Cours 5 : cours développement enfant et adolescent Flashcards

1
Q

Définition maturation

A

en psychologie développementale, maturation = croissance et développement d’ordre biologique, résultant en une séquence prévisible de changements de comportements

  • L’expérience vécue peut affecter le « timing », mais pas l’ordre de ce développement
  • Exemple : le nouveau-né lève la tête, puis s’assoie, rampe et enfin, marche. Si un stade est retardé, ils le seront tous, mais vont garder le même ordre.
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2
Q

Quel âge? (rire, prédaler sur un trycicle,avoir honte, se tenir sur un pied pour 10 secondes, donner un coup de pied sur un ballon, faire des phrases de 2 mots, penser à des choses qui ne peuvent pas être vues)

A

2 mois : Rire
24 mois : Pédaler sur un tricycle
2 ans : Avoir honte
4.5 ans : Se tenir sur un pied pour 10 secondes
20 mois : Donner un coup de pied sur un ballon
20-22 mois : Faire des phrases de 2 mots
2 ans : Penser à des choses qui ne peuvent pas être vues

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3
Q

Les grandes étapes de maturation psychosexuelle

A
  1. L’enfance
  2. L’adolescence
  3. L’âge adulte
  4. L’âge mûr
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4
Q

Développement psychosexuel selon Freud : strucutre de la personnalité

A
  • L’activité de notre esprit est surtout inaccessible à notre conscience
  • Le Subconscient est un réservoir de désirs, pensées, mémoires qui sont cachés de notre conscience parce qu’inacceptables
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5
Q

Clarification : subconscient VS inconscient

A

Certains de nos processus ne sont pas accessibles à la conscience. Ils sont automatiques et non pas réprimés
- Réponses conditionnées, habiletés
- Effets de priming, stéréotypes
- Activation
- …
Moi = réalité qui gère tensions entre ça et le surmoi. Principe de réalité : ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire.
Subconscient : pleins de processus qui interagissent ensemble, mais pas besoin que ce soit conscient

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6
Q

Ça

A

Dès la naissance, le bébé cherche à combler ses désirs et ses besoins primitifs. Impulsivité “principe de plaisir”.

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7
Q

Moi

A

Chez le tout-petit se développe la capacité à réfléchir, à évaluer. “principe de la réalité”

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8
Q

Surmoi

A

Vers 4-5 ans, l’enfant internalise les règles de ses parents et de la société. “principe de la moralité”

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9
Q

Quel est le rôle du moi

A

Le Moi agit comme “gestionnaire”, et négocie la tension entre les envies du ça et les contraintes du surmoi

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10
Q

Stades psychosexuels de Freud

A
  • Le développement de la personnalité se fait par stades reconnaissables
  • Le Ça se focalise sur les zones érogènes du corps, qui évoluent avec l’âge
  • La honte peut empêcher l’enfant d’explorer une zone érogène et les besoins associés, ce qui affectera son développement (créera une « fixation »).
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11
Q

Stade oral (0-18mois)

A

Plaisirs de la bouche (sucer, mordre, mâcher)

Fixation = dépression

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12
Q

Stade anal (18-36mois)

A

Plaisirs de l’élimination, développement du contrôle

Fixation : TOC

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13
Q

Stade phallique (3-6 ans)

A

Plaisirs des parties génitales : gestion des sentiments incestueux

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14
Q

Stade Latent (6ans-puberté)

A

Sexualité dormante

Grande identification à son genre : “ark, les garçons”.

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15
Q

Stade génital (puberté +)

A

Maturation de la sexualité : les fixations et la résolution des stades ci-haut viendrait affecter la perosnnalité de l’adulte

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16
Q

Oedipe et électre

A
  • Complexe d’oedipe
    Attirance sexuelle inconsciente des garçons envers leur mère, jalousie à l’égard de leur père
  • Complexe d’Élèctre (« envie du pénis »)
    Attirance sexuelle inconsciente des filles envers leur père, jalousie à l’égard de leur mère
  • Envie du pénis, anxiété de castration
    L’anxiété d’une jeune fille, quand elle se rend compte qu’elle n’a pas de pénis ; d’un jeune garçon, quand il se rend compte que les filles n’en ont pas
    Alternative à l’idée de Freud : le genre comme une création culturelle. Genre = création aux rôles sociaux. Envie du pénis, pas qu’on voulait absolument un pénis, mais qu’on veut l’égalité.
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17
Q

Est-ce que les enfants sont sexuels?

A

Oui! Les enfants ont des comportements sexuels dès leur naissance, et même in-utéro

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18
Q

La sexualité des enfants : un domaine de recherche difficile, pourquoi?

A

 Échantillons et mesures variées et souvent incomparables : peut pas vraiment comparer enfants de 5-8 ans avec des enfants de 12 ans. Exemple avec adolescent : 17-24 ans, adolescent?
 Comment différencier les influences sociales et religieuses?
 Difficultés éthiques de la recherche : très difficile en sexualité
 Parti-pris de certains auteurs

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19
Q

4 groupes d’âge : enfants

A

 Les tout-petits (0-2 ans, préscolaires, « toddlers »)
 Les jeunes enfants (3-8, école maternelle & primaire)
 Les enfants prépubères (8-12, école maternelle & primaire)
 Les jeunes adolescents péri-pubères (10-14, primaire & secondaire)

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20
Q

Les touts-petits (0-2 ans). Normatif et ce que les parents devraient faire

A

Les enfants sont curieux, il faut leur enseigner. Les enfants ne comprennent pas, il faut donner les vrais noms
Normatif :
- Curiosité à propos de leur corps, y compris les organes génitaux
- Toucher leurs organes génitaux, y compris la masturbation, en public et en privé
- Aucune inhibition autour de la nudité
Pour les parents :
- Enseigner les noms corrects des parties du corps, comme le pénis et le vagin
- Expliquer les informations de base sur les différences entre l’anatomie masculine et féminine
- Aider les enfants à commencer à comprendre comment interagir avec respect avec leurs pairs du même âge
- Fournir des réponses très simples aux questions sur les corps et les fonctions corporelles

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21
Q

Les jeunes enfants (2-5 ans) : normatif et ce que les parents devraient faire

A

Important d’arrêter quand l’enfant dit non.
Normatif :
- Masturbation occasionnelle, souvent un comportement d’apaisement plutôt que déplaisir sexuel. Cela peut se produire en public ou en privé.
- Exploration consensuelle et ludique avec des enfants du même âge, p.ex. : « jouer à la maison » ou « jouer au docteur »
- Poser des questions sur la sexualité ou la reproduction, p.ex. : « d’où viennent les bébés? »
- Curieux du corps des adultes (par exemple, vouloir aller aux toilettes avec les parents, toucher les seins des femmes, etc.)
- Manque d’inhibition autour de la nudité. Peut enlever sa couche ou ses vêtements
- Utilise des termes d’argot pour les parties du corps et les fonctions corporelles (« pipi, caca, … »)
Pour les parents :
- Fournir des informations élémentaires sur la reproduction (par exemple, les bébés grandissent dans l’utérus d’une femme)
- Encourager une compréhension élémentaire de la vie privée et quand les choses sont appropriées et inappropriées
- Expliquer la différence entre un toucher désiré et un toucher non désiré. Par exemple, un câlin bienvenu et positif par rapport à un câlin importun et inconfortable
- Enseigner les limites aux enfants. Faites savoir aux enfants que leur corps leur appartient et qu’ils peuvent dire non aux contacts indésirables.

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22
Q

Les enfants scolarisés (5-8 ans) : Normatif et ce que les parents devraient faire

A

Normatif :
- Utilisation soutenue de mots d’argot, ou de blagues pour décrire les parties du corps et les fonctions
- Meilleure compréhension des rôles de genre. Peut agir de manière plus « genrée » (par exemple, les filles peuvent vouloir porter des robes).
- Jeux sexuels ou des activités qui explorent la sexualité et le corps avec des amis de même sexe et de sexe opposé
- Masturbation. Certains enfants peuvent toucher leurs parties génitales pour le plaisir. Cela se produit plus souvent en privé qu’en public
Pour les parents :
- Expliquer les bases de la reproduction humaine, y compris le rôle des rapports vaginaux
- Parler des changements physiques qui se produiront pendant la puberté
- Enseigner que la masturbation est quelque chose qui se produit en privé
- Expliquer qu’il existe différentes orientations sexuelles telles que hétérosexuelles, homosexuelle et bisexuelle.
- Informer sur les droits personnels (p.ex., « ton corps t’appartient ») et les responsabilités (p.ex., « sib corps lui appartient ») liés à la sexualité

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23
Q

Les enfants péri-pubères (9-12 ans) : normatif et ce que les parents devraient faire

A

Informer les enfants que la puberté amène changements. Les enfants sont beaucoup plus ouverts au dialogue qu’on pourrait le penser.
Normatif :
- Au début de la puberté, un besoin accru d’intimité et d’indépendance
- Intérêt pour les relations romantiques. Peut avoir une petite amie ou un petit ami
- Peut être curieux des corps d’adultes, essayer de voir des gens nus ou se déshabiller ou rechercher des médias (tels que la télévision, des films, des sites Web et des magazines) à contenu sexuel
- La masturbation se produira probablement en priver.
Pour les parents :
- Fournir des informations sur les aspects physiques de la puberté et les changements dans leur corps
- Éduquer les enfants sur les aspects sociaux et émotionnels de la puberté. Aider à normaliser les nouvelles émotions et les nouveaux besoins qu’ils peuvent ressentir
- Fournir des informations sur les comportements sexuels adaptée à l’âge de l’enfant, et sur la santé sexuelle, la prophylaxie et la contraception, les infections sexuellement transmissibles, etc.
- Encourager la pensée critique et développer les compétences nécessaires pour différencier les faits de la fiction dans les médias et l’internet

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24
Q

Comportements problématiques enfants : ainsi qu’exemples

A
  • Concernent rarement la gratification sexuelle. Ils sont souvent associés à l’anxiété, aux expériences traumatisantes, à la curiosité, à un mauvais contrôle des impulsions, …
  • Ont tendance à persister même après qu’on a dit à l’enfant d’arrêter
    Exemples de comportements sexuels problématiques :
  • Sont clairement au-delà du stade de développement de l’enfant (par exemple, un enfant de trois ans essayant d’embrasser les parties génitales d’un adulte)
  • Incluent des menaces, de la force ou de l’agression
  • Comprennent une utilisation inappropriée ou dangereuse de parties sexuelles du corps (par exemple, insérer des objets dans le rectum ou le vagin)
  • Se font avec des enfants d’âges ou de capacités très différentes (p.ex., un « jeu de médecin » entre un enfant de 12 ans et un enfant de quatre ans)
  • Sont associés à de fortes réactions émotionnelles chez un enfant, telles que la colère ou l’anxiété
  • Interfèrent avec les intérêts et les activités typiques de l’enfance (par exemple, une masturbation très fréquente ou publique)
    …ou plus généralement, qui présentent un risque pour la sécurité et le bien-être de l’enfant et des enfants qui l’entourent.
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25
Q

Facteurs de risque des enfants aux comportements problématiques

A
  • Expériences traumatisantes, telles que des abus, des catastrophes naturelles ou des accidents
  • Violence au foyer
  • Exposition excessive à des activités sexuelles d’adultes ou à la nudité à la maison (y compris exposition médiatique à la télévision ou sur Internet)
  • Règles inadéquates concernant la pudeur ou l’intimité à la maison
  • Supervision inadéquate à la maison
  • Facteurs parentaux tels que la dépression, la toxicomanie ou les absences fréquentes dues au travail
    Souvent comorbides avec d’autres difficultés comportementales et sociales notamment :
  • Impulsivité et tendance à agir avant de penser
  • Difficultés à suivre les règles et à écouter les figures d’autorité à la maison, à l’école et en communauté
  • Difficultés à se faire des amis de leur âge et tendance à jouer avec des enfants beaucoup plus jeunes
  • Une capacité limitée à s’auto-apaiser (se calmer)
    Souvent, n’ont PAS été agressés sexuellement. Un abus sexuel peut être soupçonné lorsqu’un enfant :
  • Signale qu’une autre personne a touché ses parties intimes
  • A été en contact avec un agresseur sexuel connu
26
Q

Approches thérapeutiques : appui et éducation des parents

A
  • Améliorer leurs compétences en communication et la qualité de la relation avec leur enfant
  • Comment utiliser des stratégies parentales qui préviennent et réduisent les problèmes sexuels et autres problèmes de comportement
  • Soutenir les stratégies et les compétences de prévention d’abus
27
Q

Approches thérapeutiques : aider les parents à aborder les sujets suivants avec l’enfant

A
  • Règles de confidentialité, règles de comportement sexuel, consentement
  • Abus et prévention d’abus sexuel
  • L’étiquetage et l’expression des sentiments et des compétences pour réduire la détresse
  • Stratégies de contrôle des impulsions et compétences décisionnelles
  • Compétences sociales
28
Q

L’hypesexualisation se produit lorsque

A
  • La valeur d’une personne ne provient que de son attrait ou de ses comportements sexuels, à l’exclusion de d’autres caractéristiques
  • Une personne est tenue à une norme qui met égale l’attrait physique au fait d’être sexy
  • Une personne est objectifiée sexuellement, ce qui veut dire que la personne est une chose destinée à l’usage sexuel d’autrui plutôt que d’être considérée comme une personne ayant la capacité d’agir et de prendre des décisions de façon indépendante
  • La sexualité est imposée de façon inappropriée à une personne
    1 seule des caractéristiques a besoin d’être présente pour que ce soit de l’hypersexualisation
29
Q

D’ou peut venir L’hypersexualisation

A
  • L’hypersexualisation peut être trouvé dans les médias (télévisions, films, musique, magazines, Internet, etc.) ainsi que dans les produits commerciaux qui ciblent les pré-adolescentes (p.ex., poupées Bratz)
  • Les parents peuvent également contribuer à l’hypersexualisation de leurs enfants. Par exemple, les parents peuvent transmettre le message que maintenir une apparence physique attrayante est essentielle pour les filles
  • Les ami(e)s peuvent également contribuer à l’hypersexualisation. Les filles en se faisant la police les unes contre les autres pour s’assurer qu’elles se conforment aux normes de minceur et de sexiness et les garçons en harcelant sexuellement les filles.
  • Auto-objectification : processus dans lequel les filles apprennent à penser et à traiter leur corps comme un objet du désir des autres. P.ex., en achetant des vêtements ou produits créés pour les rendre physiquement attrayantes et sexy.
30
Q

Hypersexualisation conséquences : santé mentale et physique

A
  • Associé avec la présence de troubles alimentaires, faible estime de soi, dépression, anxiété, etc.
31
Q

Hypersexualisation conséquences : sexualité

A
  • L’auto-objectification est associé à une santé sexuelle moindre chez les filles (p.ex., peu d’utilisation du condom et diminution de l’affirmation sexuelle.
32
Q

Hypersexualisation conséquences : attitudes et croyances

A
  • Exposition à des images hypersexualisant peut affecter comment les filles conçoivent la féminité et la sexualité
33
Q

Adolescence : définition et âge

A

La période de transition entre l’enfant et l’adulte; de la puberté à l’indépendance
ADOLESCENCE = ENTRE 10 ET 19 ANS

34
Q

Adolescence : développement physique

A

Maturation sexuelle : le développement de caractéristiques sexuelles primaires et secondaires. Accompagné de changements de tempérament et de comportement et de croissance

35
Q

Adolescence : développement cérébral

A

Durant la puberté, le cerveau cesse d’ajouter des nouvelles connections, et prends un temps de consolidation : élague les connexions inusitées, recouvre les connexions très utilisées de myéline (pour cela que + difficile d’apprendre une nouvelle langue + tard

36
Q

Adolescence : développement psychosocial

A

Les relations avec les pairs prennent plus d’importance

Les parents demeurent l’influence principale dans plusieurs domaines (orientation professionnelle, religion, politique).

37
Q

Adolescence : santé mentale

A

Selon l’enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes, près de 1 jeune de 15 à 17 ans sur 5 a déclaré que sa santé mentale était « passable » ou « mauvaise » en 2019.

Combien de jeunes ont pris/reçus des médicaments pour des troubles anxieux ou de l’humeur? 1 jeune sur 11

38
Q

Concept de soi sexuel

A

Ce concept peut être défini comme étant la compréhension générale que chaque personne a des aspects de sa sexualité. Il comprend également la vision positive et négative d’un individu en tant qu’être sexuel.
Les dimensions de ce concept (c.-à-d,, ouverture sexuelle, estime sexuelle et anxiété sexuelle) seraient liées au comportement sexuel des adolescentes, car une plus grande expérience sexuelle est associée à une plus grande ouverture et estime sexuelle ainsi qu’à moins d’anxiété sexuelle.
L’accumulation d’expériences sexuelles pourrait renforcer la confiance et réduire la négativité entourant la sexualité.

39
Q

Masturbation définition

A

Selon l’étude PRESAJ, la masturbation vise la recherche de plaisir sexuel par l’autostimulation de ses organes génitaux (c’est-à-dire par soi-même), soit par des caresses manuelles, un jouet sexuel, un frottement, une pression ou toute autre technique. La masturbation peut mener à un orgasme ou non.
- Une plus grande proportion d’adolescent.es âgées de 14 à 17 ans rapportaient s’être masturbés comparativement à tout autre comportement sexuel.
En outre, les adolescents de l’étude nationale américaine ont rapporté se masturber plus que les adolescentes (74% VS 48%) et cette proportion augmenterait avec l’âge.
- À 14 ans, 63% des adolescents et 43% des adolescentes ont rapporté s’être masturbé
- À 17 ans, 80% des adolescents et 58% des adolescentes ont rapporté s’être masturbé.

40
Q

Stimulation orale

A

La stimulation orale peut être définie comme étant la stimulation des organes génitaux d’un partenaire avec la bouche pour donner du plaisir.
La stimulation orale permet un apprentissage sexuel, qui met l’accent sur l’échange, l’intimité physique et le plaisir et serait un élément important du développement d’une sexualité saine pour les adolescent.es et les jeunes adultes.

41
Q

Stimulation manuelle

A

La stimulation manuelle peut être définie comme étant le toucher ou la stimulation des organes génitaux d’un partenaire avec les mains pour donner du plaisir.
La stimulation orale et manuelle augmente significativement les chances d’une femme d’avoir un orgasme.
Selon une étude nationale sur la santé et les comportements sexuels des Américains : 20,3% des adolescents et 19,7% des adolescentes de 16-17 ans auraient déjà expérimenté de la stimulation manuelle.

42
Q

Relation sexuelle avec pénétration vaginale et/ou anale

A

Les relations sexuelles jouent un rôle complexe dans la formation et le maintien de différentes relations dyadiques et occupent différentes fonctions dans ces relations.

  • EN secondaire 4, 35.9% des adolescent.es ont eu au moins une relation sexuelle consensuelle (orale, vaginale ou anale) alors qu’en secondaire 5, le pourcentage augmente à 48.6%.
  • À l’âge de 16 ans, 75% des étudiants Canadiens se seront adonnées à des touchers génitaux avec un.e autre adolescent.e
43
Q

Contraception

A

Aucune différence de l’utilisation selon l’orientation sexuelle
Image p.31

44
Q

ITSS

A

Définition : Maladies infectieuses qui peut être contracté ou transmis à une autre personne lors de tous types de contacts sexuels (p.ex., fellation, cunnilingus, anulingus, pénétration vaginale, pénétration anale, stimulation manuelle, partage jouets sexuels, contacts intimes peau à peau (pour certains)) et par le sang (p.ex., partage matériel lié à l’inhalation ou à l’injection de drogues, perçage ou tattoo avec matériel non stérilisé)
Les jeunes de 15 à 24 ans est l’un des groupes les plus touchés par une ou plusieurs ITSS!!!

45
Q

Comportement normatif : internet

A
  • L’avènement des technologies en ligne a changé le paysage de la sexualité des adolescents – désormais liée à l’utilisation d’appareils numérique.
  • Internet est devenu une plateforme ou il est facile d’explorer sa sexualité, mais aussi pour nous aider à nous définir en tant qu’êtres sexuels
46
Q

Sexting : définition + résultats études

A

Définition : Le sexting correspond à l’échange électronique de messages sexuellement suggestifs ou d’images montrant son auteur nu ou semi-nu

Les études diffèrent vrm, les définitions aussi. Les garçons ont tendance à demander, pour les filles c’est plus une pression. Les individus de diversité sexuelle et de genre pourraient plus souvent sexter que les personnes hétérosexuelles.

47
Q

Motivations sexting

A

1- Motivations sexuelles : par exemple, exprimer et explorer sa sexualité entre pairs et partenaires romantiques. Mettre du piment dans ta relation
2- Renforcement de l’image corporelle : par exemple, utilisation du sexting pour obtenir des commentaires sur l’adéquation du corps. Pour ressembler aux normes
3- Raisons instrumentales/aggravantes : par exemple, obtenir quelque chose ou agression relationnelle en exploitant la nature sexuelle des sextos. « envoie-moi un autre sexto, sinon je le partage à toute l’école ».
(1 et 2 + populaire pour filles et individu de diversité sexuelle et de genre, 3 = + garçons)

48
Q

Associations avec le sexting chez les adolescent.e.s

A
  • Relations sexuelles sans protection
  • Comportements sexuels à risques
  • Sexe oral et relations sexuelles avec pénétration
  • Consommation d’alcool et de drogues.
    Les jeunes qui consomment de la drogue et boivent de l’alcool ont plus de chance de texter. Le sexting : en train de devenir une nouvelle forme d’agression sexuelle.
49
Q

Activités sexuelles en ligne

A
  • Les activités sexuelles en ligne sont généralement décrites comme toute utilisation d’Internet qui comporte des aspects de la sexualité telles que le visionnement de sites Web explicites à caractère sexuel, la recherche de partenaires sexuels ou la recherche d’informations liées à la sexualité
  • 3.1% à 60.6% des garçons et 0% à 11.55 des filles ont rapporté avoir eu différentes activités sexuelles en ligne, telles que la participation à des conversations sexuelles, la masturbation sur Internet ou la recherche de matériel sexuel (c.-à-d., une utilisation récréative d’activités sexuelles en ligne).
  • Des chercheurs en Europe ont documenté des activités sexuelles en ligne chez 25% d’asolescent.es de 25 pays européens
  • Les activités sexuelles en ligne sont influencées par plusieurs aspects sociodémographiques, dont le genre.
  • Les adolescents utiliseraient plus fréquemment Internet pour des activités sexuelles en ligne que les filles.
  • Selon une étude de Young, les adolescent.es gais, lesbiennes et bisexuel.les s’engageraient plus dans des activités sexuelles en ligne que les adolescent.es hétérosexuel.les.
50
Q

Pornographie définition

A

« Pornography use is a common but stigmatized behavior, in which one or more people intentionally expose themselves to representations of nudity which may or may not include depictions of sexual behavior, or who seek out, create, modify, exchange, or store much materials. Pornography use can involve one or more types of online and offline materials, and can occur in a variety of locational, social, and behavioral contexts. The extent and nature of such behaviors are regulated and shaped by a combination of personal and social hedonic motives, as well as other individual differences and environmental factors. Pornography use can evoke immediate sexual and affective responses, and may contribute to more lasting cognitive, affective and behavioral changes”.
Large construit, qui inclut de vastes aspects

51
Q

Grandes conclusions de la revue de la littérature sur les associations entre la pornographie et l’adolescence

A
  • Les adolescents qui visionnent de la pornographie fréquemment sont mâles, à un stade plus avancé de la puberté, recherchent des sensations et ont des relations familiales faibles ou troublés.
  • L’utilisation de pornographie est associée à des attitudes sexuelles plus permissives et sont associées à de fortes croyances sexuelles stéréotypés au niveau du genre
  • L’utilisation de pornographie est aussi reliée à l’occurrence de relations sexuelles, une plus grande expérience de comportements sexuels et plus d’agression sexuelle (en termes de perpétration et victimisation). (résultats différent selon l’étude : aucune association significative entre utilisation pornographie et le fait d’être sexuellement dans le temps)
52
Q

Pornographie : fréquence québécoise

A
  • Plus de 60% des adolescent.e.s âgées entre 14 et 18 ans ont rapporté avoir déjà visionné de la pornographie dans leur vie. Les garçons issus des minorités sexuelles et/ou de genre seraient ceux qui regardent le plus de pornographie (plusieurs fois par semaine). Les filles hétérosexuel.les cisgenres seraient celles qui regardent le moins de pornographie (moins d’une fois par mois).
  • L’utilisation de pornographie est associée à des comportements sexuels à risque et peut affecter les habitudes et attitudes sexuelles
  • Par contre, la pornographie pourrait jouer un rôle important dans le développement sexuel des adolescents. En effet, la pornographie pourrait influencer les changements dans les attitudes sexuelles, les croyances et les comportements. Le visionnement pourrait également avoir des effets à long terme sur la sexualité adulte.
53
Q

Pornographie et image corporelle

A
  • Le visionnement de pornographie pourrait aussi influencer négativement la perception des adolescent.e.s de leurs corps.
    Ces études ont démontré que le visionnement de pornographie peut influencer négativement différentes dimensions de l’image corporelle.
  • L’augmentation de la surveillance corporelle est associée au visionnement de pornographie chez les adolescents.
54
Q

Raisons qu’on donné les jeunes pour avoir regardé de la pornographie

A
  • ¬Cela rend la masturbation plus facile
  • Parce que j epeux trouver ce qui m’excite
  • Pour apprendre de nouvelles choses
  • Parce que cela procure une expérience qu’il serait impossible d’avoir dans la vraie vie
  • Parce que je veux passer le temps quand je m’ennuie
  • Parce que je ne suis pas atisfait.e de ma vie sexuelle
  • Parce que cela me calme
  • Parce que cela me fait oublier mes problèmes
55
Q

Définition pornographie juvénile

A

la pornographie juvénile est une représentation pornographique, visuelle ou sonore montrant des actes d’ordre sexuel avec des personnes mineures.
Sexting : est-ce qu’il s’agit de pornographie juvénile si la personne est mineure, mais consentante?
En réalité, il s’agit de pornographie juvénile en tout temps, c’est-à-dire même lorsque :
- La personne a donné son consentement
- La personne a pris elle-même la photo ou vidéo
- Le destinataire de la photo ou la vidéo a moins de 18 ans

56
Q

Doubles standards sexuels

A
  • Les jeunes hommes sont encouragés à avoir une vie sexuelle active et sont perçus positivement lorsqu’ils ont plusieurs partenaires, alors que les jeunes femmes sont prohibées d’avoir une telle vie sexuelle et sont perçues négativement
  • Les femmes sont vues comme des « putains », ce qui les stigmatise, et les hommes comme des « joueurs ». Il n’existe aucun terme équivalent avec une signification aussi négative pour les hommes.
  • La popularité des adolescentes diminue avec le nombre de partenaires sexuels alors qu’elle augmente pour les adolescents.
57
Q

3 messages que les femmes vont recevoir au cours de leur vie

A
  1. Le message moral : tu es une marchandise endommagée
  2. Le message médical : tu es malade
  3. Le message médiatique : tu es inadéquate
58
Q

Bien-être sexuel définition

A

Bien-être sexuel :
L’organisation mondiale de la santé (OMS) souligne que le bien-être sexuel renvoie à la présence de fonctions sexuelles positives et non uniquement à l’absence de dysfonctionnement sexuel

59
Q

Satisfaction sexuelle

A

évaluation subjective des éléments positifs et négatifs liés à une relation sexuelle, ainsi que la réponse affective subséquente à cette évaluation

  • Les adolescent.es, âgés de 16 à 21 ans, d’une étude longitudinale ont souvent rapporté comme problème une faible satisfaction sexuelle
  • Une autre étude, réalisée chez 273 adolescent.es de 13 à 19 ans, a démontré que ceux-ci étaient satisfaits de leur vie sexuelle
  • Finalement, les 678 adolescents issus de la DSG masculines de l’étude de Li et ses collègues avaient une satisfaction faible à modérée.
60
Q

Fonction sexuelle

A

la fonction sexuelle est un construit multidimensionnel qui est mesuré en termes de désir, d’excitation (lubrification et érection), de douleur à la pénétration et d’orgasmes.

  • Dans la seule étude longitudinale portant sur la fonction sexuelle de 411 adolescents âgés de 16 à 21 ans, les auteurs ont démontré que 78.6% des garçons et 84.4% des filles avait rencontré une problématique de fonction sexuelle.
  • Pour ce qui est des garçons, les difficultés les plus souvent rencontrées étaient un faible désir et des difficultés érectiles. Pour ce qui est des filles, 59,2% d’entre elles ont rencontré une difficulté à atteindre l’orgasme et 46.9% ont rapporté de la douleur à la pénétration.
  • Une seule étude a documenté la fonction sexuelle chez des adolescents DSG, mais uniquement auprès de garçons. Selon cette étude, parmi les 678 adolescents DSG, 13,9% d’entre eux avaient des difficultés à maintenir une érection, 6,9% étaient peu satisfaits de leurs orgasmes et 9,1% avaient de la douleur lors de relations sexuelles anales réceptives.
61
Q

Détresse sexuelle

A

Les émotions négatives (p.ex., inquiétude, frustration et anxiété) qu’un individu peut ressentir face à sa sexualité correspond à de la détresse sexuelle

  • Croyance erronée que les adolescent.es ne vivent pas de problèmes sexuels.
  • Dans l’étude de O’Sullivan et ses collègues, 41,7% des garçons et 47,8% des filles ont rapporté qu’un problème sexuel leur occasionnait une détresse sexuelle significative.