Cours 4 Flashcards
Cluster B : les troubles de la personnalité à composante émotionnelle
Les différents troubles de l’humeur apparaissent dans quelles 2 sections du DSM ?
- les troubles bipolaires et apparentés
- les troubles dépressifs
qu’est-ce qui est essentiel pour le diagnostic du trouble bipolaire de type 1 ?
épisode maniaque
Durée pour le trouble cyclothimique et dysthimie (pour les enfants et pour les adultes)
- au moins 2 ans pour les adultes
- au moins 1 an pour les enfants
En ordre du plus sévère au moins sévère, nommez les différents types de narcissiques. (5)
sadisme et psychopathie -> narcissisme malin -> narcissisme grandiose -> narcissisme masqué/vulnérable -> narcissisme adapté
Critère A du TP narcissique dans le DSM
9 manifs
A. Mode général de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d”être admiré et de manque d’empathie qui sont déjà présents au début de l’âge adulte et sont présents dans divers contextes, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :
1- la personne a un sens grandiose de sa propre importance (ex : surestime ses réalisations et ses capacités, s’attend à être reconnue comme supérieure sans avoir accompli quelque chose en rapport)
2- est absorbée par des fantaises de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté ou d’amour idéal
3- pense être spéciale et unique et ne pouvoir être admise ou comprise que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau
4- a un besoin excessif d’être admirée
5- pense que tout lui est dû : s’attend sans raison à bénéficier d’un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits
6- exploite l’autre dans les relations interpersonnelles : utilise autrui pour parvenir à ses propres fins
7- manque d’empathie
8- envie souvent les autres, et croient que les autres l’envient
9- fait preuve d’attitudes et de comportements arrogants et hautains
quel est le conflit principal de la personnalité narcissique selon le PDM ?
idéalisation vs. dévalorisation de l’estime de soi
les affects principaux de la personnalité narcissique selon le PDM ?
(4)
honte, humiliation, mépris, envie
la pensée pathologique à propos de soi chez le narcissique, selon le PDM ?
je dois être parfait
la pensée pathologique à propos des autres chez le narcissique, selon le PDM ?
les gens aiment la richesse, la beauté, le pouvoir, et la célébrité
défenses principales du SP narcissique, selon le PDM
idéalisation/dévalorisation
Expliquez l’expérience subjective principale des personnes narcissiques, selon le PDM.
L’expérience subjective principale des personnes narcissiques est un sentiment de vide et un manque de sens, qui requiert des rétroactions fréquentes de la part de l’extérieur quand à leur importance et leur valeur. Les individus narcissiques qui réussissent à obtenir ce retour, sous forme de statut, d’admiration de la part des autres, de richesse ou de succès peuvent ressentir une exaltation et un sentiment que tout leur est dû, agir de manière grandiose et arrogante, et traiter les autres avec mépris. Lorsque l’environnement ne démontre aucune preuve de leur valeur, ils peuvent alors tomber dans des affects dépressifs, se sentir humiliés et envieux du succès des autres. Ils entretiennent souvent des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de beauté ou de gloire, et il peut être douloureux d’être confrontés à leur manque de plaisir réel en relations ou au travail.
La personnalité décrit les individus narcissiques comme les plus grandioses, mais omet de considérer quoi ?
Omet de considérer les patients qui se présentent de façon timide, honteuse et qui évitent les relations. Souvent moins à succès (successful) que les parents grandioses, ils entretiennent toutefois de nombreuses fantaisies grandioses.
comment les narcissiques protègent-ils leur estime personnelle, selon le PDM ?
Les individus avec une personnalité narcissique dépensent beaucoup d’énergie à s’évaluer en comparaison aux autres. Ils protègent leur estime personnelle par une combinaison d’idéalisation et de dévalorisation des autres : lorsqu’ils idéalisent quelqu’un, ils se sentent spéciaux et importants par association avec cette personne ; lorsqu’ils dévalorisent quelqu’un, cela leur permet de se sentir supérieurs.
Comment se sentent les thérapeutes qui travaillent avec un patient narcissique, selon le PDM ?
Les thérapeutes qui travaillent avec ces patients tendent à se sentir grandement idéalisés, dévalorisés, ou occultés. Cela peut provoquer chez les thérapeutes une réaction de détachement, d’ennui, de la distration (rêveries), de l’irritation, de l’impatience, ou encore le sentiment d’être invisible pour le patient. Ils peuvent également, surtout si les blessures narcissiques sont évidentes chez le patient, avoir des réactions parentales (parental feelings). Gabbard (2009) note que les patients narcissiques, surtout ceux présentant une forme grandiose, peuvent donner l’impression de parler au thérapeute plutôt que de parler avec le thérapeute (« speaking “at” instead of speaking “to” »), ce qui rend difficile l’investissement du professionnel dans la relation thérapeutique.
il faut combien de manifestations du critère A selon le DSM, afin de pouvoir être diagnostiqué avec un trouble de personnalité narcissique ?
au moins 5
comment est l’attachement de la personne narcissique, selon la littérature ?
La littérature suggère un attachement insécure chez ces patients, qui résulterait de relations précoces imprévisibles, empreintes dans la confusion. Dans ce contexte développemental les enfants en viendraient à se priver eux-mêmes d’investissements émotionnels significatifs, et investiraient plutôt dans leur propre personne.
quel est le mode générale de fonctionnement (critère A) d’une personne avec un trouble de personnalité antisocial, selon le DSM ?
A. Mode général de mépris et de transgression des droits d’autrui qui survient depuis l’âge de 15 ans, comme en témoignent au moins 3 des manifestations suivantes :
- Incapacité de se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux, comme l’indique la répétition de comportements passibles d’arrestation
- Tendance à tromper par profit ou par plaisir, indiquée par des mensonges répétés, l’utilisation de pseudonymes ou des escroqueries
- Impulsivité ou incapacité à planifier à l’avance
- Irritabilité ou agressivité, indiquées par la répétition de bagarres ou d’agressions
- Mépris inconsidérée pour sa sécurité ou celle d’autrui
- Irresponsabilité persistante, indiquée par l’incapacité répétée d’assumer un emploi stable ou d’honorer des obligations financières.
- Absence de remords, indiquée par le fait d’être indifférent ou de se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autrui.
combien de manifestations faut-il pour satisfaire au critère A du diagnostic de TP antisocial, selon le DSM ?
au moins 3
pourquoi le PDM préfère le terme «psychopathique » au terme « antisocial » ?
Plusieurs personnes avec des personnalités psychopathiques ne sont pas antisociales, c’est0à-dire qu’elles ne sont pas nécessairement déviantes des normes sociales.
Dans certaines occupations, le comportement psychopathique est récompensé (ex : dans le monde de la finance).
Les personnalités psychopathiques peuvent être charmantes et même charismatiques. Ils peuvent lire les états émotionnels des autres avec une grande précision. Leur monde émotionnel est toutefois appauvri, leurs affects exprimés ne sont pas sincères la plupart du temps, et ont une intention de manipulation. Leur connexion affective aux autres est minime.
v ou f : le comportement psychopathique dans notre société est toujours puni
faux : dans certaines occupations, le comportement psychopathique est récompensé (dans le monde de la finance par exemple).
critère B du TP antisocial selon le DSM ?
B. L’individu est âgé d’au moins 18 ans
critère C du trouble de personnalité antisocial selon le DSM
C. Manifestation d’un trouble des conduites avant l’âge de 15 ans
critère D du trouble de personnalité antisocial selon le DSM
D. Les comportements antisociaux ne surviennent pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie ou d’un trouble bipolaire.
mode général (critère diagnostic A) chez le TP limite, selon le DSM
A. Mode général d’instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects avec une impulsivité marquée, qui est présent au début de l’âge adulte et dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :
1- efforts effrenés pour éviter les abandons réels ou imaginés (ne pas inclure comportements énumérés dans le critère 5)
2- mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisés par l’alternance entre les positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation
3- perturbation de l’identité : instabilité marquée et persistente de l’image ou de la notion de soi
4- impulsivité dans au moins 2 domaines potentiellement dommageables pour le sujet (ex : dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crise de boulimie - ne pas inclure les comportements énumérés dans le critère 5)
5- répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d’automutilation
6- instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (ex : dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)
7- sentiments chroniques de vide
8- colères intenses et inappropriées ou difficile à contrôler sa colère (ex : fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)
9- survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères.
combien de manifestations faut-il pour satisfaire au critère diagnostic A du TP limite, selon le DSM?
au moins 5
le conflit principal du style de personnalité limite selon le PDM
attachement envahissant/peur de l’abandon
les affects principaux du style de personnalité limite, selon le PDM
intenses en général, particulièrement rage, honte et peur
quelle est la pensée pathologique à propos de soi chez le style limite selon le PDM ?
« je ne sais pas qui je suis, je n’ai pas de sentiment de continuité »
quelle est la pensée pathologique à propos des autres chez le style limite selon le PDM ?
« les autres se caractérisent par leur effet sur moi, pas par leur subjectivité »
quelles sont les défenses principales du style limite selon le PDM ?
(5)
- dissociation
- identification projective
- déni
- mise en acte (acting out)
- autres défenses primitives
dans la 1e version du PDM, nous utilisons le terme «limite » pour référer à quoi ?
Pour référer uniquement au niveau d’organisation de la personnalité.
Dans la 1e version du PDM, le terme « limite » est utilisé pour référer uniquement au niveau d’organisation de la personnalité. Depuis la publication de cette version, le concept de « personnalité limite » défini par les critères du DSM est devenu tellement omnipréseent que nous adoptons quoi maintenant ?
Nous adoptons maintenant le méthode Kernberg pour départager l’organisation limite et la personnalité limite.
selon les études, quel est l’attachement principal du style de personnalité limite, en général ?
Des études sur l’attachement ont identifié principalement un style d’attachement anxieux-désorganisé.
style d’attachement anxieux-désorganisé
Ce style d’attachement est caractérisé par des difficultés chroniques et à long terme dans la tolérance et la régulation des affects, et amène à percevoir les figures d’attachement (notamment les thérapeutes) à la fois comme des figures de sécurité et des figures épeurantes.
décrivez le lien entre le patient avec un style limite et le thérapeute
Des études sur l’attachement ont identifié principalement un style d’attachement anxieux-désorganisé. Ce style d’attachement est caractérisé par des difficultés chroniques et à long terme dans la tolérance et la régulation des affects, et amène à percevoir les figures d’attachement (notamment les thérapeutes) à la fois comme des figures de sécurité et des figures épeurantes. Cela amène les patients à traiter (les thérapeutes) de diverses açons confuses, oscillant entre un agrippement désespéré (desperate clinging), des attaques hostiles, et un état de détachement de type dissociatif.
Les individus limite sont reconnus pour êetre des patients difficiles, en partie parce qu’ils remettent en question le cadre thérapeutique ordinairement établi et évoquent des réactions contre-transférielles intenses, mais aussi parce qu’ils nécessitent des ajustement aux modèles de traitement auxquels la majorité des cliniciens sont formés.
Les patients avec un style de personnalité limite éprouvent des émotions qui deviennent hors de contrôle et atteignent des niveaux d’intensité extrêmes, compromettant leur capacité à atteindre un fonctionnement adapté. Ils ont tendance à catastrophiser, et ont beosin de la présence d’une autre personne pour les aider à réguler leurs affects et à s’apaiser. Néanmoins, quand une relation devient plus proche, ils ont tendance à craindre l’intrusion et parallèlement à avoir extrêmement peur d’être rejetés ou abandonnés.
Ces patients ont de la difficulté à comprendre les comportements, émotions et intentions des autres, qu’ils interprètent par le biais de la projection. Ils ont donc de la difficulté à adopter la perspective de l’autre. Ils ont tendance à percevoir les autres de façon clivée (bon ou mauvais). Ils ont également de la difficulté à éprouver un sentiment de continuité par rapport à leur expérience interne. Ils peuvent changer rapidement d’un affect à l’autre, d’une représentation de soi à une autre, et d’un état interne à un autre, sans remarquer les contradictions entre ces différents affects, représentations et états. En conséquence, ils peuvent être désorientés face à leurs propres comportements, et désorienter les autres également. Ils sont souvent (mais pas toujours), impulsifs et peuvent avoir du mal à maintenir des relations proches et satisfaisantes sur le long terme, ainsi que des vies professionnelles stables et satisfaisantes.
Que disent les neuroscientifiques sur ce qui cause le style de personnalité limite ?
Les neuroscientifiques font état de traumas précoces, qui peuvent avoir altéré les fonctions exécutives (et donc la capacité de régulation). Concernant l’étiologie, la littérature a pu démontrer des vulnérabilités génétiques, des troubles précoces au niveau de l’attachement, un arrêt développemental, ainsi que des traumas relationnels sévères. Le poids de chacun de ces facteurs dans le développement d’une personnalité limite varie d’une personne à l’autre.
toutes les approches développées pour le traitement des personnalités limites mettent l’accent sur quoi ?
(6 pts)
- la primordialité d’une bonne aliance thérapeutique et la nécessité de la réparer lorsqu’elle se brise/s’abime (when it is damaged)
- le rôle crucial des limites et l’aptitude essentielle des thérapeutes à tolérer la rage et les attaques des patients lorsque les limites sont maintenues
- le découragement de la régression
- la tolérance à l’inévitable intensité
- l’importance que le patient ait accès à une figure thérapeutique authentique
- LES TRAVAUX SOULIGNENT ÉGALEMENT LA NÉCESSITÉ POUR LE THÉRAPEUTE D’ALLER EN SUPERVISION ET EN THÉRAPIE
critère diagnostique A du trouble de personnalité histrionique selon le DSM
8 manifs
A. Mode général de réponses émotionnelles excessives et de quête d’attention, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :
1. La personne est mal à l’aise dans les situations où elle n’est pas au centre de l’attention d’autrui.
2. L’interaction avec autrui est souvent caractérisée par un comportement de séduction sexuelle inadaptée ou une attitude provoquante
3. Expression émotionnelle superficielle et rapidement changeante
4. Utilise régulièrement son aspect physique pour attirer l’attention sur soi
5. Manière de parler trop subjective mais pauvre en détails
6. Dramatisation, théâtralisme et exagération de l’expression émotionnelle
7. Suggestibilité, est facilement influencée par autrui ou par les circonstances
8. Considère que ses relations sont plus intimes qu’elles ne le sont en réalité.
combien de manifestations faut-il pour satisfaire au critère A du diagnostique de TP histrionique selon le DSM ?
au moins 5
conflit principal du style de personnalité histrionique selon le PDM
genre et pouvoir; dévalorisation inconsciente de son genre vs envie et peur du genre opposé
affects principaux du style de personnalité histrionique selon le PDM
peur, honte et culpabilité en contexte de compétition
défenses principales du style de personnalité histrionique selon le PDM
(4)
- répression
- sexualisation
- conversion
- mise en actes (acting out)
Quel est le rapport entre les individus avec un style de personnalité histrionique et les personnes du sexe opposé ? Quelle est la fonction défensive de ce rapport ?
Les individus avec un style de personnalité histrionique cherchent le pouvoir via la séduction envers les personnes du sexe opposé. Cette utilisation de la sexualité a une fonction défensive : masquer le sentiment de faiblesse ou de défectuosité ; accéder au sentiment de pouvoir et de conquête sur la personne de sexe opposé (qui est perçue comme excitante mais enviée).
quel est l’effet d’un patient histrionique de niveau névrotique sur le thérapeute si les 2 sont hétérosexuels ?
peuvent charmer et captiver les thérapeutes masculins, du moins initialement, mais ennuyer les thérapeutes féminines (bien que ce pattern ne soit pas universel)
inversement pour les patients masculins
quelle est la relation entre un patient avec un SP histironique d’organisation limite et le thérapeute ?
La séduction du patient tend à susciter de la peur et de l’exaspération car leurs affects inconscients les poussent à agir plutôt qu’à parler. Ils peuvent se montrer ouvertement séducteurs, de sorte que ce soit perçu par le thérapeute comme alarmant ou perturbant.
que peut-il se produire chez le clinicien à mesure que le suivi d’une personnalité de style histrionique progresse ?
Avec la progression du suivi, les conflits et inconforts du clinicien entourant les enjeux du genre, du pouvoir et de la sexualité pourraient émerger.
comment peuvent se sentir les thérapeutes du même genre que leur patient avec un SP histrionique ? Et ceux du genre opposé?
les thérapeutes du même genre que le patient (« therapists whose gender is devalued ») peuvent se sentir irrités et rabaissés ; les thérapeutes du genre opposé peuvent se sentir narcissiquement valorisés initialement, puis se sentir plus tard manipulés ou utilisés/objectifiés.
de quoi peut bénéficier une personne avec un SP histrionique en thérapie, selon le PDM ?
Ces patients peuvent bénéficier à la fois de l’aspect relationnel et de l’aspect interprétatif de la thérapie. La relation thérapeutique permet une dynamique relationnelle nouvelle, dans laquelle le thérapeute de sexe opposé n’est pas séducteur ni séductible ; ou dans laquelle le thérapeute de même sexe n’entre pas en compétition avec le patient et n’est pas nonplus impuissant ou inefficace (ineffectual).
décrivez la personnalité dépressive selon le DSM
il n’y a pas de personnalité dépressive dans le DSM, seulement dans le PDM
préoccupation principale de la personnalité dépressive
critique de soi et autopunition ; perte
affects principaux de la personnalité dpressive
3
tristesse, culpabilité, honte
pensée pathologique à propos de soi de la personnalité dépressive
2
«je suis fondamentalement inadéquat »,
« j’ai perdu quelque chose/quelqu’un d’essentiel à mon bien-être »
pensée pathologique à propos des autres de la personnalité dépressive
«les gens qui me connaîtront vraiment vont me rejeter »
défenses principales de la personnalité dépressive (2)
introjection
idéalisation de soi/dévalorisation des autres
quelle est la différence entre les troubles dépressifs et la personnalité dépressive ?
Ils peuvent apparaître de façon concomitante, mais il est possible d’avoir un sans avoir l’autre.
La personnalité peut être distinguée des troubles de l’humeur. Elle est plus constante, tandis que les troubles de l’humeur tendent à être épisodiques, avec de longues phases de rémission. Dans le contexte d’une personnalité dépressive, le clinicien est face
des thématiques bien enracinées dans la personnalité du patient, qui s’intensifient en contexte de stress. Dans le contexte d’un trouble de l’humeur le clinicien fait plutôt face à d’importants symptômes végétatifs (ralentissement moteur, perturbation de l’appétit, du sommeil, etc.) et à un décalage important entre la sévérité avec laquelle l’humeur est acffectée et le fonctionnement psychologique habituel du client.
les individus avec une personnalité dépressive ont quelle type de relation avec le plaisir et sentiments positifs ?
les individus avec une personnalité dépressive sont en conflit face aux expériences de plaisir, et tendent à inhiber les sentiments positifs comme la joie, l’excitation et la fierté.
les 2 types de dépressivité que distinguent Blatt et al.
la dépressivité introjectée
la dépressivité anaclytique
Des auteurs ont identifié des syndromes de personalité dépressive dans lesquels à la fois le style introjecté et le style anaclytique sont présents
la personnalité introjectée
selon Blatt et al.
caractérisée par la critique de soi, l’auto-punition et la culpabilité
la dépressivité anaclytique
selon Blatt et al.
caractérisée par la sensibilité à la perte et au rejet, le sentiment de honte, et les sentiments de tristesse et d’être inadéquat
Comment sont les individus de type dépressif introjecté ?
Se réprimandent eux-mêmes pour des défauts/manquements réels ou imaginés et ils répondent à l’échec par la conviction qu’ils sont
à blâmer (un mécanisme cognitif que les thérapeutes cognitifs comportementaux appellent le style d’attribution). Cette tendance à se blâmer eux-mêmes peut être un résidu, pour ceux ayant grandi dans un milieu familial difficile, du déni qui s’opère face aux figures d’attachement ayant été négligentes, abusives, ou fragiles (des représentations qui sont trop épeurantes). Ils attribuent alors leur souffrance à eux-mêmes. De ce fait, les personnalités dépressives de type introjecté travaillent fort pour être « bons », mais atteignent rarement leurs propres attentes.
Comment sont les individus de type dépressif anaclitique ?
Sont connus pour leur détresse et leur désorganisation face à la perte et à la séparation. Leur psyché est organisée autour des thèmes de la relation, de l’affection, la confiance, l’intimité et du manque de chaleur (relationnelle). Ils se sentent seuls, incomplets, vides, impuissants et faibles plutôt que perfectionnistes et critiques envers eux-mêmes. Ils se plaignent souvent d’un désespoir existentiel, et du sentiment que la vie est creuse, qu’elle n’a pas de sens.
décrivez le contre-transfert avec des patients ayant une personnalité dépressive
Le contre-transfert avec ces patients, particulièrement ceux qui ont un plus haut niveau d’organisation (névrotique), est généralement positif. Les séances se passent dans un sentiment de coopération et de collaboration ; les patients et les thérapeutes développement souvent des sentiments chaleureux l’un pour l’autre ; les cliniciens rapportent souvent se sentir bien avec eux-mêmes et dans leur travail. Ils sont perçusw comme de « bons »patients. Le défi clinique est de reconnaître que les sentiments positifs peuvent provenir des schémas relationnels que le patient doit justement changer pour que le traitement ait un effet durable. Plus spécifiquement, il est probable que le thérapeute se sente bien parce que le client ese en train de recréer une dynamique dans laquelle il me de côté ses propres besoins au profit de ceux des autres, acceptant de prendre sur eux la responsabilité et le blâme des inévitables déceptions et frustrations qui pourraient survenir au cours du traitement ; ou se défendant inconsciemment contre l’insatisfaction et les frustrations qu’eux-mêmes peuvent éprouver dans la relation thérapeutique.
Comment le clinicien doit-il aborder les émotions négatives chez un patient avec une personnalité dépressive ?
Le clinicien doit reconnaître et accueillir les émotions négatives du patient, en particulier l’hostilité et la critique.
répression
C’est le choix conscient de mettre de côté des pensées ou émotions troublantes sans les faire disparaître de la conscience
conversion
un mécanisme de défense dans lequel des conflits ou émotions psychologiques inconscients sont transformés en symptômes physiques, souvent de type moteur ou sensoriel (comme une paralysie, des tremblements, ou une perte de sensibilité). Ces symptômes n’ont pas de cause médicale identifiable et sont généralement associés aux troubles de conversion ou troubles somatoformes
introjection
Un mécanisme de défense dans lequel une personne incorpore en elle-même des caractéristiques, des valeurs ou des attitudes d’une autre personne, souvent pour gérer l’angoisse ou l’insécurité. Chez les personnes avec un trouble de personnalité dépressif, cela peut se manifester par l’intériorisation de critiques ou de jugements négatifs reçus de figures d’autorité, renforçant ainsi une vision négative d’elles-mêmes.
Exemple : Quelqu’un qui a souvent été critiqué par ses parents pour ne pas être assez performant pourrait introjecter ces critiques et se voir en permanence comme “incompétent,” même en l’absence de preuves, ce qui alimente son état dépressif.
Quelle est la différence entre des dynamiques dépressives et masochistes ?
Bien que toutes deux impliquent de la souffrance émotionnelle, les dynamiques dépressives et masochistes diffèrent et nécessitent des approches thérapeutiques distinctes.
Qu’est-ce que le masochisme en psychanalyse ?
Le masochisme désigne une gamme de comportements liés aux à l’investissement de la souffrance, ayant des origines et fonctions variées, plutôt qu’un concept unitaire.
À quels styles de personnalité le masochisme peut-il être lié ?
Le masochisme peut être lié à des styles de personnalité comme les personnalités sadique, narcissique, dépendante, dépressive et paranoïaque, chacun présentant des nuances dans la dynamique de souffrance.
Qu’est-ce que le “masochisme moral” ?
Le masochisme moral est une forme de masochisme où la souffrance et l’auto-privation sont vues comme une vertu, renforçant l’estime de soi de la personne.
Comment se manifeste le “masochisme moral” chez les professionnels de la relation d’aide ?
Ces professionnels tendent à répondre aux besoins des autres en négligeant les leurs, renforçant leur estime par leur sacrifice personnel.
Comment une dynamique masochiste peut-elle affecter la relation thérapeutique ?
Certains patients pensent que le thérapeute s’intéresse à eux uniquement à cause de leur souffrance, ce qui peut freiner leur progression vers un mieux-être.
Pourquoi certains patients avec une dynamique masochiste résistent-ils à l’aide thérapeutique ?
Certains croient inconsciemment que leur souffrance leur garantit une “récompense” ou compensation ; cette conviction peut les amener à résister aux efforts du thérapeute pour les aider.
Les individus avec un type de personnalité dépressive introjecté se réprimandent eux-mêmes pour des défauts/manquements réels ou imaginés et ils répondent à l’échec par la conviction qu’ils sont à blâmer. Ceci est un mécanisme cognitif que les thérapeutes comportementaux apepllent comment ?
style d’attribution
En tant que thérapeute, que faire quand la critique et la punition (introjecté) sont saillantes chez un patient dépressif ?
Aider le patient à comprendre comment il retourne sa colère et son insatisfaction contre lui-même en guise de défense.
En tant que thérapeute, que faire quand les thématiques de perte (anaclitiques) sont saillantes ?
Accepter l’expérience émotionnelle de blâme du patient dans le contexte relationnel thérapeutique.
Le clinicien doit également l’aider à identifier ce qui a été perdu pour qu’il puisse ensuite investir dans ce que la vie lui offre actuellement.
Quels sont les deux aspects de la psychothérapie bénéfiques pour les patients dépressifs ?
Les patients dépressifs peuvent bénéficier de l’aspect relationnel et interprétatif de la psychothérapie.
quelle personnalité narcissique du PDM est l’équivalente de celle du DSM ?
narcissisme grandiose
quelle personnalité narcissique du PDM est quivalente au trouble de personnalité antisocial du DSM ?
narcissisme malin