cours 5 : les SP comme mouvement social Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la sécurisation culturelle

A

Un concept répondant aux enjeux liés aux différences culturelles opposant les valeurs entretenues par les Autochtones et celles orientant le système de santé. Il vise l’équité en matière de services de santé, la promotion des rapports égalitaires, l’inclusion dans les prises de décisions et la reconnaissance de leurs besoins particuliers en matière de santé, dans le respect de leur identité culturelle et de la contribution de celle-ci au bien-être et à la ‘’guérison’’

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2
Q

Quelle est la différence entre la sécurisation culturelle et la compétence culturelle dans les milieux de soins

A

sécurisation culturelle : s’appuie sur une compréhension du déséquilibre de pouvoir inhérent à la prestation des services de santé, de la discrimination institutionnelle et de la nécessité de rectifier ces iniquités en apportant des changements dans le système et dans le domaine de l’ éducation.

compétence culturelle : vise à créer un milieu de soins de santé dépourvue de racisme et de stéréotypes, où les Autochtones sont traités avec empathie, dignité et respect.

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3
Q

Nommez les enjeux découlant de la sécurisation culturelle

A
  • réduction des différentes cultures au sein des nombreuses communautés autochtones à une seule et même culture (‘’melting-pot’’)
  • la non-prise en compte de la diversité culturelle (‘’colour-blindness’’)
  • l’accent biomédical et l’ignorance de ses propres préjugés
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4
Q

Nommez des exemples de sécurisation culturelle faisable auprès des communautés autochtones

A
  • la communauté occupent une place centrale et leur présence, implication et proximité sont indispensables au bien-être. La disposition des lieux de sorte qu’ils puissent accueillir plusieurs personnes, pour des périodes de temps prolongées constitue un geste simple qui peut leur être bénéfique.
  • la plupart souhaitent recevoir les soins dans cet environnement familier et y demeurer jusqu’au décès, ce qui nécessite des ressources adéquates dans la communauté.
  • Les guérisseurs et la médecine traditionnelle sont valorisés pour plusieurs, ainsi, une ouverture par rapport à la combinaison de la médecine moderne et traditionnelle, l’accès ou la collaboration avec les guérisseurs traditionnels sont susceptibles de rencontrer leurs besoins de manière plus satisfaisante.
  • Favoriser l’accès aux ressources spirituelles, l’acceptation et l’intégration des pratiques rituelles et spirituelles, la tenu de cérémonies de fin de vie ou rites qui visent à assurer le passage serein au moment de la mort et les soirées de prière
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5
Q

Comment en tant qu’infirmière pouvons-nous aborder l’idée de soins palliatifs auprès d’une clientèle autochtone ?

A

L’hétérogénéité des croyances spirituelles au sein des différentes communautés autochtones suppose de laisser la personne, le cas échéant, définir elle-même ses besoins en matière de spiritualité dans le contexte de soins palliatifs et de fin de vie

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6
Q

Comment certaines communautés autochtones perçoivent-elles les soins palliatifs ?

A

La mort est d’abord un processus holistique et naturel, un ‘’voyage’’ ou passage de l’esprit qui doit être honoré et célébré. Ainsi, la notion de soins palliatifs et les processus conduisant à la mort ne se limitent pas aux aspects strictement biomédicaux et sont empreints des aspects culturel et spirituel, en plus d’être, pour plusieurs une expérience communautaire et familiale

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7
Q

Quels sont les aspects essentiels ET clés à considérer pour un décès à domicile ?

A

ASPECTS CLÉS
- l’implication accrue des proches
- la disponibilité et l’accès à des services spécialisés à domicile ou dans la communauté

ASPECTS ESSENTIELS
- la compatibilité des lieux avec le matériel requis pour la prestation des soins
- le niveau de dépendance de la personne malade
- la nature et la sévérité des symptômes à gérer, mais cette possibilité est largement dépendante de deux aspects clefs, soit

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8
Q

Quelle est la différence entre les soins à domicile et les soins palliatifs à domicile ?

A

SAD : soins prodigués par une variété d’acteurs et réfèrent aux programmes dont l’offre de service permet à la personne malade de vivre dans la collectivité de la manière la plus autonome possible. Ils sont dispensés directement dans les milieux vie des personnes ou à proximité.

SPD : implique la gestion de symptômes et le soutien aux proches aidants, et permettent la participation active des personnes malades et de leurs proches dans la prise de décisions.

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9
Q

Vrai ou faux :

La prestation de soins spécialisés à domicile augmente considérablement la probabilité de décès à domicile et diminue la détresse associée aux symptômes et les interventions.

A

Vrai

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10
Q

Vrai ou faux :

Les SAD influencent à la hausse le temps d’hospitalisation au cours de la dernière année de vie et le nombre d’interventions visant à sauver la vie.

A

Faux. Ils influencent à la baisse le temps d’hospitalisation et les interventions servant à sauver la vie au cours de la dernière année de vie

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11
Q

Vrai ou faux :

Les SAD offrent également un répit, particulièrement pour les proches, par la prise en charge certains aspects techniques,

A

Vrai

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12
Q

Vrai ou faux :

Les SAD empêchent les patients et à leur proche de se concentrer sur les aspects de la vie ‘’normale’’ et de préparer la mort, puisqu’il y a toujours quelqu’un a domicile.

A

Faux. Au contraire, ils permettent aux proches et au patient de se concentrer sur les aspects normaux de leur vie en étant à domicile, et ce, tout en préparant leur mort.

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13
Q

Quels sont les avantages des offres de service élargie en soins palliatifs ?

A

Les SPD offrent :
- une alternative plus pertinente que le recours aux soins d’urgences,
- favorisent et augmentent le sentiment de sécurité, d’accompagnement et de continuité.

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14
Q

Vrai ou faux :

Au Québec, seulement 25% des gens décèdent à domicile

A

Faux. Ce n’est que 11%, soit le plus bas taux en Occident.

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15
Q

Qu’est-ce que sont les communautés bienveillantes ?

A

Un modèle de santé social, envisageant les soins palliatifs sous une approche où la personne puisse recevoir l’aide de sa communauté, et ne décède pas seule.

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16
Q

Nommez des activités reliées à la proche aidance

A

l’aide au transport, aux travaux et à l’entretien domestique, à l’organisation et la prestation de soins médicaux et d’hygiène

17
Q

nature du rôle des PA

A
18
Q

Quels sont les défis des proches aidants en terme de soins palliatifs ?

A

La prise en charge des symptômes et des crises en même temps que les évènements de la vie représentent des défis sur les plans :
-social
-économique
-psychologique
-physique

19
Q

Nommez des exemples de répercussions que peuvent vivre les proches aidants au plan social

A
  • diminution des temps libres (activités sociales, repos)
  • isolement (car tout le temps passé avec l’aidé)
  • affaissement du réseau de soutien du PA (alors que la proche aidance peut mener à + le besoin de soutien du PA)
20
Q

Nommez des exemples de répercussions que peuvent vivre les proches aidants au plan économique

A
  • perte/diminution du revenu (2˚ à l’absence au travail pour aider)
  • frais importants pour le matériel de soins et d’adaptation de l’environnement
  • stress financier (car les dépenses et pertes de revenues ne sont pas complètement financé par les programmes d’aide gouvernementaux)
21
Q

Nommez des exemples de répercussions que peuvent vivre les proches aidants au plan psychologique

A
  • incertitude et impuissance (2˚ aux sx de fin de vie, i.e : délirium, étouffement, inconfort, etc)
  • dégradation de la santé mentale
  • anxiété
  • tristesse
  • détresse (lorsqu’elle croit qu’elle est morte, ou lorsqu’elle n’en peut plus de voir souffrir son proche)
  • incompétence
  • épuisement (peu de période de repos, lourdeur des tâches demandées)
22
Q

Nommez des exemples de répercussions que peuvent vivre les proches aidants au plan physique

A
  • fatigue profonde
  • altération du sommeil
  • aggravation des problèmes de santé déjà existants chez la PA
  • déclin de l’état général du PA
23
Q

Comment pouvons-nous, en tant qu’infirmière, agir auprès des PA afin de diminuer les répercussions psychologiques de la proche aidance ?

A

préparer les proches quant aux manifestations possibles de fin de vie afin d’aider à diminuer les sentiment d’impuissance et d’incertitude reliés aux sx de fin de vie qu’ils observeront chez leur proche.

24
Q

Nommez des exemples de besoins pour les PA

A
  • besoin d’informations (p/r aux sx de mort imminente, gestion des sx/maladie, procédures, réseaux de soutien)
  • support pendant la PA (psychologique, réseau de soutien, financier, spirituel)
  • support postmortem (car PA ++ lien avec la personne –> deuil ++)
  • moments de répit (SAD via organisation, répartition des tâches avec autres proches)
25
Q

Nommez différentes approches pouvant améliorer la qualité de vie des personnes bénéficiant de soins palliatifs et de fin de vie

A
  • Télémédecine (permet aux personnes de rester chez elles)
  • Réalité virtuelle (marche en sentier –> + état de bien-être)
  • Robotique (assurer compagnie, tâches ménagères, aide aux pharmaciens pour Rx)
  • Doulas (support moral, spirituel, écoute, taches domestiques, orienter vers des ressources autres –> maintien à domicile et + expérience de fin de vie pour la personne et ses proches)
  • Thérapie par l’art et la musique (gestion des sxs et de l’humeur, + qualité de vie en agissant sur pls sphères, communication, socialisation)
  • Zoothérapie (- stress, douleur, anxiété, rend l’environnement moins médical, rend la situation “normal”, sujet de conversation autre que la situation actuelle)
26
Q

L’énoncé suivant est-il vrai ou faux?
Bien que plusieurs souhaite une fin de vie et un décès à domicile, le niveau de soins requis par l’état de santé conduit souvent à des admissions à l’hôpital en toute fin de vie, et ce même pour ceux qui reçoivent des soins spécialisés à domicile.

A

Vrai

27
Q

Les énoncés suivants portent sur le recours à la télémédecine dans le contextes de soins palliatifs et de fin de vie. Lesquels y font référence avec justesse?

a) peut causer des difficultés liées à l’opération des interfaces
b) soulève des enjeux de confidentialité p/r à la protection des données
c) constitue un remplacement intéressant aux services offerts et permet un accès accru aux services spécialisés
d) soulève des enjeux d’équité relative à la capacité d’utilisation pour les personnes en régions éloignées

A

a), b)

La télémédecine peut constituer une addition intéressante aux services offerts et augmente l’accessibilité et la disponibilité à des soins spécialisés, dans la mesure où elle ne remplace pas ces services, mais les complémente, et ce de manière plus marquée pour les personnes vivant en région éloignée. La question de l’équité concerne plutôt la capacité d’utilisation en regard des technologies et du matériel requis, du niveau de littératie, de la présence de déficit cognitif ou sensorielle et de manière générale, de la réticence à l’utilisation de tels services

28
Q

Nommez les interventions susceptibles de faire écho aux valeurs ou conceptions traditionnelles autochtones?

a) faire appel à un interpret
b) favoriser l’accès aux ainés
c) ne pas proposer des interventions biomédicales, mais plutôt faire appel à des guérisseurs et user la médecine traditionnelle seulement
d) disposer des lieux pour accueillir plusieurs personnes (communauté et famille)

A

a), b), d)

Les guérisseurs et la médecine traditionnelle sont valorisés pour plusieurs, ainsi, une ouverture par rapport à la combinaison de la médecine moderne et traditionnelle, l’accès ou la collaboration avec les guérisseurs traditionnels sont susceptibles de rencontrer leurs besoins de manière plus satisfaisante., plutôt que le rejet complet de la biomédecine moderne. Par ailleurs, l’interprète peut, dans certains cas, assurer une médiation culturelle.

29
Q

Nommez 3 comportements qui peuvent conduire à une situation susceptible de compromettre la sécurité culturelle

A
  • Non-prise en compte de la diversité culturelle (Colour– blindness)
  • Absence de prise compte de la diversité culturelle
  • Ignorance de ses propres préjuger
  • Melting-pot
  • Réduction des différentes cultures au sein des nombreuses communautés autochtones à une seule et même culture
  • Réduction des différentes cultures à une seule et même culture
  • Mettre l’accent sur les aspects biomédicales
30
Q

L’énoncé suivant est-il vrai ou faux?
Pour les proches aidants, le besoin de soutien est accru dans la période de fin de vie terminale, et diminue rapidement à la suite du décès.

A

Faux. Le besoin de soutien peut également être accru après le décès, plus particulièrement dans le contexte où le décès survient à domicile; certains peuvent ressentir un grand vide par l’absence de leur proche décupler par la relation étroite entretenu dans le contexte de proche aidance.

31
Q

Vrai ou faux :

Même si la proche aidance peut imposer un fardeau et de l’épuisement, elle constitue une expérience valorisante pour la plupart.

A

Vrai

32
Q

Parmi les énoncés suivants, lesquels décrivent avec justesse les avantages associées à l’accès soins spécialisés à domicile ou dans la communauté?

a) diminue la détresse associée aux sxs
b) augmentation du nb de prestations visants à sauver la vie
c) diminution de temps d’hospitalisation dans la dernière année de vie
d) permet un répit aux proches
e) permet aux patients et aux proches de se concentrer sur les aspects “normaux” de la vie
f) enlève la charge de devoir planifier la mort
g) augmente la probabilité de décès à domicile

A

a), c), d), e), g)

La prestation de soins spécialisés à domicile augmente considérablement la probabilité de décès à domicile et diminue la détresse associée aux symptômes et les interventions. Au Canada, les personnes ayant reçu des soins à domicile spécialisés plutôt qu’usuels avaient 2,5 fois plus de chance de décéder à la maison. De tels services influencent aussi à la baisse le temps d’hospitalisation au cours de la dernière année de vie et le nombre d’interventions visant à sauver la vie.
Ils offre également un répit, particulièrement pour les proches, par la prise en charge certains aspects techniques, liés à la planification ou à l’évaluation et permet de répondre au besoin d’informations et ultimement permet aux patients et à leur proche de se concentrer sur les aspects de la vie ‘’normale’’ et de préparer la mort.

33
Q

Question 8
L’énoncé suivant est-il vrai ou faux?
Les soins à domicile et communautaires, dans le contexte de soins palliatifs et de fin de vie, concernent plus particulièrement la gestion de symptômes et le soutien aux proches aidants, et permettent la participation active des personnes malades et de leurs proches dans la prise de décisions.

A

Vrai

34
Q

Parmi les énoncé suivants, lesquels doivent être considérer lorsque que la fin de vie ou le décès à domicile sont souhaités?

a) la disponibilité et l’implication des proches
b) la nature et la sévérité des sxs
c) l’éligibilité à l’aide financière
d) la disponibilité et accès aux services spécialisés à domicile ou dans la communauté
e) le niveau de dépendance de la personne malade
f) l’accès aux technologies et la possibilité d’un suivi entièrement fait via télémédecine
g) la compatibilité des lieux avec le matériel requis pour la prestation des soins

A

a), b), d), e), g)

De nombreux aspects doivent être considérés pour rendre possible la réalisation de la fin de vie et du décès à domicile, notamment la compatibilité des lieux avec le matériel requis pour la prestation des soins, le niveau de dépendance de la personne malade et la nature et la sévérité des symptômes à gérer, mais cette possibilité est largement dépendante de deux aspects clefs, soit l’implication accrue des proches et la disponibilité et l’accès à des services spécialisés à domicile ou dans la communauté, dispensés par les acteurs du réseau de la santé ou programmes et organismes indépendants