COURS 2: Perspective historique Flashcards

1
Q

Dans quel domaine trouve-t-on les origines de l’évaluation du risque et de la gestion du risque ?

A

Dans l’évaluation de la dangerosité en milieu psychiatrique.

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2
Q

Pourquoi les jugent faisaient appelle à des expertises dans les années 40?

A

Recherche des alternatives aux sanctions traditionnelles pour mieux répondre aux besoins de certains contrevenants et prévenir une récidive criminelle. La cours se tourne vers des experts pour avoir de l’éclairage quant aux personnes accusés et personnes reconnues coupables d’acte criminel.

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3
Q

Qui étaient les experts?

A

Des médecins MAIS DAVANTAGE des psychiatres.

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4
Q

Quel était le courant de pensée de la psychiatrie à l’époque (années 40) et comment ce reflétait-il dans les idées?

A

Courant de pensée= HUMANISTE
L’idée était d’identifier les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale dont la criminalité est un reflet de cet enjeu de santé mentale. Parce que, si cette personne est malade, la dissuasion par la peine d’emprisonnement n’aura pas d’impact.

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5
Q

Pourquoi faut-il penser à des alternatives de la prison?

A

Parce que pour les personnes dont la criminalité est le reflet d’un enjeu de santé mental, la prison ne dissuade pas.

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6
Q

Quel est l’alternative plus humaniste à la prison trouvé par les psychiatres?

A

La thérapie.

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7
Q

Qu’est-ce que la thérapie implique?

A

Elle implique une évaluation du psychiatre pour qu’il statut si oui ou non il y a un enjeu de santé mentale et si cet enjeu à contribué au crime. Ça demande beaucoup de ressource. Si cette évaluation s’avère positive, l’individu va demeuré hospitalisé pour une durée indéterminée. Ce sera aussi longtemps que le psychiatre va juger que l’individu représente un danger pour la société.

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8
Q

Étant donné le manque de ressource pour l’évaluation, l’accent est mis sur certains groupes de délinquants, lesquels?

A
  • Multirécidivistes
  • Problématique de violence criminelle
  • Crimes à caractère sexuel
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9
Q

Quel est le défi des premiers psychiatres sollicités pour faire des expertises sur l’état mental des accusés?

A

L’expertise en tant que telle n’existait pas, les premiers psychiatres vont devoir développer l’expertise pour pouvoir distinguer les personnes qui sont les plus susceptible de profiter d’une thérapie en milieu psychiatrique. Les pratiques sont très nouvelles, il n’y a donc pas encore un consensus sur la façon de faire l’évaluation. Les connaissances scientifiques à l’époque étaient également pratiquement absentes.

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10
Q

Sur la base de quel cas se développe l’expertise?

A

Les cas extrêmes, par exemple les meurtriers en séries ou les sadiques sexuels. Ce sont des problématiques totalement atypiques.

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11
Q

Puisqu’à l’époque il n’y a pas d’outils/d’instruments pour l’évaluation, sur quoi repose t’elle?

A

Le jugement critique.

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12
Q

Qu’est-ce que la notion de dangerosité à l’époque?

A

C’est une notion ou la définition à beaucoup de variations et d’opinions. Alors la définition, les critères et la mesure ne fait pas consensus et c’est normal! C’est un nouvelle notion et c’est à force de discussion et de débats que le consensus se créer.

Mais la dangerosité fait historiquement référence à la personnalité, au fonctionnement psychologique qui prédispose un passage à l’acte violent causant un tord physique et psychologique. Nous voyions généralement des traits de personnalité, nous tentions de donner un visage à la dangerosité en utilisant des traits de personnalité.

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13
Q

Décrit moi le milieu fermé des milieu psychiatriques qui fut contesté dans les années 70

A

À l’époque, les milieux psychiatriques étaient fermés à toute influence externe (ex: universitaire) et était dominé uniquement à la psychiatrie. Le chef était le plus expérimenté. La structure hiérarchique était imposante et nous nous remettions pas en question l’autorité du chef. Les connaissances et le jugement du chef ne pouvait pas être remis en question

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14
Q

Problème du fait que le milieu psychiatrique était fermé à l’époque.

A

Ça a créé une carence au niveau des méthodes de pratique. Les individus étaient maintenu hospitalisés pour de longues périodes (10-15-20 ans… ce qui est vrm plus qu’une peine d’emprisonnement). Après la libération, il n’y avait pas de suivi. Nous ne savions pas comment une personne réagissait en retour à la communauté puisqu’il n’y avait pas d’étude longitudinale ou nous pouvions regarder ce qui se passe lorsque le patient retourne en collectivité et l’emprise sur le patient.

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15
Q

Parle moi du cas de Johnny Baxstrom.

A

État de New-York. Hospitalisé pour la durée de sa peine et le psychiatre en chef à des difficultés avec l’indiv en question. Censé purger 3 ans de prison. Après, demande libération et transféré vers milieu non-sécuritaire. Psy en chef refuse et considère comme étant trop dangereux pour la société (autres patients, membre personnel et citoyens/résidents proche de l’hôpital). La famille réagit et contacte un avocat, amène la cause en cours suprême. Avocat de la défense affirme que l’indiv à fait sa peine en entier et maintenir hospitalisé serait de le punir en double pour le même crime. Alors non-respect droit constitutionnel de l’indiv. CS donne raison. En tous, 7 ans après condamnation pour un transfert vers hôpital non-sécuritaire

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16
Q

Qu’est-t’il arrivé suite au jugement Baxstrom de la CS?

A

Suite à ce jugement, toute personne dans la même situation (maintenu au-delà de sa peine) de ce monsieur dans l’état, devra être libéré ou transféré vers un hôpital non-sécuritaire (au lendemain de se jugement). Environ 1000 personnes maintenus hospitalisé au-delà durée max, car considéré comme étant trop dangereux pour la société sont libérés. On disait que c’était la fin du monde, ses personnes avaient tous été déclaré criminellement responsable de leurs crimes.

17
Q

Deux chercheurs Steadman et Cocozza se sont rendu compte de la cas Baxstrom représentait une bonne opportunité pour évaluer l’efficacité du travail des psychiatres, à quoi s’attendaient t’ils et quels ont été leurs résultats?

A
  1. S’attendaient à des taux de récidive excessivement élevé pour des crimes contre la personne et des crimes violents.
  2. En examinant la récidive de 98 individus sur 4 ans, seuls 20 individus sont arrêtés de nouveaux. La majorité ce fut pour des crimes non-violents. Les autres (part égale) pour des crimes violents ou une hospitalisation en lien avec un épisode de violence.
18
Q

Qu’est-ce que les résultats de Steadman et Cocozza ont remis en question?

A

Les résultats remettent en question la capacité des psychiatres à identifier correctement la dangerosité. De deux façons : qui sont les personnes dangereuses mais aussi de déterminer si les personnes sont encore dangereuses. Soulève des questions concernant la pratique, l’éval de la dangerosité.

19
Q

Qu’elles sont les deux nuances des résultats de Steadman et Cocozza?

A

1- Personnes relâchées sont âgés (40-50-60ans) et il y a une relation âge/crime (potentiel délinquant criminel, av. 40 ans, souvent terminé). Alors les psychiatres prenaient-ils en compte l’âge?
2- Maintien en milieu sécuritaire pour raisons autres que la dangerosité. Situation d’itinérance/marginalisation ou pas de place en milieu hospitalisé, peu ou pas soutien social.

20
Q

Qu’elles ont été les réactions face aux recherches de Steadman et Cocozza

A
  • Questionnement sur la formation des psychiatres dans l’état de New-York. Tentative d’isoler le problème. Ce qui a été démenti.
  • Remise en question du jugement clinique. Premier test du jugement clinique avec des vignettes cliniques présentées aux psychiatres.
21
Q

Suite aux premières évaluation du jugement clinique des psychiatres (par les vignettes cliniques), quels sont les 3 éléments les plus rapportés comme élément clé dénotant la dangerosité?

A

1- Alcool
2- La conduite violente
3- Désir de se faire justice

22
Q

VRAI OU FAUX: les conclusions des psychiatres (aux vignettes cliniques) ne sont pas très différentes que celles des citoyens, des policiers ou des étudiants?

A

VRAI! Alors, réelle expertise???

23
Q

Quels sont les 4 facteurs qui ne sont pas pris en considération selon l’étude de Hilton et Simmons lors de la décision de libération conditionnelle d’individu quittés pour non responsabilité criminelle?

A
  • QI
  • Réseau social/influence
  • Durée de l’hospitalisation
  • Résultat de l’évaluation du risque (l’évaluation actuarielle).
24
Q

Quels sont les 5 facteurs pris en considération selon l’étude de Hilton et Simmons lors de la décision de libération conditionnelle d’individu quittés pour non responsabilité criminelle?

A
  • Antécédents judiciaires
  • Comportements problématiques durant l’hospitalisation
  • Individu se conforme à l’ordonnance de médication. Prend-il ses pilules?
  • L’opinion du psychiatre
  • L’apparence physique, le look
25
Q

Edwin McGargge fit une étude pour évaluer les outils utilisés par les psychiatres pour évaluer la dangerosité. Il a été en mesure d’avoir une analyse plus rigoureuse de la validité prédictive des outils. Qu’elle a été la conclusion de sa recherche?

A

Les outils de prédiction utilisés par les professionnels ne permettent pas de prédication satisfaisante. Le problème renvoi à la complexité de la tâche lorsqu’on évalue la dangerosité de la personne et de statuer sur le comportement futur d’une personne. On demande aux professionnels de se projeter dans l’avenir de quelqu’un, ce n’est pas un tâche facile.

26
Q

VRAI OU FAUX: après l’étude de Edwin McGargee, nous réalisions que l’évaluation de la dangerosité est une tâche farfelue, voire impossible. Alors le dossier est réglé, nous ne pouvons pas faire l’évaluation du comportement futur d’une personne.

A

FAUX. Certaines personnes ont penser ça mais ce n’est pas la finalité. Développer l’expertise requière du temps, des ressources, de l’essaie/erreur. Les résultats sont davantage interprétés de façon à dire qu’il reste beaucoup de travaille à faire et qu’il faut développer une science de l’évaluation du risque.

27
Q

Quels sont les deux problèmes soulevés par John Manahan?

A

1- Surestimation des taux de récidives par les professionnels.
- Beaucoup moins de récidive comparativement à ce qui est anticipé par les cliniciens.
- Raison est que ceux-ci ne connaissent pas le taux de base. Il n’y a pas de données sur le taux de récidive moyen concernant les personnes judiciarisé qui ont un enjeu de santé mental.

2- Erreur de prédiction importante.
- Les faux positifs: personnes faussement identifiées comment personne dangereuse
- Beaucoup trop de personnes identifié comme dangereuse tandis qu’elles ne le sont pas.

28
Q

Qu’elles sont les deux situations ou une erreur est faites par les experts?

A

A. LES BIAIS: lors d’une situation ou 2 experts ou plus s’entendent aux mêmes concluions qui sont erronées/fausses. Le consensus est faux. Qu’est-ce qui arrive? Il peut avoir la culture organisationnelle (façon de travailler au sein de l’organisme), la résistance aux changements de pratique, absence de lien entre le milieu pratique et la recherche ET l’absence de recherche à l’interne. Culture organisationnelle peut faire qu’il y a un écart entre ce que t’apprend et ce que l’on fait sur le milieu de travail.

B. LE BRUIT: C’est lorsqu’il y a des difficultés à s’entendre. Il ne faut pas craindre le bruit, parce que nous réalisons qu’il y en a beaucoup à cause de la complexité de la tâche.Si en mesure de comparer notre opinion= positif, important de confronter nos opinions à celles de nos collègues. Autocritique. Prendre et considéré l’opinion des autres. Ce qui créer le bruit : ne déroge pas d’un théorie/façon de faire, expériences personnelles, formation académique (pt pas même), expérience professionnelles, préférence pour un outil plutôt qu’un autre. Donne perspective plus intégré/complète. Bruit dans ses années : modif de la pratique sur les bases scientifiques fait une diminution. Bruit est plutôt sur des nuances, pas vrm opinion complètement contradictoire.

29
Q

Quelles sont les 3 composantes de la notion de dangerosité selon John Monahan?

A
  1. LA NATURE ET LA GRAVITÉ DU RISQUE : mesure de nommer le risque dont nous parlons, ne pas être dans l’abstrait. Préciser la nature du risque et par conséquent du ou des comportement(s) criminel(s) qui qualifie ce risque. Délinquance sexuelle mais encore, quel type de comportement. Comportement qui permet de qualifier le risque. De quoi parle t’on précisément? Expliquer les contextes propices à la récidive (MAINTENANT MAIS PAS TOUS DE SUITE). Caractéristiques des victimes potentielles et du contexte entourant le passage à l’acte. Niveau de violence, stratégies utilisées, planif/préméditation, contexte du passage à l’acte. ALORS PAS DE BASE SUR LA PERSONNALITÉ. Requière analyse et compréhension de la carrière criminelle; pas uniquement le dernier délit.
  2. LES FACTEURS DE RISQUE : quels sont les facteurs de risques associés à ce comportement visé.
    Ce sont des cara indiv, familiales, sociales, contextuels qui ont été démontrer par la recherche comme étant associé au comportement futur de personnes contrevenantes. Signifie qu’il faut faire étude longitudinale. Exemple : psychopathie, démontré par mainte reprise comme étant prédicteur de la récidive criminelle et violente. L’évaluation de la psychopathie avec un outil informe du potentiel récidive plus tard (pas précis à 100%, c’est caractéristique). Permet de s’entendre sur facteurs importants et faire le ménage des facteurs (pertinents ou pas). Distinguer caractéristiques associées à la récidive permet d’orienter jugement clinicien.
  3. LES PROBABILITÉS DE RÉCIDIVE : tendance à surestimer parce que le rapport porte notre nom (se protéger comme professionnel). Les cliniciens doivent reconnaitre et comprendre les probabilités que l’individu pose un comportement criminel/violent dans le futur (éval actuariel). Connaître les probabilités, évènements rares, occasionnels… possible de quantifier le risque. Il faut être rigoureux. Le risque fluctue à travers le temps (dynamique, changeant du risque). Important de réévaluer le contexte de la personne change/évolue (pas une éval.). Vision dichotomique du risque vers une vision continuum du risque (pas de boite), gradation d’échelle. Remplacement des mots (risque modéré, très faible…) continuum permet de nuancer.
30
Q

VRAI OU FAUX: Les 3 composantes de la notion de dangerosité de John Monahan parle comme à l’époque de traits de personnalités?

A

FAUX.

31
Q

Quelles sont les 3 conséquences immédiates à la proposition des composantes du concept de dangerosité de Monhan?

A

1- ÉLARGIR LE BASSIN DE FACTEURS DE RISQUE:Facteurs de risque sont associé au comportement criminel futur de la personne (1 ans, 10 ans, 30 ans après l’evaluation). Les théories concernant le risque criminel vont se rafiner et vont venir meubler les recherches. Bonifier l’étude des facteurs de risque, ne s’en tient pas à la personnalité uniquement (facteurs sociaux, familiaux, développementaux). Graduellement prend en compte des éléments en lien avec l’intervention. Viennent-ils modérer le risque de récidive.

2- AMÉLIORER LA PRÉCISION DU COMPORTEMENT QUI EST PRÉDIT, ALLER AU-DELÀ DE L’IDÉE SELON LAQUELLE L’INDIV EST UNE MENACE POUR LA SÉCURITÉ PUBLIQUE: indicateurs de + en + précis, qu’elle est la nature de la récidive

3- PASSE D’UNE VISION DICHOTOMIQUE DE LA DANGEROSITÉ À UN CONTINUUM. VISION PROBABILISTE:les études empiriques qui vont ê développer font apporter bcp de précision que l’on va pouvoir quantifier à l’aide de stat sur le risque de récidive. Peut établir les probabilités de récidive d’un groupe de personne et également d’une personne. Parle de type de récidive en particulier et sur qu’elle période