COURS 4- Risque, récidive et carrière criminelle Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le taux de base lorsque nous nous intéressons au concept de récidive?

A

Le taux de base fait référence à la proportion moyenne d’individu ayant commis un nouveau crime durant une période de suivi donnée. C’est en d’autres mots, un point de référence uniquement pour un groupe donné. C’est la moyenne de récidive. Nous utilisons se point moyen pour faire des caparaisons. La moyenne permet donc de classer la personne.

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2
Q

Quels sont les sources d’informations lorsque nous nous intéressons au concept de récidive?

A

La source d’information est utilisé afin de déterminer s’il y a eu récidive ou non. Chacune de ses sources comportent des forces et des limites. Voici les différentes sources:
- Données auto-rapportées
- Données policières (GRC, cours)
- Autres sources potentielles (amis, famille, professionnels entourant la personne…)

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3
Q

Qu’est-ce que l’indicateur lorsque nous nous intéressons au concept de récidive?

A

Ça fait référence aux critères utilisés afin de déterminer s’il y a eu une récidive ou non. L’indicateur choisi influence le taux de récidive observé. Plusieurs possibilités:
- Arrestation
- Mise en accusation
- Condamnation
- Incarcération

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4
Q

Qu’est-ce que la nature de la récidive lorsque nous nous intéressons au concept de récidive?

A

Ça fait référence au type de récidive sur laquelle l’évaluation doit se prononcer pour l’individu. Afin de décrire la nature et le type de récidive, les SC utilisent différentes définitions, voici les 3 plus importantes:
- La récidive criminelle: tout ce qui se trouve dans le CC
- La récidive violente: crime contre la personne. Intérêt pour la violence. Outils pour évaluer le risque de récidive violent peuvent être encore plus précis sur le type de violence.
- La récidive sexuelle: crime à caractère sexuel. Se raffine, certains outils peuvent viser plus précisément la pornographie juvénile.

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5
Q

Qu’est-ce que la durée du suivi lorsque nous nous intéressons au concept de récidive?

A

Ça fait référence à la durée de la période d’observation (mois, années) qui permet d’évaluer la présence ou l’absence de récidive suivant la libération ou la mise mise en liberté ou la fin de la peine.Période débute lorsque la personne est de retour dans la communauté. Ce termine généralement au moment où les chercheurs colligent les données sur la récidive. Le suivi moyen vari entre 3 et 5 ans. Mandat généralement à court terme.

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6
Q

Qu’est-ce que la composition de la population lorsque nous nous intéressons au concept de récidive?

A

Le taux de base observé est en fonction de la composition du groupe d’individu ayant été l’objet d’une mise à l’épreuve. Quel groupe a été suivi. L’outil doit être pertinent pour la personne à évaluer (ex: groupe d’adulte pour évaluer le taux de récidive d’une personne de 15 ans… problématique). Il y a donc un souci d’adéquation entre le groupe et la personne à évaluer.

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7
Q

Nomme et explique 3 tendances sur les 8 identifiés par l’étude de Langan et Levin.

A
  • Probabilité de récidive (générale) observé varient selon l’indicateur de la récidive criminelle utilisé. Mesure et période de temps fait varier taux de récidive observé
  • Taux annuel de récidive est plus élevé dans la première année suivant la libération. Premières semaines, premiers mois. D’où importance de suivi dans la communauté, agent libération condi. (C’est un outil, pcq connaissance personne à risque suite à la sortie). Première année= période déterminante sur la réinsertion sociale.
  • Plus la durée de suivi est longue, plus la proportion d’indiv ayant commis une récidive augmente. Opportunité criminelle aug, pattern revient, retrait de l’agent libération condi, progrès thérapie s’estompe. Risque ne s’éteint pas après un an si ça s’est bien passé.
  • La récidive criminelle est généralement en lien avec un délit non violent.
  • En règle générale, la nature du dernier délit informe peu sur le taux de récidive générale. Souvent étiquetage de la personne en fonction du dernier délit commis MAIS ça ne fonctionne pas comme ça les trajectoires criminelles. Vient mettre en lumière le polymorphisme criminel. Pour certains types de crime, il peut avoir une certaine spécialisation (ex : VC, conduite état affaibli)
  • Sauf exception, la nature de la dernière condamnation informe peu sur la nature de la récidive criminelle, si récidive criminelle à lieu.
  • Un petit groupe d’indiv (récidiviste) est responsable de la majorité des délits suivant la libération. Peu donner impression que toute personne récidive. Petit groupe d’indiv que nous allons connaître par leur nom! Env 12% de la cohorte totale est responsable de 34% des nouvelles condamnations suivant la libération. Phénomène de porte tournante.
  • Plus d’indiv présente un nombre élevé d’arrestation antérieures, plus les probabilités de récidive sont élevées (certaine). Plus il y a des antécédents judiciaires, plus la récidive est certaine. 7 arrestations antérieures, probabilités de récidive est de 70-82%. 3-4 arrestations antérieures, 55-60% de probabilités de récidive.
  • Les taux de récidive varient en fonction de l’âge de l’indiv au moment de la libération. Les adolescents en centre jeunesse vont à peu près toutes récidiver, faut voir la nature de la récidive. C’est en fonction de l’impact cumuler des sentences et interventions à travers le temps. 45 ans et +, taux récidive 45%
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8
Q

Quelles sont les 4 limites conceptuelle de l’étude de Langan et Levin?

A
  • Ne tient compte que du prochain délit et non des prochains délits.
  • Demeure vague tant qu’à la nature du crime
  • N’informe pas sur l’imminence du crime/récidive (quand?). Le quand n’est pas encore arrivé, nous évaluons sur le passage à l’acte pour une personne qui n’a pas encore passé à l’acte, aucune science n’est d’accord sur ce genre de pratique.
  • N’informe pas sur les trajectoires criminelles. Réduit à la récidive seulement, le regard est limité.
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9
Q

Que permet la trajectoire criminelle?

A

La trajectoire criminelle permet de quantifier et qualifier la conduite criminelle à travers le temps.

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10
Q

Distinction entre récidive et trajectoire criminelle.

A

Évaluer le risque qui est basé sur l’évaluation des probabilités de commettre récidive criminelle. Cette récidive criminelle s’installe + large dans une trajectoire criminelle. Situer l’individu dans contexte beaucoup plus large.

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11
Q

Quelles sont les 5 paramètres de la trajectoire criminelle?

A
  • Âge début
  • Fréquence/volume
  • Persistance
  • Variété : Nombre d’acte criminel différent
  • Âge de la fin
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12
Q

Quels sont les 3 stades de la trajectoire criminelle?

A

1- L’ACTIVATION
Différente période qui marque le début de l’activité criminelle. Plus l’Activation débute tôt (avant 12 ans), plus le comportement persiste à travers le temps, il devient de + en +fréquent et diversifié. Lorsque la carrière criminelle s’active plus tardivement, nous observons le phénomène inverse.

2- ESCALADE
Progression dans l’agir criminel. Regarde à quel point l’activité criminelle devient chronique, diversifié (polymorphe) et grave (escalade du comportement). C’est un principe davantage qualitatif.

3- ABANDON, PROCESSUS DE DÉSISTEMENT DU CRIME
- Ralentissement activité criminelle. Ne se fait pas du jour au lendemain pour certaine personne, peut impliquer récidive. Ralentissement vers la cessation de l’activité criminelle.
- Durée varie bcp, continuum.
- Fréquence devient de – en – fréquent, devient de + en + spécifique (spécialisation de l’agir)
- Certains prend récidive (c’est un processus, conscientisation… changement style de vie.

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13
Q

VRAI ou FAUX: Les trajectoires criminelles sont hétérogènes, il est alors impossible de documenter les trajectoires criminels à travers les stades.

A

FAUX: Grace aux travaux de recherche, on a développé des connaissances afin de bien documenter l’hétérogénéité des trajectoires criminelles à travers les stades de développement.

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14
Q

Rempli les points d’interrogation:
Activation: ?/?
Escalade: ?/?
Abandon: ?/?

A
  • Précoce/tardive
  • Sérieuse/minimale
  • Lent/rapide
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15
Q

À quoi servent les 3 stades?

A

Une fois reliés, les 3 stades vont mettre en lumière la trajectoire criminelle de l’individu. Ça prend donc un étude longitudinale pour être en mesure de faire un travail détaillé afin de bien documenter la nature et prévalence des différentes trajectoires criminelles.

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16
Q

Quelles sont les 4 trajectoires criminelles les plus fréquentes (prototype)? Juste nommer.

A
  • Trajectoire limitée l’adolescence de l’âge adulte
  • La trajectoire précoce, persistante et chronique
  • La trajectoire persistance mais intermittente
  • La trajectoire tardive
17
Q

Quelles sont les trajectoires les plus fréquentes (2)?

A
  • Trajectoire limitée l’adolescence de l’âge adulte
  • La trajectoire précoce, persistante et chronique
18
Q

Qu’est ce que la trajectoire limitée l’adolescence de l’âge adulte?

A

La conduite criminelle débute à l’adolescence, vers 13-14 ans. Ce qui est observé sont majoritairement des crimes contre la propriété et les biens, les crimes violents contre la personne sont très rare. La conduite criminelle se termine graduellement, généralement vers 18-20 ans. Une coupure peut être fait (ex: déménagement, études…). Cependant, il est possible que la conduite persiste jusqu’à 25-30 ans. La persistance est en lien avec les conséquences négatives de la conduite délinquante (ex: toxico, dépendance, décrochage scolaire, effets du casier judiciaire…).

19
Q

Qu’est-ce que la trajectoire précoce, persistante et chronique?

A

Personnes présentant des facteurs de risque biologique et environnementaux (famille…). Débute à l’enfance, dès l’âge de 8 ans. Nous parlons de vol, de cambriolage, ect. Le premier contact avec la police se fait tôt, vers l’âge de 10-12 ans et par la suite, les arrestation à l’adolescence sont multiples. Les conduites criminelles se diversifies et s’aggravent à travers le temps. Le comportement violent à l’adolescence peut se poursuivre à l’âge adulte, il y a une continuité du comportement, une persistance. Les carrières criminelles peuvent durer jusqu’à plus de 40 ans. Ces personnes ont un très haut risque de récidive et alors le “pronostic” n’est pas bon! Cependant, avec le système canadien, nous allons travailler plus fort avec eux.

20
Q

Qu’est-ce que la trajectoire persistance mais intermittente?

A

C’est une trajectoire moins bien documentée et connue. La criminalité est épisodique. La trajectoire ressemble à la trajectoire précoce, persistante et chronique mais, la criminalité n’est pas constante. La criminalité intermittente est en line avec des facteurs précipitants, elle est alors en réaction avec un élément déclencheur (perception d’injustice, réaction de colère, tensions…). La criminalité est alors répétitive mais épisodique. La criminalité contrairement à la trajectoire précoce, persistante et chronique, n’est pas diversifiée et peut être uniquement lié à un épisode de violence.

21
Q

Qu’est-ce que la trajectoire tardive?

A

Elle est rare, mais mobilise beaucoup de services et de ressources. Les ressources actuelles ne répondent pas bien aux besoins de cette clientèle. La trajectoire criminelle tardive s’active à l’âge adulte, les premiers contacts avec les policiers sont alors à l’âge adulte. Premier délit arrive souvent quand le jeune quitte le foyer et n’a plus la “bulle de protection” de ses parents. Cependant, la conduite antisociale est présente en bas âge. Nous parlons de criminalité aquisitive, de méfaits publics, de méfaits liés à l’administration de la justice. Les délits sont de faibles gravité et témoigne la difficulté de la personne à respecter les conditions et les règles. La conduite est souvent concomitante avec des difficultés, par exemple: de santé mentale, de toxicomanie ou d’itinérance. Le problème de porte tournante est vraiment présent!