Cours 3 Flashcards

1
Q

Théorie de l’action raisonnée - Théorie du
comportement planifié (Ajzen et Fishbein)

A
  • Dans les années 1960 = il existait une importante
    controverse sur le rôle des attitudes (ce que tu pense par rapport au cpt) dans la
    prédiction d’un comportement
  • selon plusieurs, les attitudes ne contribuent pas à la prédiction d’un cpt : d’autres affirment le contraire
    Ajzen et Fishbein = une importante revue de la
    littérature scientifique…
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2
Q

résultat action raisonnée et cpt planifié

A
  • Bon déterminant (l’attitude) du comportement lorsque
    la mesure implique la personne dans l’action visée
    *mauvais déterminant lorsqu’elle était en mesure de facon générale et impersonnelle
  • En résumé, nous pouvons avoir une attitude très
    positive envers l’activité physique en général, mais
    avoir une attitude beaucoup plus nuancée lorsqu’elle
    implique notre pratique personnelle de l’activité
    physique
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3
Q

La 1ere version de la théorie d’Ajzen et Fishbein (1975)

A

*individu adopte un cpt sous le controle dominant de l’intention (ca donne rien de prédire le cpt, il faut se fier sur l’intention)
Azjen (1987, 1991) introduit une nouvelle variable afin
de “compléter” le modèle: le controle percu
Avec la notion du contrôle perçu, la Théorie de l’Action
Raisonnée (les gens sont rationnels) est alors devenue la Théorie du
Comportement Planifié (en ajoutant le controle percu) -

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4
Q

principe Action raisonnée et comportement planifié

A
  • TAR a comme principe que la plupart des cpts humains sont rationnels
  • TAR: le comportement à prédire doit être volitif, totalement sous le controle de la personne
  • La théorie du comportement planifié (TCP) est une
    “extension” de la TAR
  • TCP: les bases restent les mêmes, mais Ajzen veut
    dépasser le postulat (volitif) car est insuffisante pour prédire les cpts qui ne sont pas sous le controle volitif
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5
Q

théorie de l’action raisonné

A
  • Rejette l’idée que les actions de l’individu puissent être “produites” par
    des motivations inconscientes (car de nature instable et imprévisible)
  • La plupart du temps, l’action est “produite” par un contrôle volitionnel,
    donc est déterminée par l’intention (le plus direct)
  • Le comportement serait déterminé par son intention comportementale à
    l’adopter (le faire)
  • Cette intention serait déterminée par l’attitude de l’individu et par ses normes subjectives
    relatives au comportement précis
  • L’attitude d’un individu envers un comportement serait déterminée par
    ses croyances envers les csq de ses cpts
    (multiplié) par son évaluation de ces conséquences (pcq quand on mets ses 2 ensemble, c’est plus que la somme des 2)
  • Les normes subjectives sont elles-mêmes déterminées par les croyances normatives d’un individu et par sa motivation
    à se plier
    aux normes

donc : croyances > attitudes et normes subjectives > intention > cpt
mais ajouté une composante de controle (croyance de controle et évaluation de l’intensité) est pertinent car cela a une influence sur l’intention

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6
Q

3 types de croyances de TPC Théorie du comportement planifié 1e niveau

A

l’action humaine (les comportements) est tout
d’abord guidée par trois types de croyances (inter-reliées)

  • les croyances comportementales : une évaluation par
    le sujet des conséquences probables du comportement
    (comme dans l’action raisonnée)
  • les croyances normatives : la façon dont le
    sujet se représente les normes sociales et les attentes de
    ses pairs (et de la société), incluant aussi la motivation du
    sujet à se conformer à ces attentes (ou, au contraire, à ne
    pas s’y conformer)
  • les croyances de controle : la présence et à
    l’influence de facteurs pouvant faciliter, ou au contraire
    entraver l’exécution du comportement
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7
Q

2e niveau du TCP

A

2e niveau:
*les croyances cpts produisent une attitude favorable ou défavorable
envers un comportement
*les croyances normatives produisent des normes subjectives
(en intégrant, comme
dans la théorie de l’action raisonnée, la pression sociale)
*les croyances de controle donnent lieu à un controle cpt percu
Les trois ensemble :
* l’attitude envers le comportement
* les normes subjectives
* la perception du contrôle comportemental
mènent à la formation d’une intention comportementale

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8
Q

règle générale TCP

A

Règle générale :
* Si l’attitude envers un cpt est favorable
* Si les normes subjectives concernant ce comportement sont favorables
* Si le contrôle perçu (l’individu estime
qu’il ne rencontrera pas d’obstacle dans la mise en
œuvre du comportement)
alors que l’intention d’accomplir le cpt en questions sera très forte
L’attitude pourra alors constituer un bon prédicteur
des comportements

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9
Q

Modèle transthéorique du changement (Stages
of change model de Prochaska et DiClemente)

A
  • Par les psychologues James Prochaska et Carlo
    DiClemente en 1982
  • Comprendre comment les personnes changent face à certains cpts addictifs (conduite addictives)
  • Dans le cadre d’une thérapie (ou non), les individus
    semblent passer par des phases semblavle, en utilisant des processus semblables
  • Une série d’étapes à par lesquelles passe un individu
    qui veut abandonner une habitude
    on passe tjrs par les memes stades à peu près
  • Tout d’abord dans le domaine de la
    psychothérapie, ensuite appliqué à la psychologie
    de la santé
  • Certains le considèrent aujourd’hui comme un modèle universelle du changement intentionnel de cpt (on peut pas forcer qqun à changer sans que cela soit intentionnel, la personne doit être consciente du problème)
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10
Q

explication du processus du changement

A

1- stades de changements
2- processus de changement
3- balance décisionnelle : elle représente les
avantages et les inconvénients ….
Avantages + grands qu’inconvénients = modification cpt
Avantages + petits qu’inconvénients = absence d’action ou
immobilisme
Avantages = inconvénients = immobilisme/ambivalence
4- sentiment d’efficacité personnelle (auto-efficacité) : Bandura définit l’auto-efficacité comme la confiance globale en
ses capacités de produire un niveau adéquat de performance

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11
Q

-Les processus tentent d’expliquer par des
mécanismes, les “mouvements” à travers les
stades

A

Ces processus sont basées sur des construits extraits de différents modèles théoriques
comme la théorie de
l’action raisonnée et le modèle des croyances envers
la santé

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12
Q

stades de changement

A
  • Prévoit une progression ordonnée à travers les stades, ce
    qui signifie qu’aucun stade ne peut être omis, pas de saut
  • Ils progressent à différentes vitesses dans ces stades:
    – certains stagnent au même endroit durant de nombreuses années
    – certains rechutent et reviennent en arrière à des stades précédents
  • Les changements d’un stade à un autre peuvent survenir
    à n’importe quel moment
  • Pour une intervention efficace, il faut le faire en utilisant les processus du changement et au bon moment
    (en fonction du
    stade dans lequel la personne se situe)

précontemplation
contemplation
décision
action
maintien - sortie définitive de la prob
rechute

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13
Q

Étape de précontemplation (pré-intention)

A
  • Au premier stade, les individus sont peu disposés au changement
    ils nient avoir un problème
    ou en diminuent l’ampleur et les conséquences
  • La personne ne se montre pas du tout intéressée à
    un changement de comportement possible
  • La personne n’a pas encore pris conscience qu’elle a un prob
    ou qu’elle a besoin d’introduire un
    changement dans sa vie
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14
Q

Étape de contemplation (intention)

A
  • reconnaissent avoir un prob mais
    sont profondément ambivalentes face au
    changement. Elles ne sont conséquemment pas pret à passer à l’action
  • La personne contemplative considère et rejette en
    même temps le changement. L’expérience de la
    personne contemplative est décrite comme une sorte
    d’oscillation entre les raisons de changer et les
    raisons de continuer de la même manière.
  • lorsque la personne ne change pas de cpt mais commence à y penser
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15
Q

Étape de détermination (préparation-décision)

A
  • Pratiquement terminé l’ambivalence qui les arrêtait et
    sont prêts à prendre des engagements pour modifier
    leur comportement
    *planifient leur action à venir et commencent à poser des gestes concrets sans toutefois être en mesure d’éliminer leur cpt prob (planifier quoi faire lors du chang cpt, ex quoi faire à la place de fumer)
  • Si la personne entre dans la phase d’action, le
    processus de changement continue. Dans le cas
    inverse, la personne retourne à l’étape de la
    contemplation
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16
Q

Étape d’action

A
  • L’objectif au cours de cette étape est de produire un
    changement dans le problème à résoudre. intention de changer, cependant, ne garantie pas que le chang sera maintenu au fil du temps
    va a l’opposé du concept intention prédit le cpt, la majorité des modèles s’arrête à l’action
  • les individus travaillent activement à modifier leurs
    comportements, à réviser leurs cognitions, attitudes
    et croyances et à contrôler leur environnement en
    vue de résoudre leur problème
  • ils cessent d’avoir recours à leur cpt habituel et en adoptent de nouveaux
  • les personnes le considèrent le plus souvent comme
    le début de la thérapie
17
Q

Étape de maintien

A
  • Les individus s’efforcent de continuer à pratiquer les
    comportements qu’ils ont acquis et tentent d’éviter les
    rechutes
  • le défi consiste ici à maintenir le chang obtenu lors de l’étape précédente afin de prévenir les rechutes
  • Lorsque la personne a adopté un nouveau
    comportement depuis plus de six mois
18
Q

rechute

A

Si la rechute se produit, la personne doit
recommencer à tourner autour de la roue plutôt que
de rester immobile dans cette phase
* les trébuchements ou les rechutes sont normaux. On s’y
attend lorsqu’une personne tente de modifier un
comportement manifesté depuis longtemps

19
Q

avantages - Modèle transthéorique du changement

A
  • L’une des forces de ce modèle est qu’il permet de
    considérer le caractère dynamique du cpt
  • Il englobe le fait que les individus répondent différemment aux processus selon le stade dans lequel ils se trouvent
  • Il tient compte de la fréquence des rechutes des
    individus qui essaient de changer leur comportement
20
Q

Modèle (transactionnel) intégratif et multifactoriel
de la psychologie de la santé (BruchonSchweitzer)

A

Le modèle de Bruchon-Schweitzer s’inspire et intègre
les modèles explicatifs des différents courants: biomédical, épidémiologie, psychosomatique, biopsychosocial, interactionniste, transactionnel
Comprendre les articulations des différents facteurs
agissant sur la santé, directement inspiré du modèle transactionnel du stress et coping de lazarus et folkman
- antécédents environnementaux et sociodémographiques (ce qu’il subit)
- antécédents individuels, psychosociaux et biologiques (ce qu’il est)
- les transactions et stratégies d’adaptation (ce qu’il fait)

21
Q

pourquoi T I M

A

T
* Transactionnel prise en compte des transactions individus/environnement
tous les facteurs
intermédiaires, déterminants individus et
environnementaux
* Inclut les principaux processus élaborés pour faire face aux
situations aversives : stress, contrôle, soutien, coping
* Inclut ce qui précède, les déterminants sociaux de la santé et les
antécédents dispositionnels
* Inclut ce qui suit, issues favorables (santé, bien-être, qualité de
vie, etc.) et défavorables (initiation et évolution d’une pathologie,
mortalité, etc.).

I
* Intégratif: prend en compte des facteurs de nature différentes
– Il est intégratif parce qu’il inclut des composantes de nature
différente (psychologique, sociale, économique, médicale,
biologique, etc.)

M
* Multifactoriel: intégration de facteurs
ayant des statuts différents directs ou indirects
– multifactoriel car il comprend des facteurs ayant des
fonctions différentes (prédicteurs, transactions, critères).

22
Q

3 catégories - facteurs contribuant à l’explication d’une part de la variance des critères de santé

A

1- antécédents (ou prédicteurs) de l’état de santé ou de maladie
* Cette catégorie regroupe les antécédents :
– Environnementaux et sociodémographiques (plutôt externes
à l’individu)
– Psychosociaux (plutôt inhérents à l’individu)
– Biomédicaux

2- transactions individus contextes (role modérateur)
* Rôle médiateur ou modérateur
* Sont sur plusieurs niveaux:
– Perceptivo-cognitif
– Affectif
– Comportemental
– Psychosocial
– Psychobiologique
* Ils se composent de processus transactionnels correspondant à l’ensemble des stratégies élaborées par l’individu pour faire face à la situation stressante

3- les issues (ou critères d’ajustements/non-ajustements)
* En termes de santé physique et de santé
psychologique ( ou de bien être subjectif)
* Il s’agit de l’évaluation de l’efficacité relative des
diverses stratégies de coping.
* Les critères sont le plus souvent,
– soit biologiques et somatiques (initiation d’une
maladie, état fonctionnel, aggravation ou récidive,
amélioration, guérison),
– soit émotionnels et psychologiques (bien-être,
satisfaction, qualité de vie subjective, dépression, anxiété)

23
Q

2 phases les transactions - modèle intégratif et multifactoriel

A

Les transactions se déroulent en deux phases :
1. la phase d’évaluation avec l’évaluation
primaire (stress perçu) et secondaire (contrôle perçu
et soutien social perçu) - ecq je peux y faire face
2.la phase d’ajustement (élaboration des stratégies de coping)
– Les stratégies de coping, en interaction avec les autres
modérateurs (stress perçu, contrôle perçu et soutien social
perçu), permettront ou non au sujet d’affronter la situation et
se traduira par résultat positif ou non

24
Q

les antécédents

A

Environnementaux
* Certains facteurs environnementaux peuvent affecter
la santé des individus
– niveau socio-économique
– ethnie, pays, communauté,
– environnement familial, groupe de pairs
* stress, menaces, pertes ou danger (le stress consomme bcp d’énergie)

Sociodémographiques
Les études épidémiologiques nous ont appris que l’ensemble des facteurs sociodémographiques
– Âge, profession, sexe, habitat, niveau socioculturel
et certains modes de vie à risques
– alimentation, alcool, tabac, sommeil, loisirs, sexualité,
sport,…), expliquent près de 50% de la variance de la morbidité

Psychosociaux
* Certains aspects de la personnalité peuvent jouer un
rôle … donc pouvant être un facteur de vulnérabilité
(traits pathogènes). (mais existe certains aspects
protecteurs (traits immunogènes) de la personnalité)
* traits pathogènes (diminue le bien etre quand bcp) regroupent notamment la dépression, l’axiété trait, le névrosisme ou neuroticisme
- certains traits immunogènes peuvent jouer un role tampon face au évenements de la vie (augmente bien etre, ex: optimisme)

25
Q

les modérateurs

A

ou processus transactionnels
* Le modèle transactionnel correspond à une
conception cognitive du stress
* Les processus transactionnels les plus étudiés dans
cette phase sont les suivants :
stress percu (éval primaire)
controle percu = estimation par le sujet de sa capacité à maitriser la situation
soutien social percu (aspect important pour réduire le stress) = évaluation par une personne de l’aide que les autres lui procurent

26
Q

Les stratégies d’ajustement ou coping

A
  • Le coping désigne un ensemble d’actions cognitives
    et comportementales que le sujet interpose entre
    l’événement perçu comme menaçant et lui-même plus tu coping bien, plus tu as du bien etre
27
Q

Une issue (ou critères) : la qualité de vie

A
  • L’intérêt pour le concept de qualité de vie a beaucoup
    augmenté dans les dernières années
  • elle a réussi à remplacer tout en les intégrant, les notions concurrentes comme santé, bien etre, bonheur et satisfaction
28
Q

avantages - modèle intégratif et multifactoriel

A

Permet de prendre en compte une variété de facteurs pouvant avoir un impact sur la santé dû
* À l’environnement de l’individu
* À ses caractéristiques socio-démographiques
* À ses traits de personnalité
* Aux stratégies qu’il met en place pour faire face à la
maladie

29
Q

limites - modèle intégratif et multifactoriel

A
  • Convient surtout à la recherche
  • bcp de variables donc de nombreuses
    hypothèses qu’il semble difficile de tester
  • Toutes les variables pertinentes pour prédire la santé
    et la qualité de vie n’ont probablement pas encore été identifié
  • Faudrait trouver avant les variables ayant les
    relations les plus significatives avec les issues pour un modèle plus parcimonieux
    (moins de variables)
    et donc plus facilement testable