Cours 5 - Conséquences des agressions sexuelles Flashcards
À retenir! L’AGRESSION SEXUELLE EST UN TRAUMA.
Ok.
Vrai ou Faux? Le traumatisme est seulement un événement qui s’est produit dans le passé.
Faux. C’est aussi l’empreinte que l’expérience laisse sur l’esprit, le cerveau et le corps, une trace qui a des conséquences persistantes sur la manière dont notre organisme parvient à survivre dans le présent.
Vrai ou Faux? Lorsque l’on vit un traumatisme (TSPT), on est en train de se souvenir de notre trauma.
Faux. On est en train de ressentir et revivre l’évènement.
Vrai ou Faux? Un trauma peut créer des lésions cérébrales.
Vrai.
Quel est le rôle de l’amygdale?
L’amygdale est comme un système d’alarme interne. Elle sonne l’alerte dans le système lorsqu’un choc-stress extrême survient.
Expliquez la réaction du système nerveux face à un choc-stress extrême.
- L’amygdale sonne l’alerte
- Hormones de stress relâchées
- Tout le système est en état d’alerte
- Tension: augmentation du rythme cardiaque, du flux sanguin, les muscles sont contractés ; ce qui nous permet de réagir…
- Réaction → Fuite ou survie
Parfois, il est impossible de fuir une situation de stress extrême, car l’amygdale n’a pas le temps de tout gérer. Dans ces moments de panique totale, qu’elle est la réaction du corps?
La sidération.
Qu’est-ce que la sidération?
Paralysie, incapacité de se défendre, de réagir. La personne est dans une incapacité physiologique de réagir.
Par quoi est causée la sidération?
Lorsqu’un stress extrêmement puissant survient, le cerveau déclenche un court-circuit pour éviter un survoltage/un arrêt cardiaque. Ainsi, le cerveau envoi des substances chimiques ce qui isole l’amygdale, le système d’alarme disjoncte. La production d’hormones de stress est donc arrêtée.
Expliquez la réaction physiologique qui fait que les personnes ont peu ou pas de souvenirs de ce qui leur est arrivé pendant un choc-stress extrême.
- Rupture des émotions suite à l’isolement de l’amygdale (production d’hormones de stress arrêtée pour éviter un survoltage).
- La personne devient spectatrice.
- Dissociation.
- Aucun déplacement de l’information traumatique vers l’hippocampe (structure cérébrale responsable de la mémoire autobiographique). Le trauma ne peut donc pas être traité.
- Le trauma reste enfermé dans l’amygdale.
- Ce qui cause des symptômes du Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT).
- Vrai ou Faux? Une personne dissociée n’aura pas l’air traumatisée.
Vrai. Elle est en état de survie. Elle n’est pas en contact avec ses émotions.
Facteurs associés à la diversité des profils des enfants victimes d’AS:
Quelles sont les variables liées à l’AS?
- Nature de l’AS
- Circonstance liées au dévoilement de l’AS.
- Réactions des parents (protection-soutien).
- Évènements subséquents au dévoilement (investigation policière, poursuite judiciaire, contacts avec l’agresseur, etc.).
- Présence d’autres formes de violence (concomitante ou antérieure à l’AS).
- Accessibilité pour l’enfant à du matériel pornographique.
Vrai ou Faux? Un soutien des parents est un facteur clé pour un meilleur rétablissement peu importe les gestes qu’il a subis.
Vrai.
Dans les variables liées à l’AS, que sont les circonstances liées au dévoilement de l’AS?
Les circonstances liées au dévoilement font référence à si l’enfant n’est pas cru, s’il se fait violenté, s’il n’est pas protégé de son agresseur, ou au contraire s’il est supporté, protégé et cru par ses parents.
Dans les variables liées à l’AS, pourquoi l’accessibilité à du matériel pornographique pour l’enfant est un facteur du risque d’AS pour l’enfant?
Car, le visionnement de pornographie dans l’enfance dépasse le développement psychosexuel. Ça peut aussi augmenter et ajouter certaines difficultés/symptômes au profil de l’enfant.
Facteurs associés à la diversité des profils des enfants victimes d’AS:
Quelles sont les variables personnelles?
- Violence et conflits familiaux/conjugaux au sein de la famille.
- Évènements stressants (précarité, séparation, deuil) chez les parents.
- La relation parent-enfant (bonne/mauvaise, communication, pratiques parentales, etc.)
- Antécédents de victimisation du parent.
- Santé mentale du parent.
- Consommation d’alcool ou de drogues.
- Réseau de soutien social du parent