Cours 5 Flashcards

cluster C : les troubles de personnalité à composante anxieuse

1
Q

Avec quoi peuvent être confondus les troubles de la personnalité à composante anxieuse (cluster C) ?

4

A
  • La section des troubles anxieux
  • La section des troubles obsessionnels-compulsifs et apparentés
  • La section des troubles liés à des traumatismes et à des facteurs de stress
  • D’autres troubles de personnalité
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2
Q

fonctionnement général du TP dépendant, selon le DSM-5 ?

8 manifestations

A

Besoin général et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et “collant” et à une peur de la séparation, qui est présent au début de l’âge adulte et dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes :
1- La personne a du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassurée ou conseillée de manière excessive par autrui.
2- A besoin que d’autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines importants de sa vie.
3- A du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son approbation. (Ne pas tenir compte d’une crainte réaliste de sanctions)
4- A du mal à initier des projets ou faire des choses seul (par manque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités plutôt que par manque de motivation ou d’énergie).
5- Cherche à outrance à obtenir le soutien et l’appui d’autrui, au point de faire volontairement des choses désagréables.
6-Se sent mal à l’aise ou impuissante quand elle est seule par crainte exagérée d’être incapable de se débrouiller.
7- Lorsqu’une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont elle a besoin.
8- Est préoccupé de manière irréaliste par la crainte d’être laissée à se débrouiller seule.

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3
Q

le SP dépendant selon le PDM, peut être retrouvé à quels niveaux d’organisations ?

A

Peut être retrouvé à tous les niveaux d’organisation (psychotique, limite et névrotique)

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4
Q

quel est le conflit principal du SP dépendant selon le PDM ?

A

maintien vs. perte des relations

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5
Q

quelle est la pensée pathologique à propos de soi du SP dépendant selon le PDM ?

A

« je suis inadéquat, ‘needy’, impuissant »

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6
Q

quelle est la pensée pathologique à propos des autres du SP dépendant selon le PDM ?

A

« Les autres sont puissants et j’ai besoin qu’ils s’occupent de moi ».

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7
Q

quelles sont les défenses principales du SP dépendant, selon le PDM

3

A

régression, évitement, somatisation

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8
Q

Décrivez les individus avec un SP dépendant selon le PDM ?

A

Se définissent principalement en relation avec les autres, et cherchent la sécurité et la satisfaction majoritairement dans des contextes relationnels (ex : «Je vais bien tant que tout va bien avec mon mari »).

Au niveau névrotique, les individus avec une personnalité dépendante viendront en traitement plus tard au cours de leur vie, après un divorce ou une perte significative.

Au niveau limite ou psychotique, les patients dépendants peuvent être dysrégulés lorsqu’ils ont à solliciter leurs propres ressources. Ils peuvent utiliser des défenses coûteuses, comme la somatisation ou la mise en acte, dans une tentative désespérée de susciter le soin de la part de l’autre.

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9
Q

somatisation

A

la tendance à ressentir une détresse psychologique sous forme de symptômes somatiques et à rechercher une aide médicale pour ces symptômes

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10
Q

Comment se sentent les personnes avec un SP dépendant selon le PDM ?

A

Les personnes ayant une personnalité dépendante ont tendance à se sentir faibles et impuissantes, à être passives, à ne pas s’affirmer, et à être facilement influencées par les autres. Elles peuvent sembler naïves. Elles peuvent se sentir sans valeur et avoir des difficultés à exprimer leur colère.

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11
Q

comment est le contre-transfert des cliniciens avec des patients qui ont un SP dépendant, selon le PDM ?

A

Le contre-transfert des clinciens avec des patients excessivement dépendants, en particulier ceux qui sont notablement auto-destructeurs, est typiquement bénin au début, puis de plus en plus caractérisé par de l’irritation et un sentiment de fardeau.

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12
Q

comment le patient avec une personnalité dépendante peut-il agir avec le thérapeute, et comment le thérapeute doit-il réagir ?

A

Un patient avec une personnalité dépendante peut concevoir des tests inconscients pour voir si le clinicien soutient les efforts naissants du patient vers l’autonomie, ou si il se réjouit plutôt de l’invitation du patient à assuemr le rôle d’expert et de conseiller. Il est important que le clinicien résiste à la tentation d’adopter le rôle de l’autorité experte, qu’il encourage le patient vers un fonctionnement autonome, et qu’il contienne les anxiétés du patient qui surviennent dans ce processus. Bien que les clinciens traitant des patients avec une personnalité dépendante puissent être tentés d’éviter les affects négatifs, s’ils font de la place pour la colère et d’autres sentiments plus agressifs, ils peuvent faciliter le sentiment d’autonomie personnelle et la fierté de l’accomplissement.

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13
Q

Selon le PDM et Bornstein (1993), il existe une version contra dépendante de la psychologie dépendante. Expliquez

A

Bornstein décrit un continuum allant d’une dépendance inadaptée (soumission) à une interdépendance saine (connexion), en passant par l’indépendance inflexible (détachement). Certaines personnes qui se situent au niveau inflexible du spectre ont des désirs puissants de dépendance qu’elles gardent inconscients par le biais du déni et de la formation réactionnelle. Ils ont donc ce qui équivaut à une dynamique de personnalité dépendante masquée par le déni et la pseudo-indépendance. Dans leurs relations, ils peuvent se définir comme étant ceux dont les autres dépendant, et ils peuvent se vanter de leur aptitude à prendre soin d’eux-mêmes.

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14
Q

que faut-il faire pour traiter la version contra-dépendante de la personnalité dépendante ?

A

En traitement, ils ont besoin d’aide pour accepter leurs besoins de dépendance comme étant des aspects normaux de l’être humain avant de pouvoir développer un équilibre sain entre l’interdépendance et la séparation. Les thérapeutes qui tolèrent leurs protestations défensives quant à leur indépendance suffisamment longtemps pour développer une aliance thérapeutique rapportent que lorsque les défenses contra-dépendantes sont abandonnées, il s’ensuit une période de deuil des besoins de dépendance non satisfaits, suivie par une autonomie plus authentique.

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15
Q

Mode général du TP évitant du DSM-5

7 manifestations

A

Mode général d’inhibition sociale, de sentiments de ne pas être à la hauteur et d’hypersensibilité au jugement négatif d’autrui qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 4 des manifestations suivantes :
1- Le sujet évite les activités sociales professionnelles qui impliquent des contacts importants avec autrui par crainte d’être critiqué, désapprouvé ou rejeté.
2- Réticence à s’impliquer avec autrui à moins d’être certain d’être aimé.
3- Est réservé dans les relations intimes par crainte d’être exposé à la honte ou au ridicule.
4- Craint d’être critiqué ou rejeté dans les situations sociales.
5- Est inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à cause d’un sentiment de ne pas être à la hauteur.
6- Se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur aux autres.
7- Est particulièrement réticent à prendre des risques personnels ou à s’engager dans de nouvelles activités par crainte d’éprouver de l’embarras.

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16
Q

combien de manifestations faut-il pour satisfaire au critère A du TP évitant, selon le DSM ?

A

au moins 4

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17
Q

combien de manifestations faut-il pour satisfaire au critère A du TP dépendant selon le DSM ?

A

au moins 5

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18
Q

quel est le conflit principal du SP anxieux-évitant/phobique du PDM ?

A

sécurité/danger

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19
Q

quelle est la pensée pathologique à propos de soi du SP anxieux-évitant/phobique du PDM ?

A

« je suis en contant danger, donc je dois m’échapper »

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20
Q

quelle est la pensée pathologique à propos des autres du SP anxieux-évitant/phobique du PDM ?

A

« les autres sont source de danger inimaginable ou de protection magique »

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21
Q

quelles sont les défenses principales du SP anxieux-évitant/phobique du PDM ?

3

A

déplacement
évitement
rationalisation

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22
Q

comment les patients phobiques et évitants sont-ils ?

A

Peuvent être timides et réservés, avoir tendance à se sentir inférieurs et inadéquats, indécis et inhibés. Ils peuvent avoir des difficultés à reconnaître et à décrire leurs sentiments.

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23
Q

Une longue expérience clinique a permis d’identifier plusieurs types d’anxiété. Expliquez.

A

Une longue expérience clinique a permis d’identifier plusieurs types d’anxiété qui semblent universels chez les êtres humains, notamment l’« angoisse de séparation » (peur de perdre un objet d’attachement), l’« angoisse de castration » (peur des atteintes au corps, notamment les mutilations sexuelles). l’« angoisse morale » (peur de violer ses valeurs fondamentales) et l’« angoisse d’anéantissement».

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24
Q

angoisse de séparation

A

peur de perdre un objet d’attachement

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25
Q

angoisse de castration

A

peur des atteintes au corps, notamment des mutilations sexuelles

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26
Q

angoisse morale

A

peur de violer ses valeurs fondamentales

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27
Q

angoisse d’anéantissement

A

peur de mourir, disparaître

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28
Q

Comment sont les patients anxieux-évitant/phobique, particulièrement les patients phobiques caractériels, en thérapie ?

A

Particulièrement chez les patients phobiques caractériels, qui ont tendance à croire que tant qu’ils se tiennent à l’écart de certains dangers ils sont en sécurité, il peut y avoir des pensées magiques consistant à penser que leurs thérapeutes auront une formule pour résoudre l’anxiété sans avoir eux-mêmes à y faire face.

Les patients anxieux ont tendance à se sentir petits, inadéquats, et menacés lorsqu’ils sont seuls, et ils gèrent ces sentiments en essayant d’obtenir la protection de ceux à qui ils attribuent le pouvoir . Il est essentiel que les cliniciens n’agissent pas leur fantasme de sauvetage, mais, au contraire, qu’ils encouragent les patients phobiques à s’exposer progressivement aux objets et aux situations redoutés.

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29
Q

Qu’est-ce que le thérapeute d’un patient avec un SP anxieux-évitant/phobique (PDM), doit-il adopter comme attitude envers le patient ?

A

Le thérapeute doit garder confiance dans les capacités du patient à tolérer et à réduire son anxiété. Il est également important d’essayer d’aider le patient à donner des mots à leurs états et leurs sentiments. De nombreux patients anxieux le sont à la fois verbalement et dans le comportement, changeant de sujet dès que quelque chose d’inquiétant entre dans leur conscience.

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30
Q

Une fois l’alliance thérapeutique établie, les patients phobiques doivent faire quoi ?

A

Une fois l’alliance thérapeutique établie, les patients phobiques doivent affronter ce qu’ils craignent. Les traitements d’exposition et de prévention de la réponse, ainsi que l’éducation à la pleine conscience et aux disciplines méditatives (Walin, 2007), peuvent être des compléments utiles pour comprendre, nommer et maîtriser des états émotionnels jusque-là non formulés.

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31
Q

Quel est le « mode général » du TP obsessionnel compulsif du DSM ?

8 manifestations

A

Mode général de préoccupation par l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel, aux dépens d’une souplesse, d’une ouverture et de l’efficacité, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 4 des manifestations suivantes :
1- Préoccupation par les détails, les règles, les inventaires, l’organisation ou les plans au point que le but principal de l’activité est perdu de vue.
2 - perfectionnisme qui entrave l’achèvement des tâches (ex : incapacité d’achever un projet parce que des exigences personnelles trop strictes ne sont pas remplies).
3- Dévotion excessive pour le travail et la productivité à l’exclusion des loisirs et des amitiés (sans que cela soit expliqué par des impératifs économiques évidents).
4- Est trop consciencieux, scrupuleux et rigide sur des questions de morale, d’éthique ou de valeurs (sans que cela soit expliqué par une appartenance religieuse ou culturelle).
5- Incapacité de jeter des objets usés ou sans utilité même si ceux-ci n’ont pas de valeur sentimentale.
6- Réticence à déléguer des tâches ou à travailler avec autrui à moins que les autres se soumettent exactement à sa manière de faire les choses.
7- Se montre avare avec l’argent pour soi-même et les autres ; l’argent est perçu comme quelque chose qui doit être thésaurisé en vue de catastrophes futures.
8- Se montre rigide et têtu.

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32
Q

combien de manifestations faut-il pour satisfaire au critère A du diagnostic de TP obsessionnel compulsif du DSM ?

A

au moins 4

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33
Q

le SP obsessionnel compulsif du PDM peut être retrouvé à quels niveaux d’organisations ?

A

tous les niveaux (psychotique, limite et névrotique)

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34
Q

conflit principal du SP obsessionnel compulsif

A

soumission vs rébellion contre l’autorité contrôlante

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35
Q

affects principaux du SP obsessionnel compulsif ?

4

A

colère, culpabilité, honte, peur

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36
Q

pensée pathologique à propos de soi du SP obsessionnel compulsif ?

A

« les sentiments sont dangereux et doivent être contrôlés »

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37
Q

pensée pathologique à propos des autres du SP obsessionnel compulsif ?

A

« les autres sont moins en contrôle que moi, donc je dois contrôler ce qu’ils font et ne pas me laisser contrôler par eux »

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38
Q

défenses principales du SP obsessionnel compulsif

4

A
  • isolement de l’affect
  • formation réactionnelle
  • intellectualisation
  • annulation
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39
Q

Comment sont les individus avec une personnalité OC ? (PDM)

A

Sont émotionnellement restreints et régimentés. Ils préfèrent fonctionner comme si les émotions m’étaient pas partinentes et se défendre contre les émotions et les désirs menaçants par la rigidité, la réglementation et l’intellectualisation. Ils ont tendance à être excessivement préoccupés par les règles, les procédires, l’ordre, l’organisation, les horaires, etc., et peuvent être excessivement dévoués au travail et à la « productivité » au détriment des loisirs et des relations. Ils s’appuienet sur l’intellectualisation comme défense et ont tendance à se considérer comme logiques et rationnels, non influencés par les émotions. Lorsqu’on leur demande ce qu’ils ressentent, ils sont susceptibles de dire ce qu’ils pensent.

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40
Q

Par quoi les personnalités OC sont-elles préoccupés, selon le PDM ?

A

Sous une apparence “ordonnée” et regimentée, ils sont préoccupés par des questions sous-jacentes de contrôle, et sont pris dans un conflit inconscient entre le sentiment qu’ils doivent se soumettre aux exigences des autres (ce qui suscite de la rage et de la honte) ou se rebeller et les défier (ce qui suscite de l’anxiété et la peur des représailles). La rigidité, l’ordre et l’intellectualisation empêchent de prendre conscience du conflit sous-jacent et des émotions qui l’accompagnent.

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41
Q

quelle est la relation entre les émotions et les personnes avec un SP OC, selon le PDM ?

A

Les personnes ayant une personnalité OC, décrites de manières évocatrice par Reich comme des “machines vivantes”, semblent s’être identifiées à des soignants qui attendaient d’elles qu’elles soient plus adultes que possible à leur âge. Ils considèrent les expressions de la plupart des affects comme immatures, ils survalorisent la rationalité, et ils se sentent humiliés lorsqu’ils ont l’impression d’avoir agi de manière enfantine. Ce n’est que lorsqu’une émotion est logiquement défendable ou moralement justifiée - par exemple, une colère justifiée - qu’elles trouvent acceptable.

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42
Q

Les études psychanalytiques suggèrent quoi par rapport aux personnes avec un SP OC (PDM) ?

A

Suggèrent que les personnes ayant un style de personnalité OC craignent que leurs impulsions, en particulier leurs pulsions agressives, deviennent incontrôlables. La plupart des pensées obsessionnelles et des actions compulsives impliquent des efforts pour annuler ou contrecarrer les impulsions qui mèneraient à la destruction, l’avidité et le désordre. Parce que la culpabilité liée aux désirs inacceptables est grande, la conscience d’une personne pathologiquement OC est rigide et punitive. L’autocrituque est sévère, ces personnes se fixent (et fixent aux autres) des standards idéaux. Ils suivent les règles à la lettre, se perdent dans les détails et remettent à plus tard la prise de décisions parce qu’ils veulent prendre la décision parfaite. Ils sont scrupuleux à l’excès, et peuvent avoir du mal à se détendre, à plaisanter ou à être intimes.

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43
Q

Selon le PDM, il existe différents “types” d’obsessionnels compulsifs. Expliquez.

A

Bien que les caractères OC expriment des préoccupations inconscients similaires et apparaissent donc ensemble la plupart du temps, certaines personnes présentent des caractéristiques obsessionnelles avec peu de compulsivité, tandis que d’autres présentent des caractéristiques compulsives avec peu d’obsessionnalité. Les personnes obsessionnelles sont chroniquement “dans leur tête” : elles pensent, raisonnent, jugent, doutent. Les personnes compulsives sont chroniquement en train de “faire et défaire” : nettoyer, collectionner, perfectionner. Les patients obsessionnels sont ruminants et cérébraux ; leur estime de soi peut dépendre de leur réflexion. Les individus compulsifs ont tendance à être occupés, méticuleux, perfectionnistes ; leur estime de soi dépend de l’action.

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44
Q

un SP OC sera comment en thérapie, selon le PDM ?

A

En thérapie, un individu avec un SP OC peut essayer d’être coopératif mais résister secrètement aux efforts du thérapeute pour explorer le monde affectif du patient. Le patient peut devenir subtilement oppositionnel, exprimant une opposition inconsciente en arrivant en retard, en oubliant de payer, et en faisant précéder les réponses aux commentaires du thérapeute de “Oui, mais…”.La personne peut interrompre et parler par-dessus le thérapeute.

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45
Q

quelle sera l’expérience du thérapeute avec un patient ayant un SP OC, selon le PDM ?

A

Pour le clincien, la relation peut sempler subtilement (ou pas si subtilement) à une lutte de pouvoir permanente. Lorsque le patient insiste sur des arguments tendacieux plutôt que sur un engagement émotionnel plus authentique, le thérapeute peut s’impatienter et s’exaspérer. Une thérapie efficace nécessite une exploration soutenue et patiente de ces aspects de la personnalité, que les patients OC tentent de maîtriser avec une énergie démesurée.

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46
Q

quels sont les éléments saillants concernant les systèmes diagnostics ?

(7)

A
  • Le DSM n’est pas le seul système diagnostic pour les enjeux entourant la personnalité
  • Le DSM et le PDM sont en accord sur certains aspects
  • Le DSM et le PDM sont en désaccord sur d’autres aspects
  • Le DSM dresse des portraits plus concis
  • Le PDM aborde des aspects du fonctionnement de la personnalité qui ne figurent pas dans le DSM (origine développementale, réactions contre-transférielles, etc.)
  • Le DSM dresse des descriptions qui ont fait consensus parmi un comité d’experts.
  • Le PDM souligne les divergences et nuances existantes dans la littérature au sujet de divers aspects de la personnalité.
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47
Q

Quels sont les éléments saillants de la personnalité ?

5

A
  • Les enjeux de personnalité peuvent être confondus avec divers autres troubles qui ne sont pas des troubles affectant la personnalité
  • Les enjeux de personnalité peuvent apparaître en comorbdiité avec d’autres troubles - autres troubles DSM et autres troubles de la personnalité.
  • Les enjeux de personnalité chez les patients amènent des réactions contre-transférielles intenses et diverses
  • Le diagnostic des enjeux entourant la personnalité est un processus
  • Le concept de personnalité est extrêment complexe ; le processus diagnostic ne permet donc pas toujours d’en arriver à une compréhension claire du profil de personnalité de nos patients… l’important est d’essayer d’arriver à une compréhension la plus ajustée possible à leur fonctionnement
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48
Q

Comment sont les patients avec un SP dépendant en thérapie ?

A

En thérapie, ces patients peuvent être complaisants à l’excès. Ils ont tendance à idéaliser leur thérapeute, à lui demander des conseils et à chercher à être rassurées sur le fait qu’ils sont de “bons patients”. Pour tenter de devenir spéciaux, ils peuvent essayer de “lire” leurs thérapeutes et de répondre aux besoins supposés de cliniciens.

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49
Q

Selon le pdm, la plupart des individus diagnostiqués avec un TAG tel que défini dans le DSM pourraient plutôt être compris comment ?

A

Comme ayant un style de personnalité pour lequel l’anxiété est la composante principale de l’organisation psychique.

cette conceptualisation est controversée.

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50
Q

Les styles de personnalité pour lesquels l’anxiété prédomine dans le fonctionnement peuvent être classés comment

A

sur un continuum de sévérité en fonction de leur façon de gérer l’anxiété

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51
Q

Selon le pdm, les individus avec une personnalité anxieuse rapportent souvent avoir eu des figures de soin qui étaient comment ?

A

qui, à cause de leur propre anxiété, n’étaient pas en mesure de fournir adéquatement du réconfort ou un sentiment de sécurité et de support

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52
Q

selon le pdm, l’anxiété caractérielle se retrouve à quels niveaux ?

A

aux niveaux limite et névrotique

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53
Q

individus avec anxiété caractérielle au niveau psychotique selon pdm

A

Tellement envahis par la peur qu’ils dépendent de défenses primitives externes (projection psychotique, hallucination)

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54
Q

lndividus avec anxiété caractérielle avec niveaux de fonctionnement supérieurs

A

, les patients ayant une structure de personnalité anxieuse semblent d’abord être soit hystériques (d’où l’ancien diagnostic d’“hystérie anxieuse”) soit obsessionnels, selon la façon dont ils tentent de gérer leur sentiment de peur omniprésent.

55
Q

différence entre patients avec anxiété caractérielle vs personnes souffrant de psychologies hystériques ou obsessionnelles

A

Les patients ayant une structure de personnalité anxieuse semblent d’abord être soit hystériques (d’où l’ancien diagnostic d’“hystérie anxieuse”) soit obsessionnels, selon la façon dont ils tentent de gérer leur sentiment de peur omniprésent. Cependant, contrairement aux personnes souffrant de psychologies hystériques ou obsessionnelles, ils sont chroniquement conscients de leur anxiété car leurs tentatives pour s’en défendre ne parviennent pas à la maintenir hors de la conscience.

56
Q

quel est le continuum des personnalités anxieuses (pdm)

A

niveau de contact avec l’anxiété

57
Q

où se situe la personnalité évitante sur le continuum des personnalités anxieuses du pdm ?

A

élevé

(niveau élevé de contact avec l’anxiété)

58
Q

où se situe la personnalité phobique sur le continuum des personnalités anxieuses du pdm ?

A

élevé (mais moins que pers. évitante)

(niveau de contact avec l’anxiété)

59
Q

lequel a un niveau plus élevé de contact avec l’anxiété ? : pers. évitante ou phobique ?

A

évitante

60
Q

où se situe la personnalité somatisante sur le continuum des personnalités anxieuses du pdm ?

A

élevé à modéré

niveau de contact avec l’anxiété

61
Q

où se situe la personnalité obsessionnelle-compulsive sur le continuum des personnalités anxieuses du pdm ?

A

faible

niveau de contact avec l’anxiété

62
Q

qui suis-je ? : Besoin général et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et “collant” et à une peur de la séparation, qui est présent au début de l’âge adulte et dans des contextes divers,

A

tp dépendant dsm

63
Q
A
64
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : La personne a du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassurée ou conseillée de manière excessive par autrui;

A

tp dépendant dsm

65
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : A besoin que d’autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines importants de sa vie;

A

tp dépendant dsm

66
Q

ceci = manif possible de quel trouble ?: A du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son approbation. (Ne pas tenir compte d’une crainte réaliste de sanctions);

A

tp dépendant dsm

67
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : A du mal à initier des projets ou à faire des choses seul (par manque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités plutôt que par manque de motivation ou d’énergie);

A

tp dépendant

68
Q

ceci = manif de quel trouble ? : Cherche à outrance à obtenir le soutien et l’appui d’autrui, au point de faire volontairement des choses désagréables;

A

tp dépendant dsm

69
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : Se sent mal à l’aise ou impuissante quand elle est seule par crainte exagérée d’être incapable de se débrouiller

A

tp dépendant dsm

70
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : Lorsqu’une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont elle a besoin;

A

tp dépendant dsm

71
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : Est préoccupée de manière irréaliste par la crainte d’être laissée à se débrouiller seule.

A

tp dépendant dsm

72
Q

qui suis-je ? : Conflit principal = Maintien vs perte des relations

A

sp dépendant pdm

73
Q

qui suis-je ? : Pensée pathologique à propos de soi = “Je suis inadéquat, ‘needy’, impuissant»

A

sp dépendant pdm

74
Q

qui suis-je ? : Pensée pathologique à propos des autres = “Les autres sont puissants et j’ai besoin qu’ils s’occupent de moi»

A

sp dépendant pdm

75
Q

qui suis-je ? : Défenses principales = régression, évitement, somatisation

A

sp dépendant pdm

76
Q

qui suis-je ? : ces individus se définissent principalement en relation avec les autres, et cherchent la sécurité et la satisfaction majoritairement dans des contextes relationnels (p.ex: “Je vais bien tant que tout va bien avec mon mari”).

A

sp dépendant pdm

77
Q

qui suis-je ? : Au niveau névrotique, ces individus viendront en traitement plus tard au cours de leur vie, après un divorce ou une perte significative.

A

sp dépendant pdm

78
Q

qui suis-je ? : Au niveau limite ou psychotique, ces patients peuvent être dysrégulés lorsqu’ils ont à solliciter leurs propres ressources. Ils peuvent utiliser des défenses coûteuses, comme la somatisation ou la mise en acte, dans une tentative désespérée de susciter le soin de la part de l’autre.

A

sp dépendant pdm

79
Q

différence entre chercher à avoir qqn à tout prix chez tp dépendant vs tp limite ?

A

le dépendant cherche une nouvelle relation principalement pour la sécurité et le soutien, tandis que le borderline réagit avec des comportements plus impulsifs et émotionnellement intenses, motivé par la peur de l’abandon.

80
Q

qui suis-je ? : tendance à se sentir faibles et impuissantes, à être passives, à ne pas s’affirmer, et à être facilement influencées par les autres. Elles peuvent sembler naïves. Elles peuvent se sentir sans valeur et avoir des difficultés à exprimer leur colère. En thérapie, ces patients peuvent être complaisants à l’excès. Ils ont tendance à idéaliser leur thérapeute, à lui demander des conseils et à chercher à être rassurées sur le fait qu’ils sont de “bons patients”. Pour tenter de devenir spéciaux, ils peuvent essayer de “lire” leurs thérapeutes et de répondre aux besoins supposés des cliniciens.

A

sp dépendant pdm

81
Q

qui suis-je ? : le contre-transfert avec ces patients, particulièrement ceux autodestructeurs est typiquement bénin au début, puis de plus en plus caractérisé par l’irritation et un sentiment de fardeau.

A

sp dépendant pdm

82
Q

qui suis-je ? : ce patient peut concevoir des tests inconscients pour voir si le clinicien soutient les efforts naissants du patient vers l’autonomie, ou si il se réjouit plutôt de l’invitation du patient à assumer le rôle d’expert et de conseiller.

A

sp dépendant pdm

83
Q

qui suis-je ? : Il est important que le clinicien résiste à la tentation d’adopter le rôle de l’autorité experte, qu’il encourage le patient vers un fonctionnement autonome, et qu’il contienne les anxiétés du patient qui surviennent dans ce processus. Bien que les cliniciens traitant ces patients puissent être tentés d’éviter les affects négatifs, s’ils font de la place pour la colère et d’autres sentiments plus agressifs, ils peuvent faciliter le sentiment d’autonomie personnelle et la fierté de l’accomplissement.

A

sp dépendant pdm

84
Q

continuum de la psychologie dépendante selon Bornstein

A

dépendance inadaptée (soumission) <-> indépendance inflexible <-> interdépendance saine (connexion)

85
Q

qui suis-je ? : ils se situent au niveau inflexible du spectre de la dépendance selon Bornstein, et ont des désirs puissants de dépendance qu’elles gardent inconscients par le biais du déni et de la formation réactionnelle. Ils ont donc ce qui équivaut à une dynamique de personnalité dépendante masquée par le déni et la pseudo-indépendance. Dans leurs relations, ils peuvent se définir comme étant ceux dont les autres dépendent, et ils peuvent se vanter de leur aptitude à prendre soin d’eux-mêmes.

A

personnalité contra-dépendante

86
Q

qui suis-je ? : En traitement, ils ont besoin d’aide pour accepter leurs besoins de dépendance comme étant des aspects normaux de l’être humain avant de pouvoir développer un équilibre sain entre l’interdépendance et la séparation.

A

sp dépendante pdm

87
Q

qui suis-je ? : Les thérapeutes qui tolèrent leurs protestations défensives quant à leur indépendance suffisamment longtemps pour développer une alliance thérapeutique rapportent que lorsque les défenses contra-dépendantes sont abandonnées, il s’ensuit une période de deuil des besoins de dépendance précoces non satisfaits, suivie par une autonomie plus authentique.

A

sp dépendante pdm

88
Q

qui suis-je ? : Mode général d’inhibition sociale, de sentiments de ne pas être à la hauteur et d’hypersensibilité au jugement négatif d’autrui qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers

A

tp évitant dsm

89
Q

qui suis-je ? : Le sujet évite les activités sociales professionnelles qui impliquent des contacts importants avec autrui par crainte d’être critiqué, désapprouvé ou rejeté.

A

tp évitant dsm

90
Q

qui suis-je ? : Réticence à s’impliquer avec autrui à moins d’être certain d’être aimé.

A

tp évitant dsm

91
Q

qui suis-je ? : Est réservé dans les relations intimes par crainte d’être exposé à la honte ou au ridicule.

A

tp évitant dsm

92
Q

qui suis-je ? : Craint d’être critiqué ou rejeté dans les situations sociales.

A

tp évitant dsm

93
Q

qui suis-je ? : Est inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à cause d’un sentiment de ne pas être à la hauteur.

A

tp évitant pdm

94
Q

qui suis-je ? : Se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur aux autres.

A

tp évitant dsm

95
Q

qui suis-je ? : Est particulièrement réticent à prendre des risques personnels ou à s’engager dans de nouvelles activités par crainte d’éprouver de l’embarras

A

tp évitant dsm

96
Q

qui suis-je ? : Conflit principal = sécurité / danger

A

sp anxieux-évitant/phobique pdm

97
Q

qui suis-je ? : Pensée pathologique à propos de soi = “Je suis en constant danger, dont je dois m’échapper»

A

sp anxieux-évitant/phobique pdm

98
Q

qui suis-je ? : Pensée pathologique à propos des autres = “Les autres sont source de danger inimaginable ou de protection magique»

A

sp anxieux-évitant/phobique pdm

99
Q

qui suis-je ? : Défenses principales = déplacement, évitement, rationalisation

A

sp anxieux-évitant/phobique pdm

100
Q

qui suis-je ? : peuvent être timides et réservés, avoir tendance à se sentir inférieurs et inadéquats, indécis et inhibés. Ils peuvent avoir des difficultés à reconnaître et à décrire leurs sentiments.

A

sp anxieux-évitant/phobique pdm

101
Q

qui suis-je ? : peur de perdre un objet d’attachement

A

angoisse de séparation

102
Q

qui suis-je ? : peur des atteintes au corps, notamment des mutilations sexuelles

A

angoisse de castration

103
Q

qui suis-je ? : peur de violer ses valeurs fondamentales

A

angoisse morale

104
Q

qui suis-je ? : peur de mourir ou disparaître

A

angoisse d’anéantissement

105
Q

les 4 types d’anxiété qui semblent universels

A

angoisse de séparation
angoisse de castration
angoisse morale
angoisse d’anéantissement

106
Q

qui suis-je ? : Particulièrement chez les patients caractériels, qui ont tendance à croire que tant qu’ils se tiennent à l’écart de certains dangers ils sont en sécurité, il peut y avoir des pensées magiques consistant à penser que leurs thérapeutes auront une formule pour résoudre l’anxiété sans avoir eux-mêmes à y faire face.

A

style anxieux-évitant/phobique (pdm)

107
Q

qui suis-je ? : tendance à se sentir petits, inadéquats, et menacés lorsqu’ils sont seuls, et ils gèrent ces sentiments en essayant d’obtenir la protection de ceux à qui ils attribuent le pouvoir. Il est essentiel que les cliniciens n’agissent pas leur fantasme de sauvetage, mais, au contraire, qu’ils encouragent les patients phobiques à s’exposer progressivement aux objets et aux situations redoutés.

A

sp anxieux-évitant/phobique pdm

108
Q

qui suis-je ? : Le thérapeute doit garder confiance dans les capacités du patient à tolérer et à réduire son anxiété. Il est également important d’essayer d’aider le patient à donner des mots à leurs états et leurs sentiments. De nombreux de ces patients sont anxieux à la fois verbalement et dans le comportement, changeant de sujet dès que quelque chose d’inquiétant entre dans leur conscience.

A

sp anxieux-évitant/phobique pdm

109
Q

qui suis-je ? : Une fois l’alliance thérapeutique établie, ces patients doivent affronter ce qu’ils craignent. Les traitements d’exposition et de prévention de la réponse, ainsi que l’éducation à la pleine conscience et aux disciplines méditatives (Wallin, 2007), peuvent être des compléments utiles pour comprendre, nommer et maîtriser des états émotionnels jusque-là non formulés.

A

sp anxieux-évitant/phobique pdm

110
Q

qui suis-je ? : Mode général de préoccupation par l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel, aux dépens d’une souplesse, d’une ouverture et de l’efficacité, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers

A

TP OC dsm

111
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : Préoccupation par les détails, les règles, les inventaires, l’organisation ou les plans au point que le but principal de l’activité est perdu de vue.

A

TP OC dsm

112
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : Perfectionnisme qui entrave l’achèvement des tâches (p. ex. incapacité d’achever un projet parce que des exigences personnelles trop strictes ne sont pas remplies).

A

TP OC dsm

113
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : Dévotion excessive pour le travail et la productivité à l’exclusion des loisirs et des amitiés (sans que cela soit expliqué par des impératifs économiques évidents).

A

TP OC dsm

114
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : Est trop consciencieux, scrupuleux et rigide sur des questions de morale, d’éthique ou de valeurs (sans que cela soit expliqué par une appartenance religieuse ou culturelle).

A

TP OC dsm

115
Q

ceci = manif de quel trouble ? : Incapacité de jeter des objets usés ou sans utilité même si ceux-ci n’ont pas de valeur sentimentale.

A

TP OC dsm

116
Q

ceci = manif de quel trouble ? : Réticence à déléguer des tâches ou à travailler avec autrui à moins que les autres se soumettent exactement à sa manière de faire les choses.

A

TP OC dsm

117
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : Se montre avare avec l’argent pour soi-même et les autres ; l’argent est perçu comme quelque chose qui doit être thésaurisé en vue de catastrophes futures.

A

TP OC dsm

118
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : Se montre rigide et têtu

A

TP OC dsm

119
Q

qui suis-je ? : Conflit principal = Soumission vs rébellion contre l’autorité contrôlante

A

sp OC pdm

120
Q

qui suis-je ? : Affects principaux = colère, culpabilité, honte, peur

A

sp OC pdm

121
Q

qui suis-je ?: Pensée pathologique à propos de soi = “Les sentiments sont dangereux et doivent être contrôlés»

A

sp OC pdm

122
Q

qui suis-je ? : Pensée pathologique à propos des autres = “Les autres sont moins en contrôle que moi, donc je dois contrôler ce qu’ils font et ne pas me laisser contrôler par eux»

A

sp OC pdm

123
Q

qui suis-je ? : Défenses principales = Isolement de l’affect, formation réactionnelle, intellectualisation, annulation

A

sp OC pdm

124
Q

qui suis-je ? : sont émotionnellement restreints et régimentés. Ils préfèrent fonctionner comme si les émotions n’étaient pas pertinentes et se défendre contre les émotions et les désirs menaçants par la rigidité, la réglementation et l’intellectualisation. Ils ont tendance à être excessivement préoccupés par les règles, les procédures, l’ordre, l’organisation, les horaires, etc., et peuvent être excessivement dévoués au travail et à la “productivité” au détriment des loisirs et des relations. Ils s’appuient sur l’intellectualisation comme défense et ont tendance à se considérer comme logiques et rationnels, non influencés par les émotions. Lorsqu’on leur demande ce qu’ils ressentent, ils sont susceptibles de décrire ce qu’ils pensent.

A

sp OC pdm

125
Q

qui suis-je ? :Sous une apparence “ordonnée” et régimentée, ils sont préoccupés par des questions sous-jacentes de contrôle, et sont pris dans un conflit inconscient entre le sentiment qu’ils doivent se soumettre aux exigences des autres (ce qui suscite la rage et la honte) ou se rebeller et les défier (ce qui suscite l’anxiété et la peur des représailles). La rigidité, l’ordre et l’intellectualisation empêchent de prendre conscience du conflit sous-jacent et des émotions qui l’accompagnent.

A

sp OC pdm

126
Q

qui suis-je ? : décrites de manière évocatrice par Reich (1933/1972) comme des “machines vivantes”, semblent s’être identifiées à des soignants qui attendaient d’elles qu’elles soient plus adultes que possible à leur âge.

A

sp OC pdm

127
Q

qui suis-je ? : Ils considèrent les expressions de la plupart des affects comme “immatures”, ils survalorisent la rationalité, et ils se sentent humiliés lorsqu’ils ont l’impression d’avoir agi de manière enfantine. Ce n’est que lorsqu’une émotion est logiquement défendable ou moralement justifiée - par exemple, une colère justifiée - qu’elles trouvent acceptable.

A

sp OC pdm

128
Q

La plupart des pensées obsessionnelles et des actions compulsives impliquent des efforts pour quoi ?

A

annuler ou contrecarrer les impulsions qui mèneraient à la destruction, l’avidité et le désordre.

129
Q

qui suis-je ?: Parce que la culpabilité liée aux désirs inacceptables est grande, la conscience de ce patient est rigide et punitive. L’autocritique est sévère ; ces personnes se fixent (et fixent aux autres) des standards idéaux. Ils suivent les règles à la lettre, se perdent dans les détails et remettent à plus tard la prise de décisions parce qu’ils veulent prendre la décision parfaite. Ils sont scrupuleux à l’excès, et peuvent avoir du mal à se détendre, à plaisanter et à être intimes.

A

sp OC pdm

130
Q

les personnes obsessionnelles vs les personnes compulsives

A

Les personnes obsessionnelles sont chroniquement “dans leur tête” : elles pensent, raisonnent, jugent, doutent.

Les personnes compulsives sont chroniquement en train de “faire et défaire” : nettoyer, collectionner, perfectionner. Les patients obsessionnels sont ruminants et cérébraux ; leur estime de soi peut dépendre de leur réflexion. Les individus compulsifs ont tendance à être occupés, méticuleux, perfectionnistes ; leur estime de soi dépend de l’action.

131
Q

qui suis-je ? : sont chroniquement “dans leur tête” : elles pensent, raisonnent, jugent, doutent.

A

personne obsessionnelle

sp OC pdm

132
Q

qui suis-je ? : sont chroniquement en train de “faire et défaire” : nettoyer, collectionner, perfectionner. Les patients obsessionnels sont ruminants et cérébraux ; leur estime de soi peut dépendre de leur réflexion. Ces individus
ont tendance à être occupés, méticuleux, perfectionnistes ; leur estime de soi dépend de l’action.

A

personne compulsive

sp OC pdm

133
Q

qui suis-je ? : en thérapie, peut essayer d’être coopératif mais résister secrètement aux efforts du thérapeute pour explorer le monde affectif du patient. Le patient peut devenir subtilement oppositionnel, exprimant une opposition inconsciente en arrivant en retard, en oubliant de payer, et en faisant précéder les réponses aux commentaires du thérapeute de “Oui, mais…”. La personne peut interrompre et parler par-dessus le thérapeute.

A

sp OC pdm

134
Q

qui suis-je ? : Pour le clinicien, la relation peut ressembler subtilement (ou pas si subtilement) à une lutte de pouvoir permanente. Lorsque le patient insiste sur des arguments tendancieux plutôt que sur un engagement émotionnel plus authentique, le thérapeute peut s’impatienter et s’exaspérer.

A

sp OC pdm