Cours 4 Flashcards

Cluster B : les troubles de la personnalité à composante émotionnelle

1
Q

Les différents troubles de l’humeur apparaissent dans quelles 2 sections du DSM ?

A
  • les troubles bipolaires et apparentés
  • les troubles dépressifs
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2
Q

qu’est-ce qui est essentiel pour le diagnostic du trouble bipolaire de type 1 ?

A

épisode maniaque

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3
Q

Durée pour le trouble cyclothimique et dysthimie (pour les enfants et pour les adultes)

A
  • au moins 2 ans pour les adultes
  • au moins 1 an pour les enfants
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4
Q

En ordre du plus sévère au moins sévère, nommez les différents types de narcissiques. (5)

A

sadisme et psychopathie -> narcissisme malin -> narcissisme grandiose -> narcissisme masqué/vulnérable -> narcissisme adapté

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5
Q

Critère A du TP narcissique dans le DSM

9 manifs

A

A. Mode général de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d”être admiré et de manque d’empathie qui sont déjà présents au début de l’âge adulte et sont présents dans divers contextes, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :

1- la personne a un sens grandiose de sa propre importance (ex : surestime ses réalisations et ses capacités, s’attend à être reconnue comme supérieure sans avoir accompli quelque chose en rapport)

2- est absorbée par des fantaises de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté ou d’amour idéal

3- pense être spéciale et unique et ne pouvoir être admise ou comprise que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau

4- a un besoin excessif d’être admirée

5- pense que tout lui est dû : s’attend sans raison à bénéficier d’un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits

6- exploite l’autre dans les relations interpersonnelles : utilise autrui pour parvenir à ses propres fins

7- manque d’empathie

8- envie souvent les autres, et croient que les autres l’envient

9- fait preuve d’attitudes et de comportements arrogants et hautains

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6
Q

quel est le conflit principal de la personnalité narcissique selon le PDM ?

A

idéalisation vs. dévalorisation de l’estime de soi

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7
Q

les affects principaux de la personnalité narcissique selon le PDM ?

(4)

A

honte, humiliation, mépris, envie

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8
Q

la pensée pathologique à propos de soi chez le narcissique, selon le PDM ?

A

je dois être parfait

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9
Q

la pensée pathologique à propos des autres chez le narcissique, selon le PDM ?

A

les gens aiment la richesse, la beauté, le pouvoir, et la célébrité

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10
Q

défenses principales du SP narcissique, selon le PDM

A

idéalisation/dévalorisation

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11
Q

Expliquez l’expérience subjective principale des personnes narcissiques, selon le PDM.

A

L’expérience subjective principale des personnes narcissiques est un sentiment de vide et un manque de sens, qui requiert des rétroactions fréquentes de la part de l’extérieur quand à leur importance et leur valeur. Les individus narcissiques qui réussissent à obtenir ce retour, sous forme de statut, d’admiration de la part des autres, de richesse ou de succès peuvent ressentir une exaltation et un sentiment que tout leur est dû, agir de manière grandiose et arrogante, et traiter les autres avec mépris. Lorsque l’environnement ne démontre aucune preuve de leur valeur, ils peuvent alors tomber dans des affects dépressifs, se sentir humiliés et envieux du succès des autres. Ils entretiennent souvent des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de beauté ou de gloire, et il peut être douloureux d’être confrontés à leur manque de plaisir réel en relations ou au travail.

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12
Q

La personnalité décrit les individus narcissiques comme les plus grandioses, mais omet de considérer quoi ?

A

Omet de considérer les patients qui se présentent de façon timide, honteuse et qui évitent les relations. Souvent moins à succès (successful) que les parents grandioses, ils entretiennent toutefois de nombreuses fantaisies grandioses.

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13
Q

comment les narcissiques protègent-ils leur estime personnelle, selon le PDM ?

A

Les individus avec une personnalité narcissique dépensent beaucoup d’énergie à s’évaluer en comparaison aux autres. Ils protègent leur estime personnelle par une combinaison d’idéalisation et de dévalorisation des autres : lorsqu’ils idéalisent quelqu’un, ils se sentent spéciaux et importants par association avec cette personne ; lorsqu’ils dévalorisent quelqu’un, cela leur permet de se sentir supérieurs.

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14
Q

Comment se sentent les thérapeutes qui travaillent avec un patient narcissique, selon le PDM ?

A

Les thérapeutes qui travaillent avec ces patients tendent à se sentir grandement idéalisés, dévalorisés, ou occultés. Cela peut provoquer chez les thérapeutes une réaction de détachement, d’ennui, de la distration (rêveries), de l’irritation, de l’impatience, ou encore le sentiment d’être invisible pour le patient. Ils peuvent également, surtout si les blessures narcissiques sont évidentes chez le patient, avoir des réactions parentales (parental feelings). Gabbard (2009) note que les patients narcissiques, surtout ceux présentant une forme grandiose, peuvent donner l’impression de parler au thérapeute plutôt que de parler avec le thérapeute (« speaking “at” instead of speaking “to” »), ce qui rend difficile l’investissement du professionnel dans la relation thérapeutique.

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15
Q

il faut combien de manifestations du critère A selon le DSM, afin de pouvoir être diagnostiqué avec un trouble de personnalité narcissique ?

A

au moins 5

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16
Q

comment est l’attachement de la personne narcissique, selon la littérature ?

A

La littérature suggère un attachement insécure chez ces patients, qui résulterait de relations précoces imprévisibles, empreintes dans la confusion. Dans ce contexte développemental les enfants en viendraient à se priver eux-mêmes d’investissements émotionnels significatifs, et investiraient plutôt dans leur propre personne.

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17
Q

quel est le mode générale de fonctionnement (critère A) d’une personne avec un trouble de personnalité antisocial, selon le DSM ?

A

A. Mode général de mépris et de transgression des droits d’autrui qui survient depuis l’âge de 15 ans, comme en témoignent au moins 3 des manifestations suivantes :

  1. Incapacité de se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux, comme l’indique la répétition de comportements passibles d’arrestation
  2. Tendance à tromper par profit ou par plaisir, indiquée par des mensonges répétés, l’utilisation de pseudonymes ou des escroqueries
  3. Impulsivité ou incapacité à planifier à l’avance
  4. Irritabilité ou agressivité, indiquées par la répétition de bagarres ou d’agressions
  5. Mépris inconsidérée pour sa sécurité ou celle d’autrui
  6. Irresponsabilité persistante, indiquée par l’incapacité répétée d’assumer un emploi stable ou d’honorer des obligations financières.
  7. Absence de remords, indiquée par le fait d’être indifférent ou de se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autrui.
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18
Q

combien de manifestations faut-il pour satisfaire au critère A du diagnostic de TP antisocial, selon le DSM ?

A

au moins 3

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19
Q

pourquoi le PDM préfère le terme «psychopathique » au terme « antisocial » ?

A

Plusieurs personnes avec des personnalités psychopathiques ne sont pas antisociales, c’est0à-dire qu’elles ne sont pas nécessairement déviantes des normes sociales.

Dans certaines occupations, le comportement psychopathique est récompensé (ex : dans le monde de la finance).

Les personnalités psychopathiques peuvent être charmantes et même charismatiques. Ils peuvent lire les états émotionnels des autres avec une grande précision. Leur monde émotionnel est toutefois appauvri, leurs affects exprimés ne sont pas sincères la plupart du temps, et ont une intention de manipulation. Leur connexion affective aux autres est minime.

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20
Q

v ou f : le comportement psychopathique dans notre société est toujours puni

A

faux : dans certaines occupations, le comportement psychopathique est récompensé (dans le monde de la finance par exemple).

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21
Q

critère B du TP antisocial selon le DSM ?

A

B. L’individu est âgé d’au moins 18 ans

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22
Q

critère C du trouble de personnalité antisocial selon le DSM

A

C. Manifestation d’un trouble des conduites avant l’âge de 15 ans

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23
Q

critère D du trouble de personnalité antisocial selon le DSM

A

D. Les comportements antisociaux ne surviennent pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie ou d’un trouble bipolaire.

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24
Q

mode général (critère diagnostic A) chez le TP limite, selon le DSM

A

A. Mode général d’instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects avec une impulsivité marquée, qui est présent au début de l’âge adulte et dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :

1- efforts effrenés pour éviter les abandons réels ou imaginés (ne pas inclure comportements énumérés dans le critère 5)

2- mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisés par l’alternance entre les positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation

3- perturbation de l’identité : instabilité marquée et persistente de l’image ou de la notion de soi

4- impulsivité dans au moins 2 domaines potentiellement dommageables pour le sujet (ex : dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crise de boulimie - ne pas inclure les comportements énumérés dans le critère 5)

5- répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d’automutilation

6- instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (ex : dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)

7- sentiments chroniques de vide

8- colères intenses et inappropriées ou difficile à contrôler sa colère (ex : fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)

9- survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères.

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25
Q

combien de manifestations faut-il pour satisfaire au critère diagnostic A du TP limite, selon le DSM?

A

au moins 5

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26
Q

le conflit principal du style de personnalité limite selon le PDM

A

attachement envahissant/peur de l’abandon

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27
Q

les affects principaux du style de personnalité limite, selon le PDM

A

intenses en général, particulièrement rage, honte et peur

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28
Q

quelle est la pensée pathologique à propos de soi chez le style limite selon le PDM ?

A

« je ne sais pas qui je suis, je n’ai pas de sentiment de continuité »

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29
Q

quelle est la pensée pathologique à propos des autres chez le style limite selon le PDM ?

A

« les autres se caractérisent par leur effet sur moi, pas par leur subjectivité »

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30
Q

quelles sont les défenses principales du style limite selon le PDM ?

(5)

A
  • dissociation
  • identification projective
  • déni
  • mise en acte (acting out)
  • autres défenses primitives
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31
Q

dans la 1e version du PDM, nous utilisons le terme «limite » pour référer à quoi ?

A

Pour référer uniquement au niveau d’organisation de la personnalité.

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32
Q

Dans la 1e version du PDM, le terme « limite » est utilisé pour référer uniquement au niveau d’organisation de la personnalité. Depuis la publication de cette version, le concept de « personnalité limite » défini par les critères du DSM est devenu tellement omnipréseent que nous adoptons quoi maintenant ?

A

Nous adoptons maintenant le méthode Kernberg pour départager l’organisation limite et la personnalité limite.

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33
Q

selon les études, quel est l’attachement principal du style de personnalité limite, en général ?

A

Des études sur l’attachement ont identifié principalement un style d’attachement anxieux-désorganisé.

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34
Q

style d’attachement anxieux-désorganisé

A

Ce style d’attachement est caractérisé par des difficultés chroniques et à long terme dans la tolérance et la régulation des affects, et amène à percevoir les figures d’attachement (notamment les thérapeutes) à la fois comme des figures de sécurité et des figures épeurantes.

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35
Q

décrivez le lien entre le patient avec un style limite et le thérapeute

A

Des études sur l’attachement ont identifié principalement un style d’attachement anxieux-désorganisé. Ce style d’attachement est caractérisé par des difficultés chroniques et à long terme dans la tolérance et la régulation des affects, et amène à percevoir les figures d’attachement (notamment les thérapeutes) à la fois comme des figures de sécurité et des figures épeurantes. Cela amène les patients à traiter (les thérapeutes) de diverses açons confuses, oscillant entre un agrippement désespéré (desperate clinging), des attaques hostiles, et un état de détachement de type dissociatif.

Les individus limite sont reconnus pour êetre des patients difficiles, en partie parce qu’ils remettent en question le cadre thérapeutique ordinairement établi et évoquent des réactions contre-transférielles intenses, mais aussi parce qu’ils nécessitent des ajustement aux modèles de traitement auxquels la majorité des cliniciens sont formés.

Les patients avec un style de personnalité limite éprouvent des émotions qui deviennent hors de contrôle et atteignent des niveaux d’intensité extrêmes, compromettant leur capacité à atteindre un fonctionnement adapté. Ils ont tendance à catastrophiser, et ont beosin de la présence d’une autre personne pour les aider à réguler leurs affects et à s’apaiser. Néanmoins, quand une relation devient plus proche, ils ont tendance à craindre l’intrusion et parallèlement à avoir extrêmement peur d’être rejetés ou abandonnés.

Ces patients ont de la difficulté à comprendre les comportements, émotions et intentions des autres, qu’ils interprètent par le biais de la projection. Ils ont donc de la difficulté à adopter la perspective de l’autre. Ils ont tendance à percevoir les autres de façon clivée (bon ou mauvais). Ils ont également de la difficulté à éprouver un sentiment de continuité par rapport à leur expérience interne. Ils peuvent changer rapidement d’un affect à l’autre, d’une représentation de soi à une autre, et d’un état interne à un autre, sans remarquer les contradictions entre ces différents affects, représentations et états. En conséquence, ils peuvent être désorientés face à leurs propres comportements, et désorienter les autres également. Ils sont souvent (mais pas toujours), impulsifs et peuvent avoir du mal à maintenir des relations proches et satisfaisantes sur le long terme, ainsi que des vies professionnelles stables et satisfaisantes.

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36
Q

Que disent les neuroscientifiques sur ce qui cause le style de personnalité limite ?

A

Les neuroscientifiques font état de traumas précoces, qui peuvent avoir altéré les fonctions exécutives (et donc la capacité de régulation). Concernant l’étiologie, la littérature a pu démontrer des vulnérabilités génétiques, des troubles précoces au niveau de l’attachement, un arrêt développemental, ainsi que des traumas relationnels sévères. Le poids de chacun de ces facteurs dans le développement d’une personnalité limite varie d’une personne à l’autre.

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37
Q

toutes les approches développées pour le traitement des personnalités limites mettent l’accent sur quoi ?

(6 pts)

A
  • la primordialité d’une bonne aliance thérapeutique et la nécessité de la réparer lorsqu’elle se brise/s’abime (when it is damaged)
  • le rôle crucial des limites et l’aptitude essentielle des thérapeutes à tolérer la rage et les attaques des patients lorsque les limites sont maintenues
  • le découragement de la régression
  • la tolérance à l’inévitable intensité
  • l’importance que le patient ait accès à une figure thérapeutique authentique
  • LES TRAVAUX SOULIGNENT ÉGALEMENT LA NÉCESSITÉ POUR LE THÉRAPEUTE D’ALLER EN SUPERVISION ET EN THÉRAPIE
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38
Q

critère diagnostique A du trouble de personnalité histrionique selon le DSM

8 manifs

A

A. Mode général de réponses émotionnelles excessives et de quête d’attention, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :
1. La personne est mal à l’aise dans les situations où elle n’est pas au centre de l’attention d’autrui.
2. L’interaction avec autrui est souvent caractérisée par un comportement de séduction sexuelle inadaptée ou une attitude provoquante
3. Expression émotionnelle superficielle et rapidement changeante
4. Utilise régulièrement son aspect physique pour attirer l’attention sur soi
5. Manière de parler trop subjective mais pauvre en détails
6. Dramatisation, théâtralisme et exagération de l’expression émotionnelle
7. Suggestibilité, est facilement influencée par autrui ou par les circonstances
8. Considère que ses relations sont plus intimes qu’elles ne le sont en réalité.

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39
Q

combien de manifestations faut-il pour satisfaire au critère A du diagnostique de TP histrionique selon le DSM ?

A

au moins 5

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40
Q

conflit principal du style de personnalité histrionique selon le PDM

A

genre et pouvoir; dévalorisation inconsciente de son genre vs envie et peur du genre opposé

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41
Q

affects principaux du style de personnalité histrionique selon le PDM

A

peur, honte et culpabilité en contexte de compétition

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42
Q

défenses principales du style de personnalité histrionique selon le PDM

(4)

A
  • répression
  • sexualisation
  • conversion
  • mise en actes (acting out)
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43
Q
A
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44
Q

Quel est le rapport entre les individus avec un style de personnalité histrionique et les personnes du sexe opposé ? Quelle est la fonction défensive de ce rapport ?

A

Les individus avec un style de personnalité histrionique cherchent le pouvoir via la séduction envers les personnes du sexe opposé. Cette utilisation de la sexualité a une fonction défensive : masquer le sentiment de faiblesse ou de défectuosité ; accéder au sentiment de pouvoir et de conquête sur la personne de sexe opposé (qui est perçue comme excitante mais enviée).

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45
Q

quel est l’effet d’un patient histrionique de niveau névrotique sur le thérapeute si les 2 sont hétérosexuels ?

A

peuvent charmer et captiver les thérapeutes masculins, du moins initialement, mais ennuyer les thérapeutes féminines (bien que ce pattern ne soit pas universel)

inversement pour les patients masculins

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46
Q

quelle est la relation entre un patient avec un SP histironique d’organisation limite et le thérapeute ?

A

La séduction du patient tend à susciter de la peur et de l’exaspération car leurs affects inconscients les poussent à agir plutôt qu’à parler. Ils peuvent se montrer ouvertement séducteurs, de sorte que ce soit perçu par le thérapeute comme alarmant ou perturbant.

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47
Q

que peut-il se produire chez le clinicien à mesure que le suivi d’une personnalité de style histrionique progresse ?

A

Avec la progression du suivi, les conflits et inconforts du clinicien entourant les enjeux du genre, du pouvoir et de la sexualité pourraient émerger.

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48
Q

comment peuvent se sentir les thérapeutes du même genre que leur patient avec un SP histrionique ? Et ceux du genre opposé?

A

les thérapeutes du même genre que le patient (« therapists whose gender is devalued ») peuvent se sentir irrités et rabaissés ; les thérapeutes du genre opposé peuvent se sentir narcissiquement valorisés initialement, puis se sentir plus tard manipulés ou utilisés/objectifiés.

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49
Q

de quoi peut bénéficier une personne avec un SP histrionique en thérapie, selon le PDM ?

A

Ces patients peuvent bénéficier à la fois de l’aspect relationnel et de l’aspect interprétatif de la thérapie. La relation thérapeutique permet une dynamique relationnelle nouvelle, dans laquelle le thérapeute de sexe opposé n’est pas séducteur ni séductible ; ou dans laquelle le thérapeute de même sexe n’entre pas en compétition avec le patient et n’est pas nonplus impuissant ou inefficace (ineffectual).

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50
Q

décrivez la personnalité dépressive selon le DSM

A

il n’y a pas de personnalité dépressive dans le DSM, seulement dans le PDM

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51
Q

préoccupation principale de la personnalité dépressive

A

critique de soi et autopunition ; perte

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52
Q

affects principaux de la personnalité dpressive

3

A

tristesse, culpabilité, honte

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53
Q

pensée pathologique à propos de soi de la personnalité dépressive

2

A

«je suis fondamentalement inadéquat »,

« j’ai perdu quelque chose/quelqu’un d’essentiel à mon bien-être »

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54
Q

pensée pathologique à propos des autres de la personnalité dépressive

A

«les gens qui me connaîtront vraiment vont me rejeter »

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55
Q

défenses principales de la personnalité dépressive (2)

A

introjection

idéalisation de soi/dévalorisation des autres

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56
Q

quelle est la différence entre les troubles dépressifs et la personnalité dépressive ?

A

Ils peuvent apparaître de façon concomitante, mais il est possible d’avoir un sans avoir l’autre.

La personnalité peut être distinguée des troubles de l’humeur. Elle est plus constante, tandis que les troubles de l’humeur tendent à être épisodiques, avec de longues phases de rémission. Dans le contexte d’une personnalité dépressive, le clinicien est face
des thématiques bien enracinées dans la personnalité du patient
, qui s’intensifient en contexte de stress. Dans le contexte d’un trouble de l’humeur le clinicien fait plutôt face à d’importants symptômes végétatifs (ralentissement moteur, perturbation de l’appétit, du sommeil, etc.) et à un décalage important entre la sévérité avec laquelle l’humeur est acffectée et le fonctionnement psychologique habituel du client.

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57
Q

les individus avec une personnalité dépressive ont quelle type de relation avec le plaisir et sentiments positifs ?

A

les individus avec une personnalité dépressive sont en conflit face aux expériences de plaisir, et tendent à inhiber les sentiments positifs comme la joie, l’excitation et la fierté.

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58
Q

les 2 types de dépressivité que distinguent Blatt et al.

A

la dépressivité introjectée

la dépressivité anaclytique

Des auteurs ont identifié des syndromes de personalité dépressive dans lesquels à la fois le style introjecté et le style anaclytique sont présents

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59
Q

la personnalité introjectée

selon Blatt et al.

A

caractérisée par la critique de soi, l’auto-punition et la culpabilité

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60
Q

la dépressivité anaclytique

selon Blatt et al.

A

caractérisée par la sensibilité à la perte et au rejet, le sentiment de honte, et les sentiments de tristesse et d’être inadéquat

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61
Q

Comment sont les individus de type dépressif introjecté ?

A

Se réprimandent eux-mêmes pour des défauts/manquements réels ou imaginés et ils répondent à l’échec par la conviction qu’ils sont
à blâmer (un mécanisme cognitif que les thérapeutes cognitifs comportementaux appellent le style d’attribution). Cette tendance à se blâmer eux-mêmes peut être un résidu, pour ceux ayant grandi dans un milieu familial difficile, du déni qui s’opère face aux figures d’attachement ayant été négligentes, abusives, ou fragiles (des représentations qui sont trop épeurantes). Ils attribuent alors leur souffrance à eux-mêmes. De ce fait, les personnalités dépressives de type introjecté travaillent fort pour être « bons », mais atteignent rarement leurs propres attentes.

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62
Q

Comment sont les individus de type dépressif anaclitique ?

A

Sont connus pour leur détresse et leur désorganisation face à la perte et à la séparation. Leur psyché est organisée autour des thèmes de la relation, de l’affection, la confiance, l’intimité et du manque de chaleur (relationnelle). Ils se sentent seuls, incomplets, vides, impuissants et faibles plutôt que perfectionnistes et critiques envers eux-mêmes. Ils se plaignent souvent d’un désespoir existentiel, et du sentiment que la vie est creuse, qu’elle n’a pas de sens.

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63
Q

décrivez le contre-transfert avec des patients ayant une personnalité dépressive

A

Le contre-transfert avec ces patients, particulièrement ceux qui ont un plus haut niveau d’organisation (névrotique), est généralement positif. Les séances se passent dans un sentiment de coopération et de collaboration ; les patients et les thérapeutes développement souvent des sentiments chaleureux l’un pour l’autre ; les cliniciens rapportent souvent se sentir bien avec eux-mêmes et dans leur travail. Ils sont perçusw comme de « bons »patients. Le défi clinique est de reconnaître que les sentiments positifs peuvent provenir des schémas relationnels que le patient doit justement changer pour que le traitement ait un effet durable. Plus spécifiquement, il est probable que le thérapeute se sente bien parce que le client ese en train de recréer une dynamique dans laquelle il me de côté ses propres besoins au profit de ceux des autres, acceptant de prendre sur eux la responsabilité et le blâme des inévitables déceptions et frustrations qui pourraient survenir au cours du traitement ; ou se défendant inconsciemment contre l’insatisfaction et les frustrations qu’eux-mêmes peuvent éprouver dans la relation thérapeutique.

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64
Q

Comment le clinicien doit-il aborder les émotions négatives chez un patient avec une personnalité dépressive ?

A

Le clinicien doit reconnaître et accueillir les émotions négatives du patient, en particulier l’hostilité et la critique.

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65
Q

répression

A

C’est le choix conscient de mettre de côté des pensées ou émotions troublantes sans les faire disparaître de la conscience

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66
Q

conversion

A

un mécanisme de défense dans lequel des conflits ou émotions psychologiques inconscients sont transformés en symptômes physiques, souvent de type moteur ou sensoriel (comme une paralysie, des tremblements, ou une perte de sensibilité). Ces symptômes n’ont pas de cause médicale identifiable et sont généralement associés aux troubles de conversion ou troubles somatoformes

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67
Q

introjection

A

Un mécanisme de défense dans lequel une personne incorpore en elle-même des caractéristiques, des valeurs ou des attitudes d’une autre personne, souvent pour gérer l’angoisse ou l’insécurité. Chez les personnes avec un trouble de personnalité dépressif, cela peut se manifester par l’intériorisation de critiques ou de jugements négatifs reçus de figures d’autorité, renforçant ainsi une vision négative d’elles-mêmes.

Exemple : Quelqu’un qui a souvent été critiqué par ses parents pour ne pas être assez performant pourrait introjecter ces critiques et se voir en permanence comme “incompétent,” même en l’absence de preuves, ce qui alimente son état dépressif.

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68
Q

Quelle est la différence entre des dynamiques dépressives et masochistes ?

A

Bien que toutes deux impliquent de la souffrance émotionnelle, les dynamiques dépressives et masochistes diffèrent et nécessitent des approches thérapeutiques distinctes.

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69
Q

Qu’est-ce que le masochisme en psychanalyse ?

A

Le masochisme désigne une gamme de comportements liés aux à l’investissement de la souffrance, ayant des origines et fonctions variées, plutôt qu’un concept unitaire.

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70
Q

À quels styles de personnalité le masochisme peut-il être lié ?

A

Le masochisme peut être lié à des styles de personnalité comme les personnalités sadique, narcissique, dépendante, dépressive et paranoïaque, chacun présentant des nuances dans la dynamique de souffrance.

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71
Q

Qu’est-ce que le “masochisme moral” ?

A

Le masochisme moral est une forme de masochisme où la souffrance et l’auto-privation sont vues comme une vertu, renforçant l’estime de soi de la personne.

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72
Q

Comment se manifeste le “masochisme moral” chez les professionnels de la relation d’aide ?

A

Ces professionnels tendent à répondre aux besoins des autres en négligeant les leurs, renforçant leur estime par leur sacrifice personnel.

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73
Q

Comment une dynamique masochiste peut-elle affecter la relation thérapeutique ?

A

Certains patients pensent que le thérapeute s’intéresse à eux uniquement à cause de leur souffrance, ce qui peut freiner leur progression vers un mieux-être.

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74
Q

Pourquoi certains patients avec une dynamique masochiste résistent-ils à l’aide thérapeutique ?

A

Certains croient inconsciemment que leur souffrance leur garantit une “récompense” ou compensation ; cette conviction peut les amener à résister aux efforts du thérapeute pour les aider.

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75
Q

Les individus avec un type de personnalité dépressive introjecté se réprimandent eux-mêmes pour des défauts/manquements réels ou imaginés et ils répondent à l’échec par la conviction qu’ils sont à blâmer. Ceci est un mécanisme cognitif que les thérapeutes comportementaux apepllent comment ?

A

style d’attribution

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76
Q

En tant que thérapeute, que faire quand la critique et la punition (introjecté) sont saillantes chez un patient dépressif ?

A

Aider le patient à comprendre comment il retourne sa colère et son insatisfaction contre lui-même en guise de défense.

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77
Q

En tant que thérapeute, que faire quand les thématiques de perte (anaclitiques) sont saillantes ?

A

Accepter l’expérience émotionnelle de blâme du patient dans le contexte relationnel thérapeutique.

Le clinicien doit également l’aider à identifier ce qui a été perdu pour qu’il puisse ensuite investir dans ce que la vie lui offre actuellement.

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78
Q

Quels sont les deux aspects de la psychothérapie bénéfiques pour les patients dépressifs ?

A

Les patients dépressifs peuvent bénéficier de l’aspect relationnel et interprétatif de la psychothérapie.

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79
Q

quelle personnalité narcissique du PDM est l’équivalente de celle du DSM ?

A

narcissisme grandiose

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80
Q

quelle personnalité narcissique du PDM est quivalente au trouble de personnalité antisocial du DSM ?

A

narcissisme malin

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81
Q

qui suis-je ? : Mode général de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d’être admiré et de manque d’empathie qui sont déjà présents au début de l’âge adulte et sont présents dans divers contextes.

A

TP narcissique (DSM)

82
Q

ceci = manifestation possible de quel trouble ?: la personne a un sens grandiose de sa propre importance (p. ex., surestime ses réalisations et ses capacités, s’attend à être reconnue comme supérieure sans avoir accompli quelque chose en rapport);

A

narcissique

83
Q

ceci = manifestation possible de quel trouble ? : est absorbée par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté ou d’amour idéal

A

TP narcissique (DSM)

84
Q

ceci = manifestation possible de quel trouble ? : pense être «spéciale» et unique et ne pouvoir être admise ou comprise que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau;

A

tp narcissique (DSM)

85
Q

ceci = manfiestation possible de quel trouble ? : a un besoin excessif d’être admirée;

A

tp narcissique dsm

86
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : pense que tout lui est dû: s’attend sans raison à bénéficier d’un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits;

A

tp narcissique

87
Q

ceci = manif de quel trouble ? : exploite l’autre dans les relations interpersonnelles: utilise autrui pour parvenir à ses propres fins;

A

tp narcissique
antisociale

88
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : manque d’empathie: n’est pas disposée à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins d’autrui;

A

tp narcissique
antisociale

89
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? :envie souvent les autres, et croit que les autres l’envient

A

tp narcissique

90
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : fait preuve d’attitudes et de comportements arrogants et hautains.

A

tp narcissique

91
Q

Le tp narcissique du dsm peut se manifester de la manière suivante : exploite l’autre dans les relations interpersonnelles: utilise autrui pour parvenir à ses propres fins.

Comment faire la différence avec le tp antisociale ?

A

Le narcissique exploite pour maintenir une image valorisée de lui-même, tandis que l’antisocial exploite de façon plus instrumentale, souvent sans se soucier de l’impact sur autrui.

92
Q

le tp narcissique du dsm peut se manifeste par un manque d’empathie. Comment faire la différence avec le manque d’empathie chez la personne avec un tp antisociale ?

A

Le narcissique manque d’empathie par égocentrisme, tandis que l’antisocial manifeste un manque d’empathie plus volontaire et méprisant.

93
Q

qui suis-je ? : Conflit principal = idéalisation vs dévalorisation de l’estime de soi

A

sp narcissique pdm

94
Q

qui suis-je ? : Affects principaux = honte, humiliation, mépris, envie

A

sp narcissique (pdm)

95
Q

qui suis-je ? : Pensée pathologique à propos de soi = Je dois être parfait

A

sp narcissique (pdm)

96
Q

qui suis-je ? : Pensée pathologique à propos des autres = Les gens aiment la richesse, la beauté, le pouvoir, et la célébrité

A

sp narcissique pdm

97
Q

qui suis-je ? : Défenses principales = idéalisation/dévalorisation

A

personnalité narcissique (pdm)

98
Q

qui suis-je ? : mon expérience subjective principale est un sentiment de vide et un manque de sens, qui requiert des rétroactions fréquentes de la part de l’extérieur quant à leur importance et leur valeur.

A

sp narcissique (pdm)

99
Q

L’expérience subjective principale des personnes narcissiques est un sentiment de vide et un manque de sens, qui requiert des rétroactions fréquentes de la part de l’extérieur quant à leur importance et leur valeur. Que ce passe-t-il pour ceux qui réussissent à obtenir ce retour ?

A

Les individus narcissiques qui réussissent à obtenir ce retour, sous forme de statut, d’admiration de la part des autres, de richesse ou de succès peuvent ressentir une exaltation et un sentiment que tout leur est dû, agir de manière grandiose et arrogante, et traiter les autres avec mépris.

100
Q

L’expérience subjective principale des personnes narcissiques est un sentiment de vide et un manque de sens, qui requiert des rétroactions fréquentes de la part de l’extérieur quant à leur importance et leur valeur. Que ce passe-t-il pour ceux qui ne réussissent pas à obtenir ce retour ?

A

Lorsque l’environnement ne démontre aucune preuve de leur valeur, ils peuvent alors tomber dans des affects dépressifs, se sentir humiliés et envieux du succès des autres. Ils entretiennent souvent des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de beauté ou de gloire, et il peut être douloureux d’être confrontés à leur manque de plaisir réel en relations ou au travail.

101
Q

la personnalité narcissique du DSM décrit les individus les plus grandioses, mais omet de considérer quoi ?

A

Omet de considérer les patients qui se présentent de façon timide, honteuse, et qui évitent les relations. Souvent moins à succès (successful) que les patients grandioses, ils entretiennent toutefois de nombreuses fantaisies grandioses.

102
Q

La littérature suggère quel genre d’attachement chez les patients narcissiques ? Quel est l’étiologie ?

A

La littérature suggère un attachement insécure chez ces patients, qui résulterait de relations précoces imprévisibles, empreintes de confusion. Dans ce contexte développemental les enfants en viendraient à se priver eux-mêmes d’investissements émotionnels significatifs, et investiraient plutôt leur propre personne.

103
Q

qui suis-je ? : je dépense beaucoup d’énergie à m’évaluer en comparaison aux autres. Je protège mon estime personnelle par une combinaison d’idéalisation et de dévalorisation des autres: lorsque j’idéalise quelqu’un, je me sentent spéciale et importante par association avec cette personne ; lorsque je dévalorise quelqu’un, cela me permet de me sentir supérieur.

A

sp narcissique (pdm)

104
Q

les individus avec une personnalité narcissique dépensent bcp d’énergie à faire quoi ?

A

Beaucoup d’énergie à s’évaluer en comparaison aux autres. Ils protègent leur estime personnelle par une combinaison d’idéalisation et de dévalorisation des autres: lorsqu’ils idéalisent quelqu’un, ils se sentent spéciaux et importants par association avec cette personne ; lorsqu’ils dévalorisent quelqu’un, cela leur permet de se sentir supérieurs.

105
Q

qui suis-je ? : Les thérapeutes qui travaillent avec ces patients tendent à se sentir grandement idéalisés, dévalorisés, ou occultés. Cela peut provoquer chez les thérapeutes une réaction de détachement, d’ennui, de la distraction (rêveries), de l’irritation, de l’impatience, ou encore le sentiment d’être invisible pour le patient. Ils peuvent également, surtout si les blessures de ce style de personnalité sont évidentes chez le patient, avoir des réactions parentales (parental feelings).

A

sp narcissique (pdm)

106
Q

qui suis-je ? : Gabbard (2009) note que ces patients , surtout ceux présentant une forme grandiose, peuvent donner l’impression de parler au thérapeute plutôt que de parler avec le thérapeute («speaking ‘at’ instead of speaking ‘to’ the therapist»), ce qui rend difficile l’investissement du professionnel dans la relation thérapeutique.

A

sp narcissique (pdm)

107
Q

Le narcissisme peut occasionner une peur du progrès dans la thérapie. Le progrès signifierait qu’il y avait initialement quelque chose à améliorer. En quoi est-ce que ceci = pression pour le thérapeute ?

A

Le progrès signifierait qu’il y avait initialement quelque chose à améliorer

Parallèlement, l’idéalisation du thérapeute par le patient peut affliger le thérapeute de la pression d’être intelligent – tout en ne devant pas l’être autant que le patient, qui se comparera au thérapeute.

108
Q

qui suis-je ? : Mode général de mépris et de transgression des droits d’autrui qui survient depuis l’âge de 15 ans,

A

tp antisocial (dsm)

109
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : incapacité de se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux, comme l’indique la répétition de comportements passibles d’arrestation

A

tp antisocial dsm

110
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : tendance à tromper par profit ou par plaisir, indiquée par des mensonges répétés, l’utilisation de pseudonymes ou des escroqueries

A

tp antisocial dsm

111
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : impulsivité ou incapacité à planifier à l’avance

A

tp antisocial dsm

112
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? :irritabilité ou agressivité, indiquées par la répétition de bagarres ou d’agressions

A

tp antisocial dsm

113
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : mépris inconsidéré pour sa sécurité ou celle d’autrui

A

tp antisocial dsm

114
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : irresponsabilité persistante, indiquée par l’incapacité répétée d’assumer un emploi stable ou d’honorer des obligations financières

A

tp antisocial dsm

115
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : absence de remords, indiquée par le fait d’être indifférent ou de se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autrui

A

tp antisocial

116
Q

quelle âge doit avoir une personne pour être diagnostiqué avec un tp antisocial du dsm ?

A

au moins 18 ans

manifestation d’un trouble des conduites avant l’âge de 15 ans

117
Q

pourquoi le pdm préfère le terme « psychopathique » à antisocial ?

A

Plusieurs personnes avec des personnalités psychopathiques ne sont pas antisociales, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas nécessairement déviantes des normes sociales.

Dans certaines occupations mêmes, le comportement psychopathique est récompensé. (ex : finance)

Les personnalités psychopathiques peuvent être charmantes et même charismatiques. Ils peuvent lire les états émotionnels des autres avec une grande précision. Leur monde émotionnel est toutefois appauvri, leurs affects exprimés ne sont pas sincères la plupart du temps, et ont une intention de manipulation. Leur connexion affective aux autres est minime.

118
Q

décrivez l’attachement des personnes psychopathes, selon le pdm

A

Leur indifférence aux sentiments et besoins des autres, incluant leur manque de remords après avoir blessé les autres, reflète un trouble grave de l’attachement précoce.

119
Q

qui suis-je ? : Leur indifférence aux sentiments et besoins des autres, incluant leur manque de remords après avoir blessé les autres, reflète un trouble grave de l’attachement précoce.

A

sp psychopathique pdm

120
Q

qui suis-je ? : Les thérapeutes qui travaillent avec ces individus peuvent se sentir initialement charmés, et ensuite profondément perturbés. Ils n’ont pas le sentiment habituel de connexion émotionnelle, et peuvent ressentir une appréhension, une nervosité, voire se sentir «sous l’emprise» de leurs patients ; des réactions contre-transférentielles très informatives.

A

sp psychopathe pdm

121
Q

en premier lieu, le thérapeute d’une personne avec un sp psychopathe doit se préoccuper de quoi ?

A

Tout antécédent connu de violence chez un patient qui coexiste avec ces réactions émotionnelles pénibles devrait inciter un thérapeute à se préoccuper en premier lieu de questions relatives à sa propre sécurité.

122
Q

qui suis-je ?: Tout antécédent connu de violence chez ce type de patient qui coexiste avec ces réactions émotionnelles pénibles devrait inciter un thérapeute à se préoccuper en premier lieu de questions relatives à sa propre sécurité.

A

sp psychopathe pdm

123
Q

qui suis-je ? : Mode général d’instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects avec une impulsivité marquée, qui est présent au début de l’âge adulte et dans des contextes divers.

A

tp limite dsm

124
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés

A

tp limite dsm

125
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisé par l’alternance entre les positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation ;

A

tp limite dsm

126
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : perturbation de l’identité : instabilité marquée et persistante de l’image ou de la notion de soi 

A

tp limite dsm

127
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (ex. : dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie)

A

tp limite dsm

128
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d’automutilations ;

A

tp limite dsm

129
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (ex. : dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours) ;

A

tp limite dsm

130
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : sentiments chroniques de vide

A

tp limite dsm

131
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (ex. : fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées) ;

A

tp limite dsm

132
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères.

A

tp limite dsm

133
Q

une manifestation possible du tp limite selon le dsm est un mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisé par l’alternance entre les positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation. Comment différencier avec le tp narcissique ?

A

Le borderline alterne entre idéalisation et dévalorisation par peur de l’abandon, tandis que le narcissique le fait par besoin de maintenir son image et d’obtenir de l’admiration.

134
Q

une manifestation possible du tp limite selon le dsm est une instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur . Comment différencier avec les troubles de l’humeur ?

A

tp limite = dure habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours

135
Q

une des manifestations possibles du tp limite est une survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères. Comment différencier avec le tp/sp paranoïaque ?

A

l’idéation persécutoire dans le TP limite est brève et déclenchée par le stress, tandis que dans le TP paranoïaque, elle est persistante et indépendante des situations stressantes

136
Q

qui suis-je ? : Conflit principal = attachement envahissant / peur de l’abandon

A

sp limite pdm

137
Q

qui suis-je ? : Affects principaux = intenses en général ; particulièrement rage, honte et peur

A

sp limite pdm

138
Q

qui suis-je ? : Pensée pathologique à propos de soi = «je ne sais pas qui je suis, je n’ai pas de sentiment de continuité»

A

sp limite pdm

139
Q

qui suis-je ? : Pensée pathologique à propos des autres = «les autres se caractérisent par leur effet sur moi, pas par leur subjectivité»

A

sp limite pdm

140
Q

qui suis-je ? : Défenses principales = dissociation, identification projective, déni, mise en acte (acting out) et autres défenses primitives

A

sp limite pdm

141
Q

qui suis-je ? : nous utilisons maintenant la méthode Kernbert pour différencier le niveau d’organisation du style de personnalité

A

sp limite pdm

142
Q

qui suis-je ? : Des études sur l’attachement ont identifié principalement un style d’attachement anxieux-désorganisé. Ce style d’attachement est caractérisé par des difficultés chroniques et à long terme dans la tolérance et la régulation des affects, et amène à percevoir les figures d’attachement (notamment les thérapeutes) à la fois comme des figures de sécurité et des figures épeurantes. Cela amène les patients à les traiter (les thérapeutes) de diverses façons confuses, oscillant entre un agrippement désespéré (desperate clinging), des attaques hostiles, et un état de détachement de type dissociatif.

A

sp limite pdm

143
Q

qui suis-je : Les neuroscientifiques font état de traumas précoces, qui peuvent avoir altéré les fonctions exécutives (et donc la capacité de régulation). Concernant l’étiologie, la littérature a pu démontrer des vulnérabilités génétiques, des troubles précoces au niveau de l’attachement, un arrêt développemental, ainsi que des traumas relationnels sévères. Le poids de chacun de ces facteurs dans le développement d’une personnalité avec ce sp varie d’une personne à l’autre.

A

sp limite pdm

144
Q

qui suis-je ? : les individus avec ce sp sont reconnus pour être des patients difficiles, en partie parce qu’ils remettent en question le cadre thérapeutique ordinairement établi et évoquent des réactions contre-transférentielles intenses, mais aussi parce qu’ils nécessitent des ajustements aux modèles de traitement auxquels la majorité des cliniciens sont formés.

A

sp limite pdm

145
Q

qui suis-je ? : Ces patients éprouvent des émotions qui deviennent hors de contrôle et atteignent des niveaux d’intensité extrêmes, compromettant leur capacité à atteindre un fonctionnement adapté.

A

sp limite pdm

146
Q

qui suis-je ? : Ils ont tendance à catastrophiser, et ont ainsi besoin de la présence d’une autre personne pour les aider à réguler leurs affects et à s’apaiser. Néanmoins, quand une relation devient plus proche, ils ont tendance à craindre l’intrusion et parallèlement à avoir extrêmement peur d’être rejetés ou abandonnés.

A

sp limite pdm

147
Q

qui suis-je ? : Ces patients ont de la difficulté à comprendre les comportements, émotions, et intentions des autres, qu’ils interprètent par le biais de la projection. Ils ont donc de la difficulté à adopter la perspective de l’autre.

A

sp limite pdm

148
Q

*

qui suis-je ? : Ils ont tendance à percevoir les autres de façon clivée (bon ou mauvais).

A

sp limite pdm

149
Q

qui suis-je ? : ces patients ont de la difficulté à éprouver un sentiment de continuité par rapport à leur expérience interne. Ils peuvent changer rapidement d’un affect à l’autre, d’une représentation de soi à une autre, et d’un état interne à un autre, sans remarquer les contradictions entre ces différents affects, représentations et états. En conséquence, ils peuvent être désorientés face à leurs propres comportements, et désorienter les autres également.

A

sp limite pdm

150
Q

qui suis-je ? : Ils sont souvent (mais pas toujours) impulsifs et peuvent avoir du mal à maintenir des relations proches et satisfaisantes sur du long terme, ainsi que des vies professionnelles stables et satisfaisantes.

A

sp limite pdm

151
Q

*

toutes les approches développées pour le traitement des personnalités limites mettent l’accent sur quoi ?

A

la primordialité d’une bonne alliance thérapeutique et la nécessité de la réparer lorsqu’elle se brise/s’abime (when it is damaged)

152
Q

qu’est-ce que le rôle crucial des limites et l’aptitude essentielle des thérapeutes ?

A

le rôle crucial des limites et l’aptitude essentielle des thérapeutes à tolérer la rage et les attaques des patients lorsque les limites sont maintenues ; le découragement de la régression : la tolérance à l’inévitable intensité ; l’importance que le patient ait accès à une figure thérapeutique authentique.

Les travaux soulignent également la nécessité pour le thérapeute d’aller en supvervision et en thérapie.

153
Q

qui suis-je ? : Mode général de réponses émotionnelles excessives et de quête d’attention, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers,

A

tp histrionique dsm

154
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : La personne est mal à l’aise dans les situations où elle n’est pas au centre de l’attention d’autrui ;

A

tp histrionique dsm

155
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : l’interaction avec autrui est souvent caractérisée par un comportement de séduction sexuelle inadaptée ou une attitude provoquante ;

A

tp hisitrionique dsm

156
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? :expression émotionnelle superficielle et rapidement changeante ;

A

tp histrionique dsm

157
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : utilise régulièrement son aspect physique pour attirer l’attention sur soi ;

A

tp histrionique dsm

158
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : manière de parler trop subjective mais pauvre en détails ;

A

tp histrionique dsm

159
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? :dramatisation, théâtralisme et exagération de l’expression émotionnelle ;

A

tp histrionique dsm

160
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : suggestibilité, est facilement influencée par autrui ou par les circonstances ;

A

tp histrionique dsm

161
Q

ceci = manif possible de quel trouble ? : considère que ses relations sont plus intimes qu’elles ne le sont en réalité.

A

tp histrionique dsm

162
Q

qui suis-je ? : Conflit principal = Genre et pouvoir ; dévalorisation inconsciente de son genre vs envie et peur du genre opposé

A

sp histrionique pdm

163
Q

qui suis-je ? : Affects principaux = peur, honte et culpabilité en contexte de compétition

A

sp histrionique pdm

164
Q

qui suis-je ? : Défenses principales = Répression, sexualisation, conversion, mise en actes (acting out)

A

sp histrionique pdm

165
Q

qui suis-je ? : ces individus cherchent le pouvoir via la séduction envers les personnes du sexe opposé. Cette utilisation de la sexualité a une fonction défensive: masquer le sentiment de faiblesse ou de défectuosité ; accéder au sentiment de pouvoir et de conquête sur la personne de sexe opposé (qui est perçue comme excitante mais enviée).

A

sp histrionique pdm

166
Q

qui suis-je ? : Quand le thérapeute et le patient sont hétérosexuels, les femmes de niveau névrotique avec ce style de personnalité peuvent charmer et captiver les thérapeutes masculins, du moins initialement, mais ennuyer les thérapeutes féminines (bien que ce pattern ne soit pas universel). Et inversement pour les patients masculins.

A

sp histrionique pdm

167
Q

qui suis-je ? : À un niveau d’organisation limite, la séduction du patient tend à susciter de la peur et de l’exaspération car leurs affects inconscients les poussent à agir plutôt qu’à parler. Ils peuvent se montrer ouvertement séducteurs, de sorte que ce soit perçu par le thérapeute comme alarmant ou perturbant

A

sp histrionique pdm

168
Q

qui suis-je ? : Avec la progression du suivi, les conflits et inconforts du clinicien entourant les enjeux du genre, du pouvoir et de la sexualité pourraient émerger

A

sp histrionique pdm

169
Q

qui suis-je ? : Les thérapeutes de même genre que le patient («therapists whose gender is devalued») peuvent se sentir irrités et rabaissés ; les thérapeute du genre opposé peuvent se sentir narcissiquement valorisés initialement, puis se sentir plus tard manipulés ou utilisés/objectifiés.

A

sp histrionique pdm

170
Q

qui suis-je ?: Ces patients peuvent bénéficier à la fois de l’aspect relationnel et de l’aspect interprétatif de la thérapie. La relation thérapeutique permet une dynamique relationnelle nouvelle, dans laquelle le thérapeute de sexe opposé n’est pas séducteur ni séductible ; ou dans laquelle le thérapeute de même sexe n’entre pas en compétition avec le patient et n’est pas non plus impuissant et inefficace (ineffectual)

A

sp histrionique pdm

171
Q

qui suis-je ? : préoccupation principale = critique de soi et auto-punition ; perte

A

sp dépressive pdm

172
Q

qui suis-je ? : élément central = critique de soi

A

sp dépressive de type introjecté

pdm

173
Q

qui suis-je ? : élément central = perte

A

sp dépressive de type anaclytique

pdm

174
Q

qui suis-je ? : Affects principaux = tristesse, culpabilité, honte

A

sp dépressive pdm

175
Q

qui suis-je ? : Pensée pathologique à propos de soi = «je suis fondamentalement inadéquat », «j’ai perdu quelque chose/quelqu’un d’essentiel à mon bien-être»

A

sp dépressive pdm

176
Q

qui suis-je ? : pensée pathologique à propos de soi = je suis fondamentalement inaéquat

A

sp dépressive introjecté pdm

177
Q

qui suis-je ? : pensée pathologique à propos de soi = jai perdu qqchose/qqn d’essentiel à mon bien-être

A

sp dépressive pdm

178
Q

qui suis-je ?: Pensée pathologique à propos des autres = «les gens qui me connaîtront vraiment vont me rejeter»

A

sp dépressive pdm

179
Q

qui suis-je ?: Défenses principales = introjection, idéalisation de soi / dévalorisation des autres

A

sp dépressive pdm

180
Q

v ou f : il est impossible d’avoir un trouble dépressif ET une personnalité dépressive

A

faux

ils peuvent apparaître de façon concomitante, mais il est également possible d’avoir une personnalité dépressive sans trouble dépressif, et inversement.

181
Q

quelle est la différence entre la personnalité dépressive (pdm) et un trouble de l’humeur ?

A

La personnalité peut être distinguée des troubles de l’humeur. Elle est plus constante, tandis que les troubles de l’humeur tendent à être épisodiques, avec de longues phases de rémission.

182
Q

différence de ce à quoi le clinicien va faire face avec un client ayant un trouble dépressif vs personnalité dépressive ?

A

Dans le contexte d’une personnalité dépressive, le clinicien est face à des thématiques bien enracinées dans la personnalité du patient, qui s’intensifient en contexte de stress.

Dans le contexte d’un trouble de l’humeur, le clinicien fait plutôt face à d’importants symptômes végétatifs (ralentissement moteur, perturbation de l’appétit, du sommeil, etc), et à un décalage important entre la sévérité avec laquelle l’humeur est affectée et le fonctionnement psychologique habituel du client.

183
Q

selon le pdm, es individus avec une perosnnalité dépressive sont en conflit face à quoi ?

A

Sont en conflit face aux expériences de plaisir, et tendent à inhiber les sentiments positifs comme la joie, l’excitation, et la fierté.

184
Q

les 2 types de personnalité dépressive selon Blatt et al.

A

la dépressivité introjectée, caractérisée par la critique de soi, l’auto-punition et la culpabilité ;

la dépressivité anaclytique, caractérisée par la sensibilité à la perte et au rejet, le sentiment de honte, et les sentiments de tristesse et d’être inadéquat.

Des auteurs ont identifié des syndromes de personnalité dépressive dans lesquels à la fois le style introjecté et le style anaclitique sont présents.

185
Q

qui suis-je ? : Ces individus se réprimandent eux-mêmes pour des défauts/manquements réels ou imaginés et ils répondent à l’échec par la conviction qu’ils sont à blâmer (un mécanisme cognitif que les thérapeutes cognitifs comportementaux appellent le style d’attribution). Cette tendance à se blâmer eux-mêmes peut être un résidu, pour ceux ayant grandi dans un milieu familial difficile, du déni qui s’opère face aux figures d’attachement ayant été négligentes, abusives, ou fragiles (des représentations qui sont trop épeurantes). Ils attribuent alors leur souffrance à eux-mêmes. De ce fait, ces personnalités travaillent fort pour être «bons», mais atteignent rarement leurs propres attentes.

A

sp dépressif introjecté

186
Q

qui suis-je ? : sont connus pour leur détresse et leur désorganisation face à la perte et la séparation. Leur psyché est organisée autour des thèmes de la relation, de l’affection, la confiance, l’intimité, et du manque de chaleur (relationnelle). Ils se sentent seuls, incomplets, vides, impuissants et faibles plutôt que perfectionnistes et critiques envers eux-mêmes. Ils se plaignent souvent d’un désespoir existentiel, et du sentiment que la vie est creuse, qu’elle n’a pas de sens.

A

sp dépressif anaclitique

187
Q

qui suis-je ? : Le contre-transfert avec ces patients, particulièrement avec ceux qui ont un plus haut niveau d’organisation (névrotique), est généralement positif. Les séances se passent dans un sentiment de coopération et de collaboration ; les patients et les thérapeutes développent souvent des sentiments chaleureux l’un pour l’autre ; les cliniciens rapportent souvent se sentir bien avec eux-mêmes et dans leur travail. Ils sont perçus comme de «bons» patients.

A

sp dépressif pdm

188
Q

qui suis-je ? : Le défi clinique avec ces patients est de reconnaître que les sentiments positifs peuvent provenir des schémas relationnels que le patient doit justement changer pour que le traitement ait un effet durable. Plus spécifiquement, il est probable que le thérapeute se sente bien parce que le client est en train de recréer une dynamique dans laquelle il met de côté ses propres besoins au profit de ceux des autres, acceptant de prendre sur eux la responsabilité et le blâme des inévitables déceptions et frustrations qui pourraient survenir au cours du traitement ; ou se défendant inconsciemment contre l’insatisfaction et les frustrations qu’eux-mêmes peuvent éprouver dans la relation thérapeutique.

A

sp dépressive pdm

189
Q

qui suis-je ? : dans le traitement de ces patients, , il est essentiel que le clinicien reconnaisse et accueille les émotions négatives des patients, particulièrement l’hostilité et la critique

A

sp dépressive pdm

190
Q

qui suis-je ? : Lorsque les thèmes de la critiques et de la punition sont saillants, il est bénéfique d’amener le patient à réaliser la façon dont ils se défendent de leur colère et leur insatisfaction envers les autres en les retournant contre eux.

A

sp dépressif introjecté pdm

191
Q

qui suis-je ? : Lorsque les thématiques de perte sont saillantes, les patients ont besoin que leur expérience émotionnelle de blâme soit acceptée dans le contexte relationnel. Ils ont également besoin que le clinicien les aide à identifier ce qui a été perdu, avant de pouvoir investir dans ce que la vie peut leur offrir dans l’instant présent.

A

sp dépressif anaclitique pdm

192
Q

qui suis-je ? : patients qui agissent d’une façon qui semble étonnamment incompatible à leur bien-être et qui amène plutôt à vivre de la douleur et de la souffrance

A

dynamique masochiste

pas vrm un style de personnalité spécifique

193
Q

qui suis-je ? : je ne suis pas un concept unitaire, mais réfère plutôt à une vaste gamme de phénomènes qui ont des origines psychologiques différentes et qui remplissent des fonctions différentes, avec un dénominateur commun: l’investissement de la souffrance.

A

masochisme

pas vrm un style de personnalité spécifique

194
Q

dénominateur commun des dynamiques masochistes

A

l’investissement de la souffrance

195
Q

v ou f : le masochisme est associé à la personnalité dépressive seulement

A

faux

Sur la base de l’alternance, dans la dynamique relationnelle, entre des positions de soumission/domination ou d’abuseur/abusé, des auteurs ont relié la masochisme à différents styles de personnalité, notamment: la personnalité sadique, narcissique, dépendante, dépressive et paranoïaque.

196
Q

qui suis-je ? : Sur la base de l’alternance, dans la dynamique relationnelle, entre des positions de soumission/domination ou d’abuseur/abusé, des auteurs m’ont relié à différents styles de personnalité, notamment: la personnalité sadique, narcissique, dépendante, dépressive et paranoïaque.

A

masochisme

pas vrm un style de personnalité spécifique

197
Q

qui suis-je ? : patients qui sont dans le renoncement de soi et vivent la souffrance comme une vertu. En d’autres termes, l’estime de soi de ces patients est liée à l’auto-privation et à la souffrance: plus la privation est grande, plus grand est leur sentiment de vertuosité

A

masochisme (plus spécifiquement moral)

198
Q

qui suis-je ?: Il n’est pas rare de les retrouver parmi les professionnels en relation d’aide, qui tendent à vouloir répondre aux besoins des autres en négligeant les-leurs.

A

masochisme

pas vrm un style de personnalité spécifique

199
Q

qui suis-je ? : Une autre variante est perceptible chez des patients qui entretiennent la conviction (inconsciente) que le monde leur doit une compensation proportionnelle à leur souffrance. Dans la mesure où leur souffrance leur assure une «récompense» ces patients peuvent s’investir intensément dans la mise en échec du travail du clinicien qui tente d’apporter de l’aide.

A

masochisme

pas vrm un style de personnalité spécifique

200
Q

qui suis-je ? : ces patients peuvent avoir la conviction (inconsciente) que leur thérapeute ne s’intéresse à eux que parce qu’ils souffrent: ce type de croyance peut représenter une barrière de taille au progrès thérapeutique et à l’évolution vers un mieux-être. Le clinicien peut amener son patient à identifier ce processus de pensée et à se rendre compte que l’attention et l’intérêt qu’il reçoit n’est pas contingent à sa souffrance.

A

masochisme

pas vrm un style de personnalité spécifique