Cours 5 - Partie 1 (ig) Flashcards
Quand a été testé pour la première fois la thérapie miroir, par qui + résultats ?
Testé pour la première fois en 1996 par Ramachandran auprès de 10 personnes avec une amputation au MS.
Résultats:
Sensations kinesthésiques ont émergées au niveau du membre amputé
Pratique répétée peut mener à une disparition permanente de la sensation du membre fantôme
Stimulations sur le membre atteint étaient parfois perçues par le membre fantôme.
Quelles sont les conclusions de l,expériemntation TM + l’explication ?
De nouvelles connections neuronales peuvent émerger au niveau du SNC
Les ‘’imputs’’ visuels et proprioceptifs du membre sain placé devant un miroir ont un impact important au niveau cortical (gens ont ressentis douleurs)
Certains patients ont présentés des niveaux de douleurs plus élevés ainsi que des inconforts important
Explication: Gens que SN tellement désorganisé qui n’était pas prêt à être brusqué, c’est vu comme une menace.
Quelle est l’historique de l’IMG + c’est quoi?
Basé sur les travaux de Ramachadran et les données fournies par l’imagerie fonctionnelle. Moseley propose une nouvelle méthode appelée l’imagerie motrice graduée (IMG)
Méthode hiérarchisée pour exposer progressivement le cerveau à des entrées sensorielles et motrices dans le but de créer de nouvelles connexions corticales.
Quelle est la clientèle visée par IMG ?
AVC TMS (douleur post-opératoire au dos, capsulite rétractile de l’épaule, fracture distale du radius, transfert tendineux) Douleur chronique (Douleur post-AVC, fantôme, SDRC, douleur chronique au dos, au MS & MI, par le cancer) Juste douleur fantôme et SDRC qui ont été prouvés.
Quels sont les 3 principes de l’IMG?
les fonctions du système nerveux
Les représentations corticales
La douleur et ses impacts au niveau du SNC.
Qu’est-ce que les représentations corticales ?
Représentations corticales:
Une représentation corticale, ou un neurotag, serait un réseau de neurones interconnectés, distribués au niveau du SNC et qui produirait un output.
Le SNC est donc considéré comme un ensemble de représentations corticales qui interagissent et s’influencent entre elles.
Quelles sont les deux conditions qui doivent être réunies pour qu’un neurotag soit activé?
Les neurones composant le neurotag doivent se déclencher (sinon pas de output)
Les cellules avoisinantes du neurotag ne doivent pas être déclenchées. Si elles sont déclenchées, le neurotag est modifié et il devient imprécis, voire eronné.
La douleur est facilement influencable par quoi?
des facteurs cognitifs
Quels sont les deux principes, qui découlent de quand la douleur est de + en + facilement activée quand elle persiste ?
Sensibilisation: On observe une augmentation de l’excitabilité des neurones faisant partie du neurotag de la douleur
Désinhibition: On constate aussi une diminution du neurotag de la douleur, il perd donc de la précision.
La déshinhibition du neurotag de la douleur peut se manifester en quoi?
une douleur qui se répand (spreading pain), une douleur diffuse et une douleur qui n’est pas définie anatomiquement ou qualitativement.
La persistance de la douleur amène quoi?
des changements corticaux au niveau du cortex somatosensoriel S1 et du cortex moteur primaire M1
Comment est la représentation corticale somatosensorielle dans le cas d’un SCRC et d’une lombalgie chronique ??
Diminution dans un cas de SDRC et douleur fantôme (donc la région de la main diminue)
Augmentation dans un cas de douleur lombaire chronique
Comment est la représentation au niveau du cortez moteur primaire (M1) avec un SDRC
Les études tendent à démontrer que le SDRC engendre une déshinhibition bilatérale au niveau du cortex primaire moteur (M1) donc moins bons contrôle au niveau bilatérale, on voit des personnes plus maladroites etc.
La désinhibition des cartes corticales associées à la production d’un mouvement au niveau de l’aide M1 pourrait se manifester en un mouvement imprécis, maladroit, et à l’extrême en une dystonie.
Comment le schéma corporel atteint le fonctionnement ?
Le schéma corporel altéré, par exemple, par une douleur chronique, une période d’immobilisation ou une amputation, affectera la performance de la partie du corps atteinte. Si moins bonnes connections, va avoir atteintes au niveau de la performance et on doit vrm inclure la proprioception avec ces personnes-là.
Toutefois, les changements corticaux auront tendance à revenir à la normale à mesure que la douleur disparaît et que le membre atteint est utilisé.
Comment fonctionne L’IMG ?
L’IMG fait appel à la plasticité neuronale du SNC pour créer de nouvelles connections
L’IMG expose le SNC à des entrées sensorielles et motrices graduelles, afin de réorganiser les représentations corticales sensorimotrices de la partie du corps atteinte, et ce, sans évoquer de douleur
On cherche à reprogrammer le cerveau de façon à normaliser le neurotag de la douleur ainsi que la représentation sensori-motrice de la partie du corps atteinte, au niveau du cortex somatosensoriel (S1) et cortex moteur primaire (M1)
Comment est le rôle du:
Patient
Clinicien
Choix (passif ou actif)
le patient et le clinicien ont un rôle actif. on doit donner des exercices avec le Just Right Challenge. On doit également bien communiquer avec le patient et tester différentes approches, ajuster.
Quels sont les objectifs de l’IMG?
- Réduction de la douleur
- Amélioration du mouvement et de la fonction
- Retour aux activités quotidiennes
Décrit-moi la discrimination gauche/droite
Première étape de l’IMG, permet de se positionner p/r au degré de sévérité de douleur chez le patient
Présentation d’images illustrant la partie du corps atteinte. Le patient doit
trouver le plus rapidement s’il s’agit d’un membre D ou G.
Si cet exercice augmente rapidement la douleur, se référer à l’étape 0 ‘’observation de mouvement’’
Quel est le matériel nécessaire pour la discrimination gauche/droite?
Chronomètre
Photos de la partie du corps atteinte (environs 40) dont le nombre de latéralité G et D est égal
Quel est la procédure pour la discrimination gauche/droite?
Mélanger et placer les images devant soi en pile et face vers le haut
Ne pas tenter d’imaginer le mouvement de l’image présentée, mais y aller le plus rapidement possible comme si cela était un ‘’guess’’
Exercice chronométré
Une fois toutes les images devinées, noter le temps total et procéder au comptage (on ne compte que le nombre de bonnes réponses dans chacune des piles)
Cette étape doit être faite idéalement tous les jours. La fréquence est déterminée par le thérapeute en fonction de la tolérance du patient
Quel est l’intérêt des normes pour la discrimination gauche/droite?
Cette étape doit être faite jusqu’à ce que les normes soient atteintes ou selon le bon jugement clinicien
Quelles sont les normes pour la discrimination gauche/droite?
Pourcentage de bonnes réponses égal à 80% ou supérieur.
Pour le dos et le cou, le temps normal est de 1.6 secondes +/- 0.5 par images. Pour les mains, pieds et bras et jambes, le temps normal est de 2.0 +/- 0.5 secondes par images.
Le nombre de bonnes réponses et le temps doivent être à peu près équivalents pour la gauche et la droite et les résultats doivent être stables afin de pouvoir poursuivre à l’étape ‘’imagination explicite de mouvements’’.
Comment est-ce qu’on peut graduer pour la discrimination gauche/droite?
Il est possible de graduer la difficulté de cet exercice en graduant le type d’images ou en graduant le contexte dans lequel l’exercice est fait.
Il est important que l’exercice n’occasionne pas de douleur. Si les douleurs sont augmentées pendant l’exercice, il faut prendre des images plus faciles à deviner la latéralité.
Quelle est la description et procédure de l’observation de mouvements?
Observer la partie du corps douloureuse sur d’autres personnes, dans l’entourage ou à la télévision
Il est possible de graduer cette étape en observant d’autres parties du corps, si l’observation de la partie du corps atteinte augmente les douleurs
Cette étape doit être faite idéalement tous les jours. La fréquence est déterminée par le thérapeute en fonction de la tolérance du patient.