cours 5 Flashcards
En quoi consiste la mise en contexte l’approche comportementale et apprentissage?
- Les théories de l’apprentissage découlent de l’approche comportementale
- John Watson (1924): l’approche psychodynamique est trop basée sur la
religion, des forces inobservables, et l’introspection psychologique - Il propose de se concentrer sur ce qui est observable: les comportements
En quoi consiste les fondements de l’approche comportementale?
Comment l’environnement nous apprend des comportements?
* Conditionnement classique/répondant (Pavlov)
* Réaction conditionnée par un stimulus initialement
neutre
* Conditionnement opérant (Skinner)
* Comportement conditionné par nature rétroaction
* renforcement v. punition // positif v. négatif
* Apprentissage vicariant
* Imitation par l’observation
En quoi consiste les comportements criminels sont appris au contact de l’environnement?
- Point de départ: l’être humain est bon
- Question: pourquoi les personnes deviennent des personnes contrevenantes?
Quels sont les constats de la litterature dominee par le conditionnement operant?
- Plusieurs études insistent sur l’influence de la punition (prison++)
- Il n’a pas été démontré que la punition a un effet dissuasif (Loeffler &
Nagin, 2022) - Même que des études proposent que prison = « école du crime »
(Damm & Gorinas, 2020) - Par conséquents, les comportements criminels seraient surtout le
résultat de renforcements de l’environnement
Quel est l’introduction et les observations de la theorie de l’association differentielle?
Introduction
* Edwin Sutherland - Principles of Criminology (1939)
* En résumé: les comportements criminels sont appris par les interactions avec
les autres
Observations
* Il part d’une observation: les comportements diffèrent en fonction des groupes
auxquels les individus s’associent (association différentielle)
* Les comportements criminels sont conformes dans certains groupes
Quels sont les fondements de la theorie de l’association differentielle?
- L’association à un groupe et l’importance accordée à la conformité de celui-ci dépend:
- Intensité, fréquence, durée et précocité des interactions
- Donc qui? Quel(s) groupe(s)?
- Les interactions exposent à des techniques et des motifs
- Techniques: apprend les rouages
- Motifs: valeurs/croyances/attitudes supportant le crime
- Excès des interprétations favorables au crime v. celles qui sont défavorables
Quel est l’introduction de la theorie de l’apprentisage social
- Akers (1994)
- Il reprend les fondements de la théorie de Sutherland
- Conditionnement opérant et apprentissage vicariant devraient prendre
plus de place
Quels sont les mécanismes sous-jacents à l’apprentissage?
- Imitation modèle (activation)
- Crime est appris par imitation
- Exposition et adoption « définitions » procriminelles (persistance)
- Évaluation des avantages et inconvénients (persistance, abandon)
* Avantages > inconvénients = renforcement individuel
* Approbation du groupe = renforcement social
Quels sont les limites des theories de l’association differentielle et de l’apprentissage social?
- Difficile de valider la théorie
- Théorie limitée
* Akers : « Chronic offenders »?
* Sutherland: col blancs (techniques)? - Pas d’explication des mécanismes sous-jacents aux changements comportementaux
- *Traitement possible, mais complexe et éthiquement douteux
* Cible de l’intervention nébuleuse: Comportements? L’environnement à risque?
En quoi consiste les erreurs de pensees?
Yochelson et Samenow (1976)
* Les pères des pensées procriminelles en criminologie
* Les théories déresponsabilisent « criminels »
* Selon eux, les êtres humains sont rationnels
* Ainsi, les erreurs de pensées perpétuent les comportements criminels
En quoi consiste une approche complementaire?
Vise à boucher les « trous » de l’approche comportementale
* Expliquer les changements comportementaux à l’aide des pensées
* Comportement = conforme à pensées (automatiques: incrustées)
* Pensées = façonnées par les expériences de vie (environnement)
* = pensées et comportements changent tout au long de la vie
En quoi consiste facteurs de risque = pensées procriminelles
- Interprétations des expériences affectent les pensées
- Source d’erreur d’interprétation menant à pensées procriminelles (Beck, 1979)
1. surgénéralisation
2. conclusion hâtive
3. abstraction de détails
4. dramatisation/minimisation
Expérience
Les travailleurs sociaux ont encore amené ma mère
Compréhension
Les travailleurs sociaux sont mauvais puisqu’ils veulent du mal à ma famille
Interprétation
Les travailleurs sociaux méritent qu’on s’en prenne à eux
Comportements
L’individu frappe un travailleur social
En quoi consiste la methode et les constats des erreurs de pensées
Méthode
* Étude longitudinale de Yochelson et Samenow
* Patients reconnus non-criminellement responsables
* Entrevue = récit de vie
* Objectif: comprendre le processus de réflexion
* Understand the criminal mind and the related processes
Constats
* Ils observent 52 erreurs de pensées qui caractérisent les personnes contrevenantes
Quels sont les états de pensées?
Énergie – constamment besoin de stimulation mentale et physique
Peur – peur persistante et généralisée (mort, humiliation)
État zéro – faible estime de soi
Colère – toujours en colère
Fierté – « je suis meilleur que tout le monde »
Religion – voit des dualités partout dans la vie (bien et mal; Dieu
et diable)
Pensée rigide – absence de nuance (noir ou blanc)
Fragmentation –tendance à changer d’avis, briser promesses
Perfectionnisme – standards extrêmement élevés, sauf envers sa
personne
Mentir – mensonge récurrent pour obtenir ce qu’il veut de son
environnement
Solitude– mène vie privée/secrète, ou croit qu’il est seul contre le
monde, qu’il est différent des autres (p. ex., « with great power
comes great responsibility »)
Unicité – « je suis spécial, unique »
Canal fermé – “my way or the highway”
Position de victime – ce n’est jamais de sa faute (persécuté)
Manque de perspective temporelle – vit dans l’immédiat
Incapacité à se mettre à la place d’autrui – insouciant des autres
et de leurs sentiments
Propriété – tout lui appartient, incluant ce qui est aux autres
Incapacité à faire des efforts –abandonne facilement et
rapidement face à l’adversité
Étendue de la pensée criminelle –rumine constamment sur le
crime (crime is work)
Ajournement – Le criminel croit qu’il va un jour quitter le crime
après « le gros coup – le crime ultime ».
Super-optimisme –confiance démesurée en ses capacité, peut tout
faire sans limites, risques ou conséquences (« je sais ce que je
fais »)
Quels sont les constats de mandracchia et al. 2007
- Propose une solution à trois (3) dimensions
1. Contrôle (soi, autrui et environnement) - V ouloir le contrôle de tout ce qui l’entoure
2. Immaturité: - Raccourci intellectuel, jugement, déresponsabilisation…
3. Égocentrisme - Centré sur soi