Cours 3 Flashcards

Cluster A : troubles de la personnalité à composante psychotique

1
Q

Les 4 types d’idées délirantes ?

(celles présentées dans le cours)

A
  • de référence (ex : la personne à la tv me parle)
  • de persécution (ex : la police me cherche)
  • erotomaniaques (ex : mon boss est amoureux de moi)
  • mégalomaniaques (ex : j’ai un don, je suis tout-puissant, je suis célèbre…)
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2
Q

Les 3 types d’hallucinations

(celles présentées dans le cours)

A
  • visuelles
  • auditives
  • kinesthésiques (ex : il y a des insectes sous ma peau)
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3
Q

discours désorganisé

A

Discours ne contenant pas les connexions logiques attendues entre des pensées ou entre des questions et des réponses.

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4
Q

Comportement moteur anormal ou désorganisé

A

Le comportement moteur anormal est marqué par une conduite motrice enfantine et une agitation imprévisible.

Ces comportements auront des répercussions négatives sur le fonctionnement quotidien.

Certaines personnes ont un comportement catatonique, c’est-à-dire une diminution ou un ralentissement important du mouvement.

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5
Q

catatonie

A

État de passivité, d’inertie motrice et psychique.

Alterne souvent avec des états d’excitation, caractéristique de la schizophrénie.

LIMP MEN : Lethargy, immobility, mutism, positioning, motor abnormalities, echolalia/echopraxia, negativism

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6
Q

quels sont les 5 symptômes négatifs

A
  • émoussement de l’affect
  • perte de motivation
  • anhédonie
  • alogie
  • asociabilité
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7
Q

Critrère A du trouble délirant

A

A. Présence d’une (ou de plusieurs) idées délirantes pendant une durée de 1 mois ou plus.

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8
Q

Ça prend une présence de combien d’idées délirantes pour satisfaire au critère A du trouble délirant ? Il faut que ça dure combien de temps ?

A

Présence d’une (ou +) idées délirantes

Durée de 1 mois ou +

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9
Q

Critère B du trouble délirant

A

B. Le critère A de la schizophrénie n’a jamais été rempli

N.B. : Si des hallucinations sont présentes, elles ne sont pas prééminentes et elles sont en rapport avec le thème du délire (ex : la sensation d’être infesté par des insectes assocées à des idées délirantes d’infestation).

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10
Q

Critère C du trouble délirant

A

C. En dehors de l’impact de l’idée (des idées) délirante(s) ou de ses (leurs) ramifications, il n’y a pas d’altération marquée du fonctionnement ni de singularités ou de bizarreries manifestes du comportement.

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11
Q

Critère D du trouble délirant

A

D. Si des épisodes maniaques ou dépressifs caractérisés sont survenus concomitamment, ils ont été de durée brève comparativement à la durée globale de la période délirante.

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12
Q

Critère E du trouble délirant

A

E. La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale et elle n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental comme l’obsession d’une dysmorphie corporelle ou un trouble obsessionnel-compulsif.

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13
Q

Critère A du trouble psychotique bref

A

A. Présence d’un (ou +) des symptômes suivants. Au moins un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent.
1. Idées délirantes
2. Hallucinations
3. Discours désorganisé
4. Comportement désorganisé ou catatonique

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14
Q

Pour satisfaire au critère A du trouble psychotique bref, il faut une présence de combien de symptômes ?

A

Présence d’un (ou +)

Au moins 1 des symptômes (1), (2) ou (3).

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15
Q

Pour satisfaire au critère A du trouble psychotique bref, il faut la présence d’un (ou +) symptôme(s). Il faut que ce soit au moins un des symptômes (1), (2), ou (3). Quels sont ces 3 symptômes ?

A

(1) Idées délirantes
(2) Hallucinations
(3) Discours désorganisé

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16
Q

Critère B du trouble psychotique bref

A

B. Au cours d’un épisode, la perturbation persiste au moins un jour mais moins d’un mois, avec retour complet au niveau de fonctionnement prémorbide.

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17
Q

Pour satisfaire au critère B du trouble psychotique bref, il faut que la perturbation persiste depuis combien de temps ?

A

Au moins 1 jour mais moins d’un mois, avec retour complet au niveau de fonctionnement prémorbide.

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18
Q

Critère C du trouble psychotique bref

A

C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble dépressif caractérisé ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques, ou un autre trouble psychotique. N’est pas dû aux effets d’une substance ni à une autre affection médicale.

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19
Q

Critère A du trouble schizophréniforme

A

A. Présence d’un (ou +) des symptômes suivants. Au moins un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent :

  • (1) Idées délirantes
  • (2) Hallucinations
  • (3) Discours désorganisé
  • (4) Comportement désorganisé ou catatonique
  • (5) Symptômes négatifs
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20
Q

Pour satisfaire au critère A du trouble schizophréniforme, il faut la présence de combien de symptômes ?

A

Présence d’un (ou +) des symptômes suivants. Au moins un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent.

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21
Q

Pour satisfaire au critère A du trouble schizophréniforme, il faut la présence d’au moins un des symptômes (1), (2) ou (3). Quels sont ces symptômes ?

A

(1) idées délirantes
(2) hallucinations
(3) discours désorganisé

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22
Q

Critère B du trouble schizophréniforme

A

B. Un épisode du trouble dure au moins 1 mois mais moins de 6 mois.

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23
Q

Critère C du trouble schizophréniforme

A

C. Un trouble schizoaffectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été éliminés.

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24
Q

Critère D du trouble schizophréniforme

A

D. La perturbation n’est pas due aux effets d’une substance ni à une autre affectation médicale.

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25
Q

Critère A de la schizophrénie

A

A. 2 ou + parmi les symptômes suivants, chacun devant être présent dans une proportion significative de temps au cours d’une période d’un mois (ou moins en cas de traitement efficace). Au moins un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent.

(1) Idées délirantes
(2) Hallucinations
(3) Discours désorganisé
(4) Comportement désorganisé ou catatonique
(5) symptômes négatifs

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26
Q

Pour satisfaire au critère A du diagnostique de schizophrénie, il faut que combien de symptômes soit présents? Pendant combien de temps ?

A

2 ou + symptômes, devant être présents pendant une portion significative du temps au cours d’une période d’un mois (ou moins en cas de traitement efficace).

Au moins 1 des symptômes (1), (2) ou (3) est présent (idées délirantes, hallucinations, discours désorganisé).

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27
Q

Critère B du diagnostique de schizophrénie

A

B. Durant une proportion significative de temps depuis le début du trouble, le niveau de fonctionnement dans un domaine majeur tel que le travail, les relations interpersonnelles ou l’hygiène est passé de façon marquée en dessous du niveau atteint avant le trouble.

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28
Q

Critère C du diagnostique de schizophrénie

A

C. Des signes continus du trouble persistent depuis au moins 6 mois. Pendant cette période, les symptômes du critère A doivent avoir été présents pendant au moins 1 mois.

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29
Q

Critère diagnostique D de la schizophrénie

A

D. Un trouble schizoaffectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été éliminés.

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30
Q

Critère diagnostique E de la schizophrénie

A

E. La perturbation n’est pas due aux effets d’une substnace ni à une autre affectation médicale.

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31
Q

Durée minimale du trouble psychotique bref vs schizophrénieforme vs schizophrénie

A

psychotique bref = > 1 jour
schizophréniforme = > 1 mois
schizophrénie = > 6 mois

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32
Q

Durée maximale du trouble psychotique bref vs schizophréniforme vs schizophrénie

A

psychotique bref = < 1 mois
schizophréniforme = < 6 mois
schizophrénie = diagnostic à vie

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33
Q

durée de temps trouble psychotique bref vs schizophréniforme vs schizophrénie

A

bref = au moins 1 jour mais moins que 1 mois

schizophréniforme = au moins 1 mois mais moins que 6 mois

schizophrénie = diagnostic à vie

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34
Q

exclusion du trouble psychotique bref

3

A

trouble de l’humeur avec caractéristique psychotique

autre trouble psychotique

autre affectation médicale

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35
Q

exclusion du trouble schizophréniforme

3

A

trouble de l’humeur avec caractéristique psychotique

trouble schizoaffectif

autre affectation médicale

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36
Q

exclusion du trouble de la schizophrénie

3

A

trouble de l’humeur avec caractéristique psychotique

trouble schizoaffectif

autre affectation médicale

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37
Q

Critère diagnostique A du TP schizotypique

(DSM)

A

A. Mode général de déficit social et interpersonnel marqué par une gêne aiguë et des compétences réduites dans les relations proches, par des distorsions cognitives et perceptuelles, et par des conduites excentriques. Le trouble est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :
1. Idées de référence (à l’exception des idées délirantes de référence).
2. Croyances bizarres ou pensée magique qui influencent le comportement et qui ne sont pas en rapport avec les normes d’un sous groupe culturel (ex : supersetition, croyance dans un don de voyance, télépathie ou 6e sens ; chez les enfants ou ados, rêveries ou préoccupations bizarres).
3. Perceptions inhabituelles, notamment illusions corporelles.
4. Pensée et langage bizarres (ex : vagues, circonstanciés, métaphoriques,, alambiqués ou stéréotypiqués).
5. Idéation méfiante ou persécutoire
6. Inadéquation ou pauvreté des affects.
7. Comportements ou pauvreté des affects.
8. Absence d’amis proches ou de confidents en dehors des parents de premier degré.
9. Anxiété excessive en situation sociale qui ne diminue pas quand le sujet se familiarise avec le situation qui est associée à des craintes persécutoires qu’à un jugement négatif de soi-même.

5 = différentiel avec paranoïaque; 8= différentiel avec schizoïde; *9=différentiel avec TP évitante (essaie d’en trouver d’autre)

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38
Q

Critère diagnostique B du TP schizotypique

A

B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schiophrénie, d’un trouble de l’humeur (dépression ou trouble bipolaire) avec caractéristiques psychotiques, d’un autre trouble psychotique ou d’un trouble envahissant du développement et n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une affectation médicale.

N.B : Si les critères sont remplis avant l’apparition d’une schizophrénie, indiquer « prémorbide », c’est-à-dire personnalité schizotypique (prémorbide)

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39
Q

style schizotypique selon le PDM

A

Le PDM ne reconnaît pas le schizotypie comme étant en soi un trouble de personnalité, mais plutôt comme un marqueur de sévérité.

« Plus la présentation du patient est schizotypique, plus le niveau de sévérité est élevé (nous voyons la schizotypie comme un trait commun des pathologies schizoïdes et pas comme un type de personnalité) ».

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40
Q

Critère diagnostique A du TP paranoïaque

(DSM)

A

A.Méfiance sooupçonneuse envahissante envers les autres de sorte que leurs intentions sont interprétées comme malveillantes, qui est présente dans divers contextes, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :

  1. La personne s’attend sans raison suffisante à ce que les autres l’exploitent, lui nuisent ou la trompent.
  2. Est préoccupée par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis ou associés.
  3. Est réticente à se confier à autrui en raison d’une crainte injustifiée que l’information soit utilisée de manière perfide contre elle
  4. Discerne des significations cachées, humiliantes ou menaçantes dans des commentaires ou des événements anodins.
  5. Garde rancune, c’est-à-dire ne pardonne pas d’être blessée, insultée ou dédaignée.
  6. Perçoit des attaques contre sa personne ou sa réputation, alors que ce n’est pas apparent pour les autres, et est prompte à la contre-attaque ou à réagir avec colère.
  7. Met en doute de manière répétée et sans justification la fidélité de son ou sa conjoint(e) ou de son(sa) partenaire sexuel(le).
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41
Q

Critère diagnostique B du TP paranoïaque

(DSM)

A

B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble de l’humeur (dépression ou trouble bipolaire) avec caractéristiques psychotiques, d’un autre trouble psychotique ou d’un trouble envahissant du développement et n’est pas dû aux effets physiologiuqes directs d’une affectation médicale.

N.B : Si les critères sont remplis avant l’apparition d’une schizophrénie, indiquer « prémorbide », c’est-à-dire « personnalité paranoïaque (prémorbide) ».

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42
Q

Quels sont les différents niveaux d’organisation possibles pour le style paranoïaque ?

(PDM)

A

Les patients paranoïaques peuvent être retrouvés à un niveau d’organisation psychotique ou limite (donc différents degrés de sévérité).

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43
Q

quel est le conflit principal du style paranoïaque

(PDM)

A

Attaquer l’autre vs être attaqué par un « autre » humiliant

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44
Q

quels sont les affects principaux du style paranoïaque

(PDM)

4

A

peur, honte, rage, mépris

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45
Q

Quelle est la pensée pathologique propos de soi chez un style paranoïaque ?

(PDM)

A

« je suis constamment en danger »

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46
Q

Quelle est la pensée pathologique à propos des autres chez un style paranoïaque

(PDM)

A

« Le monde est rempli de potentiels agresseurs »

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47
Q

Quelles sont les défenses principales chez le style paranoïaque ?

(PDM)

4

A
  • projection
  • identification projective
  • déni
  • formation réactionnelle
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48
Q

projection

A

Consiste à attribuer, à « projeter », une émotion, une crainte, un sentiment, voire un désir – qui nous appartient – vers quelqu’un d’autre. Elle consiste donc à projeter en l’autre ce que l’on refuse en soi.

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49
Q

identification projective

A

Un mécanisme de défense où une personne projette des aspects de ses propres pensées ou sentiments indésirables sur une autre personne, qui peut ensuite ressentir ou agir selon ces projections. Cela crée une dynamique où le “projeteur” influence subtilement le comportement de l’autre pour confirmer ses propres attentes ou peurs.

(un genre de prophétie autoréalisatrice)

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50
Q

déni

A

refus de prendre en compte une part de réalité externe

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51
Q

formation réactionnelle

A

Exprimer des pensées ou des comportements opposés à ses véritables sentiments, souvent pour masquer des émotions jugées inacceptables.

ex : montrer de l’affection excessive envers quelqu’un pour qui on ressent de l’hostilité

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52
Q

Selon le PDM pour le style paranoïaque, en raison de leurs expériences marquées par la honte et l’humiliation, que ce passe-t-il ?

A

Ces patients s’attendent à être humiliés par les autres et pourraient attaquer l’autre en premier, dans le but d’éviter la tension liée à l’attaque inévitable provenant des autres. Ces attentes par rapport aux autres créent l’attitude de suspicion et d’hypervigilance pour laquelle ils sont connus, attitude qui a tendance à provoquer les réactions hostiles ou humiliantes qu’ils redoutent.

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53
Q

Selon le PDM, la personnalité du style dparanoïaque est organisée autour de quels thèmes ?

A

du pouvoir et du danger

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54
Q

Selon le PDM, comment le style paranoïaque se sent par rapport à la solitude vs les relations ?

A

Il peut exister une angoisse conflictuelle entre la solitude (peur d’être attaqués par surprise, ou encore que leurs émotions aient détruit les autres) vs les relations (peur d’être utilisés ou détruits par les autres).

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55
Q

Comment le thérapeute doit-il agir avec un patient ayant un style de personnalité paranoïaque ?

A

La littérature souligne l’importance de maintenir une attitude respectueuse avec le patient ; de maintenir la communication et l’utiliser comme une force.

De fournir des informations factuelles lorsque les patients nous posent une question à ce sujet (le patient pourrait sinon se sentir évacué ou abusé).

D’accorder une attention particulière au fait que les patients sont convaincus que leurs émotions et l’expression de leurs émotions (fantaisies agressives, désir sexuel, dépendance) sont dangereux.

Il est recommandé de ne pas être trop chaleureux ou sollicitant, ces attitudes pouvant faire craindre une importante régression et une suspicion importante à l’égard des intentions du thérapeute.

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56
Q

Critère A du TP schizoïde

DSM

A

A. Mode général de détachement par rapport aux relations sociales et de restriction de la variété des expressions émotionnelles dans les rapports avec autrui, qui est présent dasn des contextes divers, comme en témoignent au moins 4 des manifestations suivantes :
1. La personne ne recherche, ni n’apprécie, les relations proches y compris les relations intrafamiliales
2. Choisit presque toujours des activités solitaires
3. N’a que peu ou pas d’intérêt pour les relations sexuelles avec d’autres personnes
4. N’éprouve du plaisir que dans de rares activités, sinon dans aucune.
5. N’a pas d’amis proches ou de confidents, en dehors de ses parents du premier degré.
6. Semble indifférente aux éloges et à la critique d’autrui.
7. Fait preuve de froideur, de détachement ou d’émoussement de l’affectivité.

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57
Q

pour satisfaire au critère A du diagnostique de TP paranoïaque (DSM), il faut une présence combien des manifestations ?

A

4

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58
Q

pour satisfaire au critère A du diagnostique de TP schizoïde (DSM), il faut une présence combien des manifestations ?

A

4

59
Q

critère B du diagnostique de TP schizoïde (DSM) ?

A

B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble de l’humeur (dépression ou trouble bipolaire) avec caractéristiques psychotiques, d’un autre trouble psychotique ou d’un trouble du spectre de l’autisme et n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une affectation médicale générale.

N.B : Si les critères sont remplis avant l’apparition d’une schizophrénie, indiquer « prémorbide », c’est-à-dire « personnalité schizoïde (prémorbide).

60
Q

Selon le PDM, le trouble de personnalité schizoïde peut être retrouvé à quels niveaux d’organisation ?

A

psychotique, limite, névrotique

(tous les niveaux d’organisation)

61
Q

qu’est-ce que le repli autistique, qui est une des défenses principales du style de personnalité schizoïde (PDM) ?

A

Comportement caractérisé par un retrait marqué des interactions sociales et une focalisation intense sur des activités ou intérêts spécifiques.

(retrait (withdrawal), autant physique que psychologique)

62
Q

pourquoi la schizoïdie est un terme confus dans la littérature ?

A

La schizoïdie est un terme qui a été employé pour décrire différentes psychologies. C’est l’un des termes les plus confus dans la littérature.

63
Q

v ou f : le SP schizoïde ressentent aucun désir de proximité

A

En fait, les personnes schizoïdes sont souvent considérées comme des solitaires et ont tendance à se sentir plus à l’aise seules qu’avec les autres. En même temps, elle peuvent ressentir un profond désir de proximité et avoir des fantasmes élaborés sur l’intimité émotionnelle et sexuelle.

64
Q

différence entre idée de référence vs idée délirante de référence

A

question sur studium, en attente de réponse

65
Q

on retrouve au moins 1 de quels 3 symptômes dans tous les troubles psychotiques

A
  • idées délirantes
  • hallucinations
  • discours désorganisé
66
Q

anhédonie

A

pas d’émotions positives

67
Q

émoussement de l’affect

A

perte de l’intensité de l’affect

68
Q

alogie

A

pauvreté du discours

69
Q

le trouble délirant est-il un trouble du spectre de la schizophrénie ou un trouble/style de personnalité à composante psychotique ?

A

spectre schizo

70
Q

le trouble psychotique bref est-il un trouble du spectre de la schizophrénie ou un trouble/style de personnalité à composante psychotique ?

A

spectre schizo

71
Q

quel trouble est l’équivalent d’une psychose ?

A

trouble psychotique bref

72
Q

le trouble schizophréniforme est-il un trouble du spectre de la schizophrénie ou un trouble/style de personnalité à composante psychotique ?

A

spectre schizo

73
Q

le trouble schizotypique est-il un trouble du spectre de la schizophrénie ou un trouble/style de personnalité à composante psychotique ?

A

trouble personnalité à composante psychotique

rappel : pdm ne reconnaït pas ce trouble et le voit plutot comme marqueur de sévérité

74
Q

le trouble paranoïaque est-il un trouble du spectre de la schizophrénie ou un trouble/style de personnalité à composante psychotique ?

A

trouble personnalité à composante psychotique

75
Q

le trouble schizoïde est-il un trouble du spectre de la schizophrénie ou un trouble/style de personnalité à composante psychotique ?

A

trouble personnalité à composante psychotique

76
Q

différence alogie vs discours désorganisé

A

L’alogie est une pauvreté du discours, avec des réponses brèves et peu de contenu.
Le discours désorganisé, lui, est incohérent et difficile à suivre, avec des idées qui s’enchaînent de manière illogique.

77
Q

personnalité schizoïde selon le dsm vs le pdm

A

Selon le DSM, les individus schizoïdes présentent souvent des déficits sévères en capacités psychologiques de base, avec une pauvreté du monde interne, des particularités interpersonnelles, et une expérience émotionnelle restreinte. Certains montrent des symptômes sous-cliniques de troubles schizophréniformes.
Selon le PDM, la schizoïdie est vue comme un conflit intérieur plutôt qu’un déficit, sans la même pauvreté cognitive et émotionnelle que celle décrite dans le DSM.

78
Q

Selon le PDM, comment expliquer l’apparente indifférence sociale des individus schizoïdes ?

A

Leur indifférence apparente est en fait une façon de maintenir une distance tolérable avec les autres, plutôt qu’une incompréhension des attentes sociales, contrairement aux troubles du spectre autistique.

79
Q

Le DSM affirme-t-il que les individus schizoïdes ressentent rarement des émotions fortes ?

A

Oui, la généralisation du DSM à l’effet que les individus avec un diagnostic de personnalité schizoïde feraient rarement l’expérience d’émotions fortes n’est pas soutenue par les expériences cliniques ni la recherche. Certains patients schizoïdes ressentent des émotions d’une intensité tellement dévastatrice que cela requiert le détachement que l’on observe chez eux, afin de pouvoir endurer ces états. S’ils sont organisés à un degré psychotique ou limite de bas niveau, ils peuvent montrer des signes de troubles de la pensée ou d’anxiété persécutoire.

80
Q

critères A-E du trouble délirant

A

A. Présence d’une (ou de plusieurs) idées délirantes pendant une durée de 1 mois ou plus.

B. Le critère A de la schizophrénie n’a jamais été rempli. N.B. : Si des hallucinations sont présentes, elles ne sont pas prééminentes et elles sont en rapport avec le thème du délire (p. ex. la sensation d’être infesté par des insectes associée à des idées délirantes d’infestation).

C. En dehors de l’impact de l’idée (des idées) délirante(s) ou de ses (leurs) ramifications, il n’y a pas d’altération marquée du fonctionnement ni de singularités ou de bizarreries manifestes du comportement.

D. Si des épisodes maniaques ou dépressifs caractérisés sont survenus concomitamment, ils ont été de durée brève comparativement à la durée globale de la période délirante.

E. La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale et elle n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental comme l’obsession d’une dysmorphie corporelle ou un trouble obsessionnel-compulsif.

81
Q

critère A-C du trouble psychotique bref

A

A. Présence d’un (ou plus) des symptômes suivants. Au moins un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent
(1) Idées délirantes
(2) Hallucinations
(3) Discours désorganisé
(4) Comportement désorganisé ou catatonique

B. Au cours d’un épisode, la perturbation persiste au moins un jour mais moins d’un mois, avec retour complet au niveau de fonctionnement prémorbide

C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble dépressif caractérisé ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques, ou un autre trouble psychotique. N’est pas dû aux effets d’une substance ni à une autre affectation médicale.

= psychose

82
Q

critère A-D trouble schizophréniforme

A

A. Présence d’un (ou plus) des symptômes suivants. Au moins un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être present
(1) Idées délirantes
(2) Hallucinations
(3) Discours désorganisé
(4) Comportement désorganisé ou catatonique
(5) symptômes négatifs

B. Un épisode du trouble dure au moins 1 mois mais moins de 6 mois
C. Un trouble schizoaffectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été éliminés
D. La perturbation n’est pas due aux effets d’une substance ni à une autre affectation médicale

83
Q

critères A-E de la schizophrénie

A

A. Deux ou plus parmi les symptômes suivants, chacun devant être présent dans une proportion significative de temps au cours d’une période d’un mois (ou moins en cas de traitement efficace). Au moins un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent
(1) Idées délirantes
(2) Hallucinations
(3) Discours désorganisé
(4) Comportement désorganisé ou catatonique
(5) symptômes négatifs

B. Durant une proportion significative de temps depuis le début du trouble, le niveau de fonctionnement dans un domaine majeur tel que le travail, les relations interpersonnelles ou l’hygiène est passé de façon marquée en dessous du niveau atteint avant le début du trouble.
C. Des signes continus du trouble persistent depuis au moins 6 mois. Pendant cette période, les symptômes du critère A doivent avoir été présents pendant au moins un mois.
D. Un trouble schizoaffectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été éliminés
E. La perturbation n’est pas due aux effets d’une substance ni à une autre affectation médicale

84
Q

durée minimale trouble psychotique bref

A

1 jour

85
Q

durée max trouble psychotique bref

A

<1 mois

86
Q

durée minimal schizophréniforme

A

> 1 mois

87
Q

durée max schizophréniforme

A

<6 mois

87
Q

durée minimale schizophrénie

A

> 6 mois

88
Q

durée max schizophrénie

A

diagnostic à vie

89
Q

une des manifestations possibles du TP schizotypique du DSM est une idéation méfiante ou persécutoire. Comment faire la différence avec le trouble de personnalité paranoïaque ?

A

La méfiance schizotypique est plus variable et associée à des pensées excentriques, tandis que la méfiance paranoïaque est plus constante et omniprésente.

90
Q

Une des manifestations possibles du TP schizotypique du DSM est une absence d’amis proches ou de confidents en dehors des parents du premier degré. Comment faire la différence avec le TP schizoïde du DSM ?

A

Le schizoïde est marqué par un manque d’intérêt pour les relations, tandis que le schizotypique évite les relations à cause d’une gêne aïgue et des compétences réduites ou de perceptions étranges.

selon le DSM

91
Q

Une des manifestations possibles du TP schzotypique du DSM est une anxiété excessive en situation sociale. Comment faire la différence avec le trouble de personnalité paranoïaque ? Et le TP évitant ?

A
  • Paranoïaque : anxiété sociale due à la méfiance et aux craintes persécutrices.
  • Evitant : anxiété sociale liée à la peur du rejet et de l’évaluation négative.
  • Schizotypique : anxiété sociale excessive persistante, nourrie par des pensées étranges et une méfiance générale, indépendamment de la familiarité des relations.
92
Q

complétez la phrase du PDM : « Plus la représentation du patient est schizotypique, plus le niveau de sévérité est … (nous voyons la schizotypique comme un …… et pas comme un …..

A

«Plus la présentation du patient est schizotypique, plus le niveau de sévérité est élevé (nous voyons la schizotypie comme un trait commun des pathologies schizoïdes et pas comme un type de personnalité)».

93
Q

quelle est la prophétie autoréalisatrice caractéristique du style de personnalité paranoïaque, selon le PDM ?

A

En raison de leurs expériences marquées par la honte et l’humiliation, ces patients s’attendent à être humiliés par les autres et pourraient attaquer l’autre en premier, dans le but d’éviter la tension liée à l’attente de l’attaque inévitable provenant des autres. Ces attentes par rapport aux autres créent l’attitude de suspicion et d’hypervigilance pour laquelle ils sont connus, attitude qui a tendance à provoquer les réactions hostiles ou humiliantes qu’ils redoutent.

94
Q

TP paranoïaque du DSM vs SP paranoïaque du PDM

A

le PDM met l’accent peut-être un peu plus l’accent sur les expériences marquées de honte et humiliation, mais les 2 se ressemblent relativement bcp

95
Q

conflit principal SP schizoïde selon le PDM

A

peur de proximité vs désir de proximité

96
Q

affects principaux du SP schizoïde selon le PDM

A
  • souffrance émotionnelle générale lorsque trop stimulés
  • intensité des affects ++ qui amène la personne à vouloir les supprimer
97
Q

pensée pathologique à propos de soi du SP schizoïde

A

« la dépendance et l’amour sont dangereux »

98
Q

pensée pathologique à propos des autres du SP schizoïde

A

« le monde social est envahissant et engloutissant »

99
Q

défenses principales du SP schizoïde

A

retrait (withdrawal), autant physique que psychologique

(a.k.a repli autistique)

100
Q

différence entre SP schizoïde et autisme

A

Bien que les individus avec un fonctionnement schizoïde sévère, particulièrement ceux de style schizotypique, puissent sembler complètement indifférents à l’acceptation sociale ou au rejet, cette apparente indifférence devrait être considérée comme une façon d’établir une distance tolérable entre eux et les autres plutôt que comme une incompréhension des attentes sociales. En ce sens, ils diffèrent significativement des individus avec un trouble du spectre autistique.

101
Q

qui suis-je ? : je suis l’un des termes les plus confus dans la littérature

A

schizoïdie

102
Q

en lien avec le SP schizoïde, en quoi la littérature est-elle ambivalente ?

A

La littérature est ambivalente à savoir si la schizoïdie devrait être comprise comme un conflit (entre besoins de rapprochement et de distance) ou comme un déficit (arrêt développemental ayant entravé l’accomplissement des relations interpersonnelles). Nous suspectons que ces deux formes de schizoïdie pourraient exister sur l’ensemble du continuum d’organisation de la personnalité (psychotique, limite et névrotique) ; la version “conflictuelle” serait alors plus caractéristique des individus ayant un meilleur niveau d’organisation.

103
Q

SP schizoïde conflictuelle = quel niveau d’organisation ?

A

limite
un meilleur niveau d’organisation

104
Q

SP schizoïde déficitaire = quel niveau d’organisation ?

A

psychotique

105
Q

schizoïdie comprise en tant que conflit = ?

A

conflit = entre besoin de rapprochement et distance

106
Q

schizoïdie comprise en tant que déficit = ?

A

arrêt développemental ayant entravé l’accomplissement de relations interpersonnelles

107
Q

les 2 formes de schizoïdie pouvant exister sur l’ensemble du continuum de la personnalité (psychotique, limite et névrotique)

A
  • déficitiaire (-bon fonct (psychotique))
  • conflictuelle (meilleur niv de fonct (limite et +)
108
Q

en lien avec le TP schizoide, qu’est-ce que le PDM montre comme étant non soutenu dans la littérature

A

La généralisation du DSM à l’effet que les individus avec un diagnostic de personnalité schizoïde feraient rarement l’expérience d’émotions fortes n’est pas soutenue par les expériences cliniques ni la recherche. Certains patients schizoïdes ressentent des émotions d’une intensité tellement dévastatrice que cela requiert le détachement que l’on observe chez eux, afin de pouvoir endurer ces états. S’ils sont organisés à un degré psychotique ou limite de bas niveau, ils peuvent montrer des signes de troubles de la pensée ou d’anxiété persécutoire.

109
Q

de quel type de thérapie peut bénéficier un patient schizoïde ?

A

Les patients schizoïdes peuvent bénéficier d’une thérapie qui permet à la fois une intimité relationnelle tout en respectant leur besoin d’espace personnel. Ils peuvent exprimer plus facilement leur expérience émotionnelle via des métaphores, ou en faisant référence à de l’art, à la littérature, ou des domaines pour lesquels ils entretiennent une passion / un intérêt particulier (p.ex les jeux vidéos). Dans certains cas, particulièrement pour ceux dont la schizoïdie est basée sur un déficit et non sur un conflit, ils peuvent ne pas être conscients du lien entre les sujets dont ils discutent et leur monde affectif.

110
Q

qui suis-je ? : Mode général de déficit social et interpersonnel marqué par une gêne aiguë et des compétences réduites dans les relations proches, par des distorsions cognitives et perceptuelles, et par des conduites excentriques.

A

TP schizotypique (DSM)

111
Q

qui suis-je ? un marqueur de sévérité des troubles à composante psychotique

A

schizotypie (PDM)

112
Q

qui suis-je ? : Méfiance soupçonneuse envahissante envers les autres de sorte que leurs intentions sont interprétées comme malveillantes, qui est présente dans divers contextes.

A

TP paranoïaque (DSM)

113
Q

qui suis-je ? : Conflit principal = Attaquer l’autre vs être attaqué par un “autre” humiliant

A

SP parano

114
Q

qui suis-je ? : Affects principaux = peur, honte, rage, mépris

A

SP parano

115
Q

qui suis-je ? : Pensée pathologique à propos de soi = “Je suis constamment en danger”

A

SP parano

116
Q

qui suis-je ? : Pensée pathologique à propos des autres = “le monde est rempli de potentiels agresseurs”

A

SP parano

117
Q

qui suis-je ? : Défenses principales = projection, identification projective, déni, formation réactionnelle

A

SP parano

118
Q

qui suis-je ? : En raison de leurs expériences marquées par la honte et l’humiliation, ces patients s’attendent à être humiliés par les autres et pourraient attaquer l’autre en premier, dans le but d’éviter la tension liée à l’attente de l’attaque inévitable provenant des autres. Ces attentes par rapport aux autres créent l’attitude de suspicion et d’hypervigilance pour laquelle ils sont connus, attitude qui a tendance à provoquer les réactions hostiles ou humiliantes qu’ils redoutent.

A

SP parano

119
Q

qui suis-je ? : Leur personnalité est organisée autour des thèmes du pouvoir et du danger

A

SP parano

120
Q

qui suis-je ? : Il peut exister une angoisse conflictuelle entre la solitude (peur d’être attaqués par surprise, ou encore que leurs émotions aient détruit les autres) vs les relations (peur d’être utilisés ou détruits par les autres).

A

SP parano

121
Q

quel patient = Le contre-transfert du thérapeute peut être intense, reflétant les émotions désavouées du patient, comme l’impuissance, la terreur, ou la sensation d’être constamment critiqué par le patient.

A

SP parano

122
Q

quel patient ? : La littérature souligne l’importance de maintenir une attitude respectueuse avec le patient ; de maintenir la communication et l’utiliser comme une force ; de fournir des informations factuelles lorsque les patients nous posent une question à ce sujet (le patient pourrait sinon se sentir évacué ou abusé) ; d’accorder une attention particulière au fait que les patients sont convaincus que leurs émotions et l’expression de leurs émotions (fantaisies agressives, désir sexuel, dépendance) sont dangereux.

A

SP parano

123
Q

quel patient ? : Il est recommandé de ne pas être trop chaleureux ou sollicitant, ces attitudes pouvant faire craindre une importante régression et une suspicion importante à l’égard des intentions du thérapeute.

A

SP parano

124
Q

qui suis-je ? : Mode général de détachement par rapport aux relations sociales et de restriction de la variété des expressions émotionnelles dans les rapports avec autrui, qui est présent dans des contextes divers.

A

TP schizoïde (DSM)

125
Q

qui suis-je ?: Conflit principal = peur de la proximité vs désir de proximité

A

SP schizoïde (PDM)

126
Q

qui suis-je ? : Affects principaux = souffrance émotionnelle générale lorsque trop stimulés ; intensité des affects ++ qui amène la personne à vouloir les supprimer

A

SP schizoïde (PDM)

127
Q

qui suis-je ? : Pensée pathologique à propos de soi = “La dépendance et l’amour sont dangereux”

A

SP schizoïde (PDM)

128
Q

Pensée pathologique à propos des autres = “Le monde social est envahissant et engloutissant”

A

SP schizoïde (PDM)

129
Q

qui suis-je ? : Défenses principales =retrait (withdrawal), autant physique que psychologique. Aussi appelé «repli autistique»

A

SP schizoïde (PDM)

130
Q

qui suis-je ? : Les individus qui reçoivent ce diagnostic DSM sont souvent caractérisés par des déficits sévères dans leurs capacités et ressources psychologiques de base (pauvreté du monde interne et des représentations, particularités interpersonnelles, dans l’expérience émotionnelle, et dans les processus de pensée). Certains peuvent avoir des manifestations sous-cliniques de troubles schizophréniformes, avec une prédominance de symptômes négatifs.

A

TP schizoïde

131
Q

qui suis-je ? : Ce type de personnalité n’est pas caractérisé par la pauvreté intérieure des cognitions et des affects qui est typiquement associée avec le diagnostic du DSM. Leur construction psychologique devrait plutôt être comprise comme étant basée sur un conflit, plutôt que comme étant basée sur un déficit.

A

SP schizoïde (PDM)

132
Q

qui suis-je ? : Craignent l’engouffrement, l’enchevêtrement, l’intrusion et la sur-stimulation – des dangers qui sont associés à la proximité relationnelle. Ils peuvent apparaître détachés, ou alors agir de façon adéquate en relation mais en étant en réalité plus préoccupés par leur monde interne que par le monde social extérieur. Certains individus se retirent dans un mode de vie solitaire, allant jusqu’à un style de vie reclus (hermit-like reclusiveness) ; d’autres se retirent d’une façon plus psychologique, dans une vie psychique fantasmatique.

A

SP schizoïde (PDM)

133
Q
A
133
Q

qui suis-je ? : Bien que les individus avec ce fonctionnement, lorsque sévère, particulièrement ceux de style schizotypique, puissent sembler complètement indifférents à l’acceptation sociale ou au rejet, cette apparente indifférence devrait être considérée comme une façon d’établir une distance tolérable entre eux et les autres plutôt que comme une incompréhension des attentes sociales. En ce sens, ils diffèrent significativement des individus avec un trouble du spectre autistique.

A

SP schizoïde (PDM)

134
Q

qui suis-je ? : La littérature est ambivalente à savoir si je devrais être comprise comme un conflit (entre besoins de rapprochement et de distance) ou comme un déficit (arrêt développemental ayant entravé l’accomplissement des relations interpersonnelles). Nous suspectons que ces deux formes pourraient exister sur l’ensemble du continuum d’organisation de la personnalité (psychotique, limite et névrotique) ; la version “conflictuelle” serait alors plus caractéristique des individus ayant un meilleur niveau d’organisation.

A

SP schizoïde (PDM)

135
Q

qui suis-je ? : Souvent considérées comme des solitaires et ont tendance à se sentir plus à l’aise seules qu’avec les autres. En même temps, elles peuvent ressentir un profond désir de proximité et avoir des fantasmes élaborés sur l’intimité émotionnelle et sexuelle.

A

SP schizoïde (PDM)

136
Q

qui suis-je ? : La généralisation du DSM à l’effet que les individus avec un diagnostic de personnalité schizoïde feraient rarement l’expérience d’émotions fortes n’est pas soutenue par les expériences cliniques ni la recherche. Certains patients ressentent des émotions d’une intensité tellement dévastatrice que cela requiert le détachement que l’on observe chez eux, afin de pouvoir endurer ces états. S’ils sont organisés à un degré psychotique ou limite de bas niveau, ils peuvent montrer des signes de troubles de la pensée ou d’anxiété persécutoire.

A

SP schizoïde

137
Q

qui suis-je ? : Ces patients peuvent bénéficier d’une thérapie qui permet à la fois une intimité relationnelle tout en respectant leur besoin d’espace personnel. Ils peuvent exprimer plus facilement leur expérience émotionnelle via des métaphores, ou en faisant référence à de l’art, à la littérature, ou des domaines pour lesquels ils entretiennent une passion / un intérêt particulier (p.ex les jeux vidéos). Dans certains cas, particulièrement pour ceux dont le diagnostic est basée sur un déficit et non sur un conflit, ils peuvent ne pas être conscients du lien entre les sujets dont ils discutent et leur monde affectif.

A

SP schizoïde

138
Q

qui suis-je ? : Présence d’une (ou de plusieurs) idées délirantes pendant une durée de 1 mois ou plus.

A

trouble délirant

139
Q

qui suis-je ? : A. Présence d’un (ou plus) des symptômes suivants. Au moins un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent
(1) Idées délirantes
(2) Hallucinations
(3) Discours désorganisé
(4) Comportement désorganisé ou catatonique

B. Au cours d’un épisode, la perturbation persiste au moins un jour mais moins d’un mois, avec retour complet au niveau de fonctionnement prémorbide

A

trouble psychotique bref (DSM)

= psychose

140
Q

qui suis-je ? : A. Présence d’un (ou plus) des symptômes suivants. Au moins un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être present
(1) Idées délirantes
(2) Hallucinations
(3) Discours désorganisé
(4) Comportement désorganisé ou catatonique
(5) symptômes négatifs

B. Un épisode du trouble dure au moins 1 mois mais moins de 6 mois

A

trouble schizophréniforme (DSM)

141
Q

qui suis-je ? : . Deux ou plus parmi les symptômes suivants, chacun devant être présent dans une proportion significative de temps au cours d’une période d’un mois (ou moins en cas de traitement efficace). Au moins un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent
(1) Idées délirantes
(2) Hallucinations
(3) Discours désorganisé
(4) Comportement désorganisé ou catatonique
(5) symptômes négatifs

B. Durant une proportion significative de temps depuis le début du trouble, le niveau de fonctionnement dans un domaine majeur tel que le travail, les relations interpersonnelles ou l’hygiène est passé de façon marquée en dessous du niveau atteint avant le début du trouble.
C. Des signes continus du trouble persistent depuis au moins 6 mois. Pendant cette période, les symptômes du critère A doivent avoir été présents pendant au moins un mois.

A

schizophrénie