Cours 5: la confrontation Flashcards
Qu’est-ce que la confrontation?
La confrontation est une intervention qui amène l’aidé à remettre en question ses façons de voir ou de faire, en mettant en déséquilibre d’une manière délicate et respectueuse
l’objectif de la confrontation
Mettre en présence deux versions ou deux perceptions d’un même fait, dans le but de les comparer et de retenir la plus valide
les éléments d’une bonne confrontation
- pleine d’empathie (il faut l’utiliser lorsqu’on ressent de l’empathie) sinon il peut se sentir jugé ou pressuré
2.aider à la réappropriation du pouvoir de l’aidé (en utilisant sa propre perception de la situation)
- Plus efficace quand elle surprend l’aidé (parfois l’humour aide)
quel est le bon moment pour utiliser la confrontation?
il faut avoir bâti une complicité avec l’aidé
Les 4 circonstances ou il y a lieu d’inciter l’aidé à se remettre en question (la confrontation)
-lorsque l’aidé n’est pas conscient d’un aspect de son vécu ou qu’il hésite à le nommer (toujours de manière douce)
-Des croyances discutables à débusquer
-Des liens à faire pour aider ou des contradiction à dépasser
- des résistances à vaincre
la confrontation ponctuelle VS la pression constante
la confrontation ponctuelle: parfois une confrontation suffit pour aider l’aidé
VS
Pression constante: recourt plus systématique à la confrontation = pression constante pour aider à atteindre l’émotion.
les risques de la confrontation
- blâmer l’aidé
-le rejet de la confrontation
quoi faire en cas de rejet de la confrontation
-admettre son erreur
-utiliser d’autres outils
-relâcher temporairement la pression
Quand utiliser la confrontation
utiliser la confrontation lorsqu’on sent que l’alliance est bien présente
qu’est-ce qui n’est pas une confrontation
un affrontement
pourquoi la confrontation n’est pas un affrontement
Car dans l’affrontement, il y a un gagnant et un perdant
à quoi sert la confrontation
- Inviter le client à confronter ses manières de penser et d’agir qui lui occasionnent
des difficultés et l’empêche de reconnaître ses ressources et d’en tirer parti. - Traduire les nouvelles perspectives par de nouvelles façons d’agir.
-Seulement écouter les clients = mordre à l’hameçon…on reste donc dans le contenu.
-La confrontation n’est pas en soi un objectif = vous devez aider le client à s’y
adonner chaque fois qu’elle présente, d’après vous, un intérêt.
- Faire appel aux ressources inexploitées.
-Réexaminer les comportements en cours de séances
Que nous permet le fait de réexaminer les comportement en cours de séance.
-Inciter les clients à assumer leurs problèmes et à exploiter leurs ressources
o Inciter les clients à voir les solutions à leurs problèmes
o Encourager les clients à passer à l’étape suivante
À ne pas faire quant on veut faire une confrontation
- Discréditer l’aidant
-Client contre-attaque - Persuader les aidants de changer d’opinion
-Client tente de convaincre l’aidant qu’il a mal interprété ses paroles et qu’il doit modifier son point de vue - Esquiver le problème
-Forme de rationalisation - Se chercher des alliés en cas de contestation.
-Client essaie de rassembler des témoignages qui confortent sa position = pour dire à l’aidant qu’il se trompe
-Il peut même changer de thérapeute parce qu’il a l’impression d’être incompris - Collaborer lors de la séance, mais ne rien faire hors séance
-Accepter ce que
quelles sont les cibles de la confrontation (quels situations ça peut débloquer)
- Blocages = façons dysfonctionnelles de penser et d’agir.
- Inconscience de certains comportements ou attitudes négatives.
- Refus de voir la réalité en face (faire l’autruche).
- Conscientisation sans l’action (être conscient de la façon de régler un problème, mais ne pas lever le petit doigt). “je sais que je suis comme ça mais je vais rester comme ça”