COURS 5- Les grands paradigmes de l'évaluation du risque Flashcards

1
Q

Qu’est-ce q’une méthode?

A

Méthodologie. Façon de travailler, d’analyser l’info et l’intégration de l’information. Collecte repose sur entretien avec la personne et son entourage. Prise de connaissance du dossier et doc affilié à cette personne (source diff). Pour essayer comprendre dynamique cri, les besoins, plan d’interv (si nécessaire). Tâche complexe, c’est pq développer méthode de travaille
- Comment s’effectue la collecte
- Comment analyser
- Quel facteurs je dois évaluer
- Quel facteurs ne sont pas à évaluer.
- Quel poids attribué à chaque facteur
- Comment combiner l’info de façon à tirer des conclusions

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2
Q

VRAI ou FAUX: chaque génération d’évaluation du risque fait améliorer les pratiques.

A

VRAI. C’est cumulatif.

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3
Q

Nommes les 4 générations d’évaluation du risque.

A
  1. Évaluation clinique non-structurée
  2. Évaluation actuarielle (travaux rechercher contribuer au dévelop d’outils)
  3. Évaluation du risque et des besoins (inclus une composante actuarielle)
  4. Gestion et évaluation du risque (outils qui accompagne la personne tous au long de la peine pour voir comment indiv chemine)
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4
Q

Caractérise la méthode de la première génération (évaluation clinique non-structurée) par une expression.

A

La méthode était du cas par cas.

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5
Q

Qu’est-ce que l’approche idiosyncratique de l’évaluation clinique non-structurée?

A

Stipule que le risque est propre à chaque personne. Pour comprendre son risque, il faut comprendre la personne. Par du principe que chaque cas est unique et différent. Comprendre la personne, son fonctionnement et le contextualisé. Ce sont des évaluation très longues et elles demandent beaucoup de ressources. Professionnel fait preuve de flexibilité (changer d’approche, outils diff SELON LA PERSONNE).

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6
Q

Quels sont les facteurs pris en considération lors de l’évaluation du risque de la première génération?

A

Le professionnel va chercher à identifier les facteur de risque qui sont propre à l’individu. Il n’y a pas de grille prédéterminer de facteurs. Il faut se demander, pour cette personne, qu’est-ce qui fait en sorte de l’agir criminelle. Faut comprendre la personne AVANT TOUS, c’est le point de départ. Quels besoins le comportement criminel répond. Doit développer une micro-théorie de l’agir criminel pour CETTE personne. Poids accordé aux facteurs dépend de chaque personne.

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7
Q

Quelle est la méthodologie de l’évaluation du risque de la première génération?

A

Il n’y en a pas vraiment.
- Élément à valider dépend d’une personne à l’autre. Flexibilité, utilise différents tests psycho qui sont choisi selon la problématique de la personne. Outils pour venir valider nos impressions cliniques
- Discussion d’équipe concernant l’individu. Devient matériel clinique important pour faire l’évaluation.
- Centrée sur la collecte d’information.
- Matrice d’évaluation clinique

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8
Q

On dit que la première génération ne donne pas de facteurs de risque, mais dit ou regarder. Quels sont les facteurs à aller regarder?

A
  • Regarde facteurs lointains, la passé, historique (antécédents judiciaire, familiale)
  • Facteurs perpétuants : Ils sont relativement stables et influ sur conduite cri de la personne. Prédispose à commettre acte cri. Ex : personnalité
  • Facteurs précipitant/proximo : facteurs présent au moment du passage à l’acte, + circonstanciel, contextuel. Ex : élément déclencheur
  • Facteurs biologiques
  • Facteurs psychologiques : fonctionnement psychologique de la personne. Perso, schème de pensée, attitude, émotions
  • Facteurs sociaux
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9
Q

Comment se passe la communication du risque de la première génération d’évaluation du risque?

A

La communication du risque aux utilisateurs du rapport varie d’un professionnel à l’autre.
- Tendance à qualifier de façon dichotomique (élevé ou non
- S’attarde plutôt à qualifier la nature du risque
- Décrire le contexte qui pourrait être favorable à une récidive
- Conscientisation/ responsabilisation de la personne quant à son agir criminel
- Ne se prononce pas sur probabilité de récidive

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10
Q

Quelle est la force de l’évaluation du risque de la première génération?

A

Elle essaie de comprendre la personne et la place de l’agir criminel dans le fonctionnement de la personne (circonstanciel ou style de vie).

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11
Q

Nomme moi 3 limites de l’évaluation du risque de la première génération.

A
  • Manque de standardisation
  • Manque parfois de transparents
  • L’évaluateur est plus susceptible d’ê victime de biais (ex : surrévaluation de facteur de risque, pas tous jouent un rôle) et corrélations illusoires
  • Créer beaucoup plus de disparité sur le plan des conclusion: d’un professionnel à l’autre, comparativement aux autres méthodes
  • La valeur prédictive du jugement clinique est très faible
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12
Q

VRAI ou FAUX: la deuxième génération d’évaluation du risque répond aux forces et limites. Elle compense pour les lacunes de la première génération.

A

VRAI. Développe davantage dans le domaine statistique afin d’améliorer les pratiques.

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13
Q

Quel est le principe de base de la deuxième génération?

A

Le principe de base est de standardiser les pratiques et structure le jugement clinique.
L’évaluation actuarielle est supérieure au jugement humain. Permet de réduire le temps et d’offrir une meilleure évaluation de risque et de probabilité de récidive.

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14
Q

Les chercheurs de la deuxième génération se sont penchés sur la possibilité d’utiliser des statistiques pour améliorer les pratiques. Cette méthode implique 2 éléments. Quels sont-ils?

A

a. Un outil de travail avec des items prédéterminés (série de question avec choix de réponse : souvent présent/absent). Vient avec manuel et/ou formation pour bien comprendre chaque idem et bien comprendre (standarisation)

b. Une table de prédiction : La grille sont des idems qui informe sur les probabilités de récidive, donne score qui seront transformer en probabilité de récidive criminelle.

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15
Q

VRAI ou FAUX: les items prédéterminés de la deuxième génération peuvent être choisi, l’évaluateur peut décider les items à évaluer.

A

FAUX. Les items sont imposés, il faut suivre le protocole au complet.

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16
Q

Quels sont les 4 items de la deuxième génération?

A
  • Nombre de condamnations antérieures
  • Présence d’antécédent criminel en lien avec crime violent
  • Ne pas avoir respecté les conditions d’une libération antérieure
  • Avoir été incarcéré par le passé.
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17
Q

Comment un item peut donner un score dans la deuxième génération?

A

Chaque item, selon les réponses, équivaut à un chiffre. Plus le chiffre est grand, plus il est associé au risque de récidive. Le 0 est la moyenne. -1 est un risque de récidive inférieur à la moyenne.

18
Q

Comment se passe l’analyse des items dans la deuxième génération?

A

Score informe sur le poids que prend item dans la comptabilisation du score total.
Parfois pour remplir un item, il faut remplir d’autre tests.
Score= poids, permet forme de transparence (1 génération, poids était dans le jugement clinique). Une fois items complétés, on additionne les scores. Après regarde table de conversion pour traduire ce score. Avec le score total, notre travail est d’interprété par la grille ce que ça veut dire (permet de classer la personne).

19
Q

Qu’est-ce que permet la table de prédiction de la deuxième génération?

A

Permet de convertir le score total en probabilité statistique d’une récidive criminelle.

20
Q

Quels sont les deux types de bonnes prédictions?

A

Vrai positif: vrai récidiviste
Vrai négatif: vrai non-récidiviste.

21
Q

Quels sont les 2 types d’erreur?

A
  • FAUX positif : faussement identifier quelqu’un comme dangereux, récidiviste
  • FAUX négatifs : faussement identifier quelqu’un comme non-dangereux.
22
Q

VRAI ou FAUX: Les outils d’évaluation de la deuxième génération font moins de prédiction correct que le jugement clinique de la première génération?

A

FAUX. Outils d’évaluation efficace, c’est environ 75-80% de prédiction qui sont correct (jugement non-structuré= 50%).

23
Q

Quel est le risque lorsque nous communiquons le risque à d’autres personnes selon la deuxième génération?

A

Travaux de recherche ont mis en lumière que ce n’est pas tout le monde qui comprennent de la même façon. Il faut faire attention a comment nous formulons/présentons les choses. Parler de taux, pourcentage ou de fréquence n’a pas le même impact sur la compréhension de la personne.

24
Q

Quelle est la force de la deuxième génération?

A

La méthode est plus objective, transparente et simple à compléter que la méthode clinique non-structurée.

25
Q

Nomme 2 limites de l’évaluation de deuxième génération?

A
  • Méthode qui repose sur un nombre plus limité d’info concernant
  • Un certain jugement professionnel est requis (ex : choix de l’outil, pertinence de l’outil)
  • Formation est requise pour bien compléter.
26
Q

Nomme moi 3 croyances ou préjugés par rapport à la résistance face aux outils.

A
  • Jugeaient que outils trop rigide et déterministe. Basé sur science inexacte
  • Ne peut pas prendre en considération des aspect cliniques qui sont qualitatif
  • Déshumanise le client évalué
  • Réduit la personne à un score et une probabilité de récidive.
  • Arrivée des ordinateurs, vont remplacer les humains. Peur de se faire remplacer (les professionnels)
  • Ne permet pas de comprendre la problématique de l’individu.
27
Q

VRAI ou FAUX: le rôle de l’outil actuariel est l’explication et non la prédiction.

A

FAUX. Le rôle de l’outil actuariel est la prédiction et non l’explication. Là pour aider et structurer le jugement clinique/professionnel. Mission N’EST PAS d’expliquer, c’est notre rôle en tant qu’intervenant. Rôle est strictement au niveau de la prédiction.

28
Q

VRAI ou FAUX: le jugement clinique n’est pas présent lors de l’utilisation des outils actuariels

A

Faux. Il n’est jamais recommandé d’utiliser l’outil actuariel seul. Le jugement clinique est important.

29
Q

VRAI ou FAUX: la plupart des outils donnent la possibilité de déroger du score total.

A

VRAI.- La plupart des outils offre la possibilité de déroger du score total. Donne + pouvoir au jugement clinique. Les professionnels peuvent déroger. Si juge que l’outil omet aspect contextuel important, peut juger bon de déroger. Possible d’arriver à la conclu sur la base score est modéré mais élément contextuel peut faire revoir à la baisse le niv. Ce qui permet ça= jugement clinique. Faut être en mesure de démontrer bcp révisé à la hausse ou à la baisse, prend compréhension fonctionnement, la nature du risque en cause…

30
Q

Quels sont les 4 héritages de la première génération dans la troisième génération?

A
  • Permet d’identifier les besoins en matière d’intervention (doit comprendre les causes)
  • Facteurs informent sur les probabilités de récidive, mais également les changements des probabilités de récidive à travers le temps
  • Aspects dynamiques des facteurs criminogènes. Identifier les facteurs criminogènes= tâche diff. pcq peuvent changer/évoluer à travers le temps. Prend alors outils + flexible cap de reconnaitre caractéristique dynamique du risque et des facteurs de risque
  • Permet théoriquement d’améliorer la prédiction de la récidive criminelle
31
Q

Quels sont les héritages de la deuxième génération dans la troisième génération?

A
  • Outils cliniques pour aider à évaluer
  • Établir les facteurs à évaluer et la grille de risque prédéterminée. Mais laisser la place à d’autres facteurs qui pourraient être jugés important
  • Standardiser la pratique autour de facteurs établis comme étant des prédicateurs statistiques de la récidive et informe sur les besoins en matière d’intervention
32
Q

Nomme deux exemples de contextes particuliers et spécifiques qui échappent aux outils actuariels.

A
  • Indiv ayant des problèmes de violence et de santé mentale refuse de prendre sa médication. Pas un item pris en considération dans les outils
  • Indiv est hospitalisé aux soins palliatifs pour un cancer.
  • Indiv affirme tout haut vouloir tuer une personne en dépit d’un faible risque de récidive.
  • Indiv n’est pas investi dans sa démarche thérapeutique malgré sa participation à une thérapie.
33
Q

Dans la troisième génération, nous ne parlons plus d’outils actuariels mais _______. Ce sont des outils d’évaluation du __________.

A
  • d’outils avec composante actuarielle
  • risque et des besoins
34
Q

Nomme 3 forces de la troisième génération d’évaluation.

A
  • Comptabilise le score actuariel à l’aide de directives claires.
  • Scores actuariels sont associés à des tables de prédiction.
  • Plus flexible-possibilité de déroger (élément circonstatiel pertinent)
  • Permet de communiquer les probabilités de récidive de façon précise.
35
Q

Nomme moi la limite de la troisième génération d’évaluation.

A

C’est beaucoup plus long à compléter.

36
Q

Nomme moi deux outils représentant bien la troisième génération.

A

LSI-R et RBAC-PCQ

37
Q

La quatrième génération possède des outils qui font plus qu’évaluer le risque et les besoins. Que prennent-ils en compte de plus?

A

Prend en compte la réceptivité au plan d’intervention carcéral.

38
Q

Principal avantage de la quatrième génération d’évaluation?

A

Structure la gestion du risque du début à la fin de la peine en tenant compte de l’impact des programmes et du comportement de l’individu en détention/surveillance communautaire.

39
Q

Principale critique de la quatrième génération d’évaluation.

A

Plus long à compléter, ça prend plus d’une journée pour une personne.

40
Q

Conclusion sur l’évolution des méthodes et des pratiques.

A

Il y a toujours un débat entre une approche plus subjective et une approche plus objective. Certaines personnes prônent une approche en particulier. Les deux approches sont importantes, vu à travers la 3e générations qui intègre les deux. Il faut une place pour le jugement clinique mais se jugement clinique/professionnel doit être encadré afin éviter des erreurs, des dérives ou des débordements qui pourraient causer préjudice à la personne évalué.