COURS 4 Flashcards
Quel était le rôle des TS dans la rafle des années 60?
Ils n’avaient pas un rôle neutre, ils devaient évaluer les
familles et les placer dans des familles non-autochtones en vue de l’adoption.
Que les intentions des TS étaient bonnes ou non; l’important sont les CONSÉQUENCES de leurs actes sur les autochtones.
Quels sont les effets de la rafle des années 60?
• Problèmes identitaires
• Internalisation du racisme et des préjugés
envers les peuples autochtones
• Le fait d’être coincés entre deux cultures =
engendre chez plusieurs jeunes une image
négative d’eux-mêmes
• Consommation d’alcool, idées suicidaires
pour échapper aux souffrances
Quelle était la première tentative « d’égalité » après les politiques d’assimilation?
Le livre blanc de Trudeau; il propose d’abolir la Loi sur les Indiens et tout ce qui survivant de la relation entre les autochtones et le Canada.
Quelle était la réaction des peuples autochtones au Livre blanc de Trudeau?
Les Premières Nations ont presque unanimement rejeté cette idée. Cette forme d’égalité « imposée » serait en quelque sorte la fin de leur existence en tant que peuples distincts. Il n’y a pas eu de consultation des peuples, revient dans une meme lignée de controle colonial que les politiques imposées avant
• = proposition rejetée; refus catégorique.
Expliquer le concept d’égalité réelle. Donner un exemple.
L’égalité réelle, pour les membres d’un groupe particulier, est réalisée:
• lorsque l’on prend en considération les causes uniques de leur désavantage historique.
• Lorsque l’on reconnaît que certaines personnes ont besoin de soutien supplémentaire
pour obtenir les mêmes résultats que les autres personnes n’ayant pas été
historiquement désavantagées.
• lorsque l’on offre des services distincts ou des modes de prestations de services
différents afin de surmonter les obstacles qui ont mené aux inégalités existantes.
- C’est un peuple historiquement désavantagé, donc peut-être que l’égalité réelle est celle de leur donner plus, un traitement différencié. *
Devons-nous intervenir de la même façon pour toutes les familles ?
Non, il faut prendre en considération les éléments culturels, les lois discriminatoire et s’adapter en ce sens.
Comment peut-on définir la résilience/résistance des peuples autochtones?
Malgré que les pratiques autochtones ont été interdites pendant des années, elles sont toujours présentes aujourd’hui.
• Les peuples autochtones n’ont jamais été des acteurs passifs face aux politiques
oppressives et coloniales.
• Au contraire, en dépit de toutes les tentatives d’éradication de leurs cultures et de leurs
traditions, ils font preuve de résilience et de résistance en :
• Défiant les politiques coloniales (manifestations, revendications)
• Réclamant le respect de leurs droits et de leur autodétermination
• Déployant leurs propres services dans différents domaines
• Réaffirmant leur identité, leurs pratiques, cultures et coutumes
Nommer 3 instances d’organisations nationales et régionales pour les peuples autochtones.
• 1971 : Création de l’Inuit Tapiriit Kanatami (ITK) -
Organisation nationale qui vise la sensibilisation
politique, sociale, culturelle et environnementale
• 1982: Création de l’Assemblée des Premières Nations (APN) au Canada (revendications au fédéral)
• 1985: Création de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL) (Ghislain Picard) : Plan d’action politique avec les revendications des peuples.
En guise d’autonomie et de reconnaissance, le Québec ocroit plus de contrôle aux Premières Nations dans quels domaines?
• le Québec reconnaît par motion les nations autochtones et leurs droits (autonomie, contrôle des terres,
chasse, etc.)
• Les Premières Nations ont davantage de contrôle des services de protection de la jeunesse
• Création des Agences de services à l’enfance et à la famille des Premières Nations (ASEFPN) partout au Canada
• Prise en charge de l’éducation primaire et secondaire par les Conseils de bande.
• Davantage d’autonomie en matière de services policiers:
• 1991: Politique sur la police des Premières Nations
• 1995 : Corps de police régional Kativik
- Par contre, = pas avoir le controle complet de ce que les communautés font, doivent tenir compte des critères du gouvernement d’embauche et la loi provinciale (ex actes réservés de l’évaluation de LPJ, TS de l’ordre autochtone sont très peu nombreuses.
Nommer 4 mouvements de revendications de femmes autochtones.
• Association Equal Rights for Indian Women (Mary Two-Axe Early) • Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) (1974) • Femmes autochtones du Québec (FAQ) (1974) • Mouvement Idle No More (protectio eaux/territoires, refus déplacements/ventes des réserves) (Au Qc: Mélissa Mollen-Dupuis et Widia Larivière)
Nommer des changements apportés à la Loi sur les Indiens.
1985: La loi est abrogée (modifiée) pour
- rétablir le « statut d’Indien » aux femmes qui l’avaient perdu en se mariant à
des hommes sans statut.
- permettre à tous les enfants de 1e génération issus de ces mariages, ainsi
qu’aux individus s’étant émancipés, de retrouver leur statut légal.
C-3 (ou « Loi McIvor »)
2011: Cet amendement accorde le statut 6 (2) aux petits-enfants des femmes qui
ont récupéré leur statut en 1985.
S-3
2019 : les descendants de femmes qui ont été privées de leur statut ou radiées
des listes de bande en raison d’un mariage pourront s’inscrire en tant
« qu’Indiens », même s’ils sont nés avant le 17 avril 1985.
Selon le gouvernement fédéral, « toutes les iniquités connues fondées sur le sexe
relativement à la Loi sur les Indiens ont maintenant été éliminées ».
Comment se nomme la plus grande commission d’enquête sur les peuples autochtones, 1 an après la crise d’Oka? Quelles sont les conclusions?
La commission Royale sur les peuples autochtones du Canada.
- • Principale conclusion du rapport : nécessité d’une restructuration complète des
relations entre les peuples autochtones et les peuples non autochtones au
Canada.
• Recommande une nouvelle Proclamation royale pour énoncer les principes
d’une nouvelle relation
• Réitère que l’autonomie gouvernementale des peuples autochtones est un
droit inhérent
• Met en lumière que les services offerts aux peuples autochtones sont sous financés et qu’il faut augmenter les ressources (pour soutenir l’autonomie
gouvernementale)
• Propose l’adoption de stratégies en matière de santé, de services sociaux et de
guérison
Quelle a été la réponse du gouvernement de la Commission royale sur les peuples autochtones du Canada?
Le gouvernement répond deux ans plus tard (Rapport “Rassembler nos forces”)
en élaborant des objectifs comme “améliorer la capacité des Nations de
négocier et de mettre en oeuvre l’autonomie gouvernementale” et qu’il est “disposé à collaborer”. On affirme donc que les PM n’auraient pas cette capacité.
Quelle la principale différence entre les politiques d’assimilation et d’intégration?
L’intention. Les deux peuvent tout de même avoir des conséquences dommageables.
Qu’est-ce que la forum socioéconomique des PM au Québec?
le gouvernement fédéral s’engage à financer les
services de première ligne (services sociaux préventifs) dans les
communautés autochtones non-conventionnées.
• Création du Programme des services à l’enfance et à la famille des
Premières Nations (ou Programme des SEFPN)
• À partir de 2009 (!): création graduelle des services sociaux de 1ère
ligne au sein des communautés.
* Avant 2009 : les services sociaux de 1ere ligne (ex de crise) étaient hors communauté. La porte d’entrée dans la communauté était les services policiers ou protection jeunesse (donc services de 2e ligne) *