Cours 2 Flashcards
L'axe M (Mental Functionning)
Les 4 catégories de l’axe M (Mental Functionning) du PDM-2
A. Processus cognitifs et affectifs
B. Identités et relations
C. Défenses et stratégies d’adaptation
D. Conscience de soi et autocritique
Les 3 éléments de la catégorie A de l’axe M du PDM-2
catégorie A = processus cognitifs et affectifs
M.1: Capacité de régulation, attention et apprentissage
M.2 : Capacité de variabilité, de communication et de compréhension des émotions
M.3 : Capacité de mentalisation et fonction réflexive
Quelle est la catégorie A de l’axe M du PDM-2 ?
processus cognitifs et affectifs
Les 3 éléments de la catégorie B de l’axe M du PDM-2
catégorie B= identité et relations
M.4 : Capacité de différenciation et intégration identitaire
M.5 : Capacité relationnelle et d’intimité
M.6 : Régulation de l’estime de soi et qualité de l’expérience interne
Quelle est la catégorie B de l’axe M du PDM-2 ?
Identité et relations
Les 3 éléments de la catégorie C de l’axe M du PDM-2
Catégorie C = défenses et stratégies d’adaptation
M.7 : Capacité de régulation et de contrôle des impulsions
M.8 : Fonctionnement défensif
M.9 : Capacité d’adaptation, de résilience, et force de l’individu
Quelle est la catégorie C de l’axe M du PDM-2 ?
Défenses et stratégies d’adaptation
Les 3 éléments de la catégorie D de l’axe M du PDM-2
catégorie D = conscience de soi et autocritique
M.10 : Capacité d’auto-observation
M.11 : Capacité à construire et utiliser des standards internes et des idéaux
M.12 : Capacité à donner du sens et définir ses buts
Quelle est la catégorie D de l’axe M du PDM-2 ?
Conscience de soi et autocritique
variabilité affective
pouvoir ressentir, à différents niveaux d’intensité, autant des émotions « négatives » que « positives ». L’émotion est appropriée au contexte qui la déclenche.
(Donc non seulement les émotions positives ou seulement les émotions négatives. Il faut un équilibre sain).
capacité de compréhension émotionnelle
Pouvoir identifier ses émotions, leurs manifestations internes, et les émotions des autres à partir du langage non verbal.
Dans la catégorie A « processus cognitifs et affectifs », M1 = capacité de régulation, d’attention et d’apprentissage. Il est question des différentes fonctions cognitives et exécutives. Lesquelles ?
5
- Intelligence générale (WAIS ou WISC)
- Les différentes formes de mémoires (de travail, épisodique; etc.)
- Ressources attentionnelles (attention soutenue; divisée; etc.)
- Capacités d’apprentissage
- Capacité d’inhibition
capacité de communication émotionnelle
Influencée par la variabilité affective et la capacité de compréhension émotionnelle
Expression adéquate aux autres de son état émotionnel, d’une façon qui favorise la réceptivité de l’autre. Vocabulaire émotionnel riche et varié.
quels sont les différents stades/modes de mentalisation en lien avec M3 ?
4
- Mode théologique
- Mode équivalence psychique
- mode « comme si »
- fonction réflexive
mode théléologique
Inférence à des états mentaux basée sur ce qui est concrètement observable
(ex : tu arrives en retard = tu ne m’aimes pas)
mode équivalence psychique
le monde interne = le monde externe
La personne est convaincue de savoir ce qu’il se passe pour l’autre personne, en fonction de son propre ressenti. Pas de flexibilité mentale.
ex : je me sens frustrée parce que tu es frustrante
mode « comme-si »
Ce mode exprime la capacité de symbolisation. Nous ne sommes pas encore à la fonction réflexive mais on s’en approche.
Ex : Tu arrives en retard donc ton enfant fait semblant d’être un soldat qui t’attaques parce qu’il est fâché. Il exprime sa frustration en faisant semblant.
Bien écouter si un client dit « c’est comme si …», il te partage ce qu’une situation a symbolisé pour lui.
Fonction réflexive (4 pts)
- Discours nuancé, dans lequel des liens réalistes sont faits entre les pensées et les émotions, autant chez soi que chez les autres.
- Flexibilité mentale
- La personne est en mesure d’intégrer dans son monde interne des pensées ou émotions contraires (intégration du clivage) et de laisser cohabiter ces contradictions.
- Le contre-transfert est léger, dégagé. Le clinicien a de l’espace pour écouter les différents niveaux d’expression de son patient, pour réagir, et pour réfléchir avec son patient.
sentiment d’agentivité
La perception de soi comme acteur du monde qui fait arriver des choses, et pas seulement comme quelqu’un à qui il arrive des choses.
Capacité à prendre action pour faire valoir sa propre personne.
Les défenses de bas niveau permettent quoi ? Lesquels sont-ils ?
5 défenses de bas niveau
Permettent de se débarrasser de l’affect (temporairement) :
- clivage (de soi et des autres)
- projection : l’affect est évacué sur l’autre
- identification projective : l’affect est évacué dans l’autre.
- Mise en acte (acting out) : l’affect est concrètement déchargé
- Dissociation : l’affect est coupé
clivage
l’incapacité d’une personne à réunir la dichotomie des qualités positives et négatives perçues de quelque chose en un tout cohérent et réaliste.
C’est pour cela qu’on peut passer d’idéaliser quelqu’un à détester quelqu’un (pas d’entre-deux)
Les défenses de haut niveau permettent quoi ? Lesquels sont-ils ?
6 défenses de haut niveau
permettent de mettre à distance l’affect :
- rationalisation
- intellectualisation
- formation réactionnelle
- sublimation
- annulation
- déplacement
rationalisation
une personne justifie des actions, des décisions ou des situations désagréables en leur donnant des explications logiques ou acceptables, afin de réduire l’inconfort émotionnel. Elle permet ainsi d’éviter de confronter les véritables raisons ou sentiments derrière ces actions.
ex : étudiant se fait refuser à l’université et se dit qu’il est content d’aller à une université moins compétitive et plus accueillante à la place
intellectualisation
une personne traite des émotions ou des conflits en se concentrant sur des faits, des raisonnements ou des théories, plutôt que de reconnaître ou exprimer ses émotions. Cela permet d’éviter l’inconfort émotionnel en rationalisant la situation de manière détachée.
formation réactionnelle
une personne exprime des sentiments ou des comportements opposés à ceux qu’elle ressent réellement, afin de refouler des émotions jugées inacceptables. Elle agit de manière inverse à ce qu’elle éprouve pour éviter de reconnaître ces émotions.
sublimation
une personne transforme des pulsions ou des émotions socialement inacceptables en activités ou comportements valorisés par la société. Cela permet de canaliser des désirs ou émotions potentiellement destructeurs vers des actions positives ou créatives.
annulation
une personne tente de neutraliser ou “annuler” des pensées, paroles ou comportements perçus comme inacceptables en posant des actions opposées. Cela permet de réduire la culpabilité ou l’anxiété associée à ces pensées ou actions.
ex : faire un cadeau à une amie après avoir dit qqchose de blessant
déplacement
une personne transfère ses émotions ou réactions, souvent négatives, d’une cible menaçante ou inappropriée vers une cible plus sûre ou acceptable. Cela permet d’exprimer ses sentiments tout en évitant les conséquences de les diriger vers leur source réelle.
une personne qui, après s’être fait critiquer par son patron au travail, rentre chez elle et se met en colère contre un membre de sa famille pour une petite raison. Elle déplace ainsi sa frustration de son patron (cible menaçante) vers un proche (cible plus sûre).
adaptation
capacité d’ajustement à des événements inattendus
résilience
capacité à faire face à des contextes d’adversité
composantes de la force, selon M9
force = adaptation + résilience
une personne avec une structure de personnalité psychotique aura quel genre de surmoi ?
psychotique : surmoi peu construit
une personne avec une structure de personnalité limite aura quel genre de surmoi ?
limite : surmoi faible
une personne avec une structure de personnalité névrotique aura quel genre de surmoi ?
névrotique : surmoi bien intégré
idéal du moi
ce que l’on veut être pour soi-même
moi idéal
ce qu’on veut être pour être à la hauteur des attentes de l’autre
Qu’est-ce que M.1 ? Il est associé à quelle catégorie ?
capacité de régulation, attention et apprentissage
catégorie A : processus cognitifs et affectifs
Qu’est-ce que M.2 ? Il est associé à quelle catégorie ?
Capacité de variabilité, de communication et de compréhension des émotions
Catégorie A : processus cognitifs et affectifs
Qu’est-ce que M.3 ? Il est associé à quelle catégorie ?
Capacité de mentalisation et fonction réflexive
Catégorie A : processus cognitifs et affectifs
Qu’est-ce que M.4 ? Il est associé à quelle catégorie ?
Capacité de différenciation et intégration identitaire
Catégorie B : identité et relations
Qu’est-ce que M.5 ? Il est associé à quelle catégorie ?
Capacité relationnelle et d’intimité
Catégorie B : identité et relations
Qu’est-ce que M.6 ? Il est associé à quelle catégorie ?
Régulation de l’estime de soi et qualité de l’expérience interne
Catégorie B : identité et relations
Qu’est-ce que M.8 ? Il est associé à quelle catégorie ?
Fonctionnement défensif
Catégorie C : défenses et stratégies d’adaptation
Qu’est-ce que M.7 ? Il est associé à quelle catégorie ?
Capacité de régulation et de contrôle des impulsions
Catégorie C : défenses et stratégies d’adaptation
Qu’est-ce que M.9 ? Il est associé à quelle catégorie ?
Capacité d’adaptation, de résilience, et force de l’individu
Catégorie C: défenses et stratégies d’adaptation
Qu’est-ce que M.10 ? Il est associé à quelle catégorie ?
Capacité d’auto-observation
Catégorie D : conscience de soi et autocritique
Qu’est-ce que M.11 ? Il est associé à quelle catégorie ?
Capacité à construire et utiliser des standards internes et des idéaux
Catégorie D : conscience de soi et autocritique
Qu’est-ce que M.12 ? Il est associé à quelle catégorie ?
Capacité à donner du sens et définir des buts
Catégorie D : conscience de soi et autocritique
Capacité de régulation, attention et apprentissage
M.1
Il est question de différentes fonctions cognitives/exécutives. P ex :
- Intelligence générale (WAIS, WISC)
- Différentes formes de mémoire (de travail, épisodique, etc.)
- Ressources attentionnelles (attention soutenu, divisée, etc.)
- Capacités d’apprentissage
- Capacité d’inhibition
Elles donnent une indivation du niveau de maturation cérébrale. Ces aptitudes sont très variables d’un individu à l’autre et ne sont pas directement liées à un style ni à une structure de personnalité en particulier.
Cependant, elles sont importantes pour la planification du suivi (il faut tenir compte de l’intelligence du patient, l’approche sera différente en fonction de ca)