COURS 6 Flashcards

1
Q

Expliquer le principe de Jordan.

A

Pour qui? Enfants de 18 ans et moins:
- Enfants des Premières Nations inscrits ou ayant le droit d’être inscrits, peu importe leur lieu de résidence;
- Enfants autochtones qui vivent dans une « réserve » (y compris ceux qui n’ont pas de statut);
- Enfants inuit reconnus par une organisation inuit, peu importe leur lieu de résidence (initiative de l’enfant d’abord)
Les services et les demandes de soutien concernent :
• 1) des évaluations spécialisées;
• 2) des services professionnels (ex. orthophonie, physiothérapie, ergothérapie);
• 3) des services en santé mentale et en relation d’aide (ex. suivis en neuropsychologie, en psychiatrie, en
psychologie, en psychoéducation et par des TS);
• 4) des fournitures médicales, des transports pour les rendez-vous et du répit pour les familles qui ont des enfants
avec des besoins spéciaux;
• 5) du soutien pédagogique, tels que des éducatrices spécialisées, du tutorat, du transport scolaire adapté et des
aides techniques;
• 6) des services de guérison, comme les activités axées sur le territoire.

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2
Q

Décrire les services en dépendances pour les peuples autochtones.

A
• Programme national de lutte contre
l’abus de l’alcool et des drogues chez les
Autochtones (PNLAADA)
• La gestion de ce programme est assurée
par des organismes autochtones et il
s’agit de services gratuits
• Tous les membres des Premières
Nations, Métis et Inuit y ont accès
• Deux volets:
• Prévention, dépistage des
dépendances
• Traitement des dépendances
(centres) qui offrent un volet
clinique et un volet culturel et
spirituel
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3
Q

Expliquer les services parajudiciares autochtones.

A

• Pour qui? Autochtones impliqués dans le système de judiciaire
criminel et pénal (victimes, témoins ou accusés)
• Conseillers parajudiciaires: service d’aide, d’information juridique et
d’assistance + service d’accompagnement à la cour et aux rencontres
avec les avocats + rédaction des « rapports Gladue ».
• Agents de surveillance communautaire : accompagnent les
personnes autochtones référées durant la période de la mesure
correctionnelle en communauté.
• Accessible gratuitement.
• Service offert par téléphone et en personne.

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4
Q

Qu’est-ce qu’un Rapport Gladue?

A

Lorsqu’une personne autochtone est déclaré coupable à un crime, ce rapport peut être demandé pour avoir une alternative à l’incarceration, une peine plus juste et qui considère la réalité autochtone. Avoir une compréhension plus globable du crime et non pas l’excuser.

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5
Q

De quelle manières les personnes autochtones peuvent être accompagnées au sein des services québécois?

A

• Agents de liaison autochtones et « navigateurs »
• Dans quelques hôpitaux
• Dans plusieurs corps de police de la Sûreté du Québec
• Dans quelques écoles à forte densité d’élèves autochtones
• Dans quelques équipes en protection de la jeunesse
• But: accompagner les personnes autochtones pour qu’elles se sentent davantage en
sécurité au sein des services (ex: s’assurer de la compréhension des informations
transmises, rôle d’interprète, faciliter les communications entre « l’usager » et le
personnel, donner de la formation pour sensibiliser le personnel, etc.)

  • il ne s’agit pas toujours de personnes autochtones, mais ce sont des personne sensibilisées à leur réalité
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6
Q

De quelle manière doit-on analyser les réalités contemporaines autochtones?

A

Regarder les statistiques d’aujourd’hui en se rappelant
des traumas vécus, de l’ensemble de l’historique autochtone; AVOIR UNE
PERSPECTIVE GLOBALE.

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7
Q

Comment l’âge de la population autochtone est-elle caractérisée?

A
  • La population autochtone en 2016 était beaucoup plus jeune que la
    population non- autochtone, mais elle a continué de vieillir.
  • L’âge médian de la population autochtone du Canada était inférieur
    de 12 ans à celui de la population non autochtone, il s’agit du taux de
    natalité le plus élevé au Canada.
  • L’âge médian de la population autochtone était de 29 ans, tandis que l’âge médian de la population non autochtone était de de 41 ans.
    Environ le tiers de la population des Premières Nations (29,2 %) était
    âgée de 14 ans et moins en 2016, ce qui représente plus de quatre fois
    la proportion de la population âgée de 65 ans et plus (6,4 %).
  • L’âge moyen chez les Inuit est de 27,7 ans: c’est la population
    autochtone la plus jeune
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8
Q

Comment peut-on expliquer la hausse du taux de croissance autochtone entre 2011 et 2016?

A
  • changements Loi sur les indiens : personnes ont obtenus
    leur statut en 2011
  • personnes avaient honte, peur de mentionner leur statut
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9
Q

Comment le taux de natalité chez les jeunes femmes Inuit peut expliquer les conditions précaires autochtones?

A

45% des femmes inuits en bas de 20 ans ont des enfants (avortement mal vu alors qu’avoir un enfant jeune est bien vu)
38% d’entre elles vont choisir de quitter leurs études pour s’en occuper

** taux natalité élevé, maternité hative, taux de décrochage scolaire, sujet à un revenu plus faible = compréhension des conditions autochtones

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10
Q

Expliquer la répartition démographique au Québec.

A

Environ 100 000 au Qc.

  • 13 000 sont Inuit
  • 90 000 sont PM ( regroupe 10 nations)
  • 7 000 identité multiple ou non incluse (Pm + inuit ou venant nation autre province canada)
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11
Q

Comment les problématiques de pauvreté, insécurité alimentaire et financière peuvent être liés à d’autres problématiques des peuples autochtones?

A

Les Premières Nations et Inuit ont
un taux de chômage deux fois plus
élevé que les non-Autochtones
(Posca, 2018) —->
Les personnes sans emploi = insécurité financière, vivent plus de stress et sont plus exposés à des problèmes de santé
physique et de santé mentale (CCNSA,2017) ——->
Le manque d’opportunités d’emploi
contribue au décrochage scolaire
% ayant fait des études de niveau secondaire ou supérieur au Canada
PN: 57% Inuit: 47% Non-Autochtone: 89% (se disent à quoi bon faire des études uni si aucun emploi dans ma communauté?) ——->
Les enfants PN sont 2 à 3 fois plus à risque de se trouver en situation de pauvreté et d’insécurité alimentaire que les enfants nonautochtones (CSSSPNQL, 2018)
1 enfant inuk sur 2 vit au sein d’un ménage qui éprouve moyennement ou sévèrement de
l’insécurité alimentaire (Pirkle et al. 2014) (Un enfant qui se demande s’il aura assez à manger n’aura pas la motivation aux études, obstacles de plus, besoins de bases non comblés)

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12
Q

Expliquer comment les personnes autochtones sont surreprésentées dans beaucoup de statistiques de problématiques de santé.

A

• Espérance de vie plus faible chez les hommes autochtones (73 ans) que les hommes nonautochtones (82 ans)
• Espérance de vie plus faible chez les femmes autochtones (78 ans) que les femmes nonautochtones (87 ans)
• La prévalence du diabète est environ 3,5 fois plus élevée chez les Premières Nations au Québec
que les taux rapportés chez les non-Autochtones.
• L’obésité chez les enfants des Premières Nations (2-11 ans) serait passée de 29 % en 2002 à 44 %
en 2015 (CSSSPNQL, 2018).
• Chez les Inuit au Nunavik, près de six adultes sur dix présentent un surplus de poids (30 %) ou
sont considérés comme obèses (28%). L’accès difficile aux aliments de qualité à prix abordable
dans le Nord québécois contribue à ces hauts taux (Anctil, 2008).

**Lien avec l’insécurité alimentaire et l’éloignement géographique (l’obésité) ; manque d’accès à des produits abordables SANTÉS (couts de transports dans le Nord par ex amene hausses de prix incroyables, peu d’agriculture dans les communautés VS produits chips, chocolat qui seront bcp plus abordable)

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13
Q

Décrire la pénurie de logement et les conditions de logement chez les peuples autochtones.

A

Surpeuplés
Accès à la propriété difficile; LOCATAIRES
Réparations majeures nécessaires

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14
Q

Pourquoi les autochtones restent dans leurs communautés malgré les conditions de vie?

A
  • Si en milieu urbain, les services sont moins adaptés, racisme
  • L’importance de leur territoire : appartenance
  • La culture : être proche de sa famille, son réseau social, ne pas vivre d’isolement en milieu urbain
  • Scolarité : manque d’accès à un emploi = pas de logement accessible
  • Accès à l’emploi et au logement : Vécu de préjugés dans le milieu urbain (ex sera en retard « indian time » ou problèmes de dépendance = bordel dans le logement )
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15
Q

Les autochtones sont surreprésentés en situation d’itinérance. Vrai ou faux?

A
Vrai. 
• En 2013, 20 % de la population en situation d’itinérance à Montréal était composée de personnes autochtones.
• Les Inuit composeraient 45 % des
Autochtones en situation d’itinérance,
alors qu’ils ne représentent que 10 % de
la population autochtone globale de la
ville de Montréal.
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16
Q

Qu’est-ce qui explique le haut taux de suicide chez les peuples autochtones?

A

Les diverses problématiques qui créent de la détresse psychologique.

17
Q

Quelles sont les distinctions entre les autochtones et non-autochtones sur les taux de suicide?

A

De 2011 à 2016, le taux de suicide chez les Canadiens non-autochtones était de 8 décès
pour 100 000 personnes (par année), comparativement aux :
• Premières Nations : 24,3 décès pour 100 000 personnes (3 fois +).
• Le taux de suicide chez les membres des Premières Nations vivant dans une
« réserve » est deux fois plus élevé que chez ceux vivant hors « réserve »;
• Inuit: 72,3 décès pour 100 000 personnes (9 fois +)
• Au Nunavik, le suicide est la première cause de mortalité chez les hommes inuit
(RRSSSN, 2015).
• Métis: 14,7 décès pour 100 000 personnes (2 fois +)

18
Q

Qu’est-ce qu’une vague de suicide? Pourquoi sont-elles plus présentes dans les communautés autochtones?

A

Beaucoup de vagues de suicide dans les communautés (+ que dans la population générale) = suicide dans une communauté de 300 personnes, personnes proches/liens serrés, beaucoup de gens qui vivent de la détresse et qui s’enlève la vie à leur tour

19
Q

Décrire la consommation de substances chez les peuples autochtones.

A
  • Alcool : dépendance principale/problème le plus
    important
  • Consommation abusive d’alcool: 35% vs 22% dans la population non-autochtone
  • Décès dus à la consommation excessive d’alcool au Canada: 2 fois plus élevé chez les peuples autochtones
  • Chez les personnes autochtones dépendantes à l’alcool
    : taux de suicide 6 fois plus élevé
    MAIS: 31% des Premières Nations et 37% des Inuit affirment être totalement abstinents, versus 24% des non-autochtones ** vient démanteler les préjugés véhiculés dans le discours sociétal : il y a plus de personnes non-autochtone qui consomment
20
Q

Expliquer la surreprésentation carcérale.

A

Au Canada (pénitenciers 2 ans et +)
• Les Autochtones adultes (hommes et femmes) représentent 28% de toutes les admissions en détention fédérale, alors
qu’ils forment environ 4% de la population canadienne.
• Les femmes autochtones sont davantage surreprésentées que les hommes autochtones. Elles forment 40% de la
population carcérale fédérale.
• Les Autochtones sont « surreprésentés dans les interventions nécessitant un recours à la force, passent des périodes
disproportionnées en isolement […], sont plus susceptibles de se faire refuser la libération conditionnelle » (BEC, 2014)

Au Québec (prisons 2 ans et -)
• Les Autochtones admis représentent 6% de toutes les admissions, alors qu’ils forment 2% de la population québécoise.
• Les Inuit représentent 41% des Autochtones incarcérés.
• Les infractions les plus fréquentes chez les détenus autochtones : voies de fait, agressions armées, le défaut de se
conformer à une ordonnance de probation, omission de se conformer à un engagement.
• Les infractions les plus fréquentes chez les détenuEs autochtones: ne pas avoir acquitté une amende, vagabondage,
ivresse sur la voie publique.

21
Q

Expliquer le phénomène « portes tournantes » dans le système carcéral pour les peuples autochtones au QC.

A

Les infractions les plus fréquentes sont de ne pas se conformer à une probation, ne pas avoir payé une amende, ne pas se conformer à un engagement. Ces infractions sont des conditions de libération qui sont déterminées par des personnes qui ne comprennent ou ne connaissent pas la réalité des communautés autochtones, ce qui les rend difficile à respecter, et donc sont réincarcérés.

Beaucoup de problématiques sociales qui sont réglées par l’incarcération.

22
Q

Les autochtones sont surreprésentés dans le système parce qu’ils font plus de crimes. Vrai ou faux ?

A
  • Les préjugés en lien avec le risque plus élevée font en sorte que les policiers sont plus surveillants. Profilage raciale : les femmes autochtones sont 11x fois surveillées (se font interpellées 11x plus que les femmes non-autochtones).
  • La différence entre culpabilité et responsabilité dans la langue de certains autochtones n’a pas de réelle distinction; les personnes ne se font donc pas représentées par un avocat et plaide coupable en pensant prendre responsabilité de leurs actes
23
Q

Les enfants autochtones sont placés (DPJ) combien de fois plus que les enfants allochtones?

A

7,9 fois

24
Q

Quelles sont les statistiques en lien avec les signalements, les faits jugés fondés, les mesures judiciaires et la récurrence des enfants de la DPJ?

A

Signalements : 4.5 x plus
Faits jugés fondés : 6 x plus
Mesures judiciaires (Tribunal) : 6 x plus
Récurrence : 9,4 x plus