Cours 4 Flashcards
qui est le père de la psychanalyse?
SIgmund Freud
Qu’est-ce que la psychanalyse?
Théorie qui vise à comprendre le jeu dynamique interne des compromis
pour composer avec les forces pulsionnelles et les exigences de la réalité et de la société
- Ça, Moi et Surmoi
Constituent la personnalité et décrivent le rapport que l’on a à soi-même et
aux autres
expliquer le Moi
- En partie inconscient
- Habiletés et capacités adaptatives (affectives, cognitives, sociales et interpersonnelles) acquises au cours du développement qui lui
permettent de s’adapter
expliquer le Sumoi
- En partie inconscient
- Impératifs et idéaux
- Contrôle, interdit et censure – répression pulsionnelle
- Influences parentales et sociétales sur les représentations internes
de la personne: ce qu’elle devrait faire ou comment elle devrait être - Code moral interne
expliquer le Ça
- Inconscient
- Pulsions qui exigent une satisfaction
- Pulsions libidinales (vie) et agressives (mort)
comment sont dépeint le Ça, le Moi et le Surmoi
Ça -> Moi <- Surmoi
Moi : Négocie entre les deux; tente de
satisfaire le Ça tout en respectant
les interdits du Surmoi
- Solutions harmonieuses et adaptées
- Tort à soi ou à autrui
Expliquer l’Idéal du moi
- Projection sur l’avenir (encré dans la réalité)
- Ce que la personne voudrait être ou devenir, compte tenu des limites imposées par la
réalité et les exigences morales imposées par le Surmoi - Source de dépassement et de
motivation
Exemples
* « J’aimerais réaliser tel projet… »
* « Je me vois de telle façon quand je serai adulte »
* « Je veux être une personne honnête »
Expliquer le Moi idéal
- Fantaisies de grandeur (moins encré dans la réalité)
- Narcissisme
- Fantasmes de toute puissance
- Exemples
- « Je veux être la personne la plus riche de la terre »
- « Je veux être la chanteuse la plus populaire de l’histoire »
comment se dépeint le Moi idéal et l’Idéal du moi par rapport au Moi
Moi idéal et Surmoi bien intégrés
* Moi idéal s’exprime dans les rêves et les rêveries (soupape)
* Surmoi interdit l’expression inconsidérée des pulsions
Moi idéal -> Moi <- Surmoi
que se passe-t-il quand le Moi idéal est surinvesti?
Exige la réalisation intégrale de ses désirs sans retenue
Moi idéal —–> Moi <- Surmoi
que se passe-t-il quand le Surmoi est trop sévère (sadique)?
- Source de psychopathologie
- Inhibe toute réalisation
Moi idéal -> Moi <——- Surmoi
Les processus d’identification - Identification (Freud)
- Identification à (intégration) d’une caractéristique d’une autre personne (défaut ou qualité)
- Processus par lequel la personnalité se constitue et se structure
> Importance des premières relations - Désir inconscient d’être comme l’autre
> Prendre l’autre, ou quelque chose de l’autre, et le mettre en soi (introjection)
Les processus d’identification - Projection (Freud et Melanie Klein)
- « Attribuer (à tort) à un autre ses propres sentiments, impulsions ou pensées inacceptables »
- Expulser de soi ce que l’on refuse de reconnaître en soi-même
Les processus d’identifications - Identification dans la formation du Surmoi, du Idéal du Moi et du Moi idéal
Identification à des interdits —> Surmoi
(Fonction interdictrice et punitive)
Identification à des idéaux réalistes —> Idéal du Moi (Idéal de vie que le Moi se fixe)
Identifications narcissiques liées aux fantasmes de toute-puissance —> Moi idéal (Visées de l’ordre du triomphe et de la toute-puissance)
Les processus d’identification - Identification projective (Klein)
- La personne tente, inconsciemment, de provoquer certaines émotions chez l’autre ou de contraindre l’autre à agir d’une certaine façon.
les 2 types d’identification projective
Identification projective intrusive
(+ pathologique)
* Un objet interne persécuteur ou hostile est projeté sur un objet externe qui est vu comme étant attaqué, contrôlé ou détruit par la
projection.
* Identification maintenue (inconsciemment) avec l’objet.
Identification projective à visée communicative ou réparatrice (- pathologique)
* Contenu trop angoissant est projeté sur un objet externe, non seulement pour s’en débarrasser, mais surtout dans l’espoir que
cet objet soit capable de le contenir et de le transformer.
* Identification à l’objet répondant
adéquatement aux projections.
Approche psychodynamique en criminologie - 2 emprunts importants
- Conflits internes (conflictualité psychique)
- Inconscient
Les conflits internes expliqueraient qu’une personne aient des comportements déviants ou criminels (approche centrée sur la personne)
Expliquer identifications surmoïques
Identifications (Moi, Idéal du moi et Surmoi) contribuent normalement à aider l’enfant à ne pas agir ses pulsions et à se détourner des comportementsasociaux ou antisociaux
Identifications lacunaires et défaillantes nuisent au développement de l’enfant et expliqueraient la délinquance
Identification à des interdits –> Surmoi (fonction interdictive et punitive)
Trois hypothèses en lien avec les identifications surmoïques pour expliquer la délinquance
- Carences — identification du Moi et surtout du Surmoi
Perturbation dans l’identification aux figures parentales; les carences ne permettent pas l’intériorisation des principes éthiques et moraux.
* «Asocialité» plutôt qu’antisocialité - Identifications de nature antisociale
L’enfant s’identifie à un parent ou à des pairs délinquants, développe des caractéristiques semblables - Incapacité fondamentale à effectuer une identification surmoïque structurante (défaut d’identification (Surmoi inadéquat ou absent); psychopathie)
Expliquer identifications au Moi idéal et délinquance
- Idéal narcissique de toute-puissance
- Sentiments d’échec et d’impuissance (plus que de culpabilité) Car le Moi idéal est très difficile à atteindre, voire impossible.
Expliquer la primauté dynamique du Moi idéal sur le Surmoi
Le Moi fait sienne les fantaisies de grandeur et de puissance du Moi idéal
Les exigences de grandiosité du Moi idéal demandent une satisfaction sans restriction
Expliquer les fantaisies narcissiques de grandeur
Le Surmoi étant souvent projeté, le Moi idéal constitue l’influence la plus importante sur le Moi
- peu influencée par la culpabilité, davantage par la honte
Expliquer les traumas relationnels répétés
Organisation de la personnalité autour de traumas relationnels répétés
* Imprévisibilité et peur de la perte de l’objet – impuissance et angoisse
Est alors mobilisé un mécanisme de défense : clivage, déni, projection
Expliquer la recherche d’un objet idéalisé
Recherche d’un objet «bon» idéalisé
MAIS la peur de perdre l’objet, le déni de cette peur et les défenses font que les relations sont difficiles
→ L’objet trouvé ne correspond jamais à celui idéalisé
→ Désespoir et rage devant toute déception relationnelle
Expliquer l’envie comme affect mobilisateur
Envie = basée sur la colère qui est suscitée par le désir de posséder quelque chose qui appartient à l’autre
* Consciemment: symboles de richesse matérielle ou de puissance
* Inconsciemment: qualités humaines
Incapacité de soulager l’envie provoque haine et rage
> À défaut de posséder ce qui est envoyé, la personne désire l’attaquer
Expliquer la triade des défenses
Affects ayant une fonction défensive face à l’envie qui induit une souffrance
- Mépris : Dévaloriser ce qui est envié, le détruire symboliquement faute de pouvoir l’avoir
- Contrôle : Tentatives de domination de l’objet pour se protéger de toute situation de
dépendance et de toute angoisse de perte - Triomphe : Fantaisies de toute-puissance pour renverser son sentiment d’être dépourvu par rapport à ce qui est envié
Expliquer l’attitude contrephobique
Clivage de soi et utilisation systématique de la projection
- Projection sur autrui de toutes les parties de soi qui sont sources d’angoisse ou de souffrance (Vécu de persécution)
- La personne délinquante se sent harcelée, menacée, accusée, provoquée
- N’attend pas une attaque réelle
- Se sent plus justifié d’attaquer en premier, d’autant que la personne a déjà été
victimisée
Expliquer la désidentification et violence
Processus d’identification par lesquels il y a intériorisation d’objets bons qui sont ensuite projetés sur les autres; mets normalement un frein à l’agression et à la violence.
MAIS – les expériences affectives du délinquant ne permettent pas ou peu l’intériorisation d’objets bons/tolérants/aimants =
désidentification
Quelques limites et critiques de l’approche psychodynamique
- Les propositions reposent principalement sur des observations cliniques qui sont peu appuyées empiriquement
- Comment mesurer et tester l’inconscient?
- Emphase sur l’inconscient et les expériences relationnelles précoces au détriment d’autres facteurs (apprentissages, facteurs sociocognitifs, etc.