COURS 3-Nouvelle pénologie et gestion du risque Flashcards

1
Q

Qu’arrive-t’il fasse à l’augmentation de la criminalité dans les années 80-90?

A

Importante incertitude face à la hausse constante de la criminalité. Il va y avoir des pressions sur les autorités (gouvernent et policiers) pour agir. Il faut des solutions pour contrer l’augmentation de la criminalité. Durant les années 70, il va y avoir des commissions d’enquête lors desquelles le gouvernent identifie des experts en matière de sentencing afin d’établir la situation (comprendre) et de proposer des solutions afin de contrer l’augmentation de la criminalité

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2
Q

Qu’est-ce que l’individualisation de la peine?

A

C’est un principe fondamental en matière de sentencing. Lorsque le juge réfléchi à la peine d’une personne coupable, l’individualisation de la peine est de mettre en contexte l’acte criminel. Regarder des éléments additionnels : ethnique (autochtone), antécédents judiciaires (pas même portrait), circonstances aggravantes ou atténuantes, gravité du crime, peines imposées dans le passé (+ comment ça s’est passé). Regarder éléments contextuels fait notamment dans le rapport présententielle : c’est de donner de l’info au juge pour l’aider à donner une décision éclairée, peut-être regarder vers fin de peine pour libération conditionnelle. L’individualisation de la peine, c’est modifier/moduler la peine avec caractéristiques autre que le crime.

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3
Q

Perception de l’individualisation de la peine dans les années 70, particulièrement aux USA

A

Ça a été beaucoup remis en question à cause de la notion de justice.

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4
Q

Pourquoi les programmes de réhabilitations disparaissent graduellement aux USA dans les années 70?

A

Explique par le rapport Martinson : études sur l’impact des programmes, traitements et interventions dans les pénitenciers/prisons. Conclusion, ils n’ont aucun impact sur la récidive et facteurs qui devraient être modifier suite à la participation de ce programme. Critique par rapport à l’idée de réhabiliter les personnes contrevenantes. Suggère au gouv américain de prendre l’argent des programmes et de l’invertir ailleurs en construisant nott plus de prisons.

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5
Q

Quelle à été la conclusion de Marvin W. concernant les délinquants chroniques de la cohorte de Philadelphie?

A

C’est 5% des jeunes qui sont responsable de plus de 50% des arrestations durant toute l’adolescence. Ils sont responsable de 70-80% des crimes violents (viols, meurtres).
Alors questions à se poser, qui sont-ils et pouvons-nous les identifier avant qu’ils ne fassent des dommages?

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6
Q

Face au même constat (la hausse de la criminalité), les USA et le CAN vont l’interprété de deux façon différente. Résume les deux interprétation simplement.

A

USA: tough on crime
CAN: diminution de l’influence de la prison, + de remise en question de celle-ci. L’incarcération à un impact

Aug USA taux incarcération est des plus élevé au monde lors qu’au CAN les taux incarcération diminuent.

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7
Q

L’outil principale des USA pour réduire les taux de criminalité.

A

L’incarcération. on propose des peines plus sévères (pour dissuader) et longue (pour neutraliser) et l’identification de tactiques afin d’identifier rapidement les délinquants chroniques.

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8
Q

La nouvelle pénologie aux USA abandonne 2 pratiques. Quelles sont-elles?

A
  • Libération conditionnelle
  • Abandon des services, des thérapies
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9
Q

Quelle est la nouvelle pratique de la nouvelle pénologie des USA?

A

Le 3 strikes out.
Cette pratique part du principe que nous pouvons prédire la carrière criminelle à partir de la troisième condamnation. Cette mesure est mise en place pour réduire la criminalité et structurer le pouvoir discrétionnaire des juges (pcq désir réduire au max l’individualisation de la peine).

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10
Q

Quels sont les deux objectifs spécifiques du 3 strikes out?

A
  • Dissuasion (en augmentant les coûts liés à la récidive)
  • Neutralisation (en mettant hors d’état de nuire les multirécidivistes)
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11
Q

Problème du taux d’incarcération particulièrement élevé des USA?

A
  • Surpopulation dans les prisons.
  • Réduction de la qualité de vie et le climat en prison/pénitencier
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12
Q

Quelles sont les changements englobant le terme de “la nouvelle pénologie” selon Feeley et Simon?

A
  • Apparition des outils actuariels de prédiction du risque. Créé étant donné du manque de professionnels pour évaluer le risque. Les outils sont simple et rapide à codifier permettant d’encadrer les professionnels lors de leur prise de décisions
  • De nouveaux termes: risque, niveau de risque, probabilité de récidive.
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13
Q

Qu’est-ce qui permet le développement des outils actuariels de prédiction du risque?

A

L’apparition de l’informatisation des données. Les dossiers correctionnels informatiser, bases de données, les évaluations antérieures, la casier judiciaire sont toute recueillis et analysés. Avancées technos permet aux chercheurs de reprendre les infos et les remet ensemble : regarder les caractéristiques des personnes qui ont commis une récidive criminelle. Facteurs que l’on peut mettre ensemble pour prédire la récidive.

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14
Q

Explique la riposte et contre-attaque des chercheurs et psychocriminologues canadiens contre les pratiques des USA.

A

Remet en question les conclusions pessimistes des USA concernant le traitement. Même pas de science de l’intervention au milieu correctionnelle, comme peut-on dire que ça ne fonctionne pas, trop tôt pour se prononcer sur l’impact des programmes de traitement. Réplique de la psychocriminologie. Valeur canadienne : croire en une deuxième chance. Remet base, fond d’une science de l’intervention en milieu correctionnel. Met les bases du modèle de gestion du risque en s’appuyant sur diff observation pour développer le modèle.

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15
Q

VRAI ou FAUX: L’une des observations des chercheurs canadiens est que l’incarcération a un impact dissuasif et différentiel.

A

FAUX. L’incarcération n’a pas d’impact dissuasif et différentiel.

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16
Q

Comment la prison est vue de la perspective canadienne?

A

La prison est vue comme une opportunité de donner des services à des gens qui en ont plus besoin que les autres. Ce n’est certainement pas un mécanisme de protection! L’offre de services à l’intérieure de celle-ci le sont.

17
Q

Pourquoi nous pouvons dire que la perspective canadienne va à l’encontre des critiques de l’individualisation de la peine?

A

Parce que nous observons que l’approche “one-site fils all” n’est pas adéquate pour l’intervention en milieu correctionnelle. Mettre tout le monde dans les mêmes programmes, ça ne fonctionne pas. C’est important de reconnaître que pas toutes les personnes ont les mêmes difficultés.
Nous parlons d’hétérogénéité des besoins en matière d’intervention. Programmes standardisés= PAS adapté aux besoins de la personne. Pas suffisamment centrée sur la personne. Les programmes de traitement montré comme inefficace n’étaient pas adapté aux besoins de tous et chacun.

18
Q

AU lieu de tenter comme aux USA de diminuer le jugement clinique, le Canada va tenter autre chose. Qu’est-ce que c’est?

A

Le Canada va tenter d’encadrer au mieux le jugement clinique à l’aide d’outils valides. Ça va plus loin que de regarder les antécédents, regarde le fonctionnement psychosociale… cependant, le professionnel va être encadrer et ne pas tout regarder. L’encadrement se fait autour de facteurs qui informe sur la récidive et que l’on peut modifier par une intervention/thérapie.

19
Q

Si la nouvelle pénologie américaine mise sur la ——-, la nouvelle pénologie canadienne misera sur ——–

A
  • La prédiction du risque
  • La gestion du risque
20
Q

Quelles sont les 3 principes principaux de l’approche des années 80-90 au Canada?

A

1- Risque
2- Besoin
3- Réceptivité

21
Q

Lorsque Don Andrew et James Bonta ont passé en revue la pratique au sein des SCC, que réalisent-t’il?

A

Chaos dans les pratiques!
- Au niveau de l’évaluation, du traitement et du suivi, il y a un manque de standardisation et de rigueur;
- Alors, les pratiques varient beaucoup d’une personne à l’autre.
- Certains n’ont pas de formation collégiale/ universitaire. Ceux en ayant une peuvent venir de d’autres disciplines
- L’évaluation n’informe pas sur le risque de récidive, elle parle uniquement de la motivation à commettre le crime, l’intérêt est sur le caractère du contrevenant.
- Les programmes en établissement de détentions ne ciblent pas les facteurs de risque criminel. Alors ceux-ci ne fonctionnent évidement pas. Ne ciblent pas différents profils, facteurs de risque et ne prenez pas en compte que la population carcérale est hétérogène.
- Pour ce qui est de la supervision communautaire; constate que le niveau de supervision es laissé au jugement/flair du personnel. Ce qui varie d’un professionnel à l’autre parce qu’il n’y a pas de directive/norme permettant d’orienter les pratiques.

22
Q

Qu’est-ce que le principe de risque?

A

C’est l’idée selon laquelle on peut évaluer les probabilités de récidive. Récidive criminelle n’est pas purement aléatoire/imprévisible et ce même si les personnes qui commentent récidive ont tendance à prendre décisions irréfléchi.Selon ce principe (risque), il faut s’enlever de la tête que toute personne contrevenante présente les mêmes probabilités de récidive. Beaucoup de variation d’une perso à l’autre, hétérogènes. Variation peuvent ê identifié et évaluation correctement, à l’aide de facteur de risque.
L’évaluation du risque ce n’est pas pour gérer la surpopulation carcérale, mais pour guider l’intervention et le travail. L’évaluation se fait par un jugement clinique encadré par des pratiques actuarielles.
C’est un changement de paradigme dans la mesure que l’intervention ne sert pas à faire de la prédiction mais: DE LA GESTION DU RISQUE.
L’intervention de la personne devrait être lié directement à son niveau de risque. L’intervention mis sur pieds après l’évaluation du risque doit refléter les probabilité de récidive.

23
Q

Qu’est-ce que le principe des besoins?

A

Principe directement lié à la philosophie du modèle qui est la croyance en la réhabilitation suite à une intervention efficace. C’est l’idée selon laquelle, l’évaluation, l’intervention et le suivi devrait perte cibler sur des besoins en matière d’intervention. Le principe des besoins est étroitement lié à celui du risque de récidive criminelle. Le niveau de besoin est proportionnel au niveau de risque.
Les besoins sont dynamiques. L’une des implications pratique du principe des besoins est l’importance d’évaluer et réévaluer le risque et les besoins en matière d’intervention (suite à l’intervention, des atelier…). SI la personne fait un travail durant sont incarcération, il faut refaire une évaluation.

24
Q

Qu’est-ce que le principe de réceptivité?

A

Représente l’importance de reconnaître que les interventions efficaces sont celles pour lesquelles la personne est réceptive. La personne doit être motivée et ouverte à changer.
Les programmes doivent également être adaptées à la clientèle involontaire et à la personne.

25
Q

VRAI ou FAUX: Le modèle RBR est plus caractéristique des peines longues.

A

VRAI. Faire une intervention prend du temps: évaluer les facteurs, intervenir sur les facteurs, revoir la personne pour voire s’il y a de nouveaux acquis d’intégrés. SI la peine est de 3 mois, pas vraiment le temps de faire toutes les étapes.