Cours 5 Flashcards
quels sont les 3 types d’apprentissage
Conditionnement classique/répondant (Pavlov)
* Réaction conditionnée par un stimulus initialement neutre
Conditionnement opérant (Skinner)
* Comportement conditionné par nature rétroaction (renforcement v. punition // positif v. négatif)
Apprentissage vicariant
* Imitation par l’observation
point de départ des théories de l’apprentissage & question qui s’en suit
Point de départ: l’être humain est bon
Question: pourquoi les personnes deviennent des personnes contrevenantes?
Théories de l’apprentissage : Plusieurs études insistent sur l’influence de la punition (prison++)
Même que des études proposent que prison = « école du crime » (Damm & Gorinas, 2020)
- Par conséquents, les comportements criminels seraient surtout le résultat de renforcements de l’environnement
La théorie de l’association différentielle + fondements
Edwin Sutherland : les comportements criminels sont appris par les interactions avec les autres
Il part d’une observation: les comportements diffèrent en fonction des groupes auxquels les individus s’associent (association différentielle)
L’association à un groupe et l’importance accordée à la conformité de celui-ci dépend:
* Intensité, fréquence, durée et précocité des interactions
Les interactions exposent à des techniques et des motivations
* Techniques: apprendre comment ça marche
* Motifs: valeurs/croyances/attitudes supportant le crime
Théorie de l’apprentissage social + mécanismes sous-jacents à l’apprentissage
Akers (1994) : Il reprend les fondements de la théorie de Sutherland
* Conditionnement opérant (renforcement) et apprentissage vicariant (imitation) devraient prendre plus de place
- Imitation modèle (activation)
* Crime est appris par imitation - Exposition et adoption « valeurs » procriminelles (persistance)
- Évaluation des avantages et inconvénients (persistance ou abandon)
* Avantages > inconvénients = renforcement individuel
* Approbation du groupe = renforcement social
Les limites de la théorie de l’association différentielle et de la théorie de l’apprentissage social
- Difficile de valider la théorie
- Théorie limitée
* Akers : « Chronic offenders »?
* Sutherland: col blancs (techniques)? - Pas d’explication des mécanismes sous-jacents aux changements comportementaux
- *Traitement possible, mais complexe et éthiquement douteux
* Cible de l’intervention nébuleuse: Comportements? L’environnement à risque?
L’APPROCHE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE ET LES PENSÉES PROCRIMINELLES - Les erreurs de pensées
Yochelson et Samenow (1976) : Les pères des pensées procriminelles en criminologie
- Les théories déresponsabilisent « criminels »
- Selon eux, les êtres humains sont rationnels. Ainsi, les erreurs de pensées perpétuent les comportements criminels
Expliquer les changements comportementaux à l’aide des pensées
* Comportement = conforme à pensées (automatiques: incrustées)
* Pensées = façonnées par les expériences de vie (environnement)
* = pensées et comportements changent tout au long de la vie
L’APPROCHE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE ET LES PENSÉES PROCRIMINELLES - Source d’erreur d’interprétation menant à pensées procriminelles (Beck, 1979)
Interprétations des expériences affectent les pensées
1. surgénéralisation
2. conclusion hâtive
3. abstraction de détails
4. dramatisation/minimisation
expliquer l’étude longitudinale de Yochelson et Samenow sur les erreurs de pensées
Patients reconnus non-criminellement responsables
* Entrevue = récit de vie
Objectif: comprendre le processus de réflexion
* Understand the criminal mind and the related processes
Constats : Ils observent 52 erreurs de pensées qui caractérisent les personnes contrevenantes
comment s’est fait la validation des études de Yochelson et Samenow sur les erreurs de pensées
Mandracchia et al. (2007) : Propose une solution à trois (3) dimensions au lieu des 52 erreurs de pensées
- Contrôle (soi, autrui et environnement)
* Vouloir le contrôle de tout ce qui l’entoure - Immaturité:
* Raccourci intellectuel, jugement, déresponsabilisation… - Égocentrisme
* Centré sur soi
le traitement pour L’APPROCHE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE ET LES PENSÉES PROCRIMINELLES - les erreurs de pensées
Il est nécessaire de cibler les erreurs de pensée
* Restructuration cognitive pour changer les comportements
* Approche cognitivo-comportementale
Approche responsabilisante selon eux
les critiques pour L’APPROCHE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE ET LES PENSÉES PROCRIMINELLES - les erreurs de pensées
Responsabilité individuelle démesurée
* Néglige l’environnement et facteurs socioéconomiques
Rigidité de la propension au crime
* Les erreurs de pensée si ancrées que changements peu probables
Surtout « chronic offenders »
L’approche cognitivo-comportementale
Les théories de l’apprentissage social et des pensées procriminelles sont les pierres d’assise de l’approche cognitivo-comportementale
Ce n’est pas une théorie en criminologie
* Traiter et non expliquer/comprendre
Les pensées procriminelles = cible de traitement claire