Cours 5 Flashcards
cluster C : les troubles de personnalité à composante anxieuse
Avec quoi peuvent être confondus les troubles de la personnalité à composante anxieuse (cluster C) ?
4
- La section des troubles anxieux
- La section des troubles obsessionnels-compulsifs et apparentés
- La section des troubles liés à des traumatismes et à des facteurs de stress
- D’autres troubles de personnalité
fonctionnement général du TP dépendant, selon le DSM-5 ?
8 manifestations
Besoin général et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et “collant” et à une peur de la séparation, qui est présent au début de l’âge adulte et dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes :
1- La personne a du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassurée ou conseillée de manière excessive par autrui.
2- A besoin que d’autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines importants de sa vie.
3- A du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son approbation. (Ne pas tenir compte d’une crainte réaliste de sanctions)
4- A du mal à initier des projets ou faire des choses seul (par manque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités plutôt que par manque de motivation ou d’énergie).
5- Cherche à outrance à obtenir le soutien et l’appui d’autrui, au point de faire volontairement des choses désagréables.
6-Se sent mal à l’aise ou impuissante quand elle est seule par crainte exagérée d’être incapable de se débrouiller.
7- Lorsqu’une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont elle a besoin.
8- Est préoccupé de manière irréaliste par la crainte d’être laissée à se débrouiller seule.
le SP dépendant selon le PDM, peut être retrouvé à quels niveaux d’organisations ?
Peut être retrouvé à tous les niveaux d’organisation (psychotique, limite et névrotique)
quel est le conflit principal du SP dépendant selon le PDM ?
maintien vs. perte des relations
quelle est la pensée pathologique à propos de soi du SP dépendant selon le PDM ?
« je suis inadéquat, ‘needy’, impuissant »
quelle est la pensée pathologique à propos des autres du SP dépendant selon le PDM ?
« Les autres sont puissants et j’ai besoin qu’ils s’occupent de moi ».
quelles sont les défenses principales du SP dépendant, selon le PDM
3
régression, évitement, somatisation
Décrivez les individus avec un SP dépendant selon le PDM ?
Se définissent principalement en relation avec les autres, et cherchent la sécurité et la satisfaction majoritairement dans des contextes relationnels (ex : «Je vais bien tant que tout va bien avec mon mari »).
Au niveau névrotique, les individus avec une personnalité dépendante viendront en traitement plus tard au cours de leur vie, après un divorce ou une perte significative.
Au niveau limite ou psychotique, les patients dépendants peuvent être dysrégulés lorsqu’ils ont à solliciter leurs propres ressources. Ils peuvent utiliser des défenses coûteuses, comme la somatisation ou la mise en acte, dans une tentative désespérée de susciter le soin de la part de l’autre.
somatisation
la tendance à ressentir une détresse psychologique sous forme de symptômes somatiques et à rechercher une aide médicale pour ces symptômes
Comment se sentent les personnes avec un SP dépendant selon le PDM ?
Les personnes ayant une personnalité dépendante ont tendance à se sentir faibles et impuissantes, à être passives, à ne pas s’affirmer, et à être facilement influencées par les autres. Elles peuvent sembler naïves. Elles peuvent se sentir sans valeur et avoir des difficultés à exprimer leur colère.
comment est le contre-transfert des cliniciens avec des patients qui ont un SP dépendant, selon le PDM ?
Le contre-transfert des clinciens avec des patients excessivement dépendants, en particulier ceux qui sont notablement auto-destructeurs, est typiquement bénin au début, puis de plus en plus caractérisé par de l’irritation et un sentiment de fardeau.
comment le patient avec une personnalité dépendante peut-il agir avec le thérapeute, et comment le thérapeute doit-il réagir ?
Un patient avec une personnalité dépendante peut concevoir des tests inconscients pour voir si le clinicien soutient les efforts naissants du patient vers l’autonomie, ou si il se réjouit plutôt de l’invitation du patient à assuemr le rôle d’expert et de conseiller. Il est important que le clinicien résiste à la tentation d’adopter le rôle de l’autorité experte, qu’il encourage le patient vers un fonctionnement autonome, et qu’il contienne les anxiétés du patient qui surviennent dans ce processus. Bien que les clinciens traitant des patients avec une personnalité dépendante puissent être tentés d’éviter les affects négatifs, s’ils font de la place pour la colère et d’autres sentiments plus agressifs, ils peuvent faciliter le sentiment d’autonomie personnelle et la fierté de l’accomplissement.
Selon le PDM et Bornstein (1993), il existe une version contra dépendante de la psychologie dépendante. Expliquez
Bornstein décrit un continuum allant d’une dépendance inadaptée (soumission) à une interdépendance saine (connexion), en passant par l’indépendance inflexible (détachement). Certaines personnes qui se situent au niveau inflexible du spectre ont des désirs puissants de dépendance qu’elles gardent inconscients par le biais du déni et de la formation réactionnelle. Ils ont donc ce qui équivaut à une dynamique de personnalité dépendante masquée par le déni et la pseudo-indépendance. Dans leurs relations, ils peuvent se définir comme étant ceux dont les autres dépendant, et ils peuvent se vanter de leur aptitude à prendre soin d’eux-mêmes.
que faut-il faire pour traiter la version contra-dépendante de la personnalité dépendante ?
En traitement, ils ont besoin d’aide pour accepter leurs besoins de dépendance comme étant des aspects normaux de l’être humain avant de pouvoir développer un équilibre sain entre l’interdépendance et la séparation. Les thérapeutes qui tolèrent leurs protestations défensives quant à leur indépendance suffisamment longtemps pour développer une aliance thérapeutique rapportent que lorsque les défenses contra-dépendantes sont abandonnées, il s’ensuit une période de deuil des besoins de dépendance non satisfaits, suivie par une autonomie plus authentique.
Mode général du TP évitant du DSM-5
7 manifestations
Mode général d’inhibition sociale, de sentiments de ne pas être à la hauteur et d’hypersensibilité au jugement négatif d’autrui qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 4 des manifestations suivantes :
1- Le sujet évite les activités sociales professionnelles qui impliquent des contacts importants avec autrui par crainte d’être critiqué, désapprouvé ou rejeté.
2- Réticence à s’impliquer avec autrui à moins d’être certain d’être aimé.
3- Est réservé dans les relations intimes par crainte d’être exposé à la honte ou au ridicule.
4- Craint d’être critiqué ou rejeté dans les situations sociales.
5- Est inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à cause d’un sentiment de ne pas être à la hauteur.
6- Se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur aux autres.
7- Est particulièrement réticent à prendre des risques personnels ou à s’engager dans de nouvelles activités par crainte d’éprouver de l’embarras.
combien de manifestations faut-il pour satisfaire au critère A du TP évitant, selon le DSM ?
au moins 4
combien de manifestations faut-il pour satisfaire au critère A du TP dépendant selon le DSM ?
au moins 5
quel est le conflit principal du SP anxieux-évitant/phobique du PDM ?
sécurité/danger
quelle est la pensée pathologique à propos de soi du SP anxieux-évitant/phobique du PDM ?
« je suis en contant danger, donc je dois m’échapper »
quelle est la pensée pathologique à propos des autres du SP anxieux-évitant/phobique du PDM ?
« les autres sont source de danger inimaginable ou de protection magique »
quelles sont les défenses principales du SP anxieux-évitant/phobique du PDM ?
3
déplacement
évitement
rationalisation
comment les patients phobiques et évitants sont-ils ?
Peuvent être timides et réservés, avoir tendance à se sentir inférieurs et inadéquats, indécis et inhibés. Ils peuvent avoir des difficultés à reconnaître et à décrire leurs sentiments.
Une longue expérience clinique a permis d’identifier plusieurs types d’anxiété. Expliquez.
Une longue expérience clinique a permis d’identifier plusieurs types d’anxiété qui semblent universels chez les êtres humains, notamment l’« angoisse de séparation » (peur de perdre un objet d’attachement), l’« angoisse de castration » (peur des atteintes au corps, notamment les mutilations sexuelles). l’« angoisse morale » (peur de violer ses valeurs fondamentales) et l’« angoisse d’anéantissement».
angoisse de séparation
peur de perdre un objet d’attachement
angoisse de castration
peur des atteintes au corps, notamment des mutilations sexuelles
angoisse morale
peur de violer ses valeurs fondamentales
angoisse d’anéantissement
peur de mourir, disparaître
Comment sont les patients anxieux-évitant/phobique, particulièrement les patients phobiques caractériels, en thérapie ?
Particulièrement chez les patients phobiques caractériels, qui ont tendance à croire que tant qu’ils se tiennent à l’écart de certains dangers ils sont en sécurité, il peut y avoir des pensées magiques consistant à penser que leurs thérapeutes auront une formule pour résoudre l’anxiété sans avoir eux-mêmes à y faire face.
Les patients anxieux ont tendance à se sentir petits, inadéquats, et menacés lorsqu’ils sont seuls, et ils gèrent ces sentiments en essayant d’obtenir la protection de ceux à qui ils attribuent le pouvoir . Il est essentiel que les cliniciens n’agissent pas leur fantasme de sauvetage, mais, au contraire, qu’ils encouragent les patients phobiques à s’exposer progressivement aux objets et aux situations redoutés.
Qu’est-ce que le thérapeute d’un patient avec un SP anxieux-évitant/phobique (PDM), doit-il adopter comme attitude envers le patient ?
Le thérapeute doit garder confiance dans les capacités du patient à tolérer et à réduire son anxiété. Il est également important d’essayer d’aider le patient à donner des mots à leurs états et leurs sentiments. De nombreux patients anxieux le sont à la fois verbalement et dans le comportement, changeant de sujet dès que quelque chose d’inquiétant entre dans leur conscience.
Une fois l’alliance thérapeutique établie, les patients phobiques doivent faire quoi ?
Une fois l’alliance thérapeutique établie, les patients phobiques doivent affronter ce qu’ils craignent. Les traitements d’exposition et de prévention de la réponse, ainsi que l’éducation à la pleine conscience et aux disciplines méditatives (Walin, 2007), peuvent être des compléments utiles pour comprendre, nommer et maîtriser des états émotionnels jusque-là non formulés.
Quel est le « mode général » du TP obsessionnel compulsif du DSM ?
8 manifestations
Mode général de préoccupation par l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel, aux dépens d’une souplesse, d’une ouverture et de l’efficacité, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 4 des manifestations suivantes :
1- Préoccupation par les détails, les règles, les inventaires, l’organisation ou les plans au point que le but principal de l’activité est perdu de vue.
2 - perfectionnisme qui entrave l’achèvement des tâches (ex : incapacité d’achever un projet parce que des exigences personnelles trop strictes ne sont pas remplies).
3- Dévotion excessive pour le travail et la productivité à l’exclusion des loisirs et des amitiés (sans que cela soit expliqué par des impératifs économiques évidents).
4- Est trop consciencieux, scrupuleux et rigide sur des questions de morale, d’éthique ou de valeurs (sans que cela soit expliqué par une appartenance religieuse ou culturelle).
5- Incapacité de jeter des objets usés ou sans utilité même si ceux-ci n’ont pas de valeur sentimentale.
6- Réticence à déléguer des tâches ou à travailler avec autrui à moins que les autres se soumettent exactement à sa manière de faire les choses.
7- Se montre avare avec l’argent pour soi-même et les autres ; l’argent est perçu comme quelque chose qui doit être thésaurisé en vue de catastrophes futures.
8- Se montre rigide et têtu.
combien de manifestations faut-il pour satisfaire au critère A du diagnostic de TP obsessionnel compulsif du DSM ?
au moins 4
le SP obsessionnel compulsif du PDM peut être retrouvé à quels niveaux d’organisations ?
tous les niveaux (psychotique, limite et névrotique)
conflit principal du SP obsessionnel compulsif
soumission vs rébellion contre l’autorité contrôlante
affects principaux du SP obsessionnel compulsif ?
4
colère, culpabilité, honte, peur
pensée pathologique à propos de soi du SP obsessionnel compulsif ?
« les sentiments sont dangereux et doivent être contrôlés »
pensée pathologique à propos des autres du SP obsessionnel compulsif ?
« les autres sont moins en contrôle que moi, donc je dois contrôler ce qu’ils font et ne pas me laisser contrôler par eux »
défenses principales du SP obsessionnel compulsif
4
- isolement de l’affect
- formation réactionnelle
- intellectualisation
- annulation
Comment sont les individus avec une personnalité OC ? (PDM)
Sont émotionnellement restreints et régimentés. Ils préfèrent fonctionner comme si les émotions m’étaient pas partinentes et se défendre contre les émotions et les désirs menaçants par la rigidité, la réglementation et l’intellectualisation. Ils ont tendance à être excessivement préoccupés par les règles, les procédires, l’ordre, l’organisation, les horaires, etc., et peuvent être excessivement dévoués au travail et à la « productivité » au détriment des loisirs et des relations. Ils s’appuienet sur l’intellectualisation comme défense et ont tendance à se considérer comme logiques et rationnels, non influencés par les émotions. Lorsqu’on leur demande ce qu’ils ressentent, ils sont susceptibles de dire ce qu’ils pensent.
Par quoi les personnalités OC sont-elles préoccupés, selon le PDM ?
Sous une apparence “ordonnée” et regimentée, ils sont préoccupés par des questions sous-jacentes de contrôle, et sont pris dans un conflit inconscient entre le sentiment qu’ils doivent se soumettre aux exigences des autres (ce qui suscite de la rage et de la honte) ou se rebeller et les défier (ce qui suscite de l’anxiété et la peur des représailles). La rigidité, l’ordre et l’intellectualisation empêchent de prendre conscience du conflit sous-jacent et des émotions qui l’accompagnent.
quelle est la relation entre les émotions et les personnes avec un SP OC, selon le PDM ?
Les personnes ayant une personnalité OC, décrites de manières évocatrice par Reich comme des “machines vivantes”, semblent s’être identifiées à des soignants qui attendaient d’elles qu’elles soient plus adultes que possible à leur âge. Ils considèrent les expressions de la plupart des affects comme immatures, ils survalorisent la rationalité, et ils se sentent humiliés lorsqu’ils ont l’impression d’avoir agi de manière enfantine. Ce n’est que lorsqu’une émotion est logiquement défendable ou moralement justifiée - par exemple, une colère justifiée - qu’elles trouvent acceptable.
Les études psychanalytiques suggèrent quoi par rapport aux personnes avec un SP OC (PDM) ?
Suggèrent que les personnes ayant un style de personnalité OC craignent que leurs impulsions, en particulier leurs pulsions agressives, deviennent incontrôlables. La plupart des pensées obsessionnelles et des actions compulsives impliquent des efforts pour annuler ou contrecarrer les impulsions qui mèneraient à la destruction, l’avidité et le désordre. Parce que la culpabilité liée aux désirs inacceptables est grande, la conscience d’une personne pathologiquement OC est rigide et punitive. L’autocrituque est sévère, ces personnes se fixent (et fixent aux autres) des standards idéaux. Ils suivent les règles à la lettre, se perdent dans les détails et remettent à plus tard la prise de décisions parce qu’ils veulent prendre la décision parfaite. Ils sont scrupuleux à l’excès, et peuvent avoir du mal à se détendre, à plaisanter ou à être intimes.
Selon le PDM, il existe différents “types” d’obsessionnels compulsifs. Expliquez.
Bien que les caractères OC expriment des préoccupations inconscients similaires et apparaissent donc ensemble la plupart du temps, certaines personnes présentent des caractéristiques obsessionnelles avec peu de compulsivité, tandis que d’autres présentent des caractéristiques compulsives avec peu d’obsessionnalité. Les personnes obsessionnelles sont chroniquement “dans leur tête” : elles pensent, raisonnent, jugent, doutent. Les personnes compulsives sont chroniquement en train de “faire et défaire” : nettoyer, collectionner, perfectionner. Les patients obsessionnels sont ruminants et cérébraux ; leur estime de soi peut dépendre de leur réflexion. Les individus compulsifs ont tendance à être occupés, méticuleux, perfectionnistes ; leur estime de soi dépend de l’action.
un SP OC sera comment en thérapie, selon le PDM ?
En thérapie, un individu avec un SP OC peut essayer d’être coopératif mais résister secrètement aux efforts du thérapeute pour explorer le monde affectif du patient. Le patient peut devenir subtilement oppositionnel, exprimant une opposition inconsciente en arrivant en retard, en oubliant de payer, et en faisant précéder les réponses aux commentaires du thérapeute de “Oui, mais…”.La personne peut interrompre et parler par-dessus le thérapeute.
quelle sera l’expérience du thérapeute avec un patient ayant un SP OC, selon le PDM ?
Pour le clincien, la relation peut sempler subtilement (ou pas si subtilement) à une lutte de pouvoir permanente. Lorsque le patient insiste sur des arguments tendacieux plutôt que sur un engagement émotionnel plus authentique, le thérapeute peut s’impatienter et s’exaspérer. Une thérapie efficace nécessite une exploration soutenue et patiente de ces aspects de la personnalité, que les patients OC tentent de maîtriser avec une énergie démesurée.
quels sont les éléments saillants concernant les systèmes diagnostics ?
(7)
- Le DSM n’est pas le seul système diagnostic pour les enjeux entourant la personnalité
- Le DSM et le PDM sont en accord sur certains aspects
- Le DSM et le PDM sont en désaccord sur d’autres aspects
- Le DSM dresse des portraits plus concis
- Le PDM aborde des aspects du fonctionnement de la personnalité qui ne figurent pas dans le DSM (origine développementale, réactions contre-transférielles, etc.)
- Le DSM dresse des descriptions qui ont fait consensus parmi un comité d’experts.
- Le PDM souligne les divergences et nuances existantes dans la littérature au sujet de divers aspects de la personnalité.
Quels sont les éléments saillants de la personnalité ?
5
- Les enjeux de personnalité peuvent être confondus avec divers autres troubles qui ne sont pas des troubles affectant la personnalité
- Les enjeux de personnalité peuvent apparaître en comorbdiité avec d’autres troubles - autres troubles DSM et autres troubles de la personnalité.
- Les enjeux de personnalité chez les patients amènent des réactions contre-transférielles intenses et diverses
- Le diagnostic des enjeux entourant la personnalité est un processus
- Le concept de personnalité est extrêment complexe ; le processus diagnostic ne permet donc pas toujours d’en arriver à une compréhension claire du profil de personnalité de nos patients… l’important est d’essayer d’arriver à une compréhension la plus ajustée possible à leur fonctionnement
Comment sont les patients avec un SP dépendant en thérapie ?
En thérapie, ces patients peuvent être complaisants à l’excès. Ils ont tendance à idéaliser leur thérapeute, à lui demander des conseils et à chercher à être rassurées sur le fait qu’ils sont de “bons patients”. Pour tenter de devenir spéciaux, ils peuvent essayer de “lire” leurs thérapeutes et de répondre aux besoins supposés de cliniciens.
Selon le pdm, la plupart des individus diagnostiqués avec un TAG tel que défini dans le DSM pourraient plutôt être compris comment ?
Comme ayant un style de personnalité pour lequel l’anxiété est la composante principale de l’organisation psychique.
cette conceptualisation est controversée.
Les styles de personnalité pour lesquels l’anxiété prédomine dans le fonctionnement peuvent être classés comment
sur un continuum de sévérité en fonction de leur façon de gérer l’anxiété
Selon le pdm, les individus avec une personnalité anxieuse rapportent souvent avoir eu des figures de soin qui étaient comment ?
qui, à cause de leur propre anxiété, n’étaient pas en mesure de fournir adéquatement du réconfort ou un sentiment de sécurité et de support
selon le pdm, l’anxiété caractérielle se retrouve à quels niveaux ?
aux niveaux limite et névrotique
individus avec anxiété caractérielle au niveau psychotique selon pdm
Tellement envahis par la peur qu’ils dépendent de défenses primitives externes (projection psychotique, hallucination)