Cours 5 Flashcards

1
Q

Une étude de Shaver et al. a recueilli 600 descriptions écrites de colère, peur, joie, amour et tristesse

Vrai ou faux
Dans 50% des cas, une relation sociale était au cœur de l’épisode émotionnel

A

Faux, on parle de + de 75% des cas

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2
Q

Certaines émotions existent seulement dans le rapport avec d’autres personnes. Nomme trois de ces émotions

A

3 émotions parmi les suivantes:

• Jalousie

• Amour

• Haine

• Gêne

• Envie

• Honte

• Mépris

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3
Q

Qu’est-ce que le «social appraisal»?Quel est son rôle dans l’émotion?

A

Une évaluation sociale qui teinte notre propre évaluation. En effet, le sens qu’on retire d’une situation dépend de l’évaluation qu’en fait les autres.

Elle joue dans l’émotion puisque l’émotion découle de l’interprétation qu’on fait d’une situation. Si on juge que l’événement n’est pas important, il n’y aura pas d’émotion conséquente

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4
Q

Qu’est-ce que le référencement social. Donne des exemples

A

Il s’agit d’une théorie du développement selon laquelle les enfants regardent les réactions de leur parents pour savoir comment réagir à leur tour et comment se sentir.

Ex: si un parent exprime le calme et est souriant, l’enfant se sentira à l’aise d’explorer

On remarque également du référencement social chez les adultes

Ex: la prise de risque chez un individu diminue lorsque leur ami exprime de l’anxiété

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5
Q

Vrai ou faux
L’évaluation sociale est très rapide et parfois implicite

A

Vrai

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6
Q

Qui suis-je?
Je contribue aux évaluations (sociales) qui font naître les émotions

A

Normes sociales, culturelles et institutionnelles

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7
Q

Dans une étude expérimentale de Bayliss et al, des gens devaient dire s’ils aimaient la tasse présentée ou non. La présentation de la tasse était parfois accompagnée d’une image de visage dégouté ou de visage heureux. Qu’est-il ressorti de cette expérience (résultat)

A

Lorsque le visage de dégoût était pairé à la tasse, son évaluation était plus négative, À CONDITION que le regard de dégoût soit ORIENTÉ VERS LA TASSE

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8
Q

ANTÉCÉDENTS SOCIAUX DES ÉMOTIONS

• la genèse de certaines émotions est entièrement [1], c-à-d qu’elle origine entièrement des relations (réelles ou représentées) avec les autres. L’information sociale peut aussi affecter l’expérience des émotions «[2]».

• la représentation interne des [3], les [4] partagées et la [5] ont un impact important sur les émotions

• l’information sociale extraite très [6] et [7] peut affecter l’expérience émotionnelle

A
  1. Sociale
  2. Non-sociales
  3. Normes sociales
  4. Évaluations
  5. Comparaison sociale
  6. Rapidement
  7. Implicitement
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9
Q

Une émotion est une forme de communication sociale qui transmet quoi?

A

Une représentation évaluative

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10
Q

Qu’est-ce qui organise l’émotion?

A

Sa fonction de communication

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11
Q

Comment la présence de pairs influent sur l’expression des émotions

A

La présence de pairs (ou contexte social) augmente l’expression de certaines émotions et diminue l’expression d’autres (souvent émotions négatives)

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12
Q

A) Le rire est contagieux, mais c’est à nuancer. Pq?

B) on émet 5 rires par 10 minutes. Est-ce majoritairement en raison de blagues?

C) vrai ou faux, on rit 30x plus en compagnie d’autres personnes

D) vrai ou faux
La personne qui parle rit moins que le récepteur

A

A) ce n’est pas un automatisme; on rit davantage si on connaît la personne et qu’on l’apprécie

B) non, c’est davantage un outil communicatif; on rit rarement parce que c’est drôle.

C) vrai

D) faux

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13
Q

Vrai ou faux
Dans une période de chamboulements, les émotions ont tendance à être moins exprimées

A

Faux, elles ont tendance à l’être plus

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14
Q

Qui suis-je
Imitation automatique de l’expression faciale ou de la posture d’autrui; rétroaction intéroceptif produit l’émotion correspondante

A

Contagion émotionnelle primitive

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15
Q

Donne une définition de la contagion émotionnelle

A

Manifestation émotionnelle qui se développe sur le mode automatique en symbiose avec celle des congénères; peu envahir l’individu sans qu’il n’ait conscience claire des causes de son état

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16
Q

A) qu’est-ce que le mimétisme facial?

B) Vrai ou faux
Impossible d’observer du mimétisme chez les bébés naissants

C) Pq faisons nous du mimétisme

D) quels sont les éléments du schéma de la congruence émotionnelle

A

A) c’est de refléter spontanément et de façon inconsciente les expressions faciales émotionnelles de l’autre

B)faux

C) pour créer congruence et harmonie

D)

Observation (des expressions d’autrui)
➡️ mimétisme ➡️ auto-observation ➡️émotion

*théorie de la rétroaction faciale

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17
Q

A) qui sont les plus susceptibles de vivre de la contagion émotionnelle?

B) nomme des facteurs qui influe sur le niveau de contagion émotionnelle

A

A) les enfants et les personnes avec moins de pouvoir

B) l’affinité et l’affection augmentent la contagion. La contagion dépend également du statut social de l’autre

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18
Q

Les émotions se répondent. Donne un exemple

A

Quelqu’un en colère va avoir un comportement d’approche (posture s’avance; mouvements brusques)

L’autre («victime de la colère») aura un comportement de retrait (posture défensive)

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19
Q

Le blushing (fait de rougir) rend l’autre plus indulgent. Pq?

A

Car le fait de rougir signal regret et conscience de la faute

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20
Q

Gottman a identifié deux grands patrons de coordination (d’émotions): la réciprocité et la complémentarité.

Explique chacun de ces patrons

A

Réciprocité = une émotion est exprimée et le partenaire fait le miroir de l’autre (ex: lui renvoie sa colère)

Complémentarité= certaines émotions vont évoquer un complément à une autre (ex: tristesse et empathie; joie et envie)

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21
Q

Vrai ou faux
La réponse émotionnelle de l’un envers l’autre est un facteur déterminant de la satisfaction conjugale

A

Vrai

22
Q

Donne un exemple de comment les interactions dans le couple peuvent amplifier l’expression d’émotions négatives

A

Les comportements agressifs des maris augmentent la dépression chez les femmes

23
Q

EXPRESSION/COORDINATION D’ACTIONS

• le [1] modulé les interactions sociales et est modulé par les interactions sociales chez plusieurs espèces animales

• selon l’hypothèse de la [2], les expériences émotionnelles se transmettent entre les personnes au sein d’un groupe

• des données empiriques démontrent le [3]; le processus entier de contagion émotionnelle est plus anecdotique

• plusieurs expressions émotionnelles provoquent des [4] et [5] spécifiques chez autrui et influencent les interactions sociales

A
  1. Rire
  2. Contagion émotionnelle
  3. Mimétisme de mouvements faciaux
  4. Réactions
  5. Comportements
24
Q

Distingue la sympathie de l’empathie et de la compassion

A

Sympathie: c’est de ressentir l’émotion de l’autre (ex: avoir de la peine pour son ami)

Empathie: c’est de comprendre et de partager l’émotion de l’autre. Il y a donc une dimension cognitive et une dimension affective à l’empathie

Compassion: la compassion est comportementale. C’est par exemple de soutenir quelqu’un

25
Q

Vrai ou faux
On NE peut PAS faire preuve de compassion sans ressentir de l’empathie

A

Faux

26
Q

Vrai ou faux
On peut inférer la sympathie, l’empathie et la compassion chez les animaux

A

Faux, seulement la compassion peut être inférée

27
Q

Les comportements de consolation (compassion) chez les animaux sont modulés par quelles variables

A

• la proximité avec celui qui a besoin d’aide
• le statut social de celui qui a besoin d’aide

28
Q

Une étude sur les compagnoles montrent leurs comportements de consolation lorsque l’un d’eux se fait électrocuter. Dans la condition ou la libération d’ocytocine est bloquée, qu’est-ce qui est remarqué

A

Le comportement d’aide cesse

29
Q

Si je comprends le deuil d’une personne parce que je l’ai vécu aussi, je fais preuve de/d’ [1]

A

Empathie

30
Q

Vrai ou faux
L’empathie est un comportement et non un état d’esprit

A

Faux

31
Q

La composante cognitive de l’empathie (comprendre l’état d’autrui) arrive plus tard dans le développement. Pq?

A

Car elle est intimement liée à la théorie de l’esprit. Cette acquisition dépend de la capacité à faire la distinction entre soi et les autres. Cela n’est pas facile chez le jeune enfant (pour qui la représentation de l’état de l’autre est difficile)

32
Q

L’empathie est très incarnée. Élabore avec un exemple

A

Quand on regarde qqun avoir mal, les activations dans le cerveau sont les mêmes que celles lorsqu’on se trouve dans un réel état de douleur

33
Q

Vrai ou faux
On peut identifier des régions dans le cerveau liées à l’empathie, la theorie de l’esprit et la compassion

A

Vrai

34
Q

Dans une expérience de Preckel et al, les gens étaient exposés à une image douloureuse. On leur demandait de s’imaginer que la douleur survenait à
1. Eux
2. Un être aimé
3. Un étranger

Qu’est-il ressorti de cette expérience

A

Il y avait absence de réponse empathique lorsqu’on imaginait que la douleur était infligée à un étranger. Notre réponse empathique est donc contextuelles’

35
Q

• Une personne qui a le même prénom, qui va à l’Ulaval ou qui a le même chandail que nous sont des exemples de [1] qui augmentent notre [2]

• on ressent moins d’[2] pour les gens qu’on conçoit comme malhonnêtes

A
  1. Marqueurs d’affiliation
  2. Empathie
36
Q

Vrai ou faux
On est sélectifs quant aux gens envers qui on ressent de l’empathie

A

Vrai, tout dépend de notre affection pour cette personne et de si on juge qu’elle mérite notre empathie

37
Q

Qu’est-ce que le «racial ingroup empathy bias»

A

C’est un biais proendogroupe. On ressent plus d’empathie pour notre groupe «racial»

38
Q

EMPATHIE
• on peut différencier entre la sympathie, l’empathie et la compassion

• il existe des [1] importantes dans l’empathie de trait

• d’autres espèces animales démontrent des comportements de [2]

• l’empathie complexe implique des aspects [3] et [4] incluant la possibilité de voir le monde du point de vue d’autrui

• l’empathie pour la douleur d’autrui implies une activation miroir des [5] impliqués dans l’expérience de la douleur

• l’empathie est extrêmement affectée par divers facteurs [4] et [5]

A
  1. Différences individuelles
  2. Compassion
  3. Réseaux de neurones
  4. Sociaux
  5. Contextuels
39
Q

Des chercheurs ont interviewé des gens ayant vécu
• un tremblement de terre
• le naufrage d’une plate-forme pétrolière
• un dx de cancer

La question posée était: «avez vous parlé de vos émotions en regard à cet événement»

Qu’en est-il ressorti?

A

La réponse était presque tjs oui. Les gens ont besoin de parler de leur expérience bcp et pendant longtemps

40
Q

Les gens semblent en très grande majorité ressentir le besoin de parler de leurs émotions. Nomme une émotion qui se démarque par le fait qu’on n’a pas le goût d’en parler

A

La honte

41
Q

Y a t’il des différences entre les sexes quant au partage social de l’émotion ?

A

Non, les recherches ne corroborent pas les stéréotypes comme quoi les hommes ne parlent pas de leurs émotions. Cependant, les femmes semblent parler à plusieurs partenaires alors que les hommes se confient à leur conjoint.e

42
Q

Qu’en est-il du lien entre l’intensité de l’émotion et le niveau de partage

A

Le lien est linéaire. Plus l’émotion est intense et plus la fréquence d’échanges sur ce sujet est grande

43
Q

Quel est le paradoxe du partage social des émotions

A

Partager des émotions liés à des souvenirs douloureux a pour effet de réactiver le souvenir ( vécu émotionnel intense; images mentales vivides et sensations corporelles)… pourtant, 94% des gens souhaitent le refaire et affirment que cela a fait du bien

44
Q

Quelle est la métaphore de la bouilloire

A

Les émotions sont comme un presto, si on les garde ça va bouillir et exploser

45
Q

Vrai ou faux
Les gens aiment et ont besoin de parler de leurs émotions car cela réduit les sx (psychopathologiques) associés

A

Faux, ça ne diminue par les sx

46
Q

Nomme des bienfaits du partage social des émotions

A

• la parole a une fonction libératrice
• soulagement
• bénéfices cognitifs (aide à mieux se comprendre)
• bénéfices interpersonnels (se sentir compris)
• douleur partagée est potentiellement atténuée

47
Q

Vrai ou faux
Les debriefing psychologiques en grands groupes chez les victimes de PTSD se sont avérés bénéfiques

A

Faux ( ces interventions de masse ont même augmenté l’intensité des sx psychopathologiques chez certains)

48
Q

PARTAGE SOCIAL DES ÉMOTIONS

• plusieurs études démontrent un grand besoin généralisé de [1] suite à une expérience qui génère des émotions forte

• le partage social des émotions est corrélé avec l’[2] des expériences

• malgré que les gens perçoivent SUBJECTIVEMENT un grand bénéfice, le simple fait de partager ses émotions n’a pas d’impact sur la [3]. Ceci peut même avoir des impacts négatifs comme dans le cas du [4] suite à une crise

• le partage social peut cependant avoir des effets bénéfiques très importants sur la [5]

A
  1. Parler
  2. Intensité
  3. Régulation émotionnelle
  4. Debriefing psychologique obligé
  5. Cohésion sociale
49
Q

La peur la colère et la honte sont des exemples d’émotions
A) intégrales
B) incidentes
C) collectives
D) individuelles

A

C

50
Q

ÉMOTIONS DE GROUPE
• les émotions de groupe découlent du [1] à un groupe social et d’[2] par ce groupe

• elles peuvent avoir des impacts importants sur les [3] et sur les [4]

• l’expression de certaines émotions de groupe spécifiques précèdent la survenue d’événements violents

A
  1. Sentiment d’appartenance
  2. Évaluations partagées
  3. Relations intergroupes
  4. Politiques