Cours 2 : histoire Flashcards

1
Q

Depuis quand parlons-nous de sexe

A

Depuis longtemps, depuis toujours en fait

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2
Q

Quand y’a-t-il eu un changement dans la manière d’informer à propos de la sexualité?

A

Quand il y a eu l’imprimerie, et ensuite la radio

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3
Q

Dans les premiers textes : qu’en était-il des règles p/r aux rapports sexuels?

A

Dès les premiers textes : on pouvait voir un certain contrôle de la sexualité : les règles étaient + pratique que moral

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4
Q

Code de Hammurabi

A

Contrôle de la sexualité déjà présent dans le code de Hammurabi 1756 avant J-C.

  • Rapports sexuels consanguins
  • Rapports sexuels hors mariage
  • Rapports non consensuels
  • Rapports avec les animaux
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5
Q

Sexe et religion

A
  • L’acte sexuel est souvent perçu comme sacré : lien entre spirituel et le plaisir de la chair
     L’amour spirituel VS le désir matériel
     Reproduction VS plaisir de la chair
    Le seul acte sexuel tolérable c’est l’acte entre deux personnes mariées, en position missionnaire, sans plaisir
  • Actes « naturels » VS actes « contre-nature »
     Leviticus (environ 500-300 BC)
     Péchés sexuels, p.ex., St-Augustin (environ 354-430 AD)
     Pénitenciers des confesseurs (Irlande, environ 500 AD) (texte érotique, mais pénitence associé à chaque pratiqur)
     Inquisition espagnole (12e – 18e sc,)
    « …mais si un profane commet une impudicité avec une bête, il fera une pénitence d’un an s’il a une femme ; mais n’en a pas, pendant six mois. Il fera aussi pénitence si, ayant une femme, pratique la masturbation ».
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6
Q

Sexe, moralité et science

A
  • En Europe, montée de l’âge de la raison et de la pensée scientifique
     Une moralité « scientifique », une science morale
     L’imprimerie : premières publications de masse, apparition de la pornographie – et de la censure morale
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7
Q

Science et sexe

A
  • La perte de sperme est un risque à la santé
  • La femme est nerveusement fragile, et a tendance à l’hystérie
  • Les comportements sexuels déviants relèvent d’une faiblesse morale (de constitution)
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8
Q

John Harvey Kellogg

A

Prône la vie saine et l’abstinence : « comment garder un garçon chaste ? Avec l’alimentation »

  • Un régime alimentaire simple et restrictif élimine le désir sexuel
  • La masturbation est une source de maladie
  • Techniques extrêmes, incluant les mutilations génitales sans anesthésie.
  • À un certain moment : possible de prendre rendez-vous avec un médecin pour avoir un orgasme
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9
Q

Magnus Hirschfeld (1868-1935)

A

 1919 : fonde le premier institut de sexologie dédié à l’étude scientifique de la sexualité, et aux traitements des dysfonctions sexuelles
 1933 : L’institut est détruit par les Nazis

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10
Q

Iwan Bloch (1872-1922)

A

Propose l’étude de la sexualité comme une discipline à part entière, à la rencontre de la biologie, l’anthropologie, l’ethnologie, la psychologie, la philosophie

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11
Q

Date première conférence en sexologie

A

1921

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12
Q

Havelock-Ellis

A

(Psychology of Sex, 1933)
 Premières descriptions “objectives” de sexualité hors-norme
 Intérêt pour l’homosexualité, l’éonisme (transvestisme), …

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13
Q

Von Krafft-Ebing

A

(Psychopathia Sexualis, 1886)
 Propose que les troubles psychosexuels et les « perversions » sexuelles ont un fondement biologique (héréditaire) – qui méritent d’être traitées
 Popularise les termes : sadisme, masochisme, homosexualité, …

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14
Q

Freud

A

(Three Essays on the Theory of Sexuality, 1905)
 Le développement psychosexuel normal commence à l’enfance
 Le fantasme est une composante importante du développement psychosexuel
 La prédisposition à la perversion est universelle et inconsciente

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15
Q

Albert Kinsey

A

Kinsey Reports
 Sexual Behavior in the Human Male (1948)
 Sexual Behavior in the Human Female (1953)
 5 300 hommes, 6000 femmes, interviews sur 15 ans
 Statistiques sur la population générale : orientation sexuelle (échelle Kinsey), masturbation, rapports extra-maritaux, rapports sado-masochistes, …

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16
Q

Masters & Johnson

A
cycle de réponse sexuelle
	Human Sexual Response, 1966
	Human Sexual Indequacy,1970
	Le cycle de réponse sexuelle humain
	Techniques de thérapie sexuelle, dont le « sensate focus »
17
Q

2 sites sur lesquelles on a cherché dans le cours (ou il y a de la recherche en sexologie)

A

Forum canadien de recherche sur la sexualité : CSRF

Society for Sex Therapy &Research: SSTAR

18
Q

Devis définition

A

Comment on construit une expérience

19
Q

Types de devis

A

Sondages, journaux (demande à qqun de faire comme un sondage, mais à tous les jours), études observationnelles, échantillonnage, expériences (causalité).

20
Q

Types de mesures

A

Échelles auto-rapportées, mesures observationnelles, mesures physiologiques

21
Q

Mesure auto-rapportée

A

Subjectif.

22
Q

Mesures physiologiques exemples

A
  • Afflux sanguin, turgescence
  • Tension musculaire
  • Chaleur
23
Q

Mesures comportementales

A

p.ex :
- Temps de réponse
- Temps de visionnement
o Attirance: Abel Assessment for Sexual Interest (AASI)
 Diapos de personnes en maillots de bain contre un fond bleu
 Auto-rapports du degré d’excitation/d’intérêt
 Mesure du temps de visionnement
Association : Implicit Association Task (IAT) : mesure de l’association entre concepts

24
Q

Plethysmographie

A

Mesure de changement de volume, notamment du pénis, mais aussi vaginal

25
Q

Thermographie génitale

A

(caméra thermique pour mesurer les changements de chaleur dans ls parties génitales H comme F pour mesurer des choses comme l’excitation objective et subjective)

26
Q

Expérience de Chivers

A

Échantillon
- 20 femmes homosexuelles, 27 femmes hétérosexuelles
- 17 hommes homosexuels, 27 hommes hétérosexuels
Procédure
- Films érotiques (rapports sexuels, masturbation)
- Exercices physiques nus
Mesures d’excitation génitales et subjectives
Résultats : quand on se dit hétéro chez les hommes, le degré d’excitation est spécifique à son orientation (plus excité quand on voit relation H-F que H-H et vice-versa avec hommes homosexuels), mais pas la même chose chez les femmes
Quand je suis homme, la concordance entre une mesure physiologique de mon excitation et une mesure subjective de mon excitation : les deux concordent
PAS le cas chez les femmes
Chez les femmes, il y a beaucoup moins de concordance.
- Différence entre les H et les F en termes de spécificité et en termes de concordance, beaucoup moins de spécificité pour les F pour l’excitation physiologique. (Le corps peut « agir » sans que ce soit notre intention0.