Cours 3 Flashcards
Cluster A : troubles de la personnalité à composante psychotique
Les 4 types d’idées délirantes ?
(celles présentées dans le cours)
- de référence (ex : la personne à la tv me parle)
- de persécution (ex : la police me cherche)
- erotomaniaques (ex : mon boss est amoureux de moi)
- mégalomaniaques (ex : j’ai un don, je suis tout-puissant, je suis célèbre…)
Les 3 types d’hallucinations
(celles présentées dans le cours)
- visuelles
- auditives
- kinesthésiques (ex : il y a des insectes sous ma peau)
discours désorganisé
Discours ne contenant pas les connexions logiques attendues entre des pensées ou entre des questions et des réponses.
Comportement moteur anormal ou désorganisé
Le comportement moteur anormal est marqué par une conduite motrice enfantine et une agitation imprévisible.
Ces comportements auront des répercussions négatives sur le fonctionnement quotidien.
Certaines personnes ont un comportement catatonique, c’est-à-dire une diminution ou un ralentissement important du mouvement.
catatonie
État de passivité, d’inertie motrice et psychique.
Alterne souvent avec des états d’excitation, caractéristique de la schizophrénie.
LIMP MEN : Lethargy, immobility, mutism, positioning, motor abnormalities, echolalia/echopraxia, negativism
quels sont les 5 symptômes négatifs
- émoussement de l’affect
- perte de motivation
- anhédonie
- alogie
- asociabilité
Critrère A du trouble délirant
A. Présence d’une (ou de plusieurs) idées délirantes pendant une durée de 1 mois ou plus.
Ça prend une présence de combien d’idées délirantes pour satisfaire au critère A du trouble délirant ? Il faut que ça dure combien de temps ?
Présence d’une (ou +) idées délirantes
Durée de 1 mois ou +
Critère B du trouble délirant
B. Le critère A de la schizophrénie n’a jamais été rempli
N.B. : Si des hallucinations sont présentes, elles ne sont pas prééminentes et elles sont en rapport avec le thème du délire (ex : la sensation d’être infesté par des insectes assocées à des idées délirantes d’infestation).
Critère C du trouble délirant
C. En dehors de l’impact de l’idée (des idées) délirante(s) ou de ses (leurs) ramifications, il n’y a pas d’altération marquée du fonctionnement ni de singularités ou de bizarreries manifestes du comportement.
Critère D du trouble délirant
D. Si des épisodes maniaques ou dépressifs caractérisés sont survenus concomitamment, ils ont été de durée brève comparativement à la durée globale de la période délirante.
Critère E du trouble délirant
E. La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale et elle n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental comme l’obsession d’une dysmorphie corporelle ou un trouble obsessionnel-compulsif.
Critère A du trouble psychotique bref
A. Présence d’un (ou +) des symptômes suivants. Au moins un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent.
1. Idées délirantes
2. Hallucinations
3. Discours désorganisé
4. Comportement désorganisé ou catatonique
Pour satisfaire au critère A du trouble psychotique bref, il faut une présence de combien de symptômes ?
Présence d’un (ou +)
Au moins 1 des symptômes (1), (2) ou (3).
Pour satisfaire au critère A du trouble psychotique bref, il faut la présence d’un (ou +) symptôme(s). Il faut que ce soit au moins un des symptômes (1), (2), ou (3). Quels sont ces 3 symptômes ?
(1) Idées délirantes
(2) Hallucinations
(3) Discours désorganisé
Critère B du trouble psychotique bref
B. Au cours d’un épisode, la perturbation persiste au moins un jour mais moins d’un mois, avec retour complet au niveau de fonctionnement prémorbide.
Pour satisfaire au critère B du trouble psychotique bref, il faut que la perturbation persiste depuis combien de temps ?
Au moins 1 jour mais moins d’un mois, avec retour complet au niveau de fonctionnement prémorbide.
Critère C du trouble psychotique bref
C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble dépressif caractérisé ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques, ou un autre trouble psychotique. N’est pas dû aux effets d’une substance ni à une autre affection médicale.
Critère A du trouble schizophréniforme
A. Présence d’un (ou +) des symptômes suivants. Au moins un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent :
- (1) Idées délirantes
- (2) Hallucinations
- (3) Discours désorganisé
- (4) Comportement désorganisé ou catatonique
- (5) Symptômes négatifs
Pour satisfaire au critère A du trouble schizophréniforme, il faut la présence de combien de symptômes ?
Présence d’un (ou +) des symptômes suivants. Au moins un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent.
Pour satisfaire au critère A du trouble schizophréniforme, il faut la présence d’au moins un des symptômes (1), (2) ou (3). Quels sont ces symptômes ?
(1) idées délirantes
(2) hallucinations
(3) discours désorganisé
Critère B du trouble schizophréniforme
B. Un épisode du trouble dure au moins 1 mois mais moins de 6 mois.
Critère C du trouble schizophréniforme
C. Un trouble schizoaffectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été éliminés.
Critère D du trouble schizophréniforme
D. La perturbation n’est pas due aux effets d’une substance ni à une autre affectation médicale.
Critère A de la schizophrénie
A. 2 ou + parmi les symptômes suivants, chacun devant être présent dans une proportion significative de temps au cours d’une période d’un mois (ou moins en cas de traitement efficace). Au moins un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent.
(1) Idées délirantes
(2) Hallucinations
(3) Discours désorganisé
(4) Comportement désorganisé ou catatonique
(5) symptômes négatifs
Pour satisfaire au critère A du diagnostique de schizophrénie, il faut que combien de symptômes soit présents? Pendant combien de temps ?
2 ou + symptômes, devant être présents pendant une portion significative du temps au cours d’une période d’un mois (ou moins en cas de traitement efficace).
Au moins 1 des symptômes (1), (2) ou (3) est présent (idées délirantes, hallucinations, discours désorganisé).
Critère B du diagnostique de schizophrénie
B. Durant une proportion significative de temps depuis le début du trouble, le niveau de fonctionnement dans un domaine majeur tel que le travail, les relations interpersonnelles ou l’hygiène est passé de façon marquée en dessous du niveau atteint avant le trouble.
Critère C du diagnostique de schizophrénie
C. Des signes continus du trouble persistent depuis au moins 6 mois. Pendant cette période, les symptômes du critère A doivent avoir été présents pendant au moins 1 mois.
Critère diagnostique D de la schizophrénie
D. Un trouble schizoaffectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été éliminés.
Critère diagnostique E de la schizophrénie
E. La perturbation n’est pas due aux effets d’une substnace ni à une autre affectation médicale.
Durée minimale du trouble psychotique bref vs schizophrénieforme vs schizophrénie
psychotique bref = > 1 jour
schizophréniforme = > 1 mois
schizophrénie = > 6 mois
Durée maximale du trouble psychotique bref vs schizophréniforme vs schizophrénie
psychotique bref = < 1 mois
schizophréniforme = < 6 mois
schizophrénie = diagnostic à vie
durée de temps trouble psychotique bref vs schizophréniforme vs schizophrénie
bref = au moins 1 jour mais moins que 1 mois
schizophréniforme = au moins 1 mois mais moins que 6 mois
schizophrénie = diagnostic à vie
exclusion du trouble psychotique bref
3
trouble de l’humeur avec caractéristique psychotique
autre trouble psychotique
autre affectation médicale
exclusion du trouble schizophréniforme
3
trouble de l’humeur avec caractéristique psychotique
trouble schizoaffectif
autre affectation médicale
exclusion du trouble de la schizophrénie
3
trouble de l’humeur avec caractéristique psychotique
trouble schizoaffectif
autre affectation médicale
Critère diagnostique A du TP schizotypique
(DSM)
A. Mode général de déficit social et interpersonnel marqué par une gêne aiguë et des compétences réduites dans les relations proches, par des distorsions cognitives et perceptuelles, et par des conduites excentriques. Le trouble est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :
1. Idées de référence (à l’exception des idées délirantes de référence).
2. Croyances bizarres ou pensée magique qui influencent le comportement et qui ne sont pas en rapport avec les normes d’un sous groupe culturel (ex : supersetition, croyance dans un don de voyance, télépathie ou 6e sens ; chez les enfants ou ados, rêveries ou préoccupations bizarres).
3. Perceptions inhabituelles, notamment illusions corporelles.
4. Pensée et langage bizarres (ex : vagues, circonstanciés, métaphoriques,, alambiqués ou stéréotypiqués).
5. Idéation méfiante ou persécutoire
6. Inadéquation ou pauvreté des affects.
7. Comportements ou pauvreté des affects.
8. Absence d’amis proches ou de confidents en dehors des parents de premier degré.
9. Anxiété excessive en situation sociale qui ne diminue pas quand le sujet se familiarise avec le situation qui est associée à des craintes persécutoires qu’à un jugement négatif de soi-même.
5 = différentiel avec paranoïaque; 8= différentiel avec schizoïde; *9=différentiel avec TP évitante (essaie d’en trouver d’autre)
Critère diagnostique B du TP schizotypique
B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schiophrénie, d’un trouble de l’humeur (dépression ou trouble bipolaire) avec caractéristiques psychotiques, d’un autre trouble psychotique ou d’un trouble envahissant du développement et n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une affectation médicale.
N.B : Si les critères sont remplis avant l’apparition d’une schizophrénie, indiquer « prémorbide », c’est-à-dire personnalité schizotypique (prémorbide)
style schizotypique selon le PDM
Le PDM ne reconnaît pas le schizotypie comme étant en soi un trouble de personnalité, mais plutôt comme un marqueur de sévérité.
« Plus la présentation du patient est schizotypique, plus le niveau de sévérité est élevé (nous voyons la schizotypie comme un trait commun des pathologies schizoïdes et pas comme un type de personnalité) ».
Critère diagnostique A du TP paranoïaque
(DSM)
A.Méfiance sooupçonneuse envahissante envers les autres de sorte que leurs intentions sont interprétées comme malveillantes, qui est présente dans divers contextes, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :
- La personne s’attend sans raison suffisante à ce que les autres l’exploitent, lui nuisent ou la trompent.
- Est préoccupée par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis ou associés.
- Est réticente à se confier à autrui en raison d’une crainte injustifiée que l’information soit utilisée de manière perfide contre elle
- Discerne des significations cachées, humiliantes ou menaçantes dans des commentaires ou des événements anodins.
- Garde rancune, c’est-à-dire ne pardonne pas d’être blessée, insultée ou dédaignée.
- Perçoit des attaques contre sa personne ou sa réputation, alors que ce n’est pas apparent pour les autres, et est prompte à la contre-attaque ou à réagir avec colère.
- Met en doute de manière répétée et sans justification la fidélité de son ou sa conjoint(e) ou de son(sa) partenaire sexuel(le).
Critère diagnostique B du TP paranoïaque
(DSM)
B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble de l’humeur (dépression ou trouble bipolaire) avec caractéristiques psychotiques, d’un autre trouble psychotique ou d’un trouble envahissant du développement et n’est pas dû aux effets physiologiuqes directs d’une affectation médicale.
N.B : Si les critères sont remplis avant l’apparition d’une schizophrénie, indiquer « prémorbide », c’est-à-dire « personnalité paranoïaque (prémorbide) ».
Quels sont les différents niveaux d’organisation possibles pour le style paranoïaque ?
(PDM)
Les patients paranoïaques peuvent être retrouvés à un niveau d’organisation psychotique ou limite (donc différents degrés de sévérité).
quel est le conflit principal du style paranoïaque
(PDM)
Attaquer l’autre vs être attaqué par un « autre » humiliant
quels sont les affects principaux du style paranoïaque
(PDM)
4
peur, honte, rage, mépris
Quelle est la pensée pathologique propos de soi chez un style paranoïaque ?
(PDM)
« je suis constamment en danger »
Quelle est la pensée pathologique à propos des autres chez un style paranoïaque
(PDM)
« Le monde est rempli de potentiels agresseurs »
Quelles sont les défenses principales chez le style paranoïaque ?
(PDM)
4
- projection
- identification projective
- déni
- formation réactionnelle
projection
Consiste à attribuer, à « projeter », une émotion, une crainte, un sentiment, voire un désir – qui nous appartient – vers quelqu’un d’autre. Elle consiste donc à projeter en l’autre ce que l’on refuse en soi.
identification projective
Un mécanisme de défense où une personne projette des aspects de ses propres pensées ou sentiments indésirables sur une autre personne, qui peut ensuite ressentir ou agir selon ces projections. Cela crée une dynamique où le “projeteur” influence subtilement le comportement de l’autre pour confirmer ses propres attentes ou peurs.
(un genre de prophétie autoréalisatrice)
déni
refus de prendre en compte une part de réalité externe
formation réactionnelle
Exprimer des pensées ou des comportements opposés à ses véritables sentiments, souvent pour masquer des émotions jugées inacceptables.
ex : montrer de l’affection excessive envers quelqu’un pour qui on ressent de l’hostilité
Selon le PDM pour le style paranoïaque, en raison de leurs expériences marquées par la honte et l’humiliation, que ce passe-t-il ?
Ces patients s’attendent à être humiliés par les autres et pourraient attaquer l’autre en premier, dans le but d’éviter la tension liée à l’attaque inévitable provenant des autres. Ces attentes par rapport aux autres créent l’attitude de suspicion et d’hypervigilance pour laquelle ils sont connus, attitude qui a tendance à provoquer les réactions hostiles ou humiliantes qu’ils redoutent.
Selon le PDM, la personnalité du style dparanoïaque est organisée autour de quels thèmes ?
du pouvoir et du danger
Selon le PDM, comment le style paranoïaque se sent par rapport à la solitude vs les relations ?
Il peut exister une angoisse conflictuelle entre la solitude (peur d’être attaqués par surprise, ou encore que leurs émotions aient détruit les autres) vs les relations (peur d’être utilisés ou détruits par les autres).
Comment le thérapeute doit-il agir avec un patient ayant un style de personnalité paranoïaque ?
La littérature souligne l’importance de maintenir une attitude respectueuse avec le patient ; de maintenir la communication et l’utiliser comme une force.
De fournir des informations factuelles lorsque les patients nous posent une question à ce sujet (le patient pourrait sinon se sentir évacué ou abusé).
D’accorder une attention particulière au fait que les patients sont convaincus que leurs émotions et l’expression de leurs émotions (fantaisies agressives, désir sexuel, dépendance) sont dangereux.
Il est recommandé de ne pas être trop chaleureux ou sollicitant, ces attitudes pouvant faire craindre une importante régression et une suspicion importante à l’égard des intentions du thérapeute.
Critère A du TP schizoïde
DSM
A. Mode général de détachement par rapport aux relations sociales et de restriction de la variété des expressions émotionnelles dans les rapports avec autrui, qui est présent dasn des contextes divers, comme en témoignent au moins 4 des manifestations suivantes :
1. La personne ne recherche, ni n’apprécie, les relations proches y compris les relations intrafamiliales
2. Choisit presque toujours des activités solitaires
3. N’a que peu ou pas d’intérêt pour les relations sexuelles avec d’autres personnes
4. N’éprouve du plaisir que dans de rares activités, sinon dans aucune.
5. N’a pas d’amis proches ou de confidents, en dehors de ses parents du premier degré.
6. Semble indifférente aux éloges et à la critique d’autrui.
7. Fait preuve de froideur, de détachement ou d’émoussement de l’affectivité.
pour satisfaire au critère A du diagnostique de TP paranoïaque (DSM), il faut une présence combien des manifestations ?
4