cours 4 : euthanasie et AMM Flashcards

1
Q

Quels sont les enjeux entourant l’aide médicale à mourir

A

Enjeux éthiques que font face les professionnels de la santé :
- reconnaitre la tension en la valeur sacrée de la vie ET la valeur que lui accorde celui qui la possède (tension entre quantité et qualité de vie)
- reconnaître les droits entourant la vie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quels sont les différents “droits” des personnes en fin de vie impliqués dans les débats entourant l’euthanasie et l’aide au suicide.

A
  • droit à la vie
  • droit de mourir
  • droit à la mort
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Qu’est-ce que le droit à la vie

A

Principe d’inviabilité et de respect à la vie
- Soigner

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qu’est-ce que le droit au mourir

A

Droit et reconnaissance de l’autonomie de la personne à vouloir cesser tout traitement, même si cela implique qu’elle décèdera

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Qu’est-ce que le droit à la mort

A

Droit d’induire volontairement la mort à quelqu’un à sa demande. Se retrouve sous plusieurs formes :
- AMM
- Suicide assisté
- Euthanasie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

À quel droit entourant l’AMM fait référence cet énoncé :

“Nul ne peut être soumis à un traitement sans son consentement”

A

Le droit au mourir

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quelle est la différence entre AMM et l’euthanasie

A

L’euthanasie est le terme utilisé lorsque l’AMM n’était pas encore mise en vigueur (avant 2014). Ce terme est doté d’une représentation sociale négative. Le nouveau terme utilisé une fois la légalisation passée est l’AMM.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

En quoi consiste la sédation palliative continue ?

A

Donner des médicaments pour soulager les symptômes en abaissant le niveau de conscience, de façon continue, jusqu’au décès. Le patient est alors plongé dans un profond coma, sans que sa mort soit immédiate comme pour l’aide médicale à mourir.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quels sont les critères permettant la sédation palliative continue

A
  • La mort doit être très imminente (vs AMM)
  • Incapacité des médecins à soulager la souffrance autrement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Combien de temps peut durer la sédation palliative continue

A

De quelques jours à 2 semaines

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Vrai ou faux :

La SPC peut être consentie par un proche si le patient n’est plus apte à le donner

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Vrai ou faux :

La SPC n’écourte pas la fin de vie naturelle

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Une personne peut bénéficier de la SPC si sa survie est estimée à < que ______________

A

2 semaines

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quels sont les ressemblances entre la SPC et l’euthanasie (AMM)

A
  • fin de vie biographique (la personne dans les 2 cas ne semble plus en vie sur le pov extérieur), mais dans la SPC, elle est encore vivante intérieurement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Selon les récentes études, quel a été l’effet de la légalisation de l’AMM sur le taux de SPC

A

Le taux de SPC a augmenté suivant l’AMM, puisque la distinction entre les deux était plus facilement faite par le public.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Comment se nomme la Commission de 2012 ayant pour sujet l’entrée de l’AMM au Qc

A

La Commission sur le mourir en dignité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Le processus de l’entrée en vigueur de l’AMM au Qc a été un processus hautement _____________, puisqu’environ ____________% des québécois étaient en faveur pour l’AMM en fin 2015

A

Politique
70-85%

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Quelle est la date d’entrée en vigueur de l’AMM au Québec

A

Décembre 2015

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Le processus Carter était un processus ___________, puisque la question allait beaucoup plus loins que la loi québécoise

A

Juridique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Pourquoi disons-nous que le Jugement Carter était un processus juridique ?

A

Car on se penche sur le principe que : toute personne qui souffre de manière insupportable devrait avoir droit de recevoir de l’aide pour mettre fin à ses jours si elle le souhaite –> Loi 2016 : loi modifiant le Code criminel sur l’AMM a/n fédéral

21
Q

Qu’est-ce que l’AMM

A

Soins médicalement requis par l’état de santé de la personne

22
Q

Vrai ou faux :

L’AMM est une juridiction fédérale

A

Faux, c’est provincial

23
Q

Quelle est la première forme d’AMM québécoise ? Qui pouvait l’administrer ? Quel était le principal critère ?

A

2014 : Soins de fin de vie
Seuls les médecins pouvaient l’administrer
Critère : souffrance réfractaires intolérables, spécifiquement pour les personnes EN FIN DE VIE

24
Q

Comment se nomme le projet de loi autorisant les IPS a pouvoir administrer l’AMM

A

La loi 11 (juin 2023)

25
Q

La loi 11 sépare les demandes d’AMM selon 2 types. Quels sont-ils ? Expliquez en quoi ils consistent.

A
  • Demandes contemporaines : demande d’AMM afin de la recevoir actuellement
  • Demandes anticipées : demande d’AMM fait pour une administration ultérieure dans les cas où la personne sera inapte à consentir aux soins dans un futur (ex : TNCM)
26
Q

Quels sont les critères d’admissibilité des demandes contemporaines d’AMM

A
  • Doit être assuré par la RAMQ
  • Maladie grave et incurable ou handicap grave
  • Déclin avancé et irréversible
  • Souffrances insupportables
27
Q

Vrai ou faux :

La présence d’un trouble mental seul est admissible à l’AMM

A

Faux, s’il est seul, il est inadmissible

28
Q

Quelles sont les conditions d’admissibilité supplémentaires pour les demandes d’AMM anticipées

A
  • majeur
  • apte à consentir au moment de la demande
  • atteint d’une maladie grave et incurable qui mènera à l’incapacité de consentir aux soins
  • doit, au moment de l’administration, objectivement souffrir des conditions décrites lors de la demande 2˚à sa maladie
  • doit souffrir physiquement ou psychologiquement dans des conditions qui ne sont pas jugées tolérables
29
Q

Vrai ou faux :

Le terme AMM est également utilisé dans les autres provinces canadiennes ?

A

Faux, ils utilisent les termes d’euthanasie ou de suicide assisté

30
Q

Vrai ou faux :

Il n’existe toujours pas d’uniformisation de l’AMM entre le Qc et le reste du Canada

A

Vrai

31
Q

Nommez les 3 mesures de sauvegarde à l’AMM qui ont influencées le Qc

A
  • Délai de 10 jours entre la demande et l’administration de l’AMM (mais peut être non-respectée selon le jugement du clinicien)
  • 2 témoins lors de la signature du demandeur
  • Délai de 90 jours entre la demande et l’administration de l’AMM pour les cas où la mort naturelle n’est pas prévisible
32
Q

Le 17 mars 2024, la loi québécoise sur l’AMM se verra changée. Quel est ce changement ?

A

Les cas de santé mentale SEULS seront acceptés comme pathologie admissible pour l’AMM

33
Q

Vrai ou faux :

Si un patient mentionne à une infirmière qu’il aimerait l’AMM, celle-ci n’est pas dans l’obligation de le transmettre au médecin. Seul une demande au médecin est value comme “vraie”

A

Faux. Aucun professionnel ne peut ignorer une demande d’AMM.

34
Q

Décrivez les étapes de demande de l’AMM au Qc

A
  • Demande verbale formelle (peut être fait à tout professionnel de la santé)
  • Formulaire signé (devant 2 témoins indépendants + professionnel de la santé)
  • Évaluation de la demande, répétition de la demande
  • Évaluation clinique médicale de l’aptitude de consentir à la demande selon 4 habiletés cognitives
35
Q

Vrai ou faux :

La personne ayant formulé une demande officielle d’AMM peut retirer en tout temps et tout moyen sa demande, ou reporter la date de l’administration

A

Vrai

36
Q

Quelles sont les 4 habiletés cognitives que le médecin ou l’IPS devra évaluer afin de valider l’aptitude du demandeur de l’AMM ?

A
  1. Compréhension de l’AMM selon les 5 critères de la Nouvelle-Écosse
  2. L’appréciation de l’information sur le plan personnel (est-ce que la personne est capable de s’approprier l’information sur le plan personnel/se l’approprier à sa propre situation/faire preuve d’autocritique)
  3. Raisonnement sur l’information (est-elle capable de comparer les risques et les bénéfices, discuter les différentes options)
  4. Capacité d’exprimer son choix (expression constante et raisonné de son choix)
37
Q

Quels sont les critères de la Nouvelle-Écosse concernant la compréhension de la personne sur l’AMM

A

Critères de la Nouvelle-Écosse :
1. Compréhension du but et de la nature de l’AMM
2. Compréhension des avantages et des risques de l’AMM, incluant les alternatives
3. Compréhension des risques et des conséquences de ne PAS procéder à l’AMM
4. La capacité de la maladie à affecter la compréhension de la personne
5. Compréhension de sa maladie

38
Q

Vrai ou faux :

La personne recevant l’AMM doit obligatoirement en faire part à ses proches

A

Faux. Puisqu’il s’agit d’un soins, il est du choix du patient de décider s’il divulgue l’information, et à qui.

39
Q

Quel est le rôle des infirmières visant l’administration de l’AMM

A

Installation de voie veineuse (ou PICC) au plus tard dans les 72h précédant l’AMM (pour éviter les problèmes lors de l’administration; ex: extravasation)

40
Q

Vrai ou faux :

Depuis 2022, il est possible de consentir préalablement dans le formulaire d’AMM que si le receveur n’est plus apte à consentir au moment de l’administration, le médecin peut toujours administrer l’AMM sans son consentement sur le moment

A

vrai

41
Q

Expliquez le déroulement de l’administration de l’AMM (3 étapes)

A
  1. Sédation/anxiolyse (Versed)
  2. Coma artificiel (Propofol)
  3. Arrêt cardiorespiratoire –> décès
42
Q

Quels sont les expériences des proches suivants l’AMM

A

Positif :
- Diminution de l’agonie
- Augmentation de la sensation de contrôle
- Respect des souhaits et de l’honneur de la vie
- Donne un sens à la mort

Négatif :
- Culpabilité des proches
- Besoins réprimées face à ce que eux auraient eux besoin comme processus de deuil

43
Q

Combien de temps possède le médecin suite à l’administration de l’AMM pour le signaler au Conseil

A

< 10 jours

44
Q

Vrai ou faux :

l’âge avancé et les problèmes liés au vieillissement constituent une condition d’admission à l’AMM

A

Faux

45
Q

Vrai ou faux :

Les perceptions par rapport à la sédation palliative sont généralement plus positives lorsque celle-ci n’entraîne pas l’absence complète de conscience.

A

Vrai

46
Q

Vrai ou faux :

Au Québec, un médecin peut prescrire ou fournir une substance à une personne, à la demande de celle-ci, afin qu’elle se l’administre et cause ainsi sa mort.

A

Faux. Au Québec, l’aide médicale à mourir est un « soin » médicament requis par l’état de santé d’une personne, qui est de juridiction provinciale et dont l’administration doit être réalisée par un professionnel compétent.

47
Q

Vrai ou faux :

Le critère de fin de vie n’est plus applicable à l’AMM, à la suite du jugement rendu dans l’affaire Gladu-Truchon, le rendant obsolète sur la base du jugement Carter qui ne faisait pas une telle “discrimination”.

A

Vrai

48
Q

Vrai ou faux :

Dans l’AMM, un trouble mental autre qu’un TNCM est considéré acceptable pour recevoir l’AMM

A

Faux. Un trouble mental autre qu’un trouble neurocognitif majeur n’est pas considéré comme une maladie pouvant bénéficier de l’AMM au Québec.

49
Q

Vrai ou faux :

Il est difficile pour les proches de l’AMM de retrouver du support suite à la procédure en raison du stigma entourant l’AMM et la mort.

A

Vrai. Si pour la plupart, l’expérience est positive et constitue une mort douce, dans des conditions largement préférables à celles attendues par la mort naturelle, certains trouvent toutefois difficile de recevoir du support ou de s’exprimer après le décès, en raison du stigma entourant l’aide médicale à mourir, ou par peur d’être stigmatisé.