Cours 6 Flashcards
le système endocrinien - bases
action directe du système nerveux autonome (sur le sympathique alors fonctions involontaires )est suivit d’une action indirecte en association avec le système endocrinien
L’hypothalamus (la région antérieure) envoie un
messager hormonal
– La corticolibérine ou (CRH “corticotropin-releasing hormone”)
- en direction de l’hypophyse (ou glande pituitaire)
(Hypophyse : une glande endocrine reliée à la partie antérieure du
cerveau sécrétant plusieurs hormones importantes)
hypophyse
- Sous l’influence du CRH, l’hypophyse va sécréter une
hormone dans le système sanguin :
– hormone adréno-corticotropine-hypophysaire (ACTH) - L ‘ACTH va stimuler la glande surrénale (la partie
externe ou cortico-surrénale)
Les glandes surrénales comprennent deux parties:
1- La partie externe ou cortico-surrénale
2- La partie interne ou médullo-surrénale (médulla)
hypothalamus antérieure
stimule aussi l’hypophyse par une connexion nerveuse directe
– Lorsque stimulée par l’hypothalamus (par la voie
nerveuse), l’hypophyse va sécréter l’hormone
vasopressine (ADH) et l’ocytocine (sert entre autres à l’allaitement et attachement, agressivité défensive pour défendre le groupe) dans le système
sanguin
partie externe ou cortico-surrenale
Influencé par l’ACTH, la partie externe ou cortico-surrénale
va sécréter deux types d’hormones dont les
– Glucocorticoïdes
* Le principal glucocorticoïde est le cortisol, qui est responsable d’augmenter l’énergie dont le corps à besoin (+ glucose et de gras)
* Ces substances interviennent plus tardivement (5 à 30
minutes) après le stimulus, va dans le sys sanguin -
partie interne ou medulla-surrenale
La partie interne ou médullo-surrénale (médulla) est
stimulée par la voie nerveuse du système nerveux
sympathique (en provenance de l ‘hypothalamus)
leur libération atteint un pic après 2 minutes
- elle sécrète des catécholamines (y compris dopamine) : adrénaline (épinéphrine) et la noradrénaline (norépinéphrine) directement dans le sang (80/20%)
* Elles servent en autres à
– Augmentation du rythme cardiaque
– Dilatation des artères coronariennes et des bronches
– Augmentation du métabolisme basal
– Vaso-constriction des vaisseaux sanguins et de la peau et des
muscles des extrémités -
noradrénaline
– Nécessaire dans apprentissage et mémoire (noradrénaline)
– Impliqués dans la consolidation des évènements émotionnels
(noradrénaline). Trop noradrénaline= insomnie, confusion
mentale
quand on en a plus, ça augmente les capacités cognitives
changements physiologiques et buts
- Augmentation pression sanguine,
rythme cardiaque, et respiration : Donne plus de sang oxygéné aux
muscles - Vaisseaux sanguins périphériques
se contractent : * Diminue la perte de sang si blessé - Pupilles se dilatent : Voir mieux dans la noirceur
- Apport de sang au système digestif
et autres organes est réduit : Conserve le sang pour utilisation
ailleurs - La fonction des reins est réduite : Conserve les fluides pour maintenir
le volume sanguin si blessé - Des endorphines sont produites
dans le cerveau : Coupe la douleur si blessé - La réponse immunitaire est
supprimée : La réponse immunitaire interfère
avec la capacité à continuer à
résister (consomme énergie)-
stress et adaptation
Le stress permet à un individu de
S’ADAPTER à une situation menaçante
(stress).
le stress fait partie intégrante du processus d’adaptation aux difficultés de la vie
coping et adaptation - lazarus et folkman
Selon Lazarus et Folkman, il faut distinguer
nettement coping et adaptation.
- l’adaptation est un concept extrêmement large qui inclut toute la psychologie et même la biologie
L’adaptation inclut tous les modes de réaction des
organismes vivants qui doivent interagir avec les
conditions changeantes de l’environnement (ex: la
perception, l’émotion, la motivation, l’apprentissage,
etc…).
C’est à plus long terme… - le coping est un concept beaucoup plus spécifique
Le coping n’inclut que les réactions à des variations de
l’environnement évaluées comme menaçantes (ou
stressantes)
C’est à plus court terme.
trouble de l’adaptation
DSM-5 : Avant nommé “dépression réactionnelle
ou névrotique”. Il est maintenant dans la
catégorie des “troubles liés aux traumatismes et
au stress”.
Le trouble de l’adaptation est caractérisé par la
présence de symptômes émotionnels ou
comportementaux en réponse à un ou des stresseurs identifiables (dans les 3 mois)
* … ne répond pas aux critères d’un autre trouble
mental
* Présente des symptômes réactionnels à un ou des
événements de vie auxquels il n’arrive pas à faire face adéquatement
* Un trouble d’adaptation peut aussi être aigu, ou
considéré chronique si le stress dure plus de six
mois.
- ne fait pas la difference entre coping et adaptation
le stress est une bonne chose pour la santé
- nous avons besoin du stress pour vivre (selye : le stress c’est la vie)
- Nécessaire parce que les mécanismes biologiques et
psychologiques du stress ont comme objectif principal
de nous placer dans état physique et mental optimal
pour faire face à une situation stressante et ainsi aider
à nous y adapter - fait partie du quotidien et contribue à l’adaptation
- Il incite l’individu à mobiliser son énergie (aspect
motivationnel) et à trouver des solutions aux
problèmes de la vie (ex: incite l’étudiant à se préparer
à un examen) - Il peut être utilisée de façon positive pour mobiliser
ses défenses et améliorer sa performance - Si il est faible ou absent, nos ressources ne se
mobiliseront pas assez
lorsque le stress entraine des effets néfastes
Cependant, quand le stress atteint certaines
proportions (un certain niveau), il entraîne une
série de réactions nuisibles à l’adaptation
- si le stress est trop fort, nos ressources seront trop en alerte et cela va épuiser physiquement et mentalement
* Le stress excessif est nuisible
Donc : le stress est nocif s’il est trop bas ou trop élevé,
il faut donc un équilibre
- une relation curvilinéaire entre stress et adaptation… optimal quand on est dans la zone de réalisation
bon stress
- le bon stress serait le résultat de motivations intrinsèques : Dépassement de soi,
persévérance, créativité, etc. - C’est ce que l’on nomme souvent l’”eustress”
(Selye). - Il produirait un effet sur la production d’hormone
dans le corps mais jamais suffisamment pour être
néfaste à long terme (assez pour sensation de
“high”). - Réponse “adaptée”
mauvais stress
- mauvais stress serait le résultat de motivations extrinsèques : On parle alors de
situations déplaisantes, contraignantes, menaçantes… - C’est ce que certain appelle la “détresse” (dystress).
- Selye, 1974 : Stress sans détresse : Il est question de
“détresse” lorsque le stress devient nuisible ou
désagréable. - Produit assez d’hormones de stress pour que cela lui
soit nuisible à long terme - Réponse “maladaptée”
sources de stress
En fait, tout peut devenir une source de stress puisque
c’est une évaluation cognitive individuelle qui détermine
si une situation est stressante ou non : pas de limite sur ce qui peut devenir une source de stress pour qqun, elles sont multiples
1.Facteurs externes
* facteurs physiques (ex: bruit, blessure, froid…)
* facteurs situationnels (nouveauté, prévisibilité…)
* facteurs psychosociaux (environnement = stresseur)
2.Facteurs internes
* facteurs personnels (ex: âge, genre)
* facteurs de personnalité (ex: valeur, croyance…)