Cours 5 - La souffrance au travail Flashcards
Par rapport à la lecture sur les serveuses …
Quelles sont les trois dimensions du travail analysées par les sciences sociales ?
Dimension :
- Physique
- Cognitive
- Émotionnel (le travail émotionnel)
Explique moi qu’est-ce que le travail émotionnel
C’est la gestion et la maîtrise de l’expression des émotions qu’on a besoin d’avoir quand on travaille dans le domaine des services.
C’est la compréhension, l’évaluation et les gestion de ses propres émotions AINSI QUE de celles d’autrui
vrai ou faux :
- J’ai besoin d’être face à face pour faire du travail émotionnel
- L’attitude du professionnel produit un état émotionnel chez le client
- Les employeurs n’ont aucun contrôle sur les activités émotionnelles
- Faux, peut aussi avoir lieu avec seulement un échange verbal (ex au téléphone)
- Vrai (ex la peur, la confiance)
- Faux, l’employeur peut exercer un contrôle en offrant de la formation ou de la supervision (ex il est prescrit de sourire même quand ça nous tente pas)
Comment peut-on diviser le travail émotionnel ? (2)
Quelles en sont les conséquences ? (2)
-Jeu superficiel (on feint des émotions qui ne sont pas réellement senties)
-Jeu en profondeur (les individus cherchent à ressentir l’émotion exprimées)
Peut avoir des conséquences sur la santé mentale, car dissonance émotionnelle (écart ce qu’on sent vrm vs ce qu’on laisse paraître = sentiment d’inauthenticité) = peut être une source de stress
Jeu en profondeur peut aussi causer une aliénation émotionnelle (difficile de s’identifier à son travail sans voir son identité fusionner avec son travail) = difficile d’exprimer ses vraies émotions
Comment varie le travail émotionnel selon la “position” de l’individu avec qui ont interagit ?
Toujours un travail émotionnel de base avec tout le monde, mais PLUS INTENSE quand l’individu n’appartient pas à notre organisation
Comment peut-on différencier le travail émotionnel selon les émotions en cause ? (3)
Travail émotionnel intégrateur : accent sur l’amabilité, le sourire, la gentillesse
Travail émotionnel dissimulateur : on cherche la neutralité
Travail émotionnel différenciateur : on cherche à exprimer l’irritation, la méfiance pour créer un sentiment de malaise ou de préoccupation chez le client.
Existe-t-il une dimension sexuelle au travail émotionnel ?
OUI bien sûr
Hommes = emplois où ils doivent être agressifs contre ceux qui écoutent pas les règles
Femmes = maîtrise de l’agression et de la colère des autres. Stéréotypes d’êtres psychologiquement faibles, d’humeur changeante, irrationnelles, déséquilibrées, enfantines, … = amène division sexuelle du travail
info bonus : il y a aussi d’autres dimensions du travail émotionnel, ex la race, l’ethnie, la classe sociale, etc.
ex : une travailleuse noire doit souvent faire face à des commentaires racistes, qui demande une maîtrise accrue des émotions
AUSSI, les femmes ont souvent à concilier travail/famille, donc parfois plus de travail sur soi pour ne pas faire paraître nos préoccupations
Y’a-t-il une dimension physique au travail émotionnel ?
Oui, ça speut que après 10h passé debout que tu sois moins encline à sourire
Qu’est-ce qui arrive à cause de la ségrégation occupationnelle ?
-Les travailleuses se retrouvent au bas de l’échelle occupationnelle = latitude décisionnelle limitée et statut social bas
- Moins d’importance accordée aux émotions des femmes
AMÈNE
bouclier statuaire des femmes contre les abus est plus faible (elles sont plus vulnérables aux humiliations, traitement violent de la part de la clientèle, mais situations doivent être tolérées)
Y’a-t-il une dimension corporelle au travail ?
Oui, le contact corporel demande un travail émotionnel. On doit ex contrôler un haut le coeur, une grimace, …
Qu’est-ce que RPS ?
Risque Psycho-sociaux = Risques pour la santé physique, mentale et sociale, engendrés par les conditions d’emploi et les facteurs organisationnels et relationnels susceptibles d’interagir avec le fonctionnement mental
En d’autres mots : facteurs de risques dans l’environnement du travailleur qui sont des symptômes de difficultés générées au sein même de l’organisation du travail et de l’activité professionnelle
Quelles sont les motivations à étudier les RPS ? (2)
- Penser l’articulation entre le social et le psychologique, entre structures économiques-sociales et psychisme humain, entre objectif et subjectif
- Réactions face aux représentations du social véhiculées par les théories psychologiques ou médicales du stress fondées sur une approche de l’individu et du psychisme décontextualisé et anhistorique (wtf) = critique sociologique
Quelles sont les différentes postures dans les analyse du stress/des RPS ?
•1ère reproche aux travaux médicaux ou psychologiques d’ignorer les facteurs sociologiques
structurels responsables du stress
•2nde remet en cause l’idée même de stress ou de RPS comme entités bien définies, à l’étiologie
stable et universelle
Quels sont les différents types d’études sociologiques analysant le stress au travail ?
- un premier groupe d’étude : les recherches qui tentent d’objectiver par des données
statistiques le lien entre - facteurs structurels objectifs (la position sociale ou l’organisation du travail)
- et la survenue de tel ou tel risque de santé
Ces recherches butent toutefois sur la dimension subjective et contextualisée de la
perception des situations de travail et du mal-être - les approches constructivistes qui permettent de mettre en évidence la dimension sociale
et collective du sens donné aux difficultés rencontrées dans le travail. Elles valorisent
plutôt les dimensions subjectives du phénomène et les études de cas montrant comment le
sens des contraintes liées au travail et le mal-être éventuel sont localement construits et
gérés en ayant recours ou non à des entités pathologiques.
Donc suite aux deux types d’étude, quelle 3e approche arrive ?
3ème approche et travaux qui souhaitent dépasser les apories des 2 précédentes ainsi que
l’opposition entre éléments objectifs et perceptions subjectives : tente de définir le stress
comme un processus social complexe et dynamique
info bonus : les interventions et types de prévention sont différentes selon l’approche préconisée