Cours 6 Flashcards

Qu'est-ce que la couleur ? ; Mélange des couleurs ; Classification des couleurs ; Théories de la vision des couleurs, Anomalies de la vision des couleurs, Constance des couleurs

1
Q

Lumière

A

Énergie électromagnétique dont la longueur d’onde peut activer les photorécepteurs de notre rétine.

Cette énergie est soit :

  • émise par les objets (source lumineuse, ex. ampoule)
  • réfléchie par les objets
  • transmise (par transparence)
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2
Q

longueurs d’ondes visibles

A

entre 400 et 700 nm

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3
Q

Lumière monochromatique

A

Lumière composée d’une seule longueur d’onde.

Cette situation est extrêmement rare et normalement la lumière dans notre environnement contient une grande étendue de longueurs d’ondes.

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4
Q

Composition spectrale

A

Distribution de l'intensité de l'énergie lumineuse à travers différentes longueurs d'onde visibles.

La composition spectrale décrit combien de lumière une source émet pour chaque longueur d’onde, de 400 nm (bleu) à 700 nm (rouge).

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5
Q

Couleur achromatique

A

Couleur produite avec une intensité égale à toutes les longueurs d’ondes visibles. Les couleurs achromatiques sont celles situées dans l’étendue entre le blanc et le noir.

blanc = 3 cônes stimulés au même niveau (ou vrm bcp de longueurs d’ondes en même temps) ; noir = aucun cône stimulé pcq toutes les ondes sont absorbés (pas d’ondes réfléchies)

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6
Q

Couleur chromatique

A

Couleur produite par une intensité plus forte pour certaines longueurs d’ondes que pour d’autres.

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7
Q

qui suis-je ? : Énergie électromagnétique dont la longueur d’onde peut activer les photorécepteurs de notre rétine.

A

Lumière

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8
Q

Qui suis-je ? : je suis soit : émise, réfléchie ou transmise

A

lumière

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9
Q

qui suis-je ? : Lumière composée d’une seule longueur d’onde.

A

lumière monochromatique

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10
Q

qui suis-je ? : Distribution de l’intensité de l’énergie lumineuse à travers différentes longueurs d’onde visibles.

A

composition spectrale

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11
Q

qui suis-je ? : Couleur produite avec une intensité égale à toutes les longueurs d’ondes visibles. Situées dans l’étendue entre le blanc et le noir.

A

couleur achromatique

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12
Q

qui suis-je ? : Couleur produite par une intensité plus forte pour certaines longueurs d’ondes que pour d’autres.

A

couleur chromatique

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13
Q

courbe de réflectance (ou de transmission)

A

Propriété de la surface d’un objet qui concerne la proportion de l’énergie lumineuse transmise qui est réfléchie (ou transmise) à travers l’ensemble des longueurs d’ondes constituant le spectre visible. La réflectance (ou transmission) sélective produit des couleurs chromatiques.

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14
Q

La composition spectrale de la lumière qui est réfléchie ou transmise par un objet est fonction de quoi ?

A

Fonction à la fois de sa courbe de réflectance et de la composition spectrale de la source lumineuse qui l’éclaire.

(la couleur perçue d’un objet dépend de sa capacité à réfléchir certaines longueurs d’ondes)

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15
Q

Mélange soustractif

A

Produit par le mélange de pigments (e.g. peintures) ou par la superposition de filtres colorés, chacun absorbant (pigments) ou bloquant (filtres) certaines longueurs d’ondes.

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16
Q

qui suis-je ? : Propriété de la surface d’un objet qui concerne la proportion de l’énergie lumineuse transmise qui est réfléchie (ou transmise) à travers l’ensemble des longueurs d’ondes constituant le spectre visible. La réflectance (ou transmission) sélective produit des couleurs chromatiques.

A

courbe de réflectance (ou de transmission)

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17
Q

qui suis-je ? : Produit par le mélange de pigments (e.g. peintures) ou par la superposition de filtres coloés, chacun absorbant (pigments) ou bloquant (filtres) certaines longueurs d’ondes.

A

mélange soustractif

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18
Q

mélange additif

A

Produit par la superposition faisceaux lumineux. Ce procédé additionne l’énergie comprise dans les faisceaux qui sont superposés. La couleur résultante correspond à l’addition des compositions spectrales de chaque faisceau.

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19
Q

qui suis-je ? : Produit par la superposition faisceaux lumineux. Ce procédé additionne l’énergie comprise dans les faisceaux qui sont superposés. La couleur résultante correspond à l’addition des compositions spectrales de chaque faisceau.

A

mélange additif

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20
Q

mélange moyen

A

Mélange produit par la juxtaposition spatiale ou temporelle de couleurs. La couleur résultante présente une courbe de réflectance qui est la moyenne des couleurs qui sont mélangées.

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21
Q

qui suis-je ? : Mélange produit par la juxtaposition spatiale ou temporelle de couleurs. La couleur résultante présente une courbe de réflectance qui est la moyenne des couleurs qui sont mélangées.

A

mélange moyen

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22
Q

mélange moyen spatial

A

C’est un type de mélange où les couleurs sont juxtaposées (placées côte à côte) de manière à ce que l’œil humain les perçoive comme une couleur unique lorsqu’il les regarde à distance. Par exemple, dans une image en pointillisme, de petits points de différentes couleurs sont placés proches les uns des autres, et notre œil les “mélange” en une seule couleur perçue.

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23
Q

mélange moyen temporel

A

Ce type de mélange se produit lorsque des couleurs sont présentées successivement dans le temps à une vitesse suffisamment rapide pour que l’œil perçoive une couleur moyenne. Par exemple, si un disque tourne rapidement avec des sections rouges et bleues, il peut être perçu comme violet à cause du mélange temporel.

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24
Q

qui a proposé le premier système de classification des couleurs ?

A

Newton

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25
Q

Quel a été le premier système de classification des couleurs ?

A

Cercle des couleurs (Newton)

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26
Q

Couleurs complémentaires

A

Paire de couleurs qui, lorsqu’additionnées, produisent du blanc. Sur le cercle des couleurs, les couleurs complémentaires sont situées en des positions diamétralement opposées l’une à l’autre

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27
Q

limite du cercle des couleurs (Newton)

A

Le cercle des couleurs demeure toutefois limité dans sa capacité de représenter l’ensemble des couleurs que l’on arrive à discriminer. C’est pourquoi un autre système de classification, plus élaboré, a été développé par la suite.

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28
Q

qui suis-je ? : Paire de couleurs qui, lorsqu’additionnées, produisent du blanc. Sur le cercle des couleurs, nous sommes situés en des positions diamétralement opposées l’une à l’autre

A

couleurs complémentaires

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29
Q

on distingue quels 3 dimensions par lesquelles une couleur peut être caractérisée ?

A
  • tonalité
  • brillance
  • saturation
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30
Q

tonalité

(1 des 3 dimensions par lesquelles une couleur peut être caractérisée)

A

Dimension au niveau de laquelle se distinguent le rouge, du vert, du jaune, etc.

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31
Q

brillance

(1 des 3 dimensions par lesquelles une couleur peut être caractérisée)

A

Réfère à l’intensité lumineuse de la couleur - une couleur dite très claire se rapproche du blanc, une couleur moins claire (ou + sombre) se rapproche du noir.

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32
Q

Saturation

(1 des 3 dimensions par lesquelles une couleur peut être caractérisée)

A

Degré de différence entre une couleur donnée et un gris neutre.

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33
Q

qui suis-je ? : Dimension au niveau de laquelle se distinguent le rouge, du vert, du jaune, etc.

A

tonalité

(1 des 3 dimensions par lesquelles une couleur peut être caractérisée)

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34
Q

qui suis-je ? : Réfère à l’intensité lumineuse de la couleur - une couleur dite très claire se rapproche du blanc, une couleur moins claire (ou + sombre) se rapproche du noir.

A

brillance

(1 des 3 dimensions par lesquelles une couleur peut être caractérisée)

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35
Q

qui suis-je ? : Degré de différence entre une couleur donnée et un gris neutre.

A

saturation

(1 des 3 dimensions par lesquelles une couleur peut être caractérisée)

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36
Q

avantages et désavantages de la ségrégation et de l’organisation perceptive des couleurs

A

Avantages :

  • La perception de la couleur aide à distinguer les objets les uns des autres.
  • Elle contribue également à la perception de la continuité de surfaces présentant des contrastes d’intensité importants.

Désavantages :

  • À l’inverse, la couleur peut également contribuer au groupements perceptifs par similarité
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37
Q

signalisation

A

L’utilisation des couleurs pour transmettre des informations importantes et aider à reconnaître certains objets ou adopter un comportement approprié.

Cette image montre à quel point la couleur est importante pour identifier les objets. Si une banane est violette ou une carotte verte, cela crée une confusion, car ces couleurs ne correspondent pas à ce que nous attendons pour ces objets.

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38
Q

Combien de couleurs notre système visuel peut-il discriminer ?

A

Il est estimé que notre système visuel peut discriminer des centaines de tonalités un total de 10 millions de couleurs.

Ces couleurs peuvent toutefois être décrites en termes de proportions relatives de 4 couleurs fondamentales : rouge, jaune, vert et bleu.

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39
Q

les 4 couleurs fondamentales

A

rouge, jaune, vert, bleu

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40
Q

les études interculturelles appuient quoi, en lien avec les couleurs fondamentales ?

A

Des études interculturelles appuient la notion que ces couleurs soient fondamentales pour les mécanismes responsables de la vision des couleurs.

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41
Q

Théorie trichromatique (Young-Helmoltz)

A

EN GROS : Cette théorie repose sur les résultats d’expériences d’appariement de couleurs.

MÉTHODOLOGIE : Tâche de Maxwell

RÉSULTATS : La couleur de n’importe quelle longueur d’onde du spectre visible peut être reproduite en ajustant les proportions relatives de 3 longueurs d’ondes dans le stimulus de comparaison. Par contre, il n’est pas possible de reproduire toutes les couleurs visibles en utilisant seulement 2 longueurs d’onde pour faire les mélanges de couleurs.

Ce résultat peut être répliqué avec n’importe quelle combinaison de 3 longueurs d’ondes dans la mesure où aucune des couleurs correspondant à ces longueurs d’ondes ne peut être reproduite par un mélange des 2 autres.

CONCLUSION : À partir de ces observations, la théorie trichromatique propose que notre vision des couleurs repose sur le fonctionnement de 3 types de photorécepteurs, chacun présentant une sensibilité spectrale différente. C’est le pattern de réponse produit à travers les 3 types de photorécepteurs qui nous informe sur la composition spectrale de la lumière atteignant l’oeil.

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42
Q

Tâche utilisée en lien avec la théorie trichromatique (Young-Helmoltz)

A

Tâche de Maxwell

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43
Q

Tâche de Maxwell

A

Ajuster l’intensité relative des longueurs d’ondes (monochromatiques) constituant le stimulus de comparaison afin de produire une couleur d’apparence identique au stimulus test (monochromatique)

Le mélange de couleur au niveau du stimulus de comparaison est additif.

Les couleurs appariées sont des métamères (couleur d’apparence identique mais de composition spectrale différente).

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44
Q

Métamères

A

Couleur d’apparence identique mais de composition spectrale différente.

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45
Q

qui suis-je ? : Couleur d’apparence identique mais de composition spectrale différente.

A

métamère

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46
Q

résultats de la tâche de Maxwell

(théorie trichromatique (Young-Helmoltz))

A

La couleur de n’importe quelle longueur d’onde du spectre visible peut être reproduite en ajustant les proportions relatives de 3 longueurs d’ondes dans le stimulus de comparaison.

Par contre, il n’est pas possible de reproduire toutes les couleurs visibles en utilisant seulement 2 longueurs d’onde pour faire les mélanges de couleurs.

Ce résultat peut être répliqué avec n’importe quelle combinaison de 3 longueurs d’ondes dans la mesure où aucune des couleurs correspondant à ces longueurs d’ondes ne peut être reproduite par un mélange des 2 autres.

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47
Q

À partir des observations de la tâche de Maxwell, que propose la théorie trichromatique de Young-Helmoltz ?

A

À partir de ses observations, la théorie trichromatique propose que notre vision des couleurs repose sur le fonctionnement de 3 types de photorécepteurs, chacun présentant une sensibilité spectrale différente. C’est le pattern de réponse produit à travers les 3 types de photorécepteurs qui nous informe sur la composition spectrale de la lumière atteignant l’oeil.

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48
Q

Le déclenchement d’une réponse par un photorécepteur se produit lorsque quoi ?

A

Lorsque le pigment qu’il contient absorbe la lumière.

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49
Q

Quels sont les différents pigments au niveau des bâtonnets et combien de ces pigments sont nécessaires pour discriminer les couleurs ?

A

Tous les bâtonnets contiennent le même pigment et un seul pigment est insuffisant pour discriminer les couleurs (principe d’univariance).

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50
Q

principe d’univariance

A

Le principe d’univariance stipule qu’un photorécepteur répond uniquement à l’intensité de la lumière qu’il absorbe, sans pouvoir différencier la longueur d’onde (couleur) de cette lumière.

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51
Q

Combien de pigments sont nécessaires pour assurer une capacité de discrimination des couleurs ?

A

Au moins 2 pigments différents sont nécessaires pour assurer une capacité de discrimination des couleurs.

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52
Q

Combien de cônes sont impliqués dans la perception des couleurs ?

A

Trois classes de cones (bleus, verts, rouges) ont pu être isolées sur la base de la courbe d’absorption spectrale des pigments qu’ils contiennent.

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53
Q

photorécepteurs impliqués dans la vision des couleurs

A

cônes

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54
Q

Qu’est-ce qui signale la couleur au niveau de la rétine ?

A

Au niveau de la rétine, c’est le niveau relatif d’activité des 3 types de cônes qui signale la couleur.

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55
Q

Les métamères produits dans l’expérience d’appariement de couleurs de Young résultent de quoi ?

A

Les métamères produits dans l’expérience d’appariement de couleurs de Young résultent du fait que, même en ayant des compositions spectrales différentes, les couleurs du stimulus test et du stimulus de comparaison produisent des patterns d’activité identiques au niveau des 3 types de cônes.

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56
Q

Théorie des processus antagonistes (Hering)

A

Cette théorie repose sur une série d’observations phénoménologiques suggérant une opposition (antagonisme) entre le rouge et le vert et entre le jaune et le bleu.

Observations :

  • Images consécutives
  • Contraste chromatique simultané
  • Annulation des couleurs

Sur la base de telles observations, Hering propose donc 3 mécanismes antagonistes pour expliquer la vision des couleurs. Ces mécanismes mettent en opposition les paires de coulers suivantes :
- rouge-vert
- jaune-bleu
- blanc-noir

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57
Q

Qui suis-je ? : Cette théorie repose sur une série d’observations phénoménologiques suggérant une opposition (antagonisme) entre le rouge et le vert et entre le jaune et le bleu.

A

théorie des processus antagonistes (Hering)

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58
Q

images consécutives

A

La fixation oculaire prolongée d’une surface colorée donne ensuite lieu à la perception d’une image de couleur complémentaire, qui est comme “imprimée sur la rétine”.

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59
Q

qui suis-je ? : La fixation oculaire prolongée d’une surface colorée donne ensuite lieu à la perception d’une image de couleur complémentaire, qui est comme “imprimée sur la rétine”.

A

images consécutives

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60
Q

Contraste chromatique simultané

A

L’apparence d’une surface colorée est modifiée par les autres couleurs qui l’entourent.

Toute couleur tend à induire la perception de sa complémentaire dans les couleurs qui lui sont contiguës. L’illusion de contraste simulané met également en évidence les oppositions rouge-vert et jaune-bleu.

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61
Q

Annulation de couleurs

A

La tâche consiste à ajouter (par mélange additif) une couleur complémentaire à une composante de la couleur initiale pour annuler cette composante.

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62
Q

qui suis-je ? : La tâche consiste à ajouter (par mar mélange additif) une couleur complémentaire à une composante de la couleur initiale pour annuler cette composante.

A

annulation de couleurs

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63
Q

Que révèle la technique d’annulation de couleurs ?

A

Cette technique révèle 4 couleurs dites “pures”, ou fondamentales (bleu, vert, jaune et rouge), chacune étant décrite par l’action d’un mécanisme chromatique spécifique (le mécanisme y étant complémentaire se trouvant à son point neutre - i.e. aucun signal chromatique).

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64
Q

quelles sont les 3 observations de Hering, en lien avec la théorie des processus antagonistes ?

A

Observations :

  • Images consécutives
  • Contraste chromatique simultané
  • Annulation des couleurs
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65
Q

Sur la base des observations de Hering (images consécutives, cotnraste chromatique simultané, annulation des couleurs), quels sont les 3 mécanismes antagonistes qu’il propose pour expliquer la vision des couleurs ?

A

Sur la base de telles observations, Hering propose donc 3 mécanismes antagonistes pour expliquer la vision des couleurs. Ces mécanismes mettent en opposition les paires de coulers suivantes :
- rouge-vert
- jaune-bleu
- blanc-noir

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66
Q

Selon Hering et la théorie des processus antagonistes, quelle couleur est en opposition avec le rouge ?

A

vert

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67
Q

Selon Hering et la théorie des processus antagonistes, quelle couleur est en opposition avec le vert ?

A

rouge

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68
Q

Selon Hering et la théorie des processus antagonistes, quelle couleur est en opposition avec le jaune ?

A

bleu

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69
Q

Selon Hering et la théorie des processus antagonistes, quelle couleur est en opposition avec le bleu ?

A

jaune

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70
Q

Selon Hering et la théorie des processus antagonistes, quelle couleur est en opposition avec le blanc ?

A

noir

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71
Q

Selon Hering et la théorie des processus antagonistes, quelle couleur est en opposition avec le noir ?

A

blanc

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72
Q

qui suis-je ? : théorie qui propose que le rouge et le vert sont en oppositon

A

théorie des processus antagonistes

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73
Q

qui suis-je ? : théorie qui propose que le jaune et le bleu sont en oppositon

A

théorie des processus antagonistes

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74
Q

qui suis-je ? : théorie qui propose que le blanc et le noir sont en oppositon

A

théorie des processus antagonistes

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75
Q

quelle théorie propose Hering ?

A

théorie des processus antagonistes

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76
Q

Quel est le rôle du corps genouillé latéral et les processus antagonistes ?

A

Parmi les cellules ganglionnaires et au niveau du CGL, il existe des populations neuronales opérant suivant le principe des processus antagonistes. Ces neurones ont des champs récepteurs concentriques présentant une sélectivité spectrale opposant soit le rouge et le vert, soit le jaune et le bleu.

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77
Q

Dans les champs récepteurs des cellules ganglionnaires et au niveau du CGL, il existe des population neuronales opérant suivant le principe des processus antagonistes. À quel point un neurone B+Y- s’activera si il y a du bleu ?

A

+++ bcp

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78
Q

Dans les champs récepteurs des cellules ganglionnaires et au niveau du CGL, il existe des population neuronales opérant suivant le principe des processus antagonistes. À quel point un neurone B+Y- s’activera si il y a du vert

A

moyennement

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79
Q

Dans les champs récepteurs des cellules ganglionnaires et au niveau du CGL, il existe des population neuronales opérant suivant le principe des processus antagonistes. À quel point un neurone B+Y- s’activera si il y a du jaune ?

A

presque pas

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80
Q

Dans les champs récepteurs des cellules ganglionnaires et au niveau du CGL, il existe des population neuronales opérant suivant le principe des processus antagonistes. À quel point un neurone B+Y- s’activera si il y a du rouge ?

A

presque pas (mais un peu plus que quand il y a du jaune)

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81
Q

Dans les champs récepteurs des cellules ganglionnaires et au niveau du CGL, il existe des population neuronales opérant suivant le principe des processus antagonistes. À quel point un neurone G+R- s’activera si il y a du bleu ?

A

+++ bcp (mais moins que s’il y a du vert)

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82
Q

Dans les champs récepteurs des cellules ganglionnaires et au niveau du CGL, il existe des population neuronales opérant suivant le principe des processus antagonistes. À quel point un neurone B+Y- s’activera si il y a du vert

A

moyennement

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83
Q

Dans les champs récepteurs des cellules ganglionnaires et au niveau du CGL, il existe des population neuronales opérant suivant le principe des processus antagonistes. À quel point un neurone B+Y- s’activera si il y a du jaune ?

A

presque pas

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84
Q

Dans les champs récepteurs des cellules ganglionnaires et au niveau du CGL, il existe des population neuronales opérant suivant le principe des processus antagonistes. À quel point un neurone B+Y- s’activera si il y a du rouge

A

presque pas

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85
Q

Dans les champs récepteurs des cellules ganglionnaires et au niveau du CGL, il existe des population neuronales opérant suivant le principe des processus antagonistes. À quel point un neurone Y+B- s’activera si il y a du bleu

A

presque pas

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86
Q

Dans les champs récepteurs des cellules ganglionnaires et au niveau du CGL, il existe des population neuronales opérant suivant le principe des processus antagonistes. À quel point un neurone B+Y- s’activera si il y a du vert

A

moyennement

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87
Q

Dans les champs récepteurs des cellules ganglionnaires et au niveau du CGL, il existe des population neuronales opérant suivant le principe des processus antagonistes. À quel point un neurone B+Y- s’activera si il y a du jaune

A

presque pas

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88
Q

Dans les champs récepteurs des cellules ganglionnaires et au niveau du CGL, il existe des population neuronales opérant suivant le principe des processus antagonistes. À quel point un neurone B+Y- s’activera si il y a du rouge

A

presque pas

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89
Q

Dans les champs récepteurs des cellules ganglionnaires et au niveau du CGL, il existe des population neuronales opérant suivant le principe des processus antagonistes. À quel point un neurone R+G- s’activera si il y a du bleu ?

A

presque pas (mais un ptit mini peu plus que vert)

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90
Q

Dans les champs récepteurs des cellules ganglionnaires et au niveau du CGL, il existe des population neuronales opérant suivant le principe des processus antagonistes. À quel point un neurone B+Y- s’activera si il y a du vert ?

A

moyennement

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91
Q

Dans les champs récepteurs des cellules ganglionnaires et au niveau du CGL, il existe des population neuronales opérant suivant le principe des processus antagonistes. À quel point un neurone B+Y- s’activera si il y a du jaune

A

presque pas

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92
Q

Dans les champs récepteurs des cellules ganglionnaires et au niveau du CGL, il existe des population neuronales opérant suivant le principe des processus antagonistes. À quel point un neurone B+Y- s’activera si il y a du rouge

A

presque pas

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93
Q

combien de nm pour la couleur bleue ?

A

450nm

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94
Q

combien de nm pour la couleur vert ?

A

510nm

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95
Q

combien de nm pour la couleur jaune ?

A

580nm

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96
Q

combien de nm pour la couleur rouge ?

A

660 nm

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97
Q

L’antagonisme chromatique au niveau des neurones du CGL résulte de quoi ?

A

d’afférences convergentes des différents types de cônes

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98
Q

La composante blanc-noir (intensité lumineuse) des processus antagonistes repose principalement sur quoi ?

A

La composante blanc-noir (intensité lumineuse) des processus antagonistes repose principalement sur une combinaison des signaux des cônes “verts” et “rouges”. Les cônes bleus ne ne participent que très peu à la perception de l’intensité.

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99
Q

qui suis-je ? : type de cône qui participe que très peu à la perception de l’intensité lumineuse

A

cônes bleus

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100
Q

v ou f : les couleurs optimales pour les cellules antagonistes du CGL sont les couleurs fondamentales

A

faux :

On remarque que les couleurs optimales pour les cellules antagonistes du CGL ne correspondent pas aux couleurs fondamentales (i.e. bleu, vert, jaune et rouge purs) déterminées par la méthode d’annulation de couleurs.

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101
Q

On remarque que les couleurs optimales pour les cellules antagonistes du CGL ne correspondent pas aux couleurs fondamentales (i.e. bleu, vert, jaune et rouge purs) déterminées par la méthode d’annulation de couleurs. Ceci s’explique comment ?

A

Ceci s’explique par un traitement chromatique additionnel qui se produit au-delà du CGL, dans le cortex visuel.

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102
Q

Expliquez l’extension des processus antagonistes au niveau du cortex visuel primaire

A

Certaines populations neuronales dans le cortex strié présentent également des champs récepteurs ayant une sélectivité chromatique antagoniste. Une minorité des cellules a des chamos récepteurs similaires à ceux retrouvés au niveau du CGL.

La majorité par contre présente un double antagonisme chromatique dans un champ récepteur concentrique. Ce double antagonisme permet la détection de bordures colorées, ce qui n’est pas possible avec un antagonisme simple.

Dans l’aire V1, les régions “blobs” (réagissant au cytochrome oxydase) constituent des colonnes chromatiques. Ce sont dans ces colonnes chromatiques que s’effectue le traitement de la couleur dans l’aire V1. Une colonne chromatique (“blob”) donnée ne contient que des cellules présentant un antagonisme rouge-vert ou jaune-bleu. Les 2 types d’antagonisme ne se retrouvent pas dans la même colonne chromatique.

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103
Q

à quel niveau trouve-t-on un double antagonisme chromatique ?

A

cortex visuel primaire

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104
Q

que permet le double antagonisme chromatique dans un champ récepteur concentrique, au niveau du cortex visuel primaire ?

A

Ce double antagonisme permet la détection de bordures colorées, ce qui n’est pas possible avec un antagonisme simple.

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105
Q

anomalies de la vision des couleurs (dyschromatopsie)

A

Atteinte congénitale de la vision des couleurs résultant d’une anomalie au niveau des cônes.

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106
Q

qui suis-je ? : Atteinte congénitale de la vision des couleurs résultant d’une anomalie au niveau des cônes.

A

anomalies de la vision des couleurs (dyschromatopsie)

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107
Q

% d’hommes souffrant de dyshcromatopsie

A

8-9%

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108
Q

% de femmes souffrant de dyschromatopsie

A

0,5%

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109
Q

8-9% des hommes souffrent de dyschromatopsie vs seulement 0,5% des femmes. Comment expliquer cette différence ?

A

Cette différence est attribuable au fait que les formes les plus fréquentes de dyschromatopsie (affectant les cônes verts ou rouges) sont transmises génétiquement sur le chromosome X et qu’un seul chromosome X normal suffit pour avoir des cônes verts et rouges normaux.

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110
Q

un test couramment utilisé pour détecter la dyschromatopsie

A

le test des planches isochromatiques Ishihara

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111
Q

mise à part le test des planches isochromatiques de Ishihara, quel autre teste peut être utile pour détecter la dyschromatopsie ?

A

méthode des appariements métamériques

(c’est à travers les performances à cette tâche que l’on caractérise les différentes formes de dyschromatopsie)

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112
Q

qui suis-je ? : c’est à travers les performances à cette tâche que l’on caractérise les différentes formes de dyshcromatopsie

A

méthode des appariements métamériques

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113
Q

les 3 grandes classes de dyshcromatopsie

A
  • protanomalie
  • deuteranomalie
  • trianomalie
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114
Q

trichromatisme anormal

A

Anomalie affectant l’un des types de cônes (bleus, verts ou rouges).

Le sujet a besoin de 3 longueurs d’ondes pour faire un appariement métamérique avec n’importe quelle longueur d’onde du spectre visible. Cependant, les proportions relatives des longueurs d’ondes contribuant au mélange sont anormales.

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115
Q

qui suis-je ? : Anomalie affectant l’un des types de cônes (bleus, verts ou rouges)

A

trichromatisme anormal

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116
Q

protanomalie

A

Anomalie des cônes rouges (“L” cones).

Le mélange métamérique demande un excès de rouge.

117
Q

qui suis-je ? : anomalie des cônes rouges (L)

A

protanomalie

118
Q

% des hommes avec de la protanomalie

A

1%

119
Q

% des femmes avec de la protanomalie

A

0,01%

120
Q

deuteranomalie

A

anomalie des cônes verts (M cones)

121
Q

qui suis-je ? : anomalie des cônes verts (M)

A

deuteranomalie

122
Q

% des hommes avec de la deuteranomalie

A

6%

123
Q

% des femmes avec de la deuteranomalie

A

0,4%

124
Q

tritanomalie

A

anomalie des cônes bleus (s)

125
Q

qui suis-je ? : anomalie des cônes bleus (s)

A

tritanomalie

126
Q

% des hommes avec de la tritanomalie

A

0,01%

127
Q

% des femmes avec de la tritanomalie

A

0,01%

128
Q

qui suis-je ? :C’est une couleur achromatique avec une intensité lumineuse maximale. Elle contient toutes les longueurs d’onde de la lumière visible à une forte intensité.

A

blanc

129
Q

qui suis-je ? : C’est une couleur achromatique, mais il représente l’absence de lumière ou une intensité quasi nulle, donc aucun reflet de longueur d’onde visible.

A

noir

130
Q

qui suis-je ? : Couleur achromatique qui se situe entre le blanc et le noir, avec des intensités intermédiaires de lumière, mais toujours sans dominance de teinte.

A

gris

131
Q

Comment le blanc est-il achromatique, s’il contient toutes les couleurs ?

A

Le blanc est achromatique car, bien qu’il contienne toutes les longueurs d’onde, il n’a pas de teinte dominante. Il représente un équilibre parfait de la lumière visible.

132
Q

Comment le noir est-il achromatique, s’il contient aucune couleur ?

A

Le noir est achromatique parce qu’il ne contient pas de teinte ni de longueur d’onde visible ; c’est une couleur « neutre » qui représente l’absence de lumière ou une absorption maximale sans réflexion de couleur.

Le noir est une « couleur » par convention et perception, même s’il ne contient pas de longueur d’onde spécifique et représente l’absence de lumière.

133
Q

dichromatisme

A

Absence complète de l’un des types de cônes. Seulement deux longueurs d’ondes sont nécessaires pour faire un appariement métamérique avec n’importe quelle longueur d’onde du spectre visible.

134
Q

qui suis-je ? : Absence complète de l’un des types de cônes. Seulement deux longueurs d’ondes sont nécessaires pour faire un appariement métamérique avec n’importe quelle longueur d’onde du spectre visible.

A

dichromatisme

135
Q

protanopie

A

Absence de cônes rouges.

136
Q

qui suis-je ? : absence de cône rouge

A

protanopie

137
Q

% d’hommes avec de la protanopie

A

1%

138
Q

% des femmes avec de la protanopie

A

0,02%

139
Q

point neutre d’une personne souffrant de protanopie ?

A

492 nm

140
Q

qui suis-je ? : type de dichromatisme où le point neutre est de 492 nm

A

protanopie

141
Q

deuteranopie

A

absence de cônes verts

142
Q

qui suis-je ? : absence de cônes verts

A

deuteranopie

143
Q

% des hommes avec de la deuteranopie

A

1%

144
Q

% des femmes avec de la deuteranopie

A

0,01%

145
Q

point neutre d’une personne souffrant de deuteranopie

A

498 nm

146
Q

qui suis-je ? : type de dichromatisme où le point neutre est de 498 nm

A

deuteranopie

147
Q

tritanopie

A

absence de cônes bleus

148
Q

qui suis-je ? : absence de cônes bleus

A

tritanopie

149
Q

% des hommes avec de la tritanopie

A

0,002%

150
Q

% des femmes avec de la tritanopie

A

0,001%

151
Q

point neutre des personnes souffrant de tritanopie ?

A

570 nm

152
Q

qui suis-je ? : type de dichromatisme où le point neutre est de 570 nm

A

tritanopie

153
Q

point neutre

A

correspond à la longueur d’onde résultant en une perception de gris neutre

154
Q

qui suis-je ? : correspond à la longueur d’onde résultant en une perception de gris neutre

A

point neutre

155
Q

que permet l’étude de dichromates unilatéraux

A

permet de déterminer l’expérience de couleur dans chacun de ces types de dichromatismes

156
Q

comment peut-on déterminer l’expérience de couleur pour chacun des types de dichromatismes ?

A

l’étue des dichromates unilatéraux

157
Q

monochromatisme

A

Déficit rare caractérisé soit par la disponibilité d’un type de cône ou encore une absence complète de cônes. Donne lieu à une incapacité de discrimination chromatique. Le sujet ne peut discriminer que différents niveaux de brillance. Une seule longueur d’onde peut produire un appariement métamérique avec n’importe quelle longueur d’onde du spectre visible.

Dans le cas d’absence totale de cônes, le désordre est accomoagné d’une mauvaise acuité visuelle et d’une hypersensibilité à la lumière puisque la vision ne repose que sur les bâtonnets.

158
Q

qui suis-je ? : Déficit rare caractérisé soit par la disponibilité d’un type de cône ou encore une absence complète de cônes. Donne lieu à une incapacité de discrimination chromatique. Le sujet ne peut discriminer que différents niveaux de brillance. Une seule longueur d’onde peut produire un appariement métamérique avec n’importe quelle longueur d’onde du spectre visible.

A

monochromatisme

159
Q

constance de couleur

A

Un changement dans la composition spectrale de l’éclairage ambiant (e.g. lumière solaire vs. ampoule électrique) modifie la composition spectrale de la lumière réfléchie par les objets. Notre perception de la couleur des objets demeure cependant constante malgré des variations d’illumination.

Il faut tout de même souligner que la constance de couleur est approximative ; elle n’est pas maintenue pour des variations importantes de la composition spectrale de l’éclairage ambiant.

160
Q

comment expliquer la constance de couleur ?

A

La couleur perçue semble fonction de la courbe de réfléctance des surfaces plutôt que de la composition spectrale de la lumière réfléchie.

Il faut tout de même souligner que la constance de couleur est approximative ; elle n’est pas maintenue pour des variations importantes de la composition spectrale de l’éclairage ambiant.

161
Q

quels sont les mécanismes responsables de la constance de couleur ?

A
  • heuristiques reposant sur notre connaissance des contraintes physiques
  • adaptation chromatique
  • contraste chromatique
162
Q

adaptation chromatique

A

L’exposition prolongée à une lumière colorée réduit la sensibilité des photorécepteurs à cette couleur (comme dans l’effet consécutif de couleur). Cette adaptation chromatique tend à garder constante la réponse des récepteurs à une couleur donnée malgré un changement d’éclairage.

163
Q

qui suis-je ? : L’exposition prolongée à une lumière colorée réduit la sensibilité des photorécepteurs à cette couleur (comme dans l’effet consécutif de couleur). Cette adaptation chromatique tend à garder constante la réponse des récepteurs à une couleur donnée malgré un changement d’éclairage.

A

adaptation chromatique

164
Q

contraste chromatique

A

Une condition importante pour la constance de couleur est qu’un objet soit entouré d’autres objets ayant des couleurs diverses. C’est le traitement des niveaux relatifs de stimulation des cônes ‘rouges, ‘verts’ et ‘bleus’ à travers une grande partie du champ vsiuel qui serait en grande partie responsable de la constance de couleur.

165
Q

qui suis-je ? : Une condition importante pour la constance de couleur est qu’un objet soit entouré d’autres objets ayant des couleurs diverses. C’est le traitement des niveaux relatifs de stimulation des cônes ‘rouges, ‘verts’ et ‘bleus’ à travers une grande partie du champ vsiuel qui serait en grande partie responsable de la constance de couleur.

A

constance chromatique

166
Q

quel est le lien entre la physiologie et la constance de couleur ?

3 pts

A
  • Les neurones de l’aire V4 présentent une constance de couleur dans leur réponse ; pas de cellules sensibles à la couleur dans l’aire v1.
  • Les cellules de V1 répondent à la composition spectrale de la lumière. Leur réponse à une surface colorée est donc affectée par des changements dans la composition spectrale de l’éclairage.
  • Les cellules de V4 répondent à la courbe de réflectance des surfaces. Leur réponse n’est donc pas affectée par des changements dans la composition spectrale de l’éclairage.
167
Q

comment les neurones de l’aire v4 contribuent-elles à la constance de couleur ?

A
  • Les neurones de l’aire V4 présentent une constance de la couleur dans leur réponse.
  • Les cellules de V4 répondent à la courbe de réflectance des surfaces. Leur réponse n’est donc pas affectée par des changements dans la composition spectrale de l’éclairage.
168
Q

comment les neurones de l’aire v1 contribuent-elles à la constance de couleur ?

A
  • Les neurones de l’aire v1 qui sont sensibles à la couleur ne présentent pas une constance de la couleur dans leur réponse.
  • Les neurones de l’aire v1 répondent à la composition spectrale de la lumière. Leur réponse à une surface colorée est donc affectée par des changements dans la composition spectrale.
169
Q

qui suis-je ? : les neurones de cette aire présentent une constance de couleur dans leur réponse

A

neurones de l’aire V4

170
Q

qui suis-je ? : les neurones qui sont sensibles à la couleur dans cette aire ne présentent pas une constance de la couleur dans leur réponse.

A

neurones de l’aire v1

171
Q

qui suis-je ? : les neurones de cette aire répondent à la composition spectrale de la lumière. Leur réponse à une surface colorée est donc affectée par des changements dans la composition spectrale de l’éclairage.

A

neurones de l’aire v1

172
Q

qui suis-je ? : les neurones de cette aire répondent à la courbe de réflectance des surfaces. Leur réponse n’est donc pas affectée par des changements dans la compositon spectrale de l’éclairage

A

les cellules de l’aire v4

173
Q

v ou f : la couleur est construite par notre cerveau

A

vrai

174
Q

quelle couleur voit-on quand les 3 cônes sont stimulés au même niveau (ou vrm bcp de longueurs d’ondes en même temps) ?

A

blanc

175
Q

quelle couleur voit-on quand aucun cône est stimulé parce que toutes les ondes sont absorbés (pas d’onde réfléchie)

A

noir

176
Q

Différence entre couleur chromatique vs couleur achromatique

A

Une couleur chromatique est une couleur qui a une teinte spécifique, comme le rouge, le bleu, le vert, etc. Contrairement aux couleurs achromatiques (noir, blanc, gris), elle est caractérisée par une longueur d’onde dominante dans le spectre visible.

177
Q

différence entre composition spectrale vs courbe de réflectance

A
  • Composition spectrale : La quantité de lumière émise pour chaque couleur par une source lumineuse (ex. le soleil, une ampoule).
  • Courbe de réflectance : La proportion de chaque couleur que renvoie un objet lorsqu’il est éclairé.
178
Q

Comment se fait-il que le mélange de peinture bleue et jaune apparaît vert ?

A
  • Le bleu absorbe le rouge et réfléchi le bleu (et un peu le vert)
  • Le jaune absorbe le bleu et réfléchi le jaune (et un peu le vert)

Quand on mélange les 2 : le bleue absorbe le rouge, et le jaune absorbe le bleu.

Ce qui reste = vert, car c’est la seule couleur qui n’est pas absorbée.

179
Q

Que fait la peinture bleue avec la lumière bleue ?

A

Elle réfléchit une partie de la lumière bleue.

180
Q

Que fait la peinture bleue avec la lumière verte ?

A

Elle réfléchit une partie de la lumière verte.

181
Q

Que fait la peinture bleue avec la lumière jaune ?

A

Elle absorbe toute la lumière jaune.

182
Q

Que fait la peinture bleue avec la lumière orange ?

A

Elle absorbe toute la lumière orange.

183
Q

Que fait la peinture bleue avec la lumière rouge ?

A

Elle absorbe toute la lumière rouge.

184
Q

Que fait la peinture jaune avec la lumière bleue ?

A

Elle absorbe toute la lumière bleue.

185
Q

Que fait la peinture jaune avec la lumière verte ?

A

Elle réfléchit une partie de la lumière verte.

186
Q

Que fait la peinture jaune avec la lumière jaune ?

A

Elle réfléchit une partie de la lumière jaune.

187
Q

Que fait la peinture jaune avec la lumière orange ?

A

Elle réfléchit une partie de la lumière orange.

188
Q

Que fait la peinture jaune avec la lumière rouge ?

A

Elle absorbe une partie de la lumière rouge.

189
Q

Qu’est-ce qu’on entend par “lumière blanche” dans le contexte des filtres ?

A

La lumière blanche est une lumière qui contient un mélange large de toutes les longueurs d’onde visibles.

190
Q

Que se passe-t-il lorsque la lumière blanche passe à travers un filtre jaune ?

A

Le filtre jaune bloque les longueurs d’onde plus courtes (comme le bleu), laissant passer surtout des longueurs d’onde jaunes, ce qui donne une lumière jaunâtre.

191
Q

Que fait un filtre bleu lorsqu’il est appliqué à de la lumière déjà filtrée en jaune ?

A

Le filtre bleu bloque les longueurs d’onde moyennes, laissant passer principalement des longueurs d’onde courtes (comme le bleu).

192
Q

Que reste-t-il lorsque la lumière passe successivement à travers un filtre jaune, puis un filtre bleu ?

A

Après les deux filtres, seules certaines longueurs d’onde correspondant au vert passent, donnant une lumière verdâtre.

193
Q

Pourquoi la lumière blanche qui passe à travers un filtre jaune apparaît-elle jaunâtre ?

A

Parce que le filtre jaune bloque les longueurs d’onde plus courtes (comme le bleu) et laisse passer surtout les longueurs d’onde jaunes.

194
Q

Quelle est la différence entre un filtre coloré et un pigment coloré ?

A

Un filtre bloque certaines longueurs d’onde en les absorbant, tandis qu’un pigment réfléchit certaines longueurs d’onde et en absorbe d’autres.

195
Q

Pourquoi le mélange de deux filtres colorés (par exemple jaune et bleu) donne-t-il une couleur différente ?

A

Parce que chaque filtre bloque certaines longueurs d’onde. En combinant deux filtres, seules les longueurs d’onde qui traversent les deux filtres sont visibles, produisant une couleur spécifique.

196
Q

Que se passe-t-il pour les longueurs d’onde qui ne traversent pas les filtres ?

A

Elles sont bloquées ou absorbées par les filtres, donc elles ne font pas partie de la lumière transmise.

197
Q

le jaune est composé de quelles couleurs ?

A

rouge et vert

198
Q

le mélange soustractif est-il lié à la peinture ou à la lumière ?

A

peinture

199
Q

le mélange additif est-il lié à la peinture ou à la lumière ?

A

lumière

200
Q

dans le mélange soustractif (peinture), quelles sont les couleurs primaires ?

A
  • rouge
  • bleu
  • jaune
201
Q

dans le mélange additif (lumière, écrans, etc.), quelles sont les couleurs primaires ?

A
  • rouge
  • bleu
  • vert
202
Q

qui suis-je ? : C’est un type de mélange où les couleurs sont juxtaposées (placées côte à côte) de manière à ce que l’œil humain les perçoive comme une couleur unique lorsqu’il les regarde à distance. Par exemple, dans une image en pointillisme, de petits points de différentes couleurs sont placés proches les uns des autres, et notre œil les “mélange” en une seule couleur perçue.

A

mélange spatiale

203
Q

qui suis-je ? : Ce type de mélange se produit lorsque des couleurs sont présentées successivement dans le temps à une vitesse suffisamment rapide pour que l’œil perçoive une couleur moyenne. Par exemple, si un disque tourne rapidement avec des sections rouges et bleues, il peut être perçu comme violet à cause du mélange temporel.

A

mélange temporelle

204
Q

ceci correspond à quel type de mélange moyen ?

A

mélange moyen spatiale

205
Q

ceci correspond à quel type de mélange moyen ?

A

mélange moyen temporel

206
Q

quel est le lien entre les couleurs complémentaires et le mélange additif ?

A

question posée sur studium, attend la réponse

207
Q

ceci correspond à quel système de classification des couleurs ? proposé par qui ?

A

cercle des couleurs, proposé par Newton

208
Q

ceci correspond à quelle dimension par laquelle une couleur peut être caractérisée ?

A

tonalité

209
Q

ceci correspond à quelle dimension par laquelle une couleur peut être caractérisée ?

A

brillance

210
Q

ceci correspond à quelle dimension par laquelle une couleur peut être caractérisée ?

A

saturation

211
Q

qui suis-je ? L’utilisation des couleurs pour transmettre des informations importantes et aider à reconnaître certains objets ou adopter un comportement approprié (e.g. couleur d’un fruit)

A

signalisation

212
Q

proportion relative

A

une façon de se représenter la part ou la contribution d’une valeur par rapport au total

213
Q

qui suis-je ? : une façon de se représenter la part ou la contribution d’une valeur par rapport au total

A

proportion relative

214
Q

Pourquoi un photorécepteur ne peut-il pas distinguer la couleur de la lumière qu’il absorbe ?

A

Parce qu’il répond seulement à l’intensité de l’énergie lumineuse et non à la longueur d’onde, donc il ne peut pas savoir si une forte réponse est due à une lumière intense d’une couleur ou à une lumière faible d’une autre couleur.

215
Q

Le principe d’univariance s’applique-t-il aux bâtonnets et aux cônes ?

A

Oui, il s’applique aux deux types de photorécepteurs. Cependant, il est particulièrement restrictif pour les bâtonnets, car ils ne peuvent pas distinguer les couleurs du tout.

216
Q

Pourquoi les bâtonnets ne peuvent-ils pas percevoir les couleurs ?

A

Parce que tous les bâtonnets contiennent le même type de pigment, donc ils répondent de manière identique à toutes les longueurs d’onde, ne permettant pas la distinction des couleurs.

217
Q

Comment les cônes permettent-ils la perception des couleurs malgré le principe d’univariance ?

A

Les cônes existent en trois types (S, M, L), chacun sensible à des longueurs d’onde différentes (bleu, vert et rouge). Le cerveau compare les réponses de ces trois types de cônes pour déterminer la couleur perçue.

218
Q

Quelles sont les trois types de cônes dans l’œil humain et à quelles longueurs d’onde sont-ils sensibles ?

A

Les cônes S sont sensibles aux courtes longueurs d’onde (bleu), les cônes M aux moyennes longueurs d’onde (vert), et les cônes L aux longues longueurs d’onde (rouge).

219
Q

Comment le cerveau utilise-t-il les trois types de cônes pour percevoir la couleur ?

A

Le cerveau compare les niveaux de stimulation des trois types de cônes (S, M, L) et utilise ces ratios pour interpréter la couleur de la lumière.

220
Q

Que se passe-t-il si une lumière stimule plus fortement les cônes L que les cônes M et S ?

A

Le cerveau interprète cela comme une perception de la couleur rouge.

221
Q

Que se passe-t-il si tous les cônes (S, M, L) sont stimulés de manière égale ?

A

Le cerveau perçoit cette lumière comme blanche, car toutes les longueurs d’onde sont présentes de manière équilibrée.

222
Q

Pourquoi le principe d’univariance rend-il difficile la perception des couleurs en faible luminosité ?

A

En faible luminosité, seuls les bâtonnets sont actifs, et comme ils ne peuvent pas distinguer les couleurs, nous percevons surtout des nuances de gris.

223
Q

Combien de types de pigments différents sont nécessaires pour permettre la discrimination des couleurs ?

A

Au moins deux pigments différents sont nécessaires pour assurer une capacité de discrimination des couleurs.

224
Q

Sur quelle base les trois types de cônes peuvent-ils être distingués ?

A

Ils peuvent être distingués sur la base de la courbe d’absorption spectrale des pigments qu’ils contiennent.

225
Q

À quelles longueurs d’onde les cônes S, M et L répondent-ils le plus fortement ?

A

Les cônes S répondent le plus aux longueurs d’onde courtes (autour de 450 nm), les cônes M aux longueurs d’onde moyennes (autour de 530 nm), et les cônes L aux longues longueurs d’onde (autour de 560-600 nm).

226
Q

Quelle est la réponse du cône S à une longueur d’onde de 450 nm ?

A

La réponse du cône S à 450 nm est forte.

227
Q

Quelle est la réponse du cône M à une longueur d’onde de 450 nm ?

A

La réponse du cône M à 450 nm est modérée.

228
Q

Quelle est la réponse du cône L à une longueur d’onde de 450 nm ?

A

La réponse du cône L à 450 nm est faible.

229
Q

Quelle est la réponse du cône L à une longueur d’onde de 625 nm ?

A

La réponse du cône L à 625 nm est forte.

230
Q

Quelle est la réponse du cône M à une longueur d’onde de 625 nm ?

A

La réponse du cône M à 625 nm est modérée.

231
Q

Quelle est la réponse du cône S à une longueur d’onde de 625 nm ?

A

La réponse du cône S à 625 nm est La réponse du cône S à 625 nm est absente..

232
Q

Quels sont les photorécepteurs impliqués dans la vision des couleurs ?

A

Les cônes sont les photorécepteurs impliqués dans la vision des couleurs.

233
Q

Comment la couleur jaune est-elle perçue en termes de cônes activés ?

A

La couleur jaune est perçue par une forte activation des cônes L et une activation modérée des cônes M, avec une activation très faible des cônes S.

234
Q

Quels cônes sont activés pour percevoir la couleur mauve ?

A

La couleur violette est perçue par une forte activation des cônes S et L, avec une faible activation des cônes M.

235
Q

Qu’est-ce que l’antagonisme chromatique dans la vision des couleurs ?

A

L’antagonisme chromatique est le processus par lequel des cellules spécialisées traitent les signaux des cônes en paires de couleurs opposées (comme bleu-jaune et rouge-vert) pour créer des contrastes de couleur.

236
Q

Comment l’antagonisme chromatique est-il observé dans le cerveau ?

A

L’antagonisme chromatique est observé au niveau des neurones du corps genouillé latéral, où les signaux des différents types de cônes convergent et créent des différences de couleur.

237
Q

Quelle est la première étape de la perception des couleurs selon le modèle trichromatique ?

A

La première étape est captée par les trois types de cônes (S, M, L), chacun sensible à une gamme spécifique de longueurs d’onde, permettant la correspondance des couleurs.

238
Q

Qu’est-ce que le modèle des processus antagonistes ?

A

C’est un modèle de perception des couleurs où des cellules opposantes traitent les signaux des cônes en paires de couleurs opposées, ce qui permet de percevoir des phénomènes comme les images rémanentes et le contraste simultané.

239
Q

En quoi le modèle trichromatique et le modèle des processus antagonistes sont-ils différents ?

A

Le modèle trichromatique repose sur les cônes et la capture de la lumière, tandis que le modèle des processus antagonistes traite cette information en paires de couleurs opposées pour enrichir la perception des couleurs.

240
Q

Comment les cellules antagonistes aident-elles à la perception des couleurs ?

A

Les cellules antagonistes créent des contrastes de couleurs en traitant les signaux des cônes en paires opposées, ce qui permet de mieux distinguer les couleurs et d’observer des phénomènes comme les images rémanentes.

241
Q

Quels types de couleurs sont traités par les cellules antagonistes ?

A

Les cellules antagonistes traitent les couleurs en paires opposées : bleu-jaune, rouge-vert, et noir-blanc (pour l’intensité lumineuse).

242
Q

Quel est le rôle des cônes S dans la perception de l’intensité lumineuse ?

A

Les cônes S (sensibles au bleu) jouent un rôle minimal dans la perception de l’intensité lumineuse, qui repose surtout sur les cônes M et L.

243
Q

Que montre le Circuit 1 (B+Y− Response) ?

A

Le Circuit 1 montre la réponse antagoniste bleu-jaune, où le cône S envoie un signal positif (bleu) et les cônes M et L envoient des signaux combinés et négatifs (jaune).

244
Q

Que montre le Circuit 2 (G+R− Response) ?

A

Le Circuit 2 montre la réponse antagoniste vert-rouge, où le cône M envoie un signal positif (vert) et le cône L envoie un signal négatif (rouge).

245
Q

Comment les modèles trichromatique et des processus antagonistes se complètent-ils ?

A

Le modèle trichromatique capte les informations de base sur les couleurs grâce aux cônes, tandis que le modèle des processus antagonistes affine ces informations en créant des contrastes de couleurs.

246
Q

Pourquoi les couleurs optimales pour les cellules antagonistes du CGL ne correspondent-elles pas aux couleurs fondamentales ?

A

Parce qu’un traitement chromatique additionnel se produit au-delà du CGL, dans le cortex visuel, qui ajuste les couleurs pour correspondre à notre perception des couleurs fondamentales.

247
Q

Quelles sont les couleurs fondamentales que nous percevons ?

A

Les couleurs fondamentales perçues sont généralement le bleu, le vert, le jaune et le rouge.

248
Q

Comment les couleurs fondamentales sont-elles déterminées ?

A

Elles sont souvent déterminées par la méthode d’annulation de couleurs, où certaines couleurs se neutralisent mutuellement (par exemple, le bleu et le jaune, ou le rouge et le vert).

249
Q

Qu’est-ce que la méthode d’annulation de couleurs ?

A

C’est une méthode où des couleurs opposées se neutralisent l’une l’autre, comme le bleu avec le jaune, et le rouge avec le vert, pour déterminer les couleurs fondamentales perceptives.

250
Q

Que représentent les lignes pointillées dans le diagramme circulaire ?

A

Les lignes pointillées représentent les points cardinaux de l’antagonisme chromatique dans le CGL, ou les couleurs vers lesquelles les cellules antagonistes du CGL sont particulièrement sensibles.

251
Q

Que représentent les lignes pleines dans le diagramme circulaire ?

A

Les lignes pleines représentent les tonalités perceptives qui correspondent à notre expérience des couleurs fondamentales, comme le bleu, le vert, le rouge et le jaune.

252
Q

Quelles couleurs sont illustrées comme points cardinaux de l’antagonisme chromatique dans le CGL ?

A

Les couleurs incluent le cyan, le bleu, le violet, le rouge, l’orange, le jaune et le vert.

253
Q

Pourquoi la qualité des couleurs perçues peut-elle être limitée dans le processus de traitement des couleurs dans le CGL ?

A

La qualité des couleurs perçues peut être limitée par les capacités de reproduction des couleurs du système visuel et par un faible niveau de brillance, qui réduisent la saturation et la vivacité des couleurs.

254
Q

Où se produit le traitement additionnel qui ajuste les couleurs pour la perception humaine ?

A

Ce traitement additionnel se produit dans le cortex visuel, au-delà du CGL.

255
Q

Quel est le rôle du cortex visuel dans la perception des couleurs ?

A

Le cortex visuel ajuste les signaux issus du CGL pour aligner les couleurs optimales des cellules antagonistes avec notre perception des couleurs fondamentales.

256
Q

Quelle différence existe-t-il entre les couleurs optimales du CGL et les couleurs perceptives fondamentales ?

A

Les couleurs optimales pour les cellules antagonistes du CGL ne correspondent pas exactement aux couleurs fondamentales perceptives (comme bleu, vert, rouge, jaune), en raison du traitement chromatique supplémentaire dans le cortex visuel.

257
Q

Où trouve-t-on des champs récepteurs ayant une sélectivité chromatique antagoniste dans le cerveau ?

A

On trouve ces champs récepteurs dans certaines populations neuronales du cortex visuel primaire (ou cortex strié).

258
Q

Comment les champs récepteurs du cortex visuel primaire se comparent-ils à ceux du corps genouillé latéral (CGL) ?

A

Une minorité de cellules dans le cortex visuel a des champs récepteurs similaires à ceux du CGL, mais la majorité présente un double antagonisme chromatique dans un champ récepteur concentrique.

259
Q

Qu’est-ce que le double antagonisme chromatique ?

A

C’est un type de champ récepteur où deux types d’antagonismes chromatiques sont présents dans des zones concentriques, permettant une réponse différente selon la couleur et la localisation de la stimulation.

260
Q

Quel est l’avantage du double antagonisme chromatique par rapport à un antagonisme simple ?

A

Le double antagonisme chromatique permet la détection des bordures colorées, ce qui n’est pas possible avec un antagonisme simple.

261
Q

Que signifie un champ récepteur uniforme dans une cellule antagoniste simple ?

A

Dans un champ récepteur uniforme, toute la zone réagira de la même façon aux couleurs, par exemple avec un antagonisme rouge-vert ou vert-rouge.

262
Q

Que montre l’illustration (a) de la diapo ?

A

Elle montre une cellule antagoniste simple avec un champ récepteur uniforme : chaque endroit où la lumière atteint cette cellule génère la même réponse antagoniste, par exemple, rouge+ (R+) au centre et vert- (G-) en périphérie.

263
Q

Que montre l’illustration (b) de la diapo en termes de réponse ?

A

L’illustration (b) montre une cellule avec un double antagonisme chromatique. La réponse varie selon la combinaison de couleurs et de position dans le champ récepteur, permettant une meilleure distinction de bordures colorées.

264
Q

Pourquoi le double antagonisme chromatique est-il meilleur pour détecter des bordures colorées ?

A

Parce qu’il permet des variations de réponse selon la position et la couleur dans le champ récepteur, offrant une distinction plus précise des changements de couleur entre les zones adjacentes.

265
Q

Pourquoi la configuration avec le rouge au centre et le vert en périphérie est-elle considérée comme la “meilleure” pour cette cellule antagoniste ?

A

Cette configuration est optimale (“best”) car elle maximise la réponse de la cellule antagoniste. Le rouge au centre active fortement la réponse positive de la cellule pour le rouge (R+), tandis que le vert en périphérie déclenche une réponse inhibitrice (G-), créant un contraste chromatique net. Cette disposition permet de détecter efficacement les bordures colorées, en particulier les transitions de rouge à vert.

266
Q

Comment le double antagonisme chromatique fonctionne-t-il dans la détection des couleurs ?

A

Il combine deux antagonismes dans un champ récepteur concentrique, ce qui permet de traiter plus finement les contrastes de couleurs et de distinguer les bordures colorées.

267
Q

Où se trouvent les régions “blobs” dans le cerveau ?

A

Les régions “blobs” se trouvent dans l’aire V1 du cortex visuel primaire.

268
Q

À quoi réagissent les régions “blobs” dans l’aire V1 ?

A

Les régions “blobs” réagissent au cytochrome oxydase et constituent des colonnes chromatiques.

269
Q

Quel rôle jouent les régions “blobs” dans la perception des couleurs ?

A

Les régions “blobs” sont les zones où s’effectue le traitement de la couleur dans l’aire V1.

270
Q

Que contient une colonne chromatique (“blob”) donnée ?

A

Une colonne chromatique ne contient que des cellules présentant un antagonisme rouge-vert ou un antagonisme jaune-bleu.

271
Q

Les antagonismes rouge-vert et jaune-bleu peuvent-ils être présents dans la même colonne chromatique ?

A

Non, les deux types d’antagonisme ne se retrouvent pas dans la même colonne chromatique.

272
Q

Que montre l’image en termes de couches corticales et de colonnes chromatiques ?

A

L’image montre les différentes couches corticales (I à VI) et la distribution des colonnes chromatiques (blobs) selon les couleurs et orientations des colonnes d’orientation dans l’aire V1.

273
Q

Quelle est la signification des couleurs dans le code en bas de l’image ?

A

Les couleurs dans le code indiquent les différentes colonnes d’orientation pour les orientations préférées dans les colonnes de l’aire V1 : bleu (orientation horizontale), vert (orientation oblique), rouge (orientation verticale), jaune (orientation oblique).

274
Q

Que représentent les zones séparées dans l’image autour des régions “blobs” ?

A

Ces zones représentent des sections où les colonnes chromatiques peuvent être organisées pour répondre de manière préférentielle aux informations de l’œil gauche ou de l’œil droit dans l’aire V1.

275
Q

Qu’est-ce que la constance de couleur ?

A

La constance de couleur est la capacité du système visuel à percevoir les couleurs des objets comme étant constantes, même sous des conditions d’éclairage différentes.

276
Q

Sur quoi reposent les heuristiques responsables de la constance de couleur ?

A

Elles reposent sur notre connaissance des contraintes physiques, comme les changements de luminance et l’impact des ombres.

277
Q

Dans l’illustration (a) en haut à gauche, comment le changement de luminance affecte-t-il l’apparence de l’ombre ?

A

Un changement de luminance sans changement de teinte (hue) donne l’impression qu’il s’agit d’une ombre.

278
Q

Dans l’illustration (b) en haut à droite, comment le changement de luminance affecte-t-il l’apparence de l’ombre ?

A

Un changement de luminance avec un changement de teinte (hue) rend l’ombre moins reconnaissable comme une ombre.

279
Q

Comment le système visuel “sait-il” que la partie blanche doit rester blanche dans cette expérience ?

A

Le système visuel reconnaît qu’il y a une réflexion rouge sur le blanc et ajuste la perception pour la compenser, en considérant que la partie est toujours blanche.

280
Q

Que se passe-t-il lorsque la carte est pliée en forme de toit, avec le rouge orienté vers le blanc sans reflet ?

A

Sans reflet rouge pour expliquer la couleur, le système visuel perçoit maintenant le côté blanc comme étant légèrement rose.

281
Q

Que démontre l’expérience avec la carte sur la constance de couleur ?

A

Elle montre que le système visuel utilise des heuristiques pour interpréter les couleurs en fonction des reflets et des ombres, ajustant la perception pour maintenir la constance des couleurs.

282
Q

Comment les heuristiques influencent-elles notre perception des ombres et des reflets ?

A

Les heuristiques permettent au système visuel de reconnaître les ombres et les reflets, et d’ajuster la perception des couleurs pour maintenir une constance, même si l’éclairage varie.

283
Q

Qu’est-ce que l’adaptation chromatique ?

A

L’adaptation chromatique est un phénomène où l’exposition prolongée à une lumière colorée réduit la sensibilité des photorécepteurs à cette couleur, aidant ainsi à maintenir la perception constante des couleurs malgré les changements d’éclairage.

284
Q

Comment l’adaptation chromatique aide-t-elle à maintenir la constance de couleur ?

A

Elle ajuste la sensibilité des récepteurs pour qu’ils continuent de répondre de manière constante à une couleur donnée, même lorsque l’éclairage change.

285
Q

Qu’est-ce que le contraste chromatique et pourquoi est-il important pour la constance de couleur ?

A

Le contraste chromatique se produit lorsqu’un objet est entouré de couleurs diverses, permettant au système visuel de comparer les niveaux relatifs de stimulation des cônes dans l’ensemble du champ visuel, ce qui aide à stabiliser la perception des couleurs.

286
Q

Que montre l’image en haut à gauche (a) de la diapo concernant la perception du papier vert sous une lumière blanche ?

A

Sous une lumière blanche, le papier est perçu comme vert.

287
Q

Que montre l’image en haut au centre (b) de la diapo, où l’observateur n’est pas adapté à la lumière rouge ?

A

Sous une lumière rouge, sans adaptation de l’observateur, le papier est perçu comme légèrement déplacé vers le rouge.

288
Q

Que montre l’image en haut à droite (c) de la diapo, où l’observateur est adapté à la lumière rouge ?

A

Après adaptation à la lumière rouge, le papier est perçu comme légèrement moins déplacé vers le rouge, maintenant presque sa couleur verte.

289
Q

ue démontre l’expérience avec les échantillons de couleur en termes de constance de couleur ?

A

Elle démontre que le système visuel ajuste la perception des couleurs grâce à l’adaptation chromatique, permettant de percevoir les couleurs comme constantes même avec des changements d’éclairage.