19
Q

Vrai ou faux
Les asiatiques, lorsqu’ils observent les expressions faciales d’autrui, sont plus susceptibles de descendre le regard jusqu’à la bouche

A

Faux, c’est le cas des américains

20
Q

Dans une étude sur la perception faciale, on présente aux participants des photos de visages et on fait une moyenne des tous les essais où la personne a identifié de la colère sur le visage

Que conclue cette étude

A

Il existe des prototypes de la colère différents selon la personne

21
Q

Quel est le own group advantage (avantage pour endogroupe) en de qui concerne la perception d’expressions faciales

A

On reconnect mieux les expressions de sa propre ethnie (pcq on y est plus exposés)

22
Q

EXPRESSIONS FACIALES-PERCEPTION

• les mécanismes impliqués dans la perception des expressions faciales montrent certaines variations selon la [1]

• la recherche, l’utilisation et l’interprétation de l’information visuelle utilisée pour décoder les expressions faciales peut être affectée par la culture, ce qui résulte en des [2] différentes des expressions faciales des émotions

• les individus montrent un avantage à reconnaître les expressions faciales des [3]

A
  1. Culture
  2. Représentations mentales
  3. Membres de leur endogroupe
23
Q

Vrai ou faux
Les mots que l’on a influence ce que l’on ressent. Cela veut donc dire que si on n’a pas un mot pour une émotion X, on est incapable de la ressentir

A

Faux. La deuxième partie est fausse. Toutefois, si on a le mot pour cette émotion X, ça se peut qu’on la ressente différemment

24
Q

Les allemands ont une émotion qui se nomme «schadenfreuden». En quoi consiste cette émotion (définition)

A

C’est le plaisir qu’on ressent par le malheur de qqun d’autre

25
Q

Qu’est-ce que la granularité émotionnelle

A

C’est le degré de finesse avec lequel on peut nommer nos émotions. C’est le nombre de mot (lexique/vocabulaire) qu’on a pour décrire nos émotions

26
Q

LEXIQUE ÉMOTIONNEL
• il existe une très grande variété de mots reliés aux émotions à travers les cultures et de nombreux exemples d’émotions n’ont pas d’ [1]

• il est difficile de déterminer l’impact de ces étiquettes linguistiques sur le [2]

• le concept de [3] réfère à la capacité à utiliser de façons plus ou moins fine le langage pour décrire ses propres émotions

A
  1. Équivalents dans d’autres langues
  2. Sentiment subjectif
  3. Granularité émotionnelle
27
Q

Vrai ou faux
Les mêmes émotions peuvent être typiquement évoquées par des antécédents différents dans différentes cultures

A

Vrai (* cependant bcp de similarités)
Ex:
• peur des étrangers moins fréquente au Japon qu’aux USA (+ de criminalité)
• européens rapportent plus de plaisir liés au corps que les japonais
• ce qui évoque la joie chez des inuits: «chasser, lancer des pierres, voyager dans de bonnes conditions»

28
Q

Une étude de Chia présente aux participants deux scénarios

Scénario 1: vous gagnez de l’argent mais votre famille ne gagne rien

Scénario 2: vous perdez de l’argent et votre famille en gagne

Qu’ont-ils remarqué quant à l’activation cérébrale liée à ces scénarios chez les latinos et chez les personnes blanches

A

Latino (collectiviste): augmentation de l’activité cérébrale dans le scénario où on gagne de l’argent

White (individualiste) diminution de l’activité cérébrale dans le scénario où on perd de l’argent

29
Q

La même situation peut être typiquement évaluée différemment dans des cultures différentes. Donne des exemples

A

• être seul est associé à la peur en Tahiti, mais à la tristesse au Pintubi

• un succès génère une émotion de fierté chez les américains et le sentiment d’être chanceux chez les japonais

30
Q

Certaines dimensions d’évaluation peuvent être plus importantes dans certaines cultures:

• la question de la [1] est plus importante dans la genèse des émotions chez les asiatiques que chez les occidentaux

• la question de l’[2] est plus importante dans la genèse des émotions chez les occidentaux que chez les asiatiques

• dans les cultures [3], une plus grande proportion des mots d’émotions sont liés aux relations interpersonnelles

A
  1. Responsabilité personnelle
  2. Injustice
  3. Collectivistes
31
Q

Dans les sociétés WEIRD, les émotions sont conçues comme très abstraites. Élabore

A

Abstraites au sens où à leurs yeux elles sont déconnectées du corps. Cette conception n’est pas nécessairement partagée par d’autres cultures. Les WEIRD ont bcp cérébralisé les émotions alors qu’en fait elles concernent TOUT LE CORPS

32
Q

Vrai ou faux
Les canadiens, lorsqu’on les questionne sur la symptomatologie des émotions, nomme plus de sx somatiques (liés au corps) que de sx psychologiques (qui eux sont davantage rappelés par des chinois)

A

Faux c’est l’inverse

33
Q

Vrai ou faux
Nommer des sx somatiques des émotions est dépeint péjorativement comme une façon immature de nommer les émotions

A

Vrai

34
Q

Nomme deux régions associées au tx perceptual des émotions

A

• Girus occipital inférieur
• Girus fusiforme

35
Q

DELAY DISCOUNTING
Vrai ou faux
Les américains présentent une plus grande activité cérébrale lorsqu’une récompense est immédiate que lorsqu’elle s’annonce reportée dans le temps. Ils ont donc une orientation court terme

A

Vrai, un patron inversé est observé chez les coréens (plus grande activation pour des récompenses différées dans le temps que pour des récompenses immédiates). Ils ont donc une orientation long-terme

36
Q

EXPÉRIENCE DES ÉMOTIONS

• plusieurs études documentent des différences, mais aussi des similarités dans ces aspects des émotions: [1], [2], [3]

• des études montent les bases [4] des différences culturelles reliées aux émotions

• le [5] (2004) offre une hypothèse concernant les aspects universels et culturellement spécifiques des émotions

A
  1. Déclencheurs/antécédents
  2. Dimensions d’évaluation
  3. Importance des changements corporels
  4. Neurophysiologiques
  5. Modèle de Levenson
37
Q

Donne des exemples de conception de l’émotion (aka comment différentes cultures ou différentes personnes peuvent la définir)

A

• état mental interne
• script qui relie une situation à une réponse social appropriée
• changement physique (ou physique/psychologique pas différenciée)
• indication de ce qui se passe dans l’environnement
• relation entre les individus

38
Q

On a induit des expressions faciales chez des Sumatras et des américains. Qu’en
est-il ressorti?

A

L’activation physiologique était la même,
Mais le sentiment subjectif était différent

39
Q

A) Le priming individuel (préparation à l’émotion) à quel effet chez les américains.

B) cet effet est-il observé chez les asiatiques

A

A) le priming individuel augmente les réponses émotionnelles chez les américains

B) non

40
Q

CONCEPTION DE L’ÉMOTION

•Les [1] varient d’une culture à l’autre et ceci a un impact sur l’expérience et l’expression des émotions

• les variations dans la [2] même de l’émotion peuvent influencer leur
expérience

• les cultures occidentales sont plus susceptibles de voir l’émotion comme une expérience [3] plutôt que [4] ou [5]

A
  1. Système de croyances
  2. Conception
  3. Individuelle
  4. Relationnelle
  5. Collective