Cours 4 Flashcards

1
Q

Population vivant du stress

A
  • Dans les sondages, beaucoup de gens disent qu’ils ne vivent pas de stress alors que c’est faux, 100% des gens vivent du stress
  • Oui et non les animaux vivent du stress, mais les humains eux peuvent traiter l’info pour confirmer la menace vs l’instinct de survie
  • Depuis la préhistoire, sans stress, il n’y aurait pas d’humains, c’est ce qui a permis le développement  mécanisme d’adaptation
  • Le stress rend malade, relation directe et on peut mourir du stress, les gens stressés ont aussi plus d’accidents = le stress est à la base de la psychologie de la santé
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2
Q

stress et anxiété

A
  • Aujourd’hui le stress est un mot que l’on entend
    souvent , il est à la “mode”
  • Le terme “stress” est aujourd’hui très largement
    utilisé pour désigner des situations de vie difficiles,
    ou même “excitantes”
  • Ça se ressemble, mais c’est différent
  • « excitant» quand c’est le fun c’est pas du stress, fébrile
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3
Q

stress - anxiété - peur

A

Mais d’un point de vue strictement
psychologique, le stress, l’anxiété et la peur,
semblent être des réalités tout de même
différentes
Par contre elles peuvent parfois se ressembler
et même parfois vue comme des niveaux
d’un même état
Strictement: Le stress (et la peur) sont des réactions physiologiques
alors que l’anxiété (et
l’angoisse) des concepts proches de la psychopathologie
- Ce sont souvent des concepts vagues et imprécis que l’on a tendance à confondre entre eux
- Emotion de la peur est la première à être ressenti quand stressé, car ça nous dit qu’elle type de réaction à avoir
- Continuum : stress, anxiété, troubles anxieux, angoisse  intensité, difficultés cognitives, conséquences physiologiques

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4
Q

définition classique du stress

A
  • Vient de l’anglais… évidemment
  • Le mot stress est dérivé du latin : Stringere ce
    qui signifie serrer fortement, étreindre (tendu,
    raide)
  • Cannon 1915 homéostasie: “tendance des
    corps vivants à stabiliser leur organisme”
  • Stress en ingénierie 1940 … force, poids,
    tension, charge ou effort
  • 2024: Google : 5 070 000 000…
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5
Q

histoire stress - hans selye (1936-1974)

A

Selye remarque une suite de réactions biologiques et
physiologiques, apparaissant suite à divers facteurs de
stress, entraînant la sécrétion de cortisol, la stimulation
de la glande médullo-surrénale et l’activation du système
nerveux sympathique (1936-“stress” au lieu de SGA)
Pour lui, ces manifestations hormonales et neurologiques
sont des manifestations de la réponse du corps au
stress et il définit le stress comme : - la réponse non spécifique de l’organisme à toute adaptation qui lui est faite 1936

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6
Q

SGA syndrome général d’adaptation de Selye

A

Il “découvre” le syndrome général
d’adaptation (SGA) dans laquelle il précise trois
phases :
1. la phase d’alarme (de choc)
2. la phase de résistance
3. la phase d’épuisement -

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7
Q

définition DSM4 de l’anxiété

A

l’anxiété peut être définie comme : “une anticipation
craintive d’un danger ou d’un malheur à venir,
accompagnée d’un sentiment de dysphorie ou de
symptômes somatiques* de tension”
(*Relatif au corps (par opposition à psychique))

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8
Q

définition courante de l’anxiété

A

l’anxiété est un état d’alerte, de tension psychologique, et somatique en rapport avec un sentiment désagréable de peur, d’inquiétude, le plus souvent sans objet ou disproportionné par rapport à son objet
- anxiété : est essentiellement une émotion, quand trop grande devient des troubles anxieux
* Considérée comme une “émotion normale
lorsqu’elle constitue une réponse à un stress de la
vie quotidienne [mais elle] peut s’avérer
psychopathologique dès lors qu’elle est à l’origine
d’une souffrance ou d’incapacité fonctionnelle”
* “Normale” car sans elle, nous ne serions pas
capables de fonctionner

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9
Q

théorie de l’état et du trat d’anxiété (spielberger 1966)

A

Spielberger propose de distinguer “le trait d’anxiété,
en tant que tendance individuelle, de l’état d’anxiété,
en tant que réaction émotionnelle contextualisée et
ponctuelle”
Il propose une théorie incluant la relation entre ces
deux composantes de l’anxiété :
“State-trait theory of anxiety”

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10
Q

le trait d’anxiété

A
  • Réfère aux différences individuelles relativement
    stables dans la prédisposition et la tendance générale
    à répondre par l’anxiété (stress) aux menaces perçues
    dans l’environnement
  • Prédispositions individuelles à percevoir certains
    stimuli de l’environnement comme étant menaçants
  • trait est stable dans le temps
  • plus l’anxiété de trait est élevé, plus on a des perceptions négatives à des situations. Par conséquent, on sera d’autant plus vulnérable à l’anxiété (stress) – réfère à un trait de stress, assez stable parmi les situations
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11
Q

anxiété d’état

A

Réaction temporaire et transitoire qui s’exprime par
des sensations déplaisantes de tension et
d’appréhension, et par différentes modifications
physiologiques et comportementales
* L’anxiété d’état reflète un état émotif ou une condition
de l’organisme transitoire
- état peut fluctuer dans le temps et varier dans son intensité

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12
Q

conclusions sur les distinctions entre les concepts

A
  • le stress est venu à désigner toutes les conditions de tension quelles que soient ses origines ou ses manifestations (agent, réaction, état)
  • anxiété serait une étape plus avancée sur le continuum de stress
  • Dans ce sens c’est une notion plus large que
    l’anxiété
  • Le stress est presque devenu l’équivalent
    d’activation ou d’excitation
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13
Q

évolution des conceptions du stress

A

Il existe différentes conceptions du stress. Ces
conceptions du stress ont beaucoup évolué dans
les dernières années
* Dans les premières conceptions du stress, il n’y avait
pas de spécificité en fonction de l’individu ou du
contexte.
- Au début, on voit le stress comme une réaction physiologique
- Progressivement, il y a une interaction entre l’individu et son environnement
* Progressivement, le modèle “réaction physiologique”
est passé à un modèle de type transactionnel
* Dans sa conception actuelle, le stress est défini
comme un phénomène transactionnel bio-psychosocial

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14
Q

conceptions du stress

A
  • La conception physiologique du stress
    Le stress comme une réponse de l’organisme
    – Avec les travaux de Hans Selye
  • La conception psycho-physiologique (ψ-sociale)
    Un stimulus particulier de l’environnement
    – Les événements majeurs de vie (Holmes et Rahe)
    – Les tracas de la vie quotidienne
  • La conception psychologique du stress
    Une interaction entre la personne et son environnement
    – Interactionniste (transactionnel, psycho-social) de
    Lazarus et Folkman
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15
Q

héritage phylogénétique

A

La réaction de stress proviendrait (en partie) de
notre héritage phylogénétique (développement de
l’espèce au cours de l’évolution), c’est-à-dire de
nos ancêtres… (“l’instinct animal” face au danger)
- Ainsi lorsqu’un individu est en présence d’un danger, qu’il soit réel ou non, présent ou anticipé, il y a trois réponses possibles
Combattre, fuir ou figer

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16
Q

Combattre, fuir ou figer

A
  • Walter B Cannon: fight or flight (1915 ?)
  • Cannon suggère que la réaction animale face
    aux menaces serait accompagnée d’une
    décharge générale du système nerveux sympathique
    qui permettrait à l’animal de
    combattre ou de fuir -
  • Réaction biologique qui serait automatique de l’animal en situation de stress ou devant un stimulus menaçant
  • Dans la phase d’alarme du SGA
  • Ajoute : fright (freeze)
17
Q

“Fight response” (combattre, lutter)

A

attaquer l’objet menaçant, tenter de l’arrêter ou même de le neutraliser
* Cette réponse consiste à faire face au danger
(affronter), elle parait la mieux adaptée mais
elle n’est pas toujours possible…

18
Q

“Flight response” (fuir, se sauver)

A
  • Flight : fuite devant l’objet menaçant ou la situation
  • Elle dépend de la nature de l’objet ou de la
    situation
  • Il est possible de fuir physiquement ou de fuir
    psychologiquement (ex : le déni, l’oubli, par le biais
    de substances psychotropes, l’alcool, etc.)
19
Q

“Fright response” (figer, paralyser)

A
  • Fright : immobilisation devant l’objet menaçant, ne rien faire  tonic immobility : inhibition, moteur et vocale, pas volontaire mais quand le cerveau perçoit le stress trop élevé
    S’il est impossible de combattre ou de d’enrayer
    l’objet menaçant, si la fuite n’est pas possible,
    on reste paralysé, immobile à subir la situation
    de manière impuissante
  • Réaction de camouflage, malaise vagal perdre connaissance quand il manque de pression sanguine dans le cerveau?
20
Q

modes de défense

A

– Nous avons reçu ces modes de défenses de nos
ancêtres et ils nous ont permis de survivre jusqu‘à
maintenant (Ex: homme préhistorique)
– Nous sommes confrontés à des situations que nous ne
pouvons pas contrôler ou combattre (“fight response”), nous
ne pouvons pas fuir (“flight response”), nous restons pris
avec la “fright response “, le stress et l’anxiété, la peur
- Un mode de défense essentiel à la survie de l’espèce, mais de nos jours ce mode est moins adapté à la vie quotidienne

21
Q

conception physiologique du stress - selye

A

Hans Selye, “découvreur” du stress
– Hans Selye aurait “créé” ce terme suite à ses
travaux sur les rats (années 30) et ses patients
– Définit le stress comme “toute réponse non
spécifique de l’organisme consécutive à toute
demande ou sollicitation exercée sur cet
organisme”
- Par définition, le stress selon selye ne peut pas être évité
– En 1936 : il décrit le stress comme un
“syndrome général d’adaptation” (stress
response par la suite)

22
Q

symptomes du SGA

A
  • SGA présente les mêmes symptômes (effets) avec peu de différence peu importe la cause du stress
    – Hypertrophie du cortex surrénalien
    – Ulcères gastro-intestinaux
    – Régression du thymus (atrophie)
    – Régression des ganglions lymphatiques
    (atrophie)
23
Q

1- La réaction d’alarme (phase de choc)

A
  • Phase d’alarme : on perçoit le stimulus stressant et le corps se prépare à l’action c’est la réaction d’urgence, le corps suppose qu’on est confronté à une menace
  • Si on enlève le stimulus ayant provoqué le stress, le corps revient à son niveau d’activation précédant la stimulation
    – L’organisme fait tout ce qu’il peut pour s’adapter
    – Le corps lance alors une alerte générale
    caractérisée par des modifications de certains
    paramètres biologiques
    Sécrétion d’adrénaline (et noradrénaline)…
    – Si, par contre, l’organisme est soumis de façon
    prolongée au stimulus stressant (quelques
    minutes à + heures), on passe au 2e stade
  • La respiration
    devient plus rapide
  • Le cœur bat plus vite
    et plus fort
  • La pression sanguine
    augmente
  • Les muscles se
    tendent pour l’action
  • Les mains et les
    pieds deviennent
    froids et transpirent
  • La bouche devient
    sèche
24
Q

2- La phase d’adaptation ou de résistance

A

l’organisme tente de s’adapter à l’agent stresseur en mobilisant les ressources énergétiques nécessaire pour maitriser du mieux possible la nouvelle situation
– Le corps tente de réparer tous les dommages
provoqués par la réaction d’alarme (ex : combat les
inflammations possibles…)
– Le niveau d’activation est plus élevé qu’à la normale
mais se stabilise par la suite
– C’est l’état de stress…
– Si le stress continue trop longtemps (ou devient
chronique), le corps demeure en alerte, l’organisme
se fatigue et ne peut pas complètement réparer les
dommages
* Le stress est encore bénéfique pour l’organisme (aide à performer)

25
Q

3- La phase d’épuisement

A

le stress continue trop longtemps alors organisme se fatigue et fonctionne mal
– Il n’est plus capable de s’adapter à ce qui lui est
demandé
– Incapable de compenser les dépenses d’énergie, les
défenses immunitaires faiblissent et rendent plus
sensible aux agressions externes
– La capacité de résistance devient plus faible et peut
conduire aux problèmes de santé (dommages
irréparables, mort…)
– C’est à cette étape que les désordres psychophysiologiques (psychosomatiques*) se
développent - les maladies de “l’adaptation”
* Maladies coronariennes
* Ulcères
* Cancers et infections microbiennes dues à
l’affaiblissement du système immunitaire

26
Q

psychosomatique

A

*(tout trouble somatique qui comporte dans son déterminisme un facteur
psychologique intervenant non pas de façon contingente, mais par
une contribution essentielle à la maladie)

27
Q

conception psycho-physiologique

A
  • Model psychosocial, le stimulus devient un agent stressant, un facteur de l’environnement (social)
     but : faire lien prédictif entre stress et santé
  • Les sources principales de stress proviennent des
    changements ou des événements dans la vie
  • Stress survient lorsqu’exposé à un grand nombre
    d’événements de vie, ou à des contraintes
    ininterrompues générées par l’environnement
  • Stressant car nécessitent des transactions
    permanentes de l’individu avec son environnement
28
Q

tracas de la vie quotidienne

A
  • Tracas de la vie quotidienne : concepts réfèrent à des évènements de vie quotidiens qui sont contraignants et stressants et qui ont des répercussions
  • Selon Lazarus , les tracas quotidiens sont des
    événements ou des problèmes irritants, frustrants ou
    anxiogènes, qui caractérisent les transactions
    journalières d’un individu avec son environnement
29
Q

Événements de vie (life events)

A
  • Ces modèles mettent l’accent sur le rôle que
    jouent les événements de vie majeurs dans le
    développement et le maintien des symptômes
    de stress
    Tout changement de vie (+ ou -) => adaptation =>
    stress
  • Evènements de vie majeurs sont considérés comme stressant en raison de l’adaptation intense qu’ils exigent des individus
  • Basée sur l’hypothèse selon laquelle le stress résulte
    d’une accumulation de changements majeurs
    (désirables ou indésirables) dans la vie d’un individu,
    nécessitant une forte adaptation

“Échelle d’événements récents”
* (SRRS: Social Readjustment Rating Scale) - Une des premières échelles de mesure, la plus connue et très utilisée, car facile d’application est celle de Holmes et Rahe 1967

30
Q

Critiques : événements de vie

A
  • Ne prend pas en considération la signification que l’individu attache aux évènements (il existe des différences individuelles dans la façon de réagir aux évènements de la vie), les items changent avec le temps (épouse qui commence ou arrête de travailler)
  • Relation faible entre la gravité des évènements de vie majeurs (score échelle de holmes et rahe) et l’apparition des problèmes de santé
  • Mesure sur les marins 6 mois sur un bateau, mauvaise corrélation pour le questionnaire
  • Que la nature de l’événement soit positive ou négative,
    c’est traité de la même façon (l’effet des événements
    désagréables est plus nuisible à la santé que celui des
    événements agréables)
  • Ce sont des événements assez rare (surtout sur 1 an)
  • Différences culturelles et socio-économiques
  • Formulation des items souvent vague et ambiguë
    – Changement dans la santé d’un membre de la famille
    – Changement dans ses conditions de vie
31
Q

conclusion conception psycho-physiologique

A

Le stress ne peut pas être défini simplement en
termes de stimulation exercée par l’environnement,
car la relation s’établissant entre l’agent stressant
et la personne dépend des caractéristiques de
chaque personne

32
Q

Conceptions physio et psycho-physio

A

Selye : toutes réponses non-spécifiques…
– On ne réagit pas (physiologiquement) tous de la
même façon à un même stresseur….

Holme et Rahe : Le stimulus devient un agent
stressant, généralement un facteur de l’environnement…
– Ignore les différences individuelles (les caractéristiques
de l’individu)
– Ignore l’interaction entre un individu et ses différents
environnements (situations) -

33
Q

modèle transactionnel du stress

A

Devant ces limites, Lazarus et Folkman (1984)
élaborent un modèle transactionnel
- Modèle transactionnel : approche conceptuelle du stress prône une perspective dynamique de l’interaction entre la personne et son environnement
Modèle transactionnel prend donc en compte
– l’interaction entre l’individu et l’environnement
– les variables contextuelles (environnement)
– les caractéristiques de la personne (personnalité)
– l’évaluation que fait l’individu de la situation -